2013_ Tout se passait merveilleusement bien, mon père et moi venions tout juste d'arriver à Mystic Falls suite à ma transformation en vampire. J'apprenais à me contrôler, je n'avais jamais tué d'humain, sauf un peut-être mais c'était un accident. Je me considérais comme étant un 'bon' vampire, me nourrissant sans tuer mes victimes. J'avais su rester l'homme que j'étais avant d'être transformé. Je m'étais enfin fais des amis sur qui je pouvais compter, j'en avais même retrouvé des anciens de l'époque où je vivais à New York. J'étais comblé, heureux pour la première fois de ma vie, il n'y avait aucun nuage noir. J'avais même repris mes études dès le moment où j'avais été capable de ressortir en pleine journée. La seule chose qu'il me manquait, c'était l'amour.
2014_ Cette année là fut riche en rebondissements. Je continuais toujours mes études et le pire dans tout ça, c'est que j'allais finir par faire quelque chose de ma vie, quelque chose de concret. J'étais même devenu populaire et j'avais des tonnes d'amis, ce qui me changeait drôlement de ma vie d'avant. C'est durant cette année que je fis la connaissance d'un homme. Homme qui plus tard, devenu mon petit-ami, le tout premier. Nous vécûmes une relation des plus merveilleuses, il connaissait même ma véritable nature.
2015_ Mon bonheur dura presque deux ans. Deux ans que ma vie était belle, sans soucis. Ce n'est que lorsque je découvris que l'homme que je croyais aimer me manipulait depuis le début que tout bascula. En effet, ce dernier s'était servis de moi, ou plutôt de mon sang à mon insu, il m'en prélevait chaque nuit et gardait le tout dans une pièce cachée de son appartement. Tout ça pour ensuite le vendre et se faire de l'argent.
Je n'avais jamais ressentis une telle tristesse et c'est alors que mes pulsions prirent le dessus. Je lui arrachais le cœur sans chercher à comprendre, sous le coup de la colère. C'est ce soir là que je me rendis en boîte de nuit et que je semais une dizaine de cadavres derrière moi, tous vidés de leur sang. Suite à ça, je fus rongé par la culpabilité, les remords et que je décidais de faire une chose qui aurait du être faite depuis bien longtemps déjà : je fis taire mon humanité.
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