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 La cuite du siècle ! [Carlisle]

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MessageSujet: La cuite du siècle ! [Carlisle]   La cuite du siècle ! [Carlisle] EmptySam 20 Avr - 18:08


La cuite du siècle !

Samedi, ce jour était enfin arrivé. Je l'avais attendu toute la semaine, autrement dis, depuis ma dernière rencontre avec Adam. Nous nous étions donné rendez-vous pour que je passe chez lui boire un verre avant que l'on ne sorte. Ça promettait d'être amusant, bien que je me sentais bizarre à l'idée de le revoir. La dernière fois, avant de partir, il m'avait embrassé, autrement dis, mon premier baiser, bien sûr, j'avais pris ça à la rigolade, ce n'était rien de sérieux, je le sais bien. Mais malgré tout ça, c'était quand même lui qui m'avait donné mon premier baiser ça ne fait pas rien ! Enfin bref, quoiqu'il en soit, durant cette semaine, certaine chose avait changé, notamment le fait que désormais, j'étais capable de sortir la journée grâce à mon père adoptif, il avait demandé à une sorcière de son entourage de me créer une bague pour résister à la lumière du soleil. Sans doutes le deuxième meilleur cadeau qu'il m'avait fais, le premier étant ma transformation. Bon certes, cette chevalière était assez encombrante avec cette grosse pierre bleu, je n'avais jamais supporté les bagues, n'aimant pas avec des trucs sur les doigts. Mais malheureusement, c'était le seul moyen que j'avais pour vivre plus normalement, c'était donc un mal pour un bien. D'ailleurs, j'allai enfin reprendre mes études dans peu de temps, ce qui était assez chouette, j'allais pouvoir faire le métier que je souhaitais, rencontrer de nouvelles personnes etc.

Piquant une bouteille de whisky à mon père je m'étais dirigé chez Adam, habillé d'un jean délavé, d'un t-shirt blanc moulant et d'une veste en cuir, la bouteille à la main. La moindre des choses était quand même que je ramène de quoi boire, même si techniquement parlant, c'était surtout à mon père que l'on devrait cette bouteille.

J'arrivais devant sa porte, tout sourire à l'idée que j'allais passé une soirée formidable avec mon ami avant de sonner, attendant une quelconque réponse. Je n'avais pas d'autre choix de toute façon, même si j'avais voulu entrer je n'aurais pas pu le faire sans une invitation.

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MessageSujet: Re: La cuite du siècle ! [Carlisle]   La cuite du siècle ! [Carlisle] EmptyDim 21 Avr - 13:39




La cuite du siècle !
« La ferme Marlon ! » Je hurlais à mon frère depuis ma chambre. « Bah alors … On n’est sensible quand il s’agit du petit Blackwood ? » « Mais tais-toi ! » Je hurlais à nouveau. Voilà maintenant une heure que nous hurlions à tour de tour, une heure que Marlon m’embêtait à propos de ma rencontre avec Alex Blackwood … À mon plus grand malheur, j’avais été surpris par un de ses amis, encore au lycée, en compagnie du jeune homme, mon frère n’avait visiblement pas apprécié que je traine avec lui et il me le faisait bien remarqué depuis une heure. Sans compter que mon père s’y était mis pendant le repas de ce midi, que je m’étais enfermé toute l’après-midi dans ma chambre, et qu’à ma sortie Marlon m’était à nouveau tombé dessus. Ma mère l’avait remis à sa place, mais depuis qu’ils étaient partis chez les Forbes depuis maintenant une heure, mon frère n’arrêtait pas. Je descendais les escaliers en grognant, mon frère à ma suite … « Tu n’as rien à faire avec le jeune Blackwood ! » Je ne voulais pas écouter. « Et je devrais rester seul dans ce trou perdu pare que tu le décides, non mais tu rêves ! Va te faire mettre ! » Mon frère m’arrêta dans les escaliers tandis que je me dirigeais vers la cuisine et me servais un verre de soda. Qu’est-ce qu’ils n’aimaient pas chez Alex ? Il était intelligent, sympa et était plutôt pas mal, qu’est-ce qui pouvait bien gêner mon frère là-dedans ? Je le savais pas et je ne le saurais pas tout de suite c’était certain … Marlon n’était pas bavard, mon père encore moins et ma mère ne parlerait pas tant que mon père se tairait. Marlon continua sa descente vers la cuisine et je ne lui laissais pas le temps d’ouvrir à nouveau la bouche, lui balançant mon verre de soda à ses pieds. J’articulais alors bien distinctement un « dégage » alors qu’à la porte on sonnait.

Velcan … Il m’était totalement sorti de la tête avec tout ça. Marlon me jeta un regard noir. « C’est ton Blackwood ? » Je hurlais à nouveau pour le faire taire tandis qu’il se dirigeait vers la porte, il tomba nez à nez avec Velcan, j’arrivais juste à sa suite pendant qu’il détaillait mon ami du regard. « Un nouvel admirateur secret Adam ? » Je le foudroyais du regard. « Velcan … Je te présente mon frère, Marlon. Mais il s’apprêtait à sortir … » J’attrapais son manteau et ses clés avant de lui donner le tout. « Bonne soirée. » Je le gratifiais d’une tape dans le dos, histoire de lui faire franchir le pas de la porte. Marlon me jeta un regard noir avant de quitter le perron et de se diriger vers sa voiture. Il démarrait en trombe et disparaissait. « Excuse-le Velcan, il est un peu à cran … » Je lui lançais un sourire. « Entre voyons, reste pas dehors. »

© Belzébuth


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MessageSujet: Re: La cuite du siècle ! [Carlisle]   La cuite du siècle ! [Carlisle] EmptyDim 21 Avr - 14:58


La cuite du siècle !

