Promenons-nous dans les bois.. |Mel&Beth.

Promenons nous dans les bois,

Lisbeth avait emprunté la bagnole de son grand frère pour se rendre à la foret, où elle avait prévu de rejoindre Mélfice. C'était une journaliste qu'elle avait rencontré après l'un de ses spectacle de danse alors qu'il était venu l'interviewé, elle et d'autres talentueuses danseuse de la troupe Sunshine. Ils passaient souvent du temps ensemble, à discuter de tout et de rien et à partager leur théorie divers sur les meurtres et les évènements étrange qui avait lieux dans cette ville. Ses théories à lui était beaucoup plus loufoques que les siennes mais tant pis, ça avait au moins le don de la distraire un tant soit peu. Aujourd'hui, ils avaient prévu de mener une petite expédition : Il partait à la recherche de la Bête ! Et pour mener à bien cette expédition, elle avait prévue un grand panier à pique-nique, une nappe pour pouvoir s'assoir par terre sans se salir et un des fusils de chasse de son père, car on était jamais trop prudent !
Lisbeth adorait passer du temps avec Melfice, il était un des seuls qui ne semblait pas lui mentir et à qui elle ne se donnait pas la peine non plus de taire la vérité . Et ça, ça lui avait tellement manqué !
La jeune Pritchard se mit à ralentir peu à peu en apercevant la voiture de son ami non loin et se gara à côté. La jeune danseuse sortit du tas de ferraille qui faisait office de voiture à son frère. C'était dans ces moments qu'elle regrettait sa voiture, foutu tornade ! Tout en cherchant le beau brun du regard, elle fit le tour de la voiture pour sortir le flingue et le panier du coffre. Elle mit quelques cartouche dans sa poche, ce n'était que tu gros sel. Ils n'allaient tué personne avec ça mais s'ils tombaient sur une grosse bestiole, ça le ralentirait bien assez. Le flingue en bandoulière autour de son épaules et le panier en main, la jeune femme referma le coffre puis sursauta en voyant Melfice juste devant elle. Elle soupira longuement tout en levant les yeux au ciel « T'es con, tu le sais ça ? », son coeur avait entamé une vive allure sous le coup de la mauvaise surprise de son ami. C'était là un bonjour à la façon Lisbeth.

Promenons-nous dans les bois,

pendant que le loup, n'y est pas.

Si le loup y était, il nous mangerait ?

Melfice parvenait souvent à surprendre Beth, elle ne le voyait jamais arriver. A croire qu'il avait le pouvoir d'apparaître et de disparaitre quand l'envie lui prenait ou le besoin se faisait sentir. La jeune femme devait bien reconnaître qu'elle admirait ce talent, du moins , seulement quand elle n'était pas trop occupé à sursauté. Ce n'était surement pas en sursautant à tout va qu'elle allait devenir flic ! La jeune femme reprit bien rapidement son calme, un fin sourire au coin des lèvre en réponse au merveilleux sourire qu'il lui offrait. Elle ne voulait en aucun cas lui cacher qu'elle était néanmoins comme toujours heureuse de pouvoir passer du temps avec son ami. Ce , même si comme à chaque fois, elle avait frôler la crise cardiaque... Bon d'accord, elle exagérait probablement un peu. Un peu beaucoup. Lisbeth laissa le jeune homme lui prendre le panier des main, ce, non sans lui sourire à nouveau. Elle marchait à côté de lui vers l'entrée de la foret et se surprit à se féliciter intérieur d'avoir choisit le bon jour pour venir passer une journée en fôret : Il faisait vraiment bon, le soleil brillait déjà au dessus de leur tête et ça, c'était vachement agréable ! « Tu sais, je doute que la chasse soit fructueuse mais un bon pique-nique en forêt ça ne se refuse pas ! », la jeune femme leva les yeux au ciel. Elle ne savait que trop bien pourquoi est-ce qu'il disait ça. Il bannissait totalement la théorie de l'animal sauvage, chose qu'elle pouvait vraiment comprendre. Mais tant qu'elle n'avait pas de preuve réfutant l'existence de cette animal ou plutôt de cette légende urbaine : Elle ne lâcherait pas l'affaire. La jeune femme procédait de cette manière. Peut importait ce qu'ils savaient, tant qu'ils n'avaient pas de véritable preuves : leurs théories ne valaient rien.Beth continuait d'avancer tandis que son ami s'était arrêter, elle obervait silencieusement chaque arbre, chaque fleur. La jeune femme avait toujours adoré les balades en foret et par dessus tout, les balades en foret avec sa défunte mère.
C'est quand elle l'entendit reprendre la marche qu'elle répondit enfin. « Si on ne part pas en chasse, la seule chose que tu auras à écrire sur ton Vlog, sera une ennuyeuse après-midi en foret avec une petite brune à manger des sandwich préparé avec amour. », elle se retourna, marchant à reculons tout en lui souriant, amusée. « C'est bien ça que tu veux ? » Elle le taquinait bien entendu, elle adorait ça.

