You can't lie no more

Ma mère avait décidé de faire un repas de famille en compagnie d'une autre famille de chasseur. D'après elle s'était les grandes retrouvailles entre leur famille et la notre. Pour être honnête quand mon père m'annonça leur nom, je dû facilement mettre cinq bonne minute avant de les restituer, en même temps la dernière fois que je les avais vu je devais avoir 9 ans ! Une fois de plus, ils venaient pour en savoir un peu plus sur la tornade, le taux de surnaturel de la ville qui ne faisait qu'augmenter, puis rapidement, ils finissaient par partir, en étant ravis de nous avoir revu. C'était purement superficiel, ils ne devaient pas plus se souvenir de moi que ne me souvenais d'eux. Dans la cuisine, alors que ma mère faisait vaisselle je tentai une approche pour pouvoir sortir. « Dis, maman, je peux sortir ce soir, on est samedi ! » Elle coupa l'eau, me regardant avec ce regard qui ferait frémir n'importe quel Homme. Elle refusa, je baissai la tête, tristement quand mon père arriva et il accepta. Le graciant d'un sourire je claquai un bisou sur sa joue droite avant de monter les escaliers quatre à quatre. J'entendais mas mère pestait et mon père qui lui expliquait que j'étais grande et que j'étais prudente. Cet réflexion me fit sourire. Enfin, au bout de cinq minute j'étais fin prête à sortir. Alors que j'allais claquer la porte, ma mère me sermonna rapidement en disant que je devais faire attention, que je ne devais pas rentrer trop tard. « Et s'il y a un soucis, loin de la maison je vais chez les Blackwood, oui maman je sais ! » Elle me sourit tristement avant de me laisser partir.
Alors que je marchais tranquillement au bord de la forêt cherchant un endroit où aller, car oui sortir un samedi soir, sans demander à personne où il y avait une fête, je n'avais rien de mieux à faire que de marcher en tête à tête avec moi même. Enfin, un bruit de lutte me parvint jusqu'aux oreilles, les sens en alerte, je m'enfonçais avec précaution dans la forêt avant de remarquer deux hommes en train de se battre avec violence, observant attentivement la scène, je fus rapidement frappée par la force exceptionnelle des deux êtres. Des vampires ? Certainement, du moins l'un en était un, puisqu'il essayait envers et contre tout de gouter le cou du jeune homme... de Max ? Surprise, je fais un pas en arrière et une branche craque sous mon poids, alertant les deux individus qui se stoppèrent quasi instantanément. Le vampire en profite pour transpercer Max avec la première chose qu'il trouve. Ne pouvant camoufler un cri de stupeur, je lui lance à mon tour un bout de bois qui se plante dans sa jambe. Je ne pouvais pas et m'occuper d'un blessé, et combattre un vampire qui semblait assez coriace. Mais la branche dans sa jambe le dissuade d'attaquer et il se sauve rapidement. Je me décide à sortir de ma cachette pour prêter secours à Max qui avait toujours ce bout de bois dans l'épaule. « Putain qu'est ce que tu fou là ? » Je me mets à genou en face de lui et lui ordonne de pas bouger. « Ça risque de faire un peu mal... » D'un coup sec et sûr je retire la branche, et alors que je cherchais de quoi panser la plaie dans mon sac quand je relève les yeux, elle s'était refermée. Craignant de comprendre, je pousse un court cri aigu avant de me relever et de reculer apeuré de celui que je pensais normal, mais mon talon se prenant dans une racine je tombe sur les fesses, prévoyant alors un mouvement de soutien de sa part je me mets lui hurler dessus. « T'approches pas de moi ! »