Et bah dis donc, c'est qu'il y a de l'ambiance dans cette maison ! Entre les cris et les bruits de verre qui casse, on ne peut pas dire que tout était calme chez Adam. Quoi qu'il en soit, j'attendais toujours devant la porte d'entrée, écoutant tout ce qui se passait à l'intérieur de la maison avant qu'un homme ne vienne m'ouvrir, un homme que je n'avais encore jamais vu. Un nouvel admirateur ? A croire qu'il y avait foule autour du jeune homme, hélas non, je n'étais pas l'un de ses admirateurs, je n'étais qu'un de ses amis. Me contentant de sourire à cet inconnu, assez embarrassé je vis Adam débarquer pour me le présenter comme étant son frère. « Heureux de te rencontrer. » Lui dis-je tandis que ce dernier filait, s'étant littéralement fais mettre à la porte de son domicile par son frère. « Il n'y a pas de mal. Si tu veux qu'on remette ça il n'y a pas de soucis, c'est peut-être pas la bon jour ou autre » Répliquai-je en souriant, j'étais tombé en plein milieu de ce qui semblait être une dispute et je ne voulait pas le déranger ou autre, il avait peut-être mieux à faire que de passer la soirée avec moi, il voudrait peut-être régler cette histoire avec son frère ou je ne sais pas. J'entrai dans la maison suite à son invitation après un léger moment d'hésitation. J'avais toujours ce petit moment de doute lorsque j'étais invité dans une maison, ce petit moment où je me demandais si j'allais vraiment pouvoir entrer ou non, ou mes pieds se faisaient hésitant à franchir le seuil de la porte, ce qui était assez con comme comportement je le concède. Je lui tendis la bouteille d'alcool que j'avais piqué à mon père. « Tiens j'ai ramené ça, remercions mon père. » J'aurais tout aussi bien pu piquer une bouteille au Mystic Grill, avec le nombre de bouteilles qu'il y avait là-bas, une de moins passerait certainement inaperçue.

« Alors, comme ça monsieur à des admirateurs secrets ? » Lui dis-je en riant bêtement. Après tout, il avait bien raison, faut profiter de sa jeunesse pendant qu'on l'a encore. Bien que de côté, je ne m'inquiétais plus vraiment. « Quelle est le programme du coup ? » J'essayais de faire la conversation du mieux que je le pouvais, tâchant grâce à cela d'éviter de penser au fait que j'avais soif, quel idiot de ne pas m'être nourris avant de venir. La chose la plus importante à faire avant de venir chez un humain était bien sûr de se nourrir pour éviter les accidents, et j'avais oublié ! Surtout que je connaissais bien les effets de l'alcool sur ma soif de sang, ils l'amplifiaient un maximum. Je me souviens de cette fois en boîte de nuit où j'avais fais un massacre, je n'arrivais plus à me contrôler et mordais tout ceux qui avaient le malheur de croiser ma route. Secouant la tête pour arrêter de penser à cela je regardais Adam, souriant comme un con sans trop savoir pourquoi. C'est ce que je faisais chaque fois que je ne savais pas trop quoi dire. « Ah au fait, je vais reprendre mes études ça y est. Le léger problème qui m'empêchait de les reprendre a été résolu il y a deux jours. »

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MessageSujet: Re: La cuite du siècle ! [Carlisle]   La cuite du siècle ! [Carlisle] EmptyLun 22 Avr - 14:07




La cuite du siècle !
Remettre ça à plus tard ? Certainement pas ! Ça aurait fait trop plaisir à mon frère ! Ce petit con me pourrissait la vie alors hors de question que je lui facilite la tâche en rentrant dans son jeu, jamais ! Surtout que si j’avais voulu, j’aurais pu faire bien pire que me l’envoyer paître … On va dire que malgré ses fiançailles et donc son mariage imminent, mon frère n’était pas ce qu’il y avait de plus fidèle, imaginez donc le drame que ce serait si toutes ses aventures revenaient aux oreilles de sa pauvre fiancée. Dramatique ! Il me tuerait, mais il serait de nouveau célibataire, alors mon sacrifice en vaudrait la peine, surtout que mon père lui passerait un de ces savons, ce serait trop drôle comme dernière scène à vivre. Je riais intérieurement et souriais devant Velcan, pour donner le change et le rassurer. « Oh non ! Pourquoi ça ? Ce n’est pas parce que mon frère me fait une crise que je dois m’arrêter de vivre … » Je récupérais la bouteille qu’il me tendait et refermait la porte derrière lui, avant de me diriger tout droit vers la cuisine. Je sortais alors deux verres, disparaissais dans le garage pour revenir chargé d’une bouteille de coca-cola, me versais un fonds de whisky dans un verre avant d’ajouter un peu de soda. « Tu veux boire quoi ? Whisky, rhum, martini, bière ? Dis-moi et je te dis si j’ai ! » Pour ma part le whisky ferait très bien l’affaire, j’avais besoin d’un remontant de toute urgence pour oublier mon frère. Quel con ! Il venait en partie de gâcher ma soirée.

Je riais quand Velcan voulu se renseigner sur mes admirateurs secrets. « Non, c’est juste qu’il y a un garçon mignon au lycée, Alex Blackwood, que je trouve plus qu’intéressant, mais mon frère m’a fait tout un drame car il ne veut pas me voir traîner avec lui … Et ce sans me donner aucune explication, d’où l’extrait de crise que tu viens de voir. » Je souriais. « Mais il a des yeux d’un bleu tu verrais … C’est … » Je lâchais un soupir et secouais la tête. Alex ne m’avait pas quitté depuis notre rencontre à la bibliothèque. Dingue ! Non ? Quoique non … Pas si étrange que cela, il était mignon comme tout, gentil et drôle, le parfait gentleman en soi « Enfin bref, il n’y a rien encore et tout le monde s’emballe donc … On arrête là ! » Je haussais un sourcil. « Et toi ? Monsieur le fouineur, as-tu trouvé l’élu de ton cœur ? Les hommes tombent-ils comme des mouches sur ton passage ? » J’esquissais un sourire moqueur, mais devenais rapidement gêné d’un coup, me rappelant le baiser que nous avions échangé. « Au fait, excuse-moi pour l’autre soir … Pour le baiser … J’étais plus que légèrement éméché et je dois dire que ça me réussit pas. Vraiment navré. » Je sautais ensuite de joie quand il m’annonça qu’il reprenait les études. « C’est génial Velcan ! Tu vas prendre quoi comme filière du coup ? » Le programme ? Ah oui ! Je n’étais pas vraiment d’humeur à aller en boîte ou au cinéma d’ailleurs, je souriais. « Ça te dérange pas si on remet la boîte ou le ciné à plus tard ? Je ne suis pas vraiment d’humeur pour sortir là … »

