Walker's House, 2014, Maxou ♥ - Après tous ce temps [HOT]

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Après tous ce temps Ft. June H. Carter

Il ne faut pas être dupe, on sait très bien comment ça va se terminer, pour ne pas me déplaire évidemment. Et puis June est quand même une petite coquine, de me faire languir de cette façon, surtout que ça fait un an que j'attends ça. Je laisse June s'asseoir sur le lit, en fronçant les souricls, en souriant lorsqu'elle me dit qu'elle n'est pas une fille fréquentable, et sans perdre de temps, elle se jète sur moi. Je passe mes mains sur ses hanches, en rigolant légèrement. Mon pantalon vient vite à retrouver le sol. Quand je disais que c'était une coquine, je ne mentais pas du tout. Mon désir ne cesse d'augmenter en sentant ses baisers sur le bas de mon ventre, alors qu'elle retourne se coller contre mon corps. Elle inverse les positions et je suis à nouveau sur elle. Je viens à l'embrasser, jusqu'à ce qu'elle rompe le baiser. Je rigole légèrement en entendant sa question. J'hoche la tête. " Normalement oui... " Du moins je l'espère, après tout depuis un an j'en ai pas utilisé, et au départ de June, il m'en restait, à moins que mon père en pique chez moi, mais ça m'étonnerait. Je l'embrasse rapidement sur les lèvres pour ensuite me pencher sur le côté et ouvrir mon tiroir de ma table de nuit. Je décide de faire une petite blague et je fais genre de fouiller dans ma table de nuit, complètement paniqué. Je me tourne vers June, avec un regard désolé. Je ferais un bon comédien quand même, vous ne trouvez pas ? " J'en ai pas... " Je me mords la lèvre inférieure en la regardant. Je me retenais vraiment de rire. Mais je n'arrive pas à tenir, je viens à rigoler légèrement et l'embrasser rapidement sur les lèvres, descendant dans son cou, pour remonter à son oreille, alors que de ma main, je me débarasse de son dernier sous vêtement. La voilà complètement nu. Je chuchote à son oreille. " Non j'en ai évidemment. " Je souris amusé, pour ensuite me repencher à ma table de nuit et prendre la boîte de préservatif, pour en sortir un. Je crois que si ça avait été sérieux et que j'en aurais vraiment pas eu, j'aurais été dégouté, deux fois et deux fois de trop. J'aurais été capable de me lever pour vite aller en prendre à mon père ou bien je me serais rhabillé pour courir avec ma vitesse surnaturelle à la pharmacie pour acheter la première boîte que je vois. Parce que personnellement vivre ça une fois avait suffit, puisque ça avait été un moment assez gênant. Mais bon j'en ai et heureusement. Je le garde en main et je me remets à l'embrasser avec beaucoup de désir, alors que je collais contre elle, mon bassin contre le sien.

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Après tous ce temps

« Normalement oui... » Comment ça normalement ? C'est pas comme si son père allait lui voler les siennes quand même... Je le regarde fouiller frénétiquement dans sa table de chevet, j'attends patiemment, jusqu'à ce qu'il retourne le tête vers moi, dépité. Avant même qu'il ne dise quoi que ce soit, j'ai déjà sa réponse en tête, sincèrement, il devait le faire exprès c'est pas possible... Puis il finit par exploser de rire, je voulais rétorquer quelque chose comme quoi c'était vraiment une blague de mauvais goût, surtout dans un moment crucial comme celui là. Pourtant quand il vient à embrasser mon cou toute forme d'opposition disparaît immédiatement, alors que je suis concentrée sur ce qu'il dit, je ne fais même pas réellement attention au fait qu'il m'avait déshabillé entièrement. Encore une fois, je veux dire quelques chose mais Max vient à coller son bassin contre le mien ce qui me fait perdre un peu tout mes moyens, j'arrive juste à soupirer un truc sans queue ni tête. Mes mains glissent le long de son dos le griffant légèrement, alors que je sens une vague de chaleur monter en moi. « Je..mhn... tu...eumhn... rien... » Quelle phrase intelligente, enfin si on peut appeler ça une phrase ! Faut avouer que dans cette situation, les mots sont difficiles à dire et strictement sans intérêt. Je retourne contre ses lèvres l'embrassant avec passion avant d'inverser une fois de plus les positions, à califourchon sur Max, j'embrasse de nouveau son cou, descendant sur son torse jusqu'au bas de ventre. Je m'athèle à y déposer tout un tas de baiser avant de faire glisser son ultime sous vêtement qui bien vite rejoint nos autres vêtements. Je relève la tête avant de m'asseoir sur le lit, le laissant faire ce qu'il a à faire. « J'aime bien notre façon de rattraper le temps perdu... vraiment !. » Le sourire malicieux, je lance à Max un regard équivoque.

