Mon histoire, une histoire des plus banales.
Je suis née en Louisiane, il y a cent-seize ans de cela. Un foyer modeste, une famille dessoudée, un père qui aurai préférer un fils et une mère qui se tue à la tache. Enfaîte, je n’ai jamais vraiment étais très proche d’eux. Des salutations et quelques politesses, voilà à quoi se limiter nos échanges. Trois inconnus vivant sous le même toit. C’était d’un pathétique.
Je passas donc mon enfance, ma jeunesse, à arpenter rues et plantations. J’aimais découvrir le monde qui m’entourait. A cette époque, j’étais une petite fille pleine de vie, de fraîcheur. Apprendre et enrichir mes connaissances. Voici ce qu’étaient mes deux plus grands passes temps. Et les livres, mes meilleurs alliés. Arrivée à ma dix-septième année, on m’apprit le décès de mon paternel. La cause ? Je ne pris pas la peine de la connaître. C’était un véritable drame. Non pas qu’il soit décédé. Le drame était de se retrouver seule à gérer une plantation de coton, en écoutant le désarroi d’une femme pleurant son défunt mari. Il me fallut une année de dur labeur et de collaborations douteuses pour remettre l’affaire familiale sur pied. Une année, c’est aussi le temps qu’il fallut à ma mère pour se laisser envahir par la folie. Tout de même inquiétais par son état, et pour elle, je la fis envoyer chez ma tante, sa sœur, habitant à la Nouvelle Orléans.
Depuis ce jour, je n’ai plus eu de nouvelle de ma mère. Et il faut dire que la plantation ne me laissait pas non plus le temps d’y penser. Mes parents, une page tournée de mon existence, qui malgré tout, me laissera à vie un arrière gout amer.
A quelques semaines de ma vingt-quatrième année, ma plantation avait prit une telle ampleur que je n’arrivais plus à en gérer l’exportation, l’importation de travailleurs et l’entretient de tous ses plants à moi toute seule. Il me fallait un associé. Je fis donc passer la nouvelle dans de nombreux journaux locaux, et mis en place des rencontres avec les potentiels associés. Une grande quantité d’homme défilaient sous mes yeux, sans qu’aucun ne suscite un quelconque intérêt à mon égard. Jusqu’au jour où il se présenta devant moi. Et avant même qu’il ne puisse se présenter, je savais déjà que se serrai lui. Je ne saurais vous dires pourquoi. Lorsque nos regards se sont croisé, j’avais en lui une parfaite confiance. Une parfaite confiance, pour un parfait inconnu. Et sans chercher à en savoir plus sur lui, je lui ouvris les portes de ma plantation.
Nous passions de nombreux mois en entretenant une parfaite collaboration. Je m’occupais des affaires de jour, et lui des affaires de nuits. La plantation ne c’était jamais aussi bien portée. Puis arriva ce fameux soir. Nous étions en hiver, dehors il faisait nuit et de léger flocons commençaient à apparaitre dans le ciel. Assis devant la cheminée, nous écoutions le crépitement du bois qui s’enflammait. Puis dans un murmure, mais d’une voix très audible il me demanda ce qu’étant jeune j’aurais aimé faire maintenant. Je ne comprenais pas vraiment l’utilité de sa question, mais pour une fois qu’il prenait la peine d’engager la conversation, je ne chercha pas plus loin et lui répondit avec honnêteté en me replongeant dans mes souvenirs d’enfance « J’aurais aimé être quelqu’un. » Suite à mes mots il se leva et s’approcha lentement de moi, un sourire étrange que je ne saurais décrire accroché aux lèvres. Et me dit : « Je t’offres l’éternité pour le devenir. » Puis plus rien.
J’étais morte, j’en étais persuadée, je le savais, je le ressentais.