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MessageSujet: Re: La cuite du siècle ! [Carlisle]   La cuite du siècle ! [Carlisle] EmptyLun 22 Avr - 15:40


La cuite du siècle !

« Je sais pas, des fois que ton frère t'ait tellement énervé que tu préfères rester seul ou autre ... » Le suivant dans la cuisine je le regardais se servir son verre avant qu'il ne me demande ce que je voulais boire, du sang ? C'est la boisson qui me faisait le plus envie en ce moment, mais je ne pouvais pas lui répondre ça, il était hors de question qu'il connaisse ma vraie nature, aucun humains en ville ne savait réellement ce que j'étais, et c'était beaucoup mieux ainsi. J'avais déjà bien trop d'ennemis parmi les êtres surnaturels, alors pas besoin d'en rajouter une couche avec les humains. « Je vais prendre comme toi, tant que je bois de l'alcool de toute façon, ça ira. » Rien que cette phrase me faisait déjà passé pour l'ivrogne de la ville. Je n'avais jamais bu d'alcool de ma vie avant de devenir vampire, et maintenant, j'en buvais tous les jours, oui car, tous les jours je sortais en boîte, dans les bars et par conséquent, je consommais beaucoup d'alcool.

Je regardais Adam, souriant en l'écoutant parler de ce fameux admirateur, pourquoi son frère ne voulait-il pas qu'il traîne avec ? C'était quand même suspect, peut-être était-il dangereux ou autre ? Non, je ne pense pas, vu comment Adam en parlait, ça devait être quelqu'un de très bien. Mais je mènerai tout de même ma petite enquête histoire de m'assurer qu'il ne soit pas dangereux. Dans cette ville, on pouvait s'attendre à tout et n'importe quoi. « Et bien, tu as l'air de l'apprécier ton Jules ! » Apparemment Alex était un sujet tabou, mais aucun soucis, s'il ne voulait pas en parler, j'arrêtai. Moi ? Je lâchai un rire, les hommes tombaient comme des mouches, ça c'est clair, mais pas dans le sens qu'Adam l'entendait. En effet, ils tombaient tous car je me nourrissais d'eux, pas parce qu'ils éprouvaient une quelconque attirance pour moi. « Hélas non, monsieur le fouineur va finir seul avec des chats si ça continue ! Je dois être trop compliqué. » Lui dis-je en regardant le sol, c'était sûrement ce qui allait arriver, oh bien sûr j'aurais pu contraindre n'importe quel mec à m'aimer, mais ce ne serait pas de réels sentiments alors ça ne m’intéressait pas vraiment. Adam s'excusa ensuite pour le baiser de l'autre soir, je me sentis alors gêné à mon tour, et si j'avais pu rougir, c'est ce qui serait sûrement arrivé. Désignant la bouteille du doigt je lui dis en riant. « N'hésite pas à te resservir dans ce cas si l'alcool te pousse à m'embrasser ! » M'arrêtant alors de rire j'ajoutai, plus sérieusement. « Ne t'excuse pas pour l'autre soir, ce n'est pas grave. Je suis content d'avoir eu mon premier baiser avec toi. » Je marquai alors une légère pause. « Même si tu aurais quand même pu y mettre la langue. » Dis-je avant d'éclater de rire à nouveau. « Je pense m'orienter dans le social, étant donné que je suis devenu quelqu'un de tellement doué en relations humaines. » Mouais, ou pas, néanmoins, j'avais vraiment envie de pouvoir aider les autres alors je tâcherai de faire des efforts, et puis dans le pire des cas, j'avais toute l'éternité pour tâcher de devenir un bon assistant social. Lorsqu'il m’annonça qu'il préférait resté ici plutôt que de sortir, je me décomposais de l'intérieur, non pas que j'avais réellement envie de sortir, loin de là. Mais c'est qu'une sortie en boîte m'aurait permis de boire un peu de sang tranquillement car la soif commençait à devenir insoutenable. « T'en fais pas, ça ne me dérange pas, ce que je voulais surtout c'était passer une soirée avec toi, alors ici ou ailleurs, c'est pareil. »

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MessageSujet: Re: La cuite du siècle ! [Carlisle]   La cuite du siècle ! [Carlisle] EmptyMar 23 Avr - 13:01