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J'avoue que faire une blague de ce type dans ce genre de moment, ce n'est pas le top, mais bon j'en avais envie. En plus, elle m'avait cru. Finalement je devrais plus chercher un boulot dans le monde du cinéma, je finirais bien par trouver, non ? Bref, pour me faire pardonner de cette mauvaise blague, je viens à embrasser son cou, je sais qu'elle aime bien, tout en lui retirant son dernier sous vêtement. Elle est désormais nu et je viens à coller mon corps contre le sien, ainsi mon bassin contre le sien. C'est à ce moment là qu'elle essaye de me dire quelque chose. Je fronçe les sourcils, ne comprenant pas ce qu'elle voulait me dire, mais bon ce n'est pas d'une grande importance. Je prolonge ce baiser pour qu'encore une fois je me retrouve allongé sur le lit. Mais June en profite pour me retirer mon sous vêtement, après avoir déposé un tas de baiser sur moi et qui m'avait provoqué plusieurs frissons et de soupirs. Je la regarde s'asseoir sur le lit et sourire à sa phrase. " Je savais que ça allait te plaire... " Le meilleur moment allait arriver. Je ne tarde pas à enfiler le préservatif que j'avais sortis de ma table de chevet. Je viens à me remettre sur June pour pouvoir l'embrasser avec beaucoup de désir. C'est durant le baiser, que je viens à passer aux choses sérieuses et que je commence à lui faire l'amour. Un an, sans passer de moment de la sorte, ça avait été très long. La chaleur dans ma chambre devait certainement être très importante en ce moment même. Donc c'est entre plusieurs regards, plusieurs baisers, de nombreux soupirs voir gémissements que nous nous retrouvions après un an d'absence. Une fois le plaisir atteint pour tous les deux, je m'occupe rapidement de la protection que je vais jeter, pour ensuite revenir vers June. Je prends les couvertures que je mets sur nous. Je viens à la prendre contre moi, déposant des baisers dans ses cheveux. " Je t'aime tellement, j'ignore comment j'ai fais pour tenir un an sans toi. " Oui je me pose la question quand même. Je sais que je serais incapable de la laisser repartir une nouvelle fois aussi longtemps. Je l'aime et ne pas la voir pendant deux jours, j'allais déjà trouver ça long. J'ognore comment j'ai fait pour ne pas craquer et ne pas monter à la Nouvelle Orléans. Certes, on se parlait, mais je ne pouvais pas la perdre dans mes bras et l'embrasser. " Ne repart plus... Je te jure que si tu dois repartir, je te suis ou je t'attache dans ma cave. " Je souris amusé en la regardant.

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« Je savais que ça allait te plaire... » j'arque un sourcil, c'est vrai que je n'allais pas me plaindre de la situation, après un an d'absence on avait bien le droit... Max revient sur moi, et c'est durant le baiser qu'il entreprend qu'on passe, enfin, aux choses sérieuse. […]

Après avoir partagé ce moment intimes, Max se charge se virer le préservatif alors que je remets seulement mes sous-vêtements, il revient mets les couvertures sur nous deux, et en me prenant dans ses bras il vient à dire des choses purement adorable, je souris un peu niaisement en l'écoutant, faut dire que de se savoir importante ça fait toujours plaisir, encore plus quand ça vient de celui qu'on aime. Il expliqua qu'il ne voulait plus me revoir partir sans lui. J'ai comme une boule dans le ventre, un pincement au cœur, quand on m'avait dit que je devais partir, j'avais à peine émis une opposition je savais que ça ne servait à rien, mais à aucun moment je n'avais imaginé partir aussi longtemps que ça. Je m'étais blottie tout contre lui, la tête sur son torse. J'y dépose un rapide baiser avant de reprendre. « Moi aussi, je ne veux plus partir. Plus sans toi... Mais pour tout un tas de trucs, la Nouvelle Orléans était nécessaire. Je savais que pour nous deux s'était inutile, mais pour mon père, et même pour moi on en avait besoin. » Faut dire que la maison Carter avait perdu toute sa joie d'antan, entre un divorce qui se profilait et mes frères prenant de l'âge voulant quitter le plus vite possible la maison et vivre leur vie... Je les comprenais, mais moi j'allais me retrouver seule... Chassant ses tristes pensaient je préfère parler d'autre chose, de la Nouvelle Orléans pourquoi pas, mais de tous ses aspects positifs. « Mais le voyage était génial, il aurait été mieux si tu avais été là mais bon ! D'ailleurs, là-bas, personne me croyait quand je disais que j'avais un copain... En même temps en un an ils ne t'ont jamais vu ! Les gars pensaient que je disais ça pour les décourager... » Faut avouer que ça les avait décourager un temps, puis en ne voyant jamais Max venir, même pendant les vacances ils pensaient que je l'avais inventé ou que du moins il n'était pas mon copain actuel, dommage pour eux, il l'est bel et bien !