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pendant que le loup, n'y est pas.

Si le loup y était, il nous mangerait ?

Lisbeth avait bien conscience de ne raconter que des conneries, elle savait qu'il n'allait en aucun raconter leur après-midi sur son blog. Ce n'était certes pas assez surnaturel pour le jeune homme. Pas de monstre, pas d'histoire. C'était peut être ainsi qu'il fonctionnait. La jeune femme était aller faire quelques tour sur son Vlog et elle devait bien avouer, qu'elle avait trouver cela fort divertissant ! Et qui sait ? Peut être que tout les renseignements qui y était véhiculer aurait était bien utile si les vampires, les loups-garou et tout les autres monstres avaient bel et bien exister. La jolie brune ne cachait pas le fait que toute son histoire était vraiment ridicule mais elle lui laissait le bénéfice du doute. Elle respectait les gens, leurs croyances et leurs convictions. En aucun cas elle ne s'offrait le droit de juger.« Je n’en parlerai pas sur mon Vlog mais ça ne m’empêchera pas de profiter de la journée. », comme elle pouvait s'y attendre. La jeune femme se demander parfois si Melfice avait le sens de l'humour. Ou à cette instant précis s'il disait vrai, arriverait-il à profiter de cette simple journée en sa compagnie sans penser à son Vlog : Elle en doutait. Bien heureusement , elle ne lui demanderait jamais un tel effort. Quoi que, ça pourrait être vachement drôle de le torturer un peu ! «  J'espère bien. », avait-elle répliqué tout en lui offrant un petit clin d'oeil.
Ils avançait en silence. Pas d'un silence gêné, non. Un vrai silence plaisant et agréable. C'est ce qu'elle adorait en la compagnie de Melfice. Donc, ils avançaient en silence et son regard se portaient sur les nombreux arbres, les nombreuses pousse d'herbes et les petites fleurs. La jeune femme admirait la beauté naturelle de cette endroit, de cette foret qui ne semblait pas avoir changé du temps où elle venait s'y promenait avec sa mère et ses frères. « Bon, on mange ? », elle se contenta se hocher silencieusement la tête tandis qu'elle s'approchait lentement d'un arbre. Un arbre marqué par un coup de griffe lui sembla-t-il. Les griffes d'un loup peut être.. ou d'un chien, d'un chat ! Elle soupira longuement, elle perdait lentement la tête. Rapidement elle alla le rejoindre sur la nappe puis sourit en le voyant griffonner sur son calepin. Ca avait le don d'être agaçant mais tout en restant adorable. Lisbeth se servit un sandwich et son regard se porta à nouveau sur éraflure sur l'arbre.« Alors ? Selon toi elle ressemble à quoi ta Bête ? » La jeune Pritchard haussa les épaules, c'était là une bonne question. « Peut être qu'elle est grosse et poilue, un peu comme big foot ou alors, de la taille d'un gros chien. Un peu comme l'auteur de ce truc, là. », répondit-elle entre deux bouchée sans être réellement sérieuse après lui avoir vaguement indiqué l'arbre de sa main libre.

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Si le loup y était, il nous mangerait ?