La cuite du siècle !
Non, mon frère m’énervait c’était certain, mais pas au point de m’enfermer dans une sphère de solitude, ça non. Je n’étais pas comme ça, je ne pouvais pas me fermer au monde parce que j’étais contrarié … Il va prendre comme moi ? Très bien, je réitérais mon service : whisky puis soda, je faisais ensuite glisser le verre le long du plan de travail pour qu’il arrive au niveau de Velcan. Je souriais quand celui-ci prit son verre entre ses doigts avant de le lever. Je levais le mien à mon tour. « À nos retrouvailles monsieur Summers ! » Je souriais et buvais une gorgée. Ça fait du bien ! Bon sang ! Je posais mon verre sur le meuble d’à coter et me hissais sur un meuble de la cuisine, avant de reprendre mon verre. Assit je serais mieux pour discuter. Bien entendu il y a des tabourets ou on aurait pu aller dans le salon, mais non, j’aimais la cuisine. C’était la pièce de la maison où je passais tout mon temps, avant, quand ma grand-mère était en vie et qu’elle nous faisait des pâtisseries en tous genres, ma mère regardant à coter et qui tentait vainement de l’aider, car ça l’énervait plus que tout qu’on vienne empiéter dans son milieu de prédilection : la cuisine. Ma mère, toujours un verre de scotch à la main … Je me rendais compte que maintenant c’était moi qui avais le verre à la main. Quelle ironie, moins qui avait toujours critiqué le penchant de ma mère pour l’alcool. Je rougissais. « Ce n’est pas mon jules ! Du moins pas encore … Peut-être que je fais des idées … Peut-être qu’il n’a pas flashé sur moi, qui sait. Peut-être que je suis juste le garçon de la bibliothèque … En tous les cas, ce n’est pas mon jules. » Je riais quand il m’expliqua qu’il était trop compliqué. « Non, juste qu’à New York tu ne sortais pas beaucoup et maintenant que tu peux voir du monde, tu restais chez toi. Mais maintenant que tu vas aller au lycée, tu vas rencontrer des gens … Et peut-être le prince charmant. »

Je riais aux éclats quand il commença à plaisanter. Velcan avait vraiment le chic pour me faire tout oublier, c’était un véritable ami. Il pouvait me faire rire dans n’importe quelles situations et je ne pouvais pas rester fâché … Une amitié sincère, j’en avais au moins une dans cette ville perdue. « Je pense que si j’avais mis la langue Velcan, tu serais tombé dans les pommes … Déjà que je t’ai senti toute chose après notre embrassade. Je m’en serais voulu si tu étais tombé évanoui … » Je souriais quand il évoqua le social. Bonne idée … Travailler dans un domaine où il n’avait, jusqu’alors, pas grand-chose à y faire, c’était pas mal. « Bonne idée … En plus c’est un domaine qui ne connaît pas la crise. » C’est vrai, il y aurait toujours des gens dans le besoin, Velcan avait trouvé le bon filon. Je souriais quand il m’expliqua qu’il voulait juste passer une soirée avec moi. « Si tu veux on se commandera des pizzas quand on aura faim ou chinois, ça dépend ce que tu préfères. »

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MessageSujet: Re: La cuite du siècle ! [Carlisle]   La cuite du siècle ! [Carlisle] EmptyMar 23 Avr - 14:50


La cuite du siècle !

Levant nos verres pour fêter nos retrouvailles j'en bu ensuite quelques gorgées. Le problème avec moi, c'est que je n'avais plus aucune modération, que ce soit concernant l'alcool, le sang, la cigarette. Mais pour le moment je m'en sortais bien, je n'avais pas encore rajouter les drogues et le sexe à la liste de mes mauvaises habitudes. Bien sûr, je ne risquais pas de choper de cancer du poumon ou du foie à cause la cigarette ou de l'alcool, c'était le point positif. Tandis qu'Adam prenait place en s'asseyant sur un meuble de la cuisine, je restai debout face à lui, mon verre à la main, presque déjà vide, fallait peut-être que je me calme un petit peu. Il se mit à rougir en parlant d'Alex, le regardant avec un sourire qui pouvait paraître, assez pervers il faut le reconnaître, je ne pu m'empêcher de lâcher un rire. « C'est ça oui ! N'importe quel mec qui croise ton chemin flash sur toi chéri. » Et le pire, c'est que ce n'était pas une blague, j'en connaissais plus d'un qui pourrait craquer pour Adam dès le premier coup d’œil, faut dire qu'il était très mignon ! J'avais moi même craqué pour lui.. à l'époque, mais ça m'était passé depuis. Loin des yeux loin du cœur comme on dit !

Il avait raison, dès que je serais entré au lycée, j'allais rencontrer pas mal de gens, j'espérais néanmoins que je trouverais la perle rare, quelqu'un que je pourrais aimer et peut-être même transformer si tout cela devient sérieux, mais bon, ne nous emballons pas, rien de tout ça n'est fais. Avec la poisse que j'ai il m'arrivera une tuile avant mon entrée au lycée qui fera que je ne pourrais pas reprendre mes études. Tripotant ma bague tout en la regardant je lâchai un léger soupir, j'étais heureux là tout de suite, enfin, avec un verre de sang en plus ça aurait été le top mais pour une fois, ma vie était vraiment géniale. « Faut que je me trouve une ville plus grande, j'aurais peut-être de meilleure chance, ici il n'y a pas grand monde à se mettre sous la dent. » L'accompagnant dans son fou rire il m’annonça qu'il n'avait pas mis la langue par peur que je tombe dans les pommes. Je repris ensuite une gorgée de mon verre avant d'ajouter. « Il m'en faut plus pour tomber ! Mais c'est vrai que j'étais bizarre juste après, après tout, c'était mon tout premier baiser. » J'avais choisi le bon domaine en effet, puis ça ne demandait pas sept ans d'études et des tonnes de diplôme au moins, c'était un truc simple et à ma portée, je n'avais pas le QI d'Einstein alors il me fallait un truc simple et qui me corresponde bien. Malgré que le social et moi, ça ait toujours fais deux, j'avais changé depuis. « Tu as raison, même si je me fiche un peu de la crise, de l'argent et tout ce qui s'en suit, tout ce que je veux, c'est aider ceux qui ont vécu les même chose que moi étant petit. » C'est vrai que concernant l'argent, j'aurais tout aussi bien pu faire ça bénévolement, l'argent m'importait peu, je n'en avais pas besoin pour vivre, loin de là. Mon pouvoir de persuasion me permettait tellement de chose. Rien que de repenser à ce que j'avais vécu plus jeune m'énerva directement, j'aurais tellement aimé que mon père soit encore en vie pour que je puisse lui faire payer chaque souffrances qu'il m'avait infligé. J'étais tellement plongé dans mes pensées à cet instant que je ne me rendis pas compte que j'étais entrain de serrer mon verre dans ma main. Seul le bruit de l'explosion de ce dernier me sortir de ma torpeur. « Je suis vraiment désolé, je vais nettoyer. » Dis-je en secouant la tête avant de me baisser pour ramasser les bouts de verre, il y avait quelques gouttes de sang, due à diverses coupures sur la paume de ma main qui avaient déjà cicatrisées. « Chinois ça me va bien si t'es d'accord ! Et encore désolé pour le verre. » Je jetais ensuite les bouts de verre à la poubelle avant de prendre une éponge pour nettoyer le peu de whisky qui se trouvait par terre.