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Après tous ce temps Ft. June H. Carter

Un moment comme cela, ça m'avait vraiment manqué. Lorsque je me suis levé, June en a profité pour remettre ses sous vêtements et j'en ai fait de même, pour ensuite me rallonger à ses côtés, la prenant contre moi. Je ne veux plus qu'elle parte aussi loin de moi et surtout aussi longtemps. " Oui je sais bien que t'en avais besoin, mais je ne te laisserais plus partir. " Non hors de question qu'elle reparte loin de moi sans moi. D'ailleurs je l'imagine bien enchainé dans ma cave. Quoi que ça ne serait pas très pratique les nuits de pleine lune, je ne suis pas sûr d'apprécier la compagnie humaine sous ma forme de loup, finalement, je ne l'attacherais pas dans ma cave. Je trouverais bien un autre moyen pour éviter qu'elle s'en aille. Peut être en lui faisant des yeux de chiens battus, après tout ça pourrait être crédible et marcher. Je suis un loup, c'est pratiquement pareil, non ? Bref, évitons de parler du départ de June. Je me relève légèrement pour la regarder, j'avais surtout retenu la dernière phrase concernant les gars. " Tu aurais dû m'appeller, je serais vite arrivé pour leur faire bien comprendre que t'es à moi et rien qu'à moi. " Jaloux ? Non pas du tout. C'est sûr que je ne supporte pas du tout le fait que d'autres gars puissent tourner autour de June, mais bon d'un côté je peux les comprendre, June est juste magnifique, mais elle est avec moi. Je dépose un rapide baiser sur ses lèvres. Bon dire qu'aucune fille ne m'a dragué est mentir. Evidemment quelques filles avaient tenté leur chance mais je les avais gentiment remballé. Après tout, la seule que je voulais c'était June. " Même avec une photo de nous deux, ils te croyaient pas ? " Demandais-je alors qu'elle avait son portable sur elle, à moins que son père ait supprimé les photos de moi. Après tout, son départ était aussi pour nous séparer. Elle avait parlé un peu de son voyage en Nouvelle Orléans, mais j'en savais pas plus que ça à vrai dire. " On pourra y retourner à deux, au moins ils me verront. " Dis-je en souriant. Ca me ferait plaisir d'aller un week end avec elle, hors de Mystic Falls, et pouvoir découvrir les amis qu'elle avait fait là bas. Durant nos quelques minutes de Twitter, on prenait surtout de nos nouvelles, on ne parlait pas vraiment de ce qui s'était passé dans la semaine, on avait pas vraiment le temps, c'était juste pour quelques minutes. " Et dans ta famille ça va un peu mieux ? " Demandais-je en grimaçant légèrement. J'étais un peu au courant de ce qui se passait dans sa famille, mais sans plus. Heureusement qu'entre mes parents tout se passent pas, je ne sais pas comment je pourrais réagir.