Lisbeth fronça les sourcils au fur et à mesure que son ami parlait, il la laissait perplexe. Il lui rappelait beaucoup Andrew, tout deux semblait connaître le surnaturel sur le bout des doigts. Comme si ça avait été quelques chose de véritablement réel. D'après ce que Melfice disait ce qui différenciait pour lui un monstre d'histoire d'un monstre réel résidait dans le fait qu'il avait eut l'occasion de les voir. Il venait d'éveiller sa curiosité, bien entendu, elle était aller faire un tour sur son Vlog et avait vu ses nombreuses vidéo mais ce n'était pas pareille. Elle voulait en savoir plus. « Tu veux dire, que les autres...Tu les as réellement vu ? » Les autres, autrement dit, les créatures dont il parle dans ses vidéos. La jeune femme n'osait pas dire leur nom, elle trouvait cela encore bien trop ridicule. Le jeune homme n'avait pas vraiment fait attention à sa question, il s'était déjà levé pour aller examiner la griffure de plus près. Un fin sourire éclaira ses lèvres à la vu de son ami qui semblait tellement passionné par cette entaille, c'était assez adorable dans le genre.
Lisbeth reporta son attention sur son sandwich, le grignotant presque avec lenteur. Elle appréciait le bruit du vent qui passait entre les feuilles, elle appréciait l'odeur de printanière de cette magnifique foret, elle appréciait la douce fraicheur et sentir les rare rayons de soleil qui filtrait à travers les branches. C'était véritablement agréable. Il y avait quatre ans de cela, elle était ici avec toute sa famille au complète et Jules qui était alors son petit ami. Ils étaient tellement heureux en ce temps, tellement ! « Lis ?? Viens vite, on part à la chasse au trésor ! », elle tourna la tête vers l'arbre blessé mais Melfice n'était plus là. Elle remit son sandwich dans le panier, ferma celui-ci pour éviter une invasion de fourmis. La jeune Pritchard attrapa son fusil et se mit à courir dans la direction où lui semblait-elle qu'il avait emprunté. Mais ce n'était définitivement pas celui-là, mais ça elle l'ignorait, elle s'était contenter de courir droit devant. Après un petit moment, elle finit par s'arrêter en ne voyant son ami nul part. « Merde. », elle allait pour rebrousser chemin quand elle vit la clairière devant elle. « C'est bizarre...  »,se dit-elle en entrant dans la clairière. Il semblait que l'herbe avait prit feu ici mais pas de n'importe qu'elle manière, ça faisait tournait dans tout les sens et faisait des formes bizarres. Un feu tout à fait normal n'aurait jamais fait ça ! C'était impossible ! Elle tournait sur elle même pour regarder l'état des arbres autour d'elle, elle pu remarquer que certain avait des marques de brulures, d'autres des griffures et enfin d'autres des bout d'écorces semblait avoir été sauvagement arracher. C'était vraiment étrange. « Melfice !  », hurla-t-elle. Lisbeth ignorait bien s'il l'entendrait ou non car ils ne semblait pas avoir suivit la même piste vraisemblablement. Elle sortit son téléphone de sa poche, le temps de remarquer qu'elle ne captait plus de signal qu'elle l'avait déjà rangé.
Bruit de branche qui craque. La jeune femme bondit presque, ça, dans les films, ce n'était jamais bon signe. Beth leva les yeux au ciel en se rendant compte de la bêtise de sa réaction mais elle se plaça tout de même au centre de la clairière, son arme à la main. «  Je vous préviens, je suis armée.  », annonça-t-elle à la bête, la créatures ou au serial killer qui approchait. Son coeur battait à présent si fortement dans sa poitrine mais elle se tenait là, en position de défense, courageusement. Lisbeth savait pertinemment qu'elle ne tuerait personne avec du gros sel. Après avoir vu l'état de la clairière, cette personne pouvait bien même être un martien !
Ok, est-ce qu'elle délire ?