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MessageSujet: Re: La cuite du siècle ! [Carlisle]   La cuite du siècle ! [Carlisle] EmptyMer 24 Avr - 17:24




La cuite du siècle !
N’importe quel mec ? Mais pour qui il me faisait passer ? Pour une sorte de « donjuan » ou de « Roméo » qui faisait tomber les hommes comme des mouches ? Ce n’était pas du tout mon genre, j’étais quelqu’un de timide, qui n’aimait pas être au centre de l’attention et surtout pas l’objet de convoitise des hommes … C’était même le contraire, je ne supportais pas ces garçons et ces filles qui faisaient tout pour ne pas passer inaperçu dans la foule. Une seule question … Pourquoi ? Quel intérêt de vivre dans le regard des autres ? Pour les autres ? Je riais néanmoins à sa blague, il voulait être drôle … ce n’était pas méchant ! Velcan avait toujours été un peu gauche, c’était comme ça … « Sur moi ? Je passe totalement inaperçu moi … » Une ville plus grande ? Je souriais. À quoi bon ? C’était partout pareil. On était dragué ou on l’était pas, la plupart du temps on passait même totalement inaperçu jusqu’à qu’on soit en couple … Je ne comprenais pas cette manie qu’avaient les gens de vous tomber dessus quand vous étiez en couple, à croire qu’il y avait une ampoule lumineuse qui apparaissait au-dessus de votre tête pour signaler que vous étiez avec quelqu’un et que donc, il était plus amusant de faire voler ce couple en éclats … Drôle de philosophie. « J’aimerais bien savoir à ce que tu t’attendais en quittant New York ? À tomber sur une horde de jeunes hommes en chaleur prêts à te sauter dessus … » Je riais. « C’est dans les films ça Velcan … On ne trouve pas plus d’hystérique à la campagne qu’à la ville. » Sauf que dans les grandes villes, il était plus facile de les repérer. Ça donnait d’ailleurs plus de débordements qu’autre chose …

Je faisais une tête amusée avant de faire une moue moqueuse. « Remets-toi Velcan … Ce n’était qu’un bisou. » J’arquais un sourcil. C’est lui qui voyait … Mais à mes yeux, la crise économique n’avait rien d’une chose qu’on pouvait prendre à la légère. Le manque de travail, le chômage, les crises des banques, la crise du logement … Franchement, ce n’était vraiment pas le moment de naître. Mieux valait rester dans le ventre de sa maman … Velcan brisa un verre. Je sautais de mon meuble avant d’attraper un torchon pour essuyer le liquide pendant que Velcan jetait les bouts de verre. Je regardais sa main et haussais un sourcil. « Tu as eu de la chance de ne pas te couper … Quelle poigne ! » Pourtant, il y a des taches rouges sur mon torchon. Je reprenais l’éponge que tenait Velcan avant de la jeter dans l’évier, puis de me diriger vers le garage et de mettre le torchon dans la machine. Mon père allait me piquer une de ces colères quand il allait rentrer … Je revenais en souriant, un verre en plastique pour bébé dans la main. « Voilà, comme ça tu ne casseras plus rien. »


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Dernière édition par A. Carlisle Fell le Lun 29 Avr - 14:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La cuite du siècle ! [Carlisle]   La cuite du siècle ! [Carlisle] EmptyJeu 25 Avr - 15:26


La cuite du siècle !

Il passait totalement inaperçu ? Ouais bah les mecs devaient vraiment avoir de la merde devant les yeux, parce que même s'il se fait discret ou autre, un mec comme ça, ça se repère à des kilomètres. En tout cas, c'est ce qui s'était passé pour moi, je l'avais repéré de très loin la première fois. Me contentant de lui sourire en guise de réponse tout en secouant légèrement la tête. Je ne m'attendais à rien en quittant New York, à cette époque, je ne pensais même pas aux hommes, bien trop obnubilé par ma transformation en vampire, ce n'est que récemment que j'avais toutes ses pulsions sexuelles en moi, mon père m'avait dis que c'était un truc de vampire mais je ne l'avais jamais vraiment cru jusqu'à maintenant. Oui, car depuis mon arrivée à Mystic Falls, je n'avais qu'une envie, trouver un gars, je n'avais que ça et la soif de sang en tête. « Je sais pas vraiment, je pensais que j'aurais plus de chances en repartant de zéro dans une nouvelle ville, mais apparemment, que ce soit à New York ou ici, c'est pas encore ça avec les mecs. » Pourtant je faisais tout pour me faire remarquer quand même, j'étais devenu un dragueur qui n'avait jamais la langue dans sa poche, je blaguais tout le temps, j'étais gentil et canon qui plus est. Je ne sais pas ce qui leur fallait de plus !