J'ai beau tenté de l'écouter mais rien n'y fais j'ai l'impression d'avoir été trahis. Sa voix résonne dans ma tête, lointaine avant de devenir qu'un simple murmure S'il est pas vampire, alors il est loup, et c'est peut-être encore... Il tente de s'approcher, mais je ne fais que reculer. Je me serais volontiers sauvée en courant pour mettre un maximum de distance entre nous, mais je sais que mes jambes refuseront de me porter jusqu'à chez moi. Je voulais simplement une soirée tranquille, à cet instant je regrette que mon père m'ait laissé sortir, pour une fois il aurait dû écouter ma mère. Il dit qu'il avait peur qu'il savait pour nous, s'il savait pourquoi voulait-il que je lui dise. J'ai le ventre retourné, la peur n'est pas une raison pour mentir. Alors l'air sévère je me mets à hurler. « C'est pas une raison ! T'aurais... t'aurais jamais dû t'approcher de moi, encore moins si tu savais ! » Il disait détester sa condition de loup-garou, que c'était ressent mais pas autant que moi. Je repense soudain à sa mère, ce n'était pas les filles qu'elle n'aimait pas, c'était moi... Je peux la comprendre, elle ne fait que protéger son fils. Je baisse la tête sans savoir que dire ni faire, même si nous avons un code ; ne jamais attaquer en premier. Je me dois de prévenir à chaque découverte d'un nouveau loup ou vampire, il serais surveillé, traqué, et malgré la rage je ne veux pas lui pourrir la vie. J'ai envie de pleurer, mais rien ne sort, pas cette fois. Je relève la tête, péniblement et dans un effort surhumain j'arrive à parler. «  Pourquoi Max ? Hein, pourquoi ? Si tu savais, pourquoi t'approcher, pourquoi prendre un tel risque hein ? » Les mots fusent, ricochent, et je me moque d'être franche, je pense deviner sa réponse, alors je le devance. « Ne dis pas que c'est parce que je te plais ! Des filles, il y en a plein, tu pouvais forcément en choisir une autre ! » Je ne sais pas pourquoi je me fatigue à parler, c'est peine perdue, pourtant je pourrais partir, mais je veux comprendre, je veux savoir. Un vampire passe encore, mais un loup... Ils sont incontrôlables et dangereux, ils tuent sans savoir, sans s'en rendre compte, juste pousser par une pulsion animal provoqué par la pleine lune. Les vampire, malgré leurs inhibitions peuvent encore avoir un contrôle sur eux, au bout d'un certain âge, une certaines expérience. « On... on ne tue pas par plaisir nous, ni par pulsion. On fait que se protéger... protéger ceux qui sont démunis face à vous. On sacrifie nos vies, celles de nos enfants et petits enfants juste en espérant qu'un jour... le monde soit purgé. On s'entraine dès notre plus jeunes âges à savoir ce battre, tirer, juste pour survivre en cas d'attaque. Hommes, femmes ou enfants, on nous distingues pas... On... on doit seulement s'accrocher ! » Puis, merde, une larme m'échappe, je repense à tous ces morts, tous ces enterrements qui me sont devenus si familier. Ces condoléances qu'on ne cesse de me présenter. Personne ne se rend vraiment compte, de tous ce qu'on doit subir, nous, les chasseurs sans pouvoir jamais se confier.

Alors, il n'avait tué personne, hormis celle qui avait déclenché ce gêne. Les loups n'avaient presque plus aucun secret pour moi. Depuis ce fichu accident, j'avais fouillé les archives de la familles, toutes les vieilles légendes que je trouvais dans les bouquins du lycée. Je m'en voulais terriblement de ne pas avoir remarqué plutôt qui il était ou du moins ce qu'il était. Il me déclarait tous ce qu'il faisait pour ne blesser ni tuer personnes ces soirs maudits. La tête basse, je ne pus m'empêcher de déglutir. « Au moins, on ne tuera pas... » C'était rassurant, enfin peut-être que ça l'était pour moi. On avait établit ce codes, de ne jamais tuer les premiers, alors oui certains chasseurs ne respectaient pas vraiment ce code, beaucoup d'ailleurs, mais nous, les Carter n'avons qu'une parole. Il s'approche de moi et me crasse la joue, par réflexe, je repousse sa main, peut-être plus violemment que je le pensais. Je recule de quelques centimètres, toujours assise, je n'avais pas spécialement envie qu'il me touche, pas après ce que je venais d'apprendre. Je ne savais pas si je devais le dire aux autres ou pas, à ma famille. Après ce qui était arrivé à Lukas, je doutais de leur sermon et de leur parole, faut dire qu'on s'était spécialement occupé des loups ces derniers mois. Max vint à m'expliquer comment il en était venu à se transformer, l'activation du gêne. Je peux m'empêcher d'avoir un rire sarcastique, mais il faut me comprendre, c'était ma seule protection. « Ah... parce qu'il t'a provoqué, c'est une raison pour se battre ? Même si t'avais un peu bus, même s'il t'as poussé à bout, ça ne justifie rien ! Rien du tout. » Je pouvais être dure, impitoyable, mais j'avais toujours été ainsi. Loin d'être parfaite, je reconnaissais difficilement mes tord, mais ceux des autres... Je savais que je faisais du mal à Max, au son de sa voix, aux mots que je pouvais prononcer sans réfléchir. Mais savait-il à quel point, moi, j'avais mal ? C'est comme si votre cœur vient d'exploser en mille morceaux, moi, je n'ai pas cette faculté à guérir, alors je vais me balader avec un trou béant dans la poitrine. J'ai même la sensation que l'air arrive difficilement dans mes poumons. Il ne voulait pas que je le déteste, c'était compréhensible. « Je te déteste pas, c'est juste que... » Je savais pas comment finir ma phrase car trop de mots se chambouler dans mon esprit. « C'est juste que c'est difficile ! Je peux pas passer outre ce que j'ai vécu avec toi, mais je peux pas oublier ce qu'un putain loup a fait à mon frère. Tout.. toute cette tristesse qu'il a causé à ma famille. Toutes ses nuits d'insomnies à veiller sur lui, sans savoir de quoi demain sera fait. Je peux pas oublier ça ! Je peux pas me dire "Oui, mais Max s'attache à chaque pleine lune, oui mais Max est différent, oui mais..." Et si un jour les chaînes lâchent et si t'es pas assez faible, et si tu t'es mal attaché ! Hein, qu'est ce qui se passe ? Bah moi je sais ce qui se passera, tu te feras buter par le premier chasseur et moi j'aurais un cadavre de plus à pleurer ! »