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Lisbeth savait pertinemment que cette endroit de la foret n’étant pas ainsi auparavant. Cette clairière avait pour habitude d’être verdoyante et fleurie, elle ressemblait plus à un petit coin de paradis qu’à un steak haché ! Quelques chose avait dû se passer ici, quelques chose d’assez grave. Beth se demanda alors si elle ne se trouvait pas sur un lieu du crime. Il fallait bien admettre que tout portait à croire qu’une personne ou deux s’étaient vu enlever la vie dans cette clairière. Un ou deux, voir bien plus. Ceci expliquait probablement pourquoi est-ce que la jeune femme était sur le qui-vive, prête à tirer et même à engager un combat rapproché. La jeune femme resta un instant là, à pointer son arme vers un arbre, elle commençait à se sentir réellement stupide quand tout à coup : Un une espèce de grosse créature apparait. Un monstre de boue. La jeune femme écarquilla les yeux face à cette créature, elle ne voyait pas vraiment comment est-ce qu’elle pourrait tenir un round face à ce tas boueux et terreux.
Quand le monstre se mit à faire de grand geste, la jeune Pritchard laissa tomber son arme et tout alla très vite. « C’est moi…Melfice ! Te moque pas, c’est à cause de toi que je suis dans cet état ! », à peine avait-il eut le temps de dire qu’il n’était nullement un énorme monstre visqueux que le coup était déjà parti. La cartouche de gros sel alla heurter la branche au dessus de sa tête . Il ne lui fallu que peu de temps pour réfléchir mais elle s’élança déjà dans sa direction pour l’écarter . Ils tombèrent tout deux au sol et la branche pas très loin de leur tête.
La jeune femme se retrouvait sur son ami, tout aussi imprégné de boue que son ami en cette instant. Bon quoique, peut être un peu moins. Son regard se perdit dans les siens si intensément sombre, elle resta un moment ainsi. Lisbeth se sentait ridicule mais la situation en elle-même était plus que ridicule. « A cause de moi ? Qu’à moitié alors. », leur visage était si proche l’un de l’autre en cette instant, si proche… Lisbeth fini par se relever, s’époussetant inutilement les vêtement avant de ramasser son arme. « Le Karma, la prochaine fois, tu m’attendras. », elle se retourna pour lui faire face. Elle l’observa longuement puis explosa de rire, amusé par la situation. Elle n’avait jamais dit qu’en effet, elle n’allait pas se moquer !

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La jeune femme se sentait vraiment idiote pour le coup, incompétente et tellement maladroite. Elle avait été surprise, elle avait cru l'espace d'un instant qu'il était bien question d'un monstre de boue. Peut être qu'il était vraiment temps qu'elle ait droit à une vrai nuit de sommeil et une nuit passé à somnoler dans le canapé du salon. Canapé qui était loin d'être aussi confortable qu'il n'y paraissait et ça, elle l'avait bien fait comprendre à sa petite famille. Même si au fond, c'était loin d'être leur faute. Foutu tornade. Elle alla ramasser son arme en fronçant légèrement les sourcils, elle restait perplexe. Que lui avait-il prit ? Encore un peu plus et elle lui aurait volé un baiser ! La jeune femme ne savait plus trop où est-ce qu'elle en étant depuis le retour de Jules. Tout était tellement confus, elle n'avait dit à aucun de ses amis qu'il était rentré. Lisbeth avait jugé qu'ils n'avaient aucune raison de le savoir, qu'elle n'avaient aucun besoin d'en faire une affaire d'état. C'était Jules, un garçon qu'elle connait depuis qu'elle a six ans, son meilleur ami d'enfance. Elle ne devrait plus se rappeler qu'il avait un jour été son petit-ami, elle ne voulait pas se rappeler qu'il lui avait monstrueusement brisé le coeur. Elle lui avait certes pardonné mais jamais elle n'oubliera, jamais. Cette blonde à moitié nue dans son lit, cette immonde petite peste de Caroline Forbes. La jeune femme secoua la tête pour enlever cette image de la tête puis se retourna vers son ami qui déjà examinait la découverte de la jeune femme. « Une brûlure magique…Forcément magique…ça ne peut qu’être magique… » , la jeune femme leva les yeux aux ciel, elle n'était pas convaincu. Oui, parce que Lisbeth était plus porté Science-Fiction que Fantastique ! Sans un mot, jugeant qu'elle avait assez fait de boulette pour aujourd'hui. Elle recula hors de la clairière, comme pour avoir une vue d'ensemble sur ce que les flammes semblait avoir tracé au sol. Elle comprit bien vite que ce n'était pas de cette manière qu'elle arriverait à comprendre ou a voir quoique ce soit. Rapidement, elle posa son arme contre arbre , elle se remercia d'avoir opté pour un pantalon cargo et des bonnes basket puis elle se mit à grimper. La jeune femme avait toujours été doué pour grimper aux arbres, du moins, à force de faire le mur : on apprend vite.
Beth peina tout de même à atteindre une branche assez haute et surtout capable de la soutenir. Et quand enfin elle y parvint, elle s'empressa de regarder en contre bas. Ce qu'elle vit manqua de la faire tomber, elle était estomaqué. « Merde, mais... »,souffla-t-elle les flammes avaient belle et bien tracé quelques chose au sol. Une étoile à cinq branche plus précisément. Rapidement, elle sortit son téléphone portable de sa poche, s'assura d'avoir une bonne prise puis se pencha pour faire une bonne photo pour que son ami puisse en profiter. La jeune femme trouvait cela vraiment étrange ! Des choses vraiment bizarres se passaient à Mystic Falls ou alors, des gamines pré-pubert en chaleur s'étaient amusé à invoqué Dionysos ! Peu importait en réalité, ce n'était pas ce qu'elle était venu chercher dans cette vaste foret mais ça commença réellement à titiller sa curiosité. La jeune femme rangea son téléphone dans sa poche et doucement, entreprit de descendre et de rejoindre son ami dans la clairière. Elle lui mit son téléphone devant les yeux en s'exclamant. « Mate moi ça ! » Sur la photo, le pentagramme était bien visible.