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Maxwell, jaloux ? Je ne pensais pas que le simple fait d'évoquer les garçons de la Nouvelle Orléans pouvait le mettre dans un tel état, mais bon ça me faisait sourire de le voir dans un tel état ! Après tous, avec ces garçons là, ils ne s'étaient jamais passé quoi que ce soit ! L'appeler pour le faire venir ? Quelle drôle d'idée, qu'en aurait pensé mon père en voyant Max au beau milieu de la Nouvelle Orléans ! « Ne me dit pas que t'es jaloux d'eux ? Puis, les photos ils pensaient bien souvent que tu étais l'un de mes ex alors ça n'avait pas de poids... Puis qu'ils me croient ou non ça n'avait aucune importance à mes yeux. Moi, je savais que tu étais à moi ! » Après tout, les gens pouvaient penser ce qu'ils veulent au sujet de moi et Max, tant que nous deux nous nous faisions confiance. J'avais apprécié la Nouvelle Orléans, et Max l'avait bien évidemment compris, d'ailleurs lorsqu'il me parla d'y retourner ensemble, je ne pus m'empêcher d'exploser intérieurement, un week end, en amoureux... Quoi que je suis pas vraiment sûre que mon grand-père l'apprécie grandement. « Oui, on esquivera juste grand-papa Carter hein ! » Il devait sans aucun doute être un des Carter les plus virulent encore en vie, ça n'avait fait que être avéré quand il nous racontait la venue au monde de père. Dire qu'il avait préféré traquer un vampire plutôt que de faire accoucher ma grand-mère dans un hôpital ! Sincèrement, je crois qu'il n’apprécierait guère de voir max dans sa maison... encore moins à mes côtés et vivant. « Tu sais... C'est un Carter... » Un Carter, un chasseur et un peu fou sur les bords, même si je l'adorais ! Puis Max embraya sur le sujet de ma famille... Si seulement on aurai pu l'éviter. Je prends une moue assez bizarre avant de devenir définitivement triste. Un divorce ce n'était jamais évident, encore moins quand on se sent en partie responsable. « Dire que ça va mieux serait peut-être fort... Disons que il y a moins de vaisselle cassées et moins de cris. Mais, ils vont divorcer... » Le mot était encore amer dans ma bouche et chaque fois que je faisais ce triste constat j'avais cette sensation qu'il m'arracher la gorge. On avait vu les choses venir, mais on espère toujours que ça s'arrangera, la Nouvelle Orléans devait permettre un meilleur retour, mais jamais je n'avais imaginé que pour mon père cela signifiait sans ma mère. On pense que ça n'arrive qu'aux autres jusqu'au jour où la fatalité nous rattrape. Je déglutis difficilement avant de reprendre sur le sujet de Lukas. « Puis, Lukas veut prendre son envole, vivre seul. Toujours à Mystic Falls mais plus chez nous. » J'avais toujours été plus proche de Lukas que des deux autres, on était les deux plus jeunes, pas beaucoup d'écart et à peu près le même caractère, et puis s'était mon frère, le laisser partir relever du miracle

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Après tous ce temps Ft. June H. Carter

J'avoue que sur le coup, apprendre que des garçons avaient essayé de draguer June, malgré qu'elle disait avoir un copain, me rendait un peu jaloux. En réalité, même lorsque nous étions encore amis, je ne supportais lorsque d'autres mecs s'approchaient d'elle, alors c'est encore pire. Mais bon je n'étais pas fou de jalousie non plus, et puis ça montre un peu mon attachement. Et puis si je viens à lui dire que des filles ont essayé de me draguer un peu, je ne pense pas que ça lui plaise aussi. Oui certaines filles au lycée, qui étaient pourtant au courant de ma relation avec June, avaient essayé de me draguer, s'en fichant un peu que je sois en couple. Mais je ne suis pas comme tous les autres hommes. J'aime June et je ne comptais pas me laisser aller avec une autre fille. Je lui avais proposé de retourner à la Nouvelle Orléans ensemble, mais elle précisa qu'il allait falloir éviter son grand père, et elle rajouta que c'était un Carter. Je compris rapidement le message et je grimace légèrement. " Ne me dis pas qu'il déteste encore plus les êtres surnaturels que ton père et que j'ai encore moins de chance de me faire accepter. " Dis-je en la regardant dans les yeux. Son père ne m'aime pas et même s'il doit bien voir que sa fille est heureuse je ne sais pas si un jour il m'acceptera dans sa famille. Heureusement que Lukas m'apprécie, peut être que lui arrivera à faire changer d'avis son père. Lukas avait bien compris que je suis fou de sa soeur et que jamais je ne pourrais lui faire de mal. Si ça ne tenais qu'à moi, je lui ordonnerais de s'enfermer chez elle, les nuits de pleines lunes, je serais beaucoup plus rassuré, mais bon, elle est chasseuse et elle l'est depuis longtemps, je n'allais pas la faire changer, plus maintenant. Mais j'ai toujours peur qu'il lui arrive quelque chose, surtout que je n'étais pas tranquille lorsqu'elle était en Nouvelles Orléans, c'est connu pour y avoir beaucoup de vampires, et pas les plus gentils. Je l'écoute me parler de sa famille, alors que ça n'allait toujours pas mieux et ensuite elle me parle de Lukas qui quittait la maison familiale. Je dépose un rapide baiser sur ses lèvres. " Tu sais, ce n'est pas parce que ton frère quitte la maison familiale que tu ne le verras plus. Tu le verras un peu moins, mais tu ne perdras pas ta complicité avec lui. " Je peux la comprendre qu'elle ait du mal à se faire à cette idée que Lukas parte de chez ses parents, mais bon on a tous besoin, à un moment donné, de prendre son envole. Moi même je veux le prendre et quitter mes parents. Mais ce n'est pas parce que je vais vivre chez moi, que je n'irais plus les voir. Au contraire, je ferrais tout mon possible pour les voir le plus possible, parce que je tiens beaucoup à mes parents. " Concernant tes parents, je suis désolé, surtout que ça a commencé lorsqu'ils ont appris pour nous. Mais tu sais que si tu veux en parler, je suis là et je t'écouterais. " J'ignore ce qu'elle vit, mais je pense que si c'est mes parents qui étaient à la place des siens, je serais mal. Je ne supporterais pas de voir mes parents séparés et je suppose que c'est pareil pour June. Je me redresse légèrement, me penchant au dessus d'elle, passant ma main sur sa joue que je caresse délicatement. " On pourra toujours aller dans une ville que la Nouvelle Orléans. " Après tout je n'ai pas envie de m'attirer les foudres de toute la famille Carter, j'en ai déjà assez sur mon dos, il y a que Lukas qui m'apprécie plus ou moins. Je me rallonge à ses côtés, pour ensuite jeter un coup d'oeil à l'heure qu'indiquait mon réveil. " On va bientôt devoir y aller, ma mère ne va pas tarder... " Nous avons un peu plus d'une demie heure, mais le temps de se rhabiller et tout ça, et si des fois ma mère rentre plus tôt que prévu, on ne sait jamais.