« T'en fais pas, je vais m'en remettre ! » Un jour, peut-être. Vint ensuite le moment où le verre explosa entre mes mains, Adam nettoya directement le liquide pendant que je ramassais les bouts de verre, me coupant à divers endroits, heureusement, mes blessures se refermaient presque instantanément. « C'est clair ! Je sais pas ce qui m'a pris, j'ai commencé à m'énerver intérieurement et j'ai pas fais gaffes à ce que je faisais. Je suis désolé en tout cas. » Heureusement qu'il n'avait pas vu que je m'étais ouvert la main, je ne sais pas comment j'aurais réussi à expliquer le fait que mes blessures aient déjà cicatrisées. Une fois le sol nettoyé il partit de la cuisine et revenu avec un verre en plastique, sérieusement ? Du plastique ? Lâchant un rire je lui tapais dans l'épaule. « J'ai déjà pas l'impression d'être un gosse avec ça tiens ! Je promet de ne plus rien casser à partir de maintenant et de ne plus m'énerver. » Je lui pris donc le verre spécial bébé et me servis de l'alcool avant d'en boire une gorgée. Il est vrai que j'avais tendance à m'énerver assez facilement lorsque je repensais à certaine choses. Ce qui n'était pas toujours très bien, car, à chaque fois que j'étais énervé, je faisais des choses très stupides. La dernière fois j'avais tué quelqu'un juste parce que j'étais en colère, j'avais passé mes nerfs sur la première personne qui avait croisé ma route. C'était dans ma nature désormais, j'avais besoin de sang, de tuer. Même si j'arrivais assez bien à me contrôler pour le moment, l'envie était tout le temps présente en moi.

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MessageSujet: Re: La cuite du siècle ! [Carlisle]   La cuite du siècle ! [Carlisle] EmptyLun 29 Avr - 14:37




La cuite du siècle !
Qu’est-ce qu’il espérait ? Que cela lui tomberait tout cuit dans le bec ? Bien sûr que non ! J’avais longtemps pensé comme cela, mais il fallait se rendre à l’évidence, ça ne marchait pas, cette technique ne marchait même pas du tout ! De plus, comment voulait-il trouver quelqu’un alors qu’il ne fréquentait aucun endroit où il pourrait faire des rencontres, notamment le lycée, et qu’il travaillait le reste de son temps libre … Que pensait-il ? Que son copain allait tomber du ciel ? Non, il ne fallait pas trop espérer … La foi ne lui servirait à rien dans ce cas de figure. Je faisais une moue moqueuse. « En même temps … Tu ne fréquentes pas le lycée, tu travailles le reste de ton temps libre au Mystic Grill, tu ne sors pas beaucoup … Il faut comprendre aussi que tu ne vas pas trouver un petit copain en ne mettant pas de l’eau dans ton vin. Et puis, tu verras bien, quand ça devra arriver ça arrivera, il faut juste être patient. Tu n’es pas plus étrange qu’un homme, tu n’as encore jamais mordu personne, alors ça va venir. » Je lui lançais un sourire réconfortant. Il ne fallait pas qu’il s’en fasse … Et puis, un petit ami, si on n’avait pas de temps à lui consacrer, ça servait à quoi ? Velcan semblait avoir une vie bien remplie actuellement, alors à quoi bon chercher si c’était pour rompre au bout d’une semaine ? Aucun intérêt. Tout vient à point à qui sait attendre, il verra bien. Il avait plutôt intérêt à s’en remettre, c’était certes son premier baiser, mais un baiser totalement vide de sens pour moi, je n’étais pas attiré par lui, bien qu’il soit physiquement bien bâti, un autre occupait mes pensées.

Désolé pour ce verre ? Ne fallait pas, ce n’était qu’un verre après tout, cela donnerait à mon père l’occasion de s’acheter un service tout neuf. Je lui lançais un sourire et riais. « Ne t’en fais pas Velcan, ce n’est qu’un verre, le principal c’est que tu ne t’es pas blessé, c’est ça qui aurait été le plus embêtant. » Certes, mais comment expliquait-il que le torchon avait été souillé par de l’hémoglobine. Un gosse ? Mais il l’était un peu, comme tout le monde, alors maintenant il avait le verre qui allait avec. Je riais. « Tu as intérêt à ne plus rien casser ! Sinon tu repayes le tout ! » Je riais à gorge déployée. Moi je n’aurais jamais demandé cela à Velcan, mais mon père en était capable. Il était intraitable sur ce point-là, sur tout en fait, qu’est-ce qu’il était chiant, pas étonnant que ma mère buvait toute la sainte journée.


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MessageSujet: Re: La cuite du siècle ! [Carlisle]   La cuite du siècle ! [Carlisle] EmptyMar 30 Avr - 15:39


La cuite du siècle !

J'acquiesçai tout en l'écoutant, il avait raison sur toute la ligne, je ne pouvais pas trouver quelqu'un si je ne me bougeai pas un peu le cul hein. Ce n'est pas le genre de chose qui allait me tomber dessus d'un seul coup sans que je ne m'y attende. C'est vrai que je pouvais être très con, ça se voyait que je n'avais jamais eu personne dans ma vie, j'étais comme une putain de fillette qui croyait au prince charmant, fallait que je redescende sur Terre, on était loin de se trouver dans un conte de fée à la noix, les princesses, les princes, l'amour, il n'y avait rien de tout ça à Mystic Falls. Mis à part les méchantes sorcières, ça, on en trouvait à la pelle dans cette ville, mais c'était sûrement le seul point commun qu'il y avait. « J'ai l'air débile quand même, on va arrêter de s'étendre sur le désastre qu'est ma vie si tu veux bien. » Lui dis-je avec un large sourire. Bon, ma vie était loin d'être un désastre, c'était même tout le contraire. Mais disons que concernant ma vie amoureuse, ça c'est clair que c'était un carnage. Le néant complet, les abysses, enfin ce que vous voudrez.

Il avait cependant tort sur un point, j'étais plus étrange qu'un autre homme, étant donné que je n'étais plus humain, mais j'allais éviter de le lui faire remarquer. Même si c'est vrai que ça me démangeait un peu de lui dire la vérité sur moi, je ne devais pas le faire, il ne l'accepterait peut-être pas, il me prendrait peut-être pour un grand malade, m'enverrait bouler, enfin bref, j'avais sûrement plus à perdre en lui avouant qui je suis qu'en ne lui disant rien du tout.

