The Ring... Non, pas le film d'horreur

*The Ring... Non pas le film d'horreur*

Finalement, on s'y habituai vite à Mystic Falls, cette petite ville complètement inintéressante. Bon c'était facile à dire pour moi, je m'étais fais de bons amis et j'avais rencontré un garçon, si sa n'avait pas était le cas j'aurais sans doute déjà fugué. D'autant plus qu'il n'y avait aucunes traces de ma tante, rien ne m'aurait retenu.
Elizabeth était bien à Mystic Falls et était professeur d'Art au lycée mais sa faisait déjà quelques semaines qu'elle ne c'était pas présentée et que le porche de sa maison n'avait pas était entretenu.

J'attendais donc son retour patiemment sans trop d'impatience non plus. Mais il y a des moments où vous êtes là et où vous vous faites royalement chier !
Les murs avaient étaient repeint, ma console branchée, mes livres sur leurs étagères et pourtant je savais pas quoi faire. Je regardais le plafond, étendu sur mon lit. J'avais connu beaucoup mieux niveaux soirées, mais c'était de cette manière là qu'une rencontre avait bouleversé ma vie : je venais d'arriver, je broyais du noir et je suis partit en ville, je suis tombé sur un vampire et il y a eu ce phénomène là que l'on ne peut pas expliquer, ce phénomène que jusqu'à maintenant je trouvais ridicule. Sa commence par un A et sa finit par mour, bref sa n'a aucune importance.

Qui sais, peut être que si je retentais le coup je referais une rencontre improbable ? Non, sa ne marchait pas comme ça ces choses là, ce genre de rencontre sa n'arrive qu'une fois dans votre vie. Néanmoins c'était déjà mieux que de rester ainsi, tel un croûton au épinards déshydrater. J'ai enfilé un jean déchiré, mes chaussures montantes en cuir et un t shirt cargo sous un gilet en jean bleu. Comme à mon habitude j'ai dévalé les marches de l'escalier et ma mère, sachant très bien qu'elle ne pouvait me retenir, a hurlé « Je te veux de retour avant minuit ! Sinon je... » et comme toujours je n'entendais jamais la fin de sa menace en carton qui n'avait jamais lieu.

Avril, en ce moment là à Nice il faisait encore chaud à 11h passé du soir, si j'y serais encore je serais sans doute partit avec mes amis et ma cousine me promener au bord de la plage. Maintenant je me retrouvais seul, à pied à déambuler dans le centre ville en passant par des ruelles sombres. Quel ironie, c'est justement dans une ruelle que j'avais rencontré Vel, pourtant j'avais pas fais exprès de revenir ici. Les seuls lieux que j'avais mémoriser dans cette ville c'était le lycée, la boîte de nuit, le Mystic Grill et le terrain de sport. C'est tout. Plus j'avançais dans la ville, plus elle semblait déserte. Les lumières des maisons étaient éteintes, on entendait juste quelques chiens aboyés. Sa avait même un côté sinistre par rapport au côté de la ville où toutes les maisons étaient éclairés et avec la musique bourdonnante et les rires du bar. Ici, rien de tous ça, quelques lampadaires par ci par là, un parc tout aussi glauque et rien d'autres. J'ai rapidement tourné les talons pour rejoindre le côté plus accueillant de la ville. Mais mon chemin était bloqué : au lieu, par là où j'étais passé, il y avait une silhouette, assez imposante il faut avouer. J'ai souris en m'avançant.
« Vel, je suis cardiaque c'est pas drôle de jouer le rôle de l'inconnu qui m'attend dans une ruelle sombre. »
Mais plus je m'avançais, plus je me rendais compte que ce n'était pas Velcan. Je me suis arrêté net, mon cœur battant à toute vitesse. J'ai pas eu le temps de réfléchir que j'ai tourné à droite, dans une autre ruelle. L'endroit parfait pour se faire prendre. J'ai couru à vive allure pour rejoindre la place centrale de la ville, là où je serais visibles par ceux qui profitait de la chaleur des nuits d'avril. Mais c'était trop tard. Il était bien plu rapide que moi, un vampire, et m'avait déjà attraper par la gorge en me repoussant violemment contre un mur. Je me relevais en titubant sans bien distingué son visage. J'avais l'impression de revivre ma rencontre avec Vel, sauf que là mon adversaire était bien plus dangereux que lui, et je me voyais mal lui jeter des cagots pour le neutraliser... En bref, j'étais dans la merde.