Il semblait vexé, et un peu gêné par mon geste, en même temps, je venais de repousser une de ses tentatives d'approche. Il se voulait désolé et compréhensif, cherchant toujours une excuse, une raison, se justifier par tous les moyens. Ce n'était pas toujours facile à entendre. « Mais si tu veux, je suis prêt à disparaître de ta vie maintenant » Disparaître ? Se moment percute vivement mon esprit et je redresse le visage, l'air contrarié. Je n'avais pas pensé à cette éventualité, ça me semblait fou, totalement impossible, comment pouvait-il disparaître alors que nous allions au même lycée, que nous avions certains amis en commun, que nous avions partagé beaucoup de chose, plus que je ne l'aurait imaginé. « Soit pas con. Tu sais très bien que c'est impossible. Même si tu ne veux pas me causer d'ennuis, c'est un peu tard maintenant. » C'est vrai, je devais encore faire face à ce que je devais faire de ce secret, même si forcément notre relation allait empatire j'avais derrière toute une famille bien remontée contre les loups, même si je pensais l'être, maintenant tous me semble différent. Pourtant je n'arrive pas à me faire à cette idée que Max puisse changer au court de la pleine lune, devenir cette bête immonde et soumise à de nombreuses pulsions destructrices. « Je... je peux pas te dénoncer. » Ce n'était pas vraiment une question de pouvoir ou non, mais surtout d'envie, je ne voulais pas le faire rentrer dans cet espèce de registre, à son âge, je ne pouvais pas lui faire vivre un enfer, car concrètement si je venais à dévoiler son secret, chaque pleine lune il y aurait un chasseur sur son dos prêt à agir en cas de soucis. Il ne faut pas prendre de risque. « En ce moment, il y a trop de monde, trop de chasseur chez moi. Même si avons une sorte de code, ce n'est pas officielle et beaucoup ne le respecte pas. Je peux pas prendre le risque que tu te fasse tuer, juste parce que tu es... » Puis je pense à Lukas... Comment réagirait-il si je venais à lui apprendre que j'ai un ami loup ? Je sens déjà son regard plein de déception et de honte pesé sur moi. Je n'arriverais même plus à le regard en face, et à lui parler comme avant. « Puis mon frère... Il se remet à peine... Je ne veux pas lui causer plus de peine qu'il n'en a déjà. Je ne veux pas qu'il prenne de risque en voulant une explication avec toi... » Tout compte fait, le faire disparaître de ma vie c'était possible, je n'avais qu'à parler, mon père plus tempéré ne tenterait rien d'inconscient, mais, mes frères quand il s'agit de moi.. « Je sais comment ils agissent, je connais leur méthode, il ne vaut mieux pas se mettre un Carter à dos... »