C'était le principal, seulement je m'étais quand même blessé avec ce verre, mais ça il ne le savait pas, malgré le fait qu'il avait sans doutes vu les gouttes de sang. Mais apparemment, il n'avait pas posé plus de question que ça, ce qui était une bonne chose. J'allais tâcher de ne plus rien casser et pour se faire, j'allais éviter de toucher quelque chose de fragile, c'était plus sûr ! « Avec le salaire que je me fais, c'est limite si je peux m'acheter un paquet de chips ! » Répondis-je en riant. Bon d'accord, j'exagérai beaucoup sur ce coup là, quand même. Mais c'est vrai que je ne gagnais pas des masses. L'argent ne me servais presque à rien de toute façon, la nourriture ? Je n'en avais même plus besoin, seul le sang me rassasiait. C'est sans doutes pour cela que les vampires avaient tendance à être plus riches que les humains, le fait de ne plus avoir à acheter de nourriture, ça faisait pas mal d'économies. Ainsi que le fait de pouvoir hypnotiser quelqu'un lorsque l'on veut quelque chose, c'était pas mal. C'est grâce à ça que je ne payais jamais mes verres lorsque j'allai au bar ou en boîte.

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MessageSujet: Re: La cuite du siècle ! [Carlisle]   La cuite du siècle ! [Carlisle] EmptyMer 1 Mai - 17:36




La cuite du siècle !
Je fis la moue. C’est vrai que le Mystic Gril ne payait pas très cher ses employés, enfin le strict minimum quoi. En même temps c’était un bar, fallait pas s’attendre à une paye de ministre, ce n’était pas le but. Normalement ceux qui travaillaient là-bas, c’était des étudiants en demande d’un petit boulot pour financer leurs soirées ou bien des personnes qui cherchaient du travail depuis longtemps et qui n’avaient aucune qualification. Du coup, Velcan entrait dans les deux catégories maintenant … Je souriais. « Tu es mieux que les livreurs de journaux au moins … Eh puis, là tu n’as aucune qualification, mais quand tu aurais fait des études, tu trouveras un travail mieux rémunéré. » Là encore, il ne fallait pas qu’il s’étonne. Abandonner les études ce n’était pas ce qu’il avait fait de plus fin, loin de là … Même s’il fallait avouer qu’aujourd’hui, les jeunes avec le moins de diplômes étaient ceux qui trouvaient le plus facilement du travail. C’était triste que les professeurs n’aient pas encore compris cela et poussent ainsi les élèves dans de longues études sans débouchés. Velcan était un peu naïf … Il avait beau avoir changé physiquement, il restait le même enfant idéaliste dans sa tête, c’était assez drôle. « Quel homme candide tu fais … » Je souriais et riais à gorge déployée. J’aimais cette candeur chez lui, c’était bien de voir des gens comme cela, des gens qui avaient encore l’espoir, qui étaient comme issus des contes de notre enfance, c’était réconfortant dans un sens. Ce monde était tellement triste et sombre maintenant, tellement ennuyant … Sans cet espoir d’une vie de rêve, le monde serait bien lassant.

Je me dirigeais vers le téléphone fixe et regardais l’heure, cela faisait une heure et demie déjà. Je jetais un coup d’œil à Velcan. Nous avions bougé, nous nous étions installés dans le salon. « Et du coup, tu as pris rendez-vous avec la directrice du lycée, mademoiselle Jackson ? Tu sais elle est très sélective dans ses dossiers … Il va falloir te montrer motivé mon grand. » Je buvais une gorgée de mon verre. « Tu verras, le lycée est cool, les gens ne sont pas chiants, juste un peu moins guindés qu’à New York. Mais tu t’y habitueras, c’est le Sud qui veut ça … Tout le monde empiète sur la vie de tout le monde et tout le monde le vit bien, ou plus ou moins. » Personnellement je n’aimais pas trop les intrusions. Je lançais le téléphone dans les mains de Velcan et souriais. « Bien … Et si on mangeait un truc, j’ai trop faim ! Pizza, mexicain, chinois, comme tu veux … Mais on mange quelque chose. Je vais te chercher l’annuaire attend. » Je me levais et récupérais l’annuaire dans le hall avant de revenir et de le jeter sur la table du salon. « Bon … Tu as décidé ? »


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MessageSujet: Re: La cuite du siècle ! [Carlisle]   La cuite du siècle ! [Carlisle] EmptyMer 1 Mai - 19:20


La cuite du siècle !

Je n'avais aucune qualification ça c'est clair, c'est pas en ayant arrêté mes études que j'allais pouvoir me faire un salaire à six chiffres. Je pourrais toujours braquer une banque si j'en avais envie, je suis sûr que ça rentrait dans mes compétences. Dévaliser une banque, braquer un fourgon blindé, j'avais vraiment l'embarras du choix le jour où j'aurais vraiment besoin d'argent. Mais bon, j'avais beau être un vampire j'étais toujours quelqu'un de gentil au fond, je ne faisais pas du mal intentionnellement. Ou du moins, j'essayais de ne pas en faire, car oui, comme chaque vampires, j'avais des pulsions qui s'avéraient parfois être très dur à maîtriser. « Oui qui sait, j'arriverais peut-être à faire quelque chose de ma vie. » Il explosait ensuite de rire après une petite remarque me concernant, je fis alors une petite moue boudeuse. « Te fous pas de moi je me suis pas encore décidé à grandir ... » Il est vrai que je préférais garder une petite part d'immaturité, je n'aimais pas les adultes trop mature, ne sachant pas rire, voulant toujours paraître sérieux etc. Je préférais les gens qui ne se prennent pas la tête, qui prennent tout au second degré, c'était beaucoup plus amusant. Certes, je passais souvent pour un gamin et d'ailleurs, il m'arrivait encore de faire des caprices comme un gosse de deux ans, mais ce n'est pas à vingt-deux ans qu'on allait me changer, loin de là.