Mes paupières s’ouvrirent sur un plafond noir. Je compris assez vite que je me trouvais dans un cercueil. Et plus précisément que ce cercueil se trouvait dans une voiture tirée par deux chevaux. Je ne savais pas me l’expliquer, mais j’entendais très distinctement le bruit que produisaient leurs sabots chaque fois qu’ils venaient heurter le sol. Puis, brusquement, je fus pris d’une effroyable soif. Une soif, qui me tordait l’estomac et me broyait le crane. Vous savez, je savais très bien ce qui étais entrains de m’arriver. Beaucoup d’ouvrage que j’ai lus étant plus jeune en parler. Les créatures de la nuit, où devrais-je plutôt dire, Les vampires. En Louisiane, nous savons très bien que ce ne sont pas que de simple mythe, et que ses créatures sont partout autours de nous. Nous nous efforçons juste de ne pas y penser, de ne pas en parler. Enfin, je m’égare de mon histoire. Je savais très bien ce qui me restais à faire pour achever ma, si je puis dire, mutation. Je devais me nourrir. Alors, sans réfléchir, je sortis de la voiture, et ôta la vie au chauffeur tandis que je me délectais de son sang.
Ce n’est qu’après avoir commis cet acte, que je me rendis compte de la gravité de tout cela. Mais impossible pour moi de rester plus longtemps ici à penser à tout cela. J’avais besoin de sang, plus de sang.
Je me rendis alors dans la ville la plus proche, qui se trouvait être la Nouvelle Orléans. Peut-être ma tante avait elle voulut se faire parvenir ma dépouille ? Peut m’importe. Je suis en vie. Peut-être même plus qu’avant.
Je me mélangea alors à la foule, espérant passer inaperçus. Ce que je n’avais pas prévus, c’était cette folie, cette fièvre qui s’emparait de moi chaque fois que j’apercevais une nuque ou que je sentais l’odeur du sang chaud qui se dégageait de chaque corps que je frôlais. Alors, une fois de plus, sans réfléchir, je sautas sur la première blonde qui passa devant moi et lui planta mes crocs dans le creux de son cou. Ce que je n’avais pas prévus, c’est qu’elle me repousse d’une force surhumaine. Et tandis qu’elle s’approchait de moi, je comprenais que nous partagions le même secret.
Je passas quatre-vingt-douze années à ses côtés, quatre-vingt-douze années où elle m’apprit ce qu’aucun n’ouvrage n’aurait pus m’apporter. Elle m’apprit aussi à me contrôler, et aussi à me nourrir sans tuer. C’est ce qu’elle appelait : Les bases du vampirisme. Ce terme me faisait rire chaque fois qu’elle l’employait, je ne sais pourquoi. Je m’entendais bien avec elle. Pour tous vous dire, je l’appréciais énormément.
Puis un jour, elle me dit de me rendre à Mystic Falls, que là bas, je pourrais vivre parmi les miens. Que la Nouvelle Orléans, n’était plus un endroit sur. J’avais une confiance aveugle en elle. Alors, le soir même, je pris la route de ce fameux Mystic Falls, laissant derrière moi toute mon existence, et cette femme, la seule et unique ami que j’eu. Mais que je savais au fond de moi que j’avais toute l’éternité pour la revoir.
QUI SUIS-JE VRAIMENT ?
❝ ...le grand méchant loup. ❞
| Dans la vraie vie, je m’appelle Ysatis. Je me doute que ce prénom vous serras peu commun, et je vous rassure, il l’est pour moi aussi ! D’ici quelques mois, je prendrais mes 16 ans. Pour ma fréquence, même si pour le moment, je suis en vacance, il se trouve, que d’ici la semaine prochaine, je retournerais à l’internat. Etude oblige. Et ne serrais donc présente que le week-end. Ce que j’aime dans la vie ? A part écrire, je n’ai pas vraiment de passions en particulier. Je suis jeune, et j’en profite. J’aime sortir et allez en soirée. Mais pour être franche, j’aime assez bien les cours ! Je suis en Bac. Pro. Production graphique, et cette filière et plus qu’intéressante. Après voilà, je suis une jeune adolescente comme toutes les autres, rien de plus, rien de moins. J’ai trouvé ce forum sur internet. Je n’ai pas de vie trépidante, ni de grande histoire à raconter alors je vais surement m’arrêter ici ! |