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Lukas qui partait... Enfin pas encore, il en avait juste parlé mais il comptait nous laisser, me laisser... Il avait lancé ça un jour sans prendre de pincettes, ou alors pas assez. On est les deux plus jeune de fratrie et il partait sans crier gare. « Mais bien sûr que non, ça sera plus pareil. Je pourrais plus lui sauter dessus le jour de son anniversaire, ni l'engueuler quand il rentre trop tard. Avec Lukas on aurait limite pu être jumeau que ça n'aurait rien changé... » Alors oui, avec Lukas on passe le plus claire de notre temps à se chamailler, se chercher l'un l'autre, mais on s'adore. Max embraye sur le divorce de mes parents. Ils disaient qu'ils faisaient ça à l'amiable, mais l'impact était le même, peut-être moins de vaisselle cassée... Max pensait que tout avait commencé quand ils avaient appris pour nous, mais sincèrement, je pense que c'était quelque chose qui se tramait depuis bien longtemps. « Non... Ils... Ils se sont toujours engueulés, souvent désaccord pour tout : la chasse, notre éducation. Mon père est du genre à nous couvrir de cadeau pour X raison, et ma mère toujours très droite. L'accident de Lukas a foutu un tel bordel dans la famille que... que ça nous a scindé un peu en deux, enfin en cinq... Personne ne prenait la chose avec le même regard. Puis après il a fallu que ma jambe se brise. Ma mère est rentrée dans une telle colère. Enfin ils ont su pour nous. Alors s'était le moment idéal pour eux de se tester, on se sert de moi comme prétexte. Bon pas tant que ça mais dans le fond c'est un peu ça. Et là triste constat. Mes frères sont les seuls qui ont manqué à mon père et moi la seule à ma mère... » C'est con, j'avais toujours cru à l'amour éternel, mes parents avaient longtemps été mon idéal niveau long terme. J'arrive pas à croire que ça se termine comme ça, après 4 enfants et une bonne partie de leur vie en commun. Se séparer je trouvai ça juste faux, totalement imparfait. « Dire que c'est fini c'est juste horrible. On ne peut pas dire que c'est terminé après autant de temps, c'est juste affreux. » Affreux, laid, horrible, ignoble, tout ce que vous voulez. Je ne comprenais pas, je comprendrais sans doute jamais. Face à tous ça je me sens juste ridiculement petite. J'ai la sensation d'avoir huit ans, de pas savoir où je vais, ce besoin perpétuel qu'on me dise quoi faire. Finalement, max reparle de notre hypothétique futur voyage et de suite je me sens un peu mieux, parler divorce avec celui qu'on aime c'était pas la discussion la plus joyeuse qui soit... « Nouvelle Orléans ou pas, je m’en fou du moment que je suis avec toi... » J'irai en Island s'il me le demandait, ou même cramer dans le désert du Sahara si je savais que j'allais le retrouver là-bas. Concrètement, la destination je m'en contre balancé. Max finit par dire que sa mère ne devrait plus tarder, qu'il était peut-être temps pour nous de s’éclipser. Déjà ? C'était passé tellement vite... Je mets à califourchon sur Max avant de l'embrasser. « Pourquoi elle finit pas plus tard ? » Je souris contre ses lèvres, avant de sortir du lit. J'attrape mon jean avant de donner le sien à Max puis j'enfile mon tee shirt. « Alors on y va ?. »

FIN DU RP

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