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Lisbeth regardait son ami se hâter pour grimper à son tour, elle comprit assez vite qu'il voulait voir par lui même. C'était peut être une forme d'art quelques part, mais elle trouvait ça horrible que des personnes daigne détruire une clairière aussi magnifique pour ça. C'était vraiment une forme d'égoïsme pure et dure. Elle avait eut l'habitude de venir pique-niquer ici dans le temps, elle se rappelait encore le temps où elle jouait à cache-cache avec ses frères ou encore quand ils jouaient aux chasseurs avec son père. Cette clairière avait pour habitude d'être fleurit, d'être verdoyante et à présent, il n'en restait plus rien. Si ce n'est cette monstruosité sataniste. Lisbeth se pencha pour examiner les traces de brulures de plus près, c'était effectivement étrange ! Ca faisait froid dans le dos. Certaine personne à Mystic Falls n'était réellement pas normaux, ils leur manquaient un grain, pour ça, il n'y avait plus aucun doute ! Mais de là à dire qu'ils étaient des êtres surnaturels, il ne fallait pas abuser. Toutes ces histoires folkloriques qui berçait tout les vieux petit patelins des états unis avaient fini par rendre leurs habitants complètement maboule. Enfin, bon, pas maboule, mais disons juste qu'ils avaient la foi, quoi. Et la foi, Lisbeth ne l'avait pas. Elle avait besoin de beaucoup plus que quelques animaux sauvages et de marques satanique pour y croire, elle avait besoin de beaucoup plus.
« Je suppose qu’il est inutile que je te dise qu’il s’agit d’un pentacle de sorcellerie, n’est-ce pas ? »  , Lisbeth haussa les épaules, elle n'était pas franchement convaincu. Elle se redressa, s'essuya les mains sur son jeans avant de lui faire face. « Ce que j'en dis moi, c'est qu'on va devoir prévenir la police. Les auteurs de ces actes de vandalismes gratuites et inutiles, devraient être punis. », répliqua-t-elle simplement. La jeune femme ne croyait pas à la sorcellerie, tout ce qui touchait au surnaturel. Selon elle, absolument tout ce qui clochait dans cette ville n'était rien d'autre que le fruit de divers actes criminels. Elle se dit qu'elle devrait probablement présenter Melfice à son petit frère, à coup sûre : ils s'entendraient à merveille ! La brunette recula d'un ou deux pas puis fronça les sourcils en regardant Melfice, elle se rendit compte qu'elle ne savait même pas comment est-ce qu'il avait fait son coup. « Qu'est-ce qui t'es arrivé, en faite ? », demanda-t-elle perplexe.

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