Je jure que si je reste en vie plus jamais je ne sortirais tard le soir dans des endroits que je ne connais pas. Du moins pas tant que je saurais me défendre contre un vampire...

*The Ring... Non pas le film d'horreur*

Les crocs et les veines qui ressortaient, s'approchant de plus en plus de de mon visage, et cette étreinte, une main forte me tenant fermement par la gorge. J'ai fermé les yeux en attendant que ses crocs s'enfonce dans ma chair et sentir le sang dégouliner contre mon cou. C'était le genre de vampire novices on aurait dit, ces ennemis de base dans les jeux vidéos qui ne pensent qu'à vous tuer, d'autres vampires avaient plus une carrure de boss, intelligent et sachant se maîtriser. Mais même face à de faibles vampires, j'étais encore trop faible moi même, non pas par mon statut d'humain, mais en tant que sorciers mes capacités se limitaient à déplacer les objets et quelques enchantements.
Je m'attendais à sentir le vampire m'attaquer, le temps s'écoulaient avec une lenteur infinie, infernal qui ne faisaient qu'accentuer ma peur. Mais à la place de sentir la douleur, j'ai sentit mon cou se libérer, j'ai rouvert les yeux et il reculait en titubant, perdu.
« Désolé... »
J'ai porté ma main à ma gorge en me la raclant. Ce n'était pas le genre de Velcan, pas un vampire qui sait se maîtriser, qui doit sauter à la gorge des passants parce qu'il sent le cœur battre et le sang afflué dans votre corps, même si un vampire ne veux pas blesser, il n'a qu'une seul envie : se nourrir et alors il est complètement déconnecté, dans un état de folie intense en se fichant de ses conséquences. Jamais j'aurais cru que celui là allait se ressaisir au dernier moment, si prés de commencer sa sanglante action.
-Pareil, je sais ce qui traîne en ville, je devrais éviter t'attiser les vampires, même si ce n'est pas mon intention...
C'est vrai, je savais que les vampires traînaient en ville comme des mouches en été et je marchai en pleine nuit, sans bijoux et sans boire de verveine... Et sans savoir comment me défendre. Je me suis redressé du mur pour regarder le vampire devant moi. Il avait du mal à gérer sa situation, ça crevait aux yeux, les questions devaient ce bousculer dans sa tête, il devait être torturer entre sa nature de prédateur et sa nature d'humain, incapable de devoir blesser la personne qu'ils avaient devant eux. C'est ça qui me disait que les vampires n'étaient pas tous des créatures ignobles, des erreurs de la nature, le fait qu'ils aient peur de tuer et qu'ils soient tourmentés entre blesser ou laisser. Avant je pensais que l'on était soit bon, soit mauvais, les vampires m'avaient apprit le contraire. On ne peut pas lutter contre sa nature, les vampires devaient se nourrir des humains, et pourtant ils essayaient de résister à cette terrible réalité. Personne n'allait m'obliger à me retourner contre eux, je sais que certains d'entre eux sont bons.
J'ai relevé la tête vers lui, en avançant d'un pas. Et je me suis arrêté net, il devait vouloir que je reste loin de lui.
-Je peux t'aider.
Non, non je pouvais rien faire.
-Je suis pas qu'un simple humain.
Un sorcier qui arrive à peine à repousser quelqu'un. Si ma grand mère me voyait... Je serais pas étonné de la voir débarquer chez moi en hurlant de sortir de leurs affaires et de ne pas me mêler à eux. Mais j'avais respecté ses vœux, ne pas utiliser la magie noire ou Expression. Elle m'avait toujours sermonner sur les horreurs qu'étaient les vampires, mais ne m'avaient jamais dit de ne pas les côtoyer. Je sais, je jouais sur les mots, mais c'était la vérité.
J'ai grogné en tournant mon regard, j'étais qui pour pouvoir aider un vampire assoiffé de sang ? Moi, le jeune sorcier qui venait juste de mettre les pieds dans la sorcellerie ?
-Si tu arrives à t'arrêter tu peut te maîtriser lors de, de... Je sais pas comment vous appelez ça, votre pompage ?
Je disais n'importe quoi, comment je pouvais savoir si il pouvait ou non se contrôler ?