Lorsqu'il se mit à me parler de la directrice j'eus un petit pincement à l'estomac, me rappelant que j'avais rendez-vous avec elle lundi matin. J'appréhendais beaucoup ce rendez-vous car, selon mon père, cette femme était une sorcière. Je me méfiais énormément des sorcières, je ne leur faisais pas confiance du tout, allez savoir ce qu'elle pourrait me faire une fois dans son bureau … « J'ai rendez-vous lundi matin avec elle, mais j'ai pas hâte du tout. Elle a pas l'air très commode. » Je n'allais pas lui dire qu'elle me faisait assez peur car je serais encore passé pour je ne sais pas quoi auprès de lui. Il me parlait ensuite du lycée, j'étais assez confiant, je pense que dans cette ville, mon intégration serait beaucoup plus facile qu'à New York. Déjà car j'avais pris confiance en moi, ce qui me permettrait de me faire beaucoup plus de relations. « J'ai hâte d'y être, voir de nouvelles têtes etc, ça va être chouette. Par contre j'espère juste que personne n’empiétera sur ma vie car sinon ça risque de mal finir pour cette personne. » J'avais quand même un secret à protéger et ça, à n'importe quel prix.

Installé dans le canapé du salon je buvais une gorgée dans le verre spécialement conçu pour les pas doués dans mon genre avant qu'Adam ne m'envoie le téléphone. Je le rattrapais avant de poser mon verre sur la table, car, me connaissant, si je le gardais dans les mains il y avait de fortes chances pour que je ne le fasse tomber. Si j'avais toujours été humain, je me serais certainement pris le téléphone en pleine face mais heureusement pour moi, mes réflexes étaient améliorés. Ce qui était très bien car on ne peut pas dire qu'avant de devenir vampire j'avais énormément de réflexes. Il balança ensuite l'annuaire sur la table. Décidément, Adam aimait bien balancer les trucs ! « C'est au plus timide de passer commande je vois. » Lui dis-je en riant avant de reprendre. « Oui j'ai décidé, on se fait un chinois ! » Je cherchais donc le numéro dans l'annuaire avant d’appeler. Étant donné que je n'y connaissais absolument rien je demandais qu'on nous mette un peu de tout puis raccrochais le téléphone. « Bon je sais pas du tout ce que j'ai commandé du coup mais c'est tant pis pour toi, on laisse pas un gosse passer une commande de nourriture. » Lui dis-je en levant mon verre en plastique vers lui avant d'en boire une gorgée. J'espérais vraiment que le livreur ne serait pas sous verveine parce que sinon, j'allais avoir l'air con au moment de l'hypnotiser. J'avais quand même prévu de l'argent au cas où l'hypnose de marchait pas, je n'étais pas bête, enfin pas à cent pour cent quoi ...

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MessageSujet: Re: La cuite du siècle ! [Carlisle]   La cuite du siècle ! [Carlisle] EmptyVen 3 Mai - 15:48




La cuite du siècle !
« Mais non ne t’inquiètes pas, elle est très gentille au contraire … Je sais que mon frère m’avait fait peur avec ça aussi quand j’avais rendez-vous avec elle. Mais c’est quelqu’un qui donne beaucoup d’intérêt à ses élèves, qui aime son métier, son école et ça se sent, ça fait toute la différence tu vas voir … Il faut que tu sois motivé c’est tout, mais il n'y a pas de soucis là-dessus de toute façon. » Je souriais. Marlon avait été trop con à ce sujet … Comme sur beaucoup d’autres d’ailleurs, il était fatigant en fin de compte mon frère, très fatigant ! Épuisant même ! Mélinda Jackson allait redonner du prestige au lycée de Mystic Fall qui manquait cruellement d’atouts, surtout depuis que la tornade était passée et avait envoyé valdinguer une partie de l’école. Vous imaginez ? Elle avait énormément de boulot sur la planche et ce n’était donc pas étonnant qu’elle choisisse les meilleurs éléments, ou les plus motivés, elle ne voulait pas de boulets, elle ne pouvait pas se permettre de faire la police. De plus, si je me souvenais bien, elle avait parlé de resserrer les vises, c’était très bien ça aussi ! Le plus timide ? Il me fit rire ! Enfin quoique … Il n’avait pas totalement tort, j’étais timide aussi, mais moins que lui, en même temps qui pouvait être plus timide que Velcan ? S’il y avait eu un ange de la timidité, ça aurait été lui, pour sûr ! Ange oui, parce que démon non, Velcan n’avait rien d’un démon et un dieu, c’était peut-être un peu trop fort … Surtout que les anges ça avait se coter enfantin que Velcan avait. Je trouvais que ma métaphore était bien trouvée. Il lui manquait plus que les ailes et l’anneau lumineux et c’était bon.

Chinois … Arff, c’est ce que j’aimais le moins, tant pis, il ne pouvait pas deviner. Je souriais et me buvais une gorgée de mon verre, le finissant. J’arrêtais là pour ce soir, je ne voulais pas trop boire, surtout en présence de Velcan, on savait comment ça avait fini la dernière fois. Mais lui, il semblait bien tenir l’alcool, donc bon. On attendit environ une demi-heure avant que cela sonne à la porte, je me levais, tombais sur un Chinois, tout ce qu’il y avait de plus traditionnel et récupérais la commande. Velcan avait été radin ! Il y avait presque rien ! Je payais et revenais avec les trois boîtes que le livreur nous avait apportées. Je passais par la cuisine, y récupérais deux assiettes. « Tu manges avec des baguettes ou tu veux une fourchette bébé Velcan ? » Je riais. Alors on avait quoi … Du riz cantonais, des nems et des pâtes … Bon ça ferait l’affaire.

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