On ne pouvait pas dire que je nourrissais un réel dégoût pour les créatures surnaturelles, c'était juste que je ne comprenais pas vraiment comment on avait pu en être arrivé là. C'est que quelque chose devait clocher, puisqu'ils ont eux-même préféré rester caché aux yeux des mortels, mais quand bien même, ils restaient incontrôlable. J'étais consciente que nous les chasseurs n'étions pas franchement mieux, puisque notre but était de les anéantir. Je crois d'ailleurs que c'est pour ça qu'il y a ce code, qui nous dit qu'on ne tue que ceux qui sont dangereux, après, il était sûr qu'on devait retenir un registre des loups ou vampires découvert au cas où... Max tenta de me faire réfléchir, de penser à cette journée, mais à cet instant, je n'avais pas envie de revenir sur ce sujet. « Mais arrête, vous répondez à des pulsions ! T'as toi même dit que tes sentiments étaient décuplés ! Vous êtes encore pire qu'un ado avec ses hormones. » C'était sans doute l'un des plus gros soucis avec les loups-garou, ils répondaient par pulsion et instinct, comme si toute raison avait quitté leur corps. La preuve, il avait continué à me voir en sachant pertinemment que ce n'était pas bon pour lui, juste parce qu'il avait envie. Moi ne l'occurrence, j'aurais mis un point d'honneur à m'éloigner afin de me protéger. Quoi que ma situation actuelle n'était pas bien différente... « Si je m'éloigne de toi... Je vais attiré les soupçons des autres, si je ne fais rien, je te mets en danger. Dans cette histoire c'est moi qui suis le plus embêtée ! » Je ne trouvais pas ça juste du tout, après tous, je n'avais rien demandé à personne, je m'étais uniquement liée à Max par affinité, et j'étais née chez les Carter, je n'avais pas fait le choix d'être confrontée à toutes ses histoires. « Ce n'est pas juste ! » j'avais serré les poings, et j'avais senti ma mâchoire se contracter à mes mots. Mon corps retrouvait de sa contenant, et d'un bon, je me remis sur sur pied. Le regard dur, je me mis à fixer Max. Il était le bonne victime, celui sur qui je pouvais remettre tous mes soucis sur le dos, car à l'heure actuelle je n'arrivais plus à les porter seule. Je lui en voulais d'avoir ce gêne, de l'avoir activé, je lui en voulais d'être sorti ce soir là et d'avoir été blessé par ce vampire, je finissais même pas lui en vouloir de m'aimer. « Je... Je n'ai rien fait pour que tous ça arrive, pour que tous s'emboîte comme ça. Ce n'est pas ce que j'ai voulu ! »

On était là, à débattre pour savoir qui de nous deux avaient eu le moins de chance dans cette histoire. À la Roméo et Juliette on avait pensé à une relation impossible, pourquoi avait-il pensé que c'était possible, car dans le fond il en savait plus que moi. Une simple histoire de naissance... Comme si on avait choisit... Il parlait d'amitié, aah c'était beau à entendre ce genre de discours mais avons nous seulement été amis ? Je finissais par me demander si je n'avais jamais voulu plus qu'une simple amitié. Je ne faisais pas partie de ses filles romantiques qui pensent que l'amour nous tombe dessus, un beau jour, j'avais cherché Wayne, et j'avais cherché Max. Je crois que dans le fond je le savais depuis le début, je crois que je savais que ça finirait mal, sinon je n'aurais jamais autant lutté. Je reste debout stoïque, je ne sais que dire. Tous ce qu'il disait été légitime, mais il devait comprendre ! Lui mettre tous sur le dos s'était tellement plus facile pour moi. Je me retrouve face à un très gros dilemme, que dire, que faire ? J'aurais terriblement besoin de temps. Même si j'avais passé cette phase de dégoût et de répulsion, je me retrouvais le cul entre deux chaises. Je finis par soupirer et lui tourner le dos. Comment pouvais-je réfléchir si je devais soutenir son regard, son visage un peu déconfit. Il semblerait que tous soit perdu. « Mais c'est plus facile ! C'est toujours plus simple de trouver un coupable dans ce genre de situation. T'es la victime idéale. T'es ce que je chasse et je suis ce que tu fuis. J'ai un devoir et toi tu subit une malédiction. Faut me comprendre. J'arriverai pas à assumer toute seule ! » Mais assumer quoi ? Des sentiments ? Une amitié ? Je me perdais dans mes propres mots comme une gamine de huit ans. « C'est... C'est juste qu'il y a trop de trucs ! Trop de choses qui font que je peux faire ce que je veux vraiment. Il y a... Je veux rien d'autre qu'une vie normale... » À choisir, j'aurais préféré être ignorante, que ma famille soit normal et que quand bien même le surnaturel existerait, je n'aurais jamais su pour Max. Ça aurait tous simplifié dans le fond, pas besoin d'avoir peur tous les soirs, pas besoins de m'inquiéter de la possible identité secrète de mes amis, ne pas craindre de finir mordu, de me vider de mon sang, ou d'être réveillée par ce même cauchemar

Sa main sur mon épaule, il me force à me retourner, son regarde noisette ancré dans le mien me fait ressentir tout un tas de chose. Il dit tout un tas de chose, mais je n'écoute que d'une oreille peut attentive, certains mots sortent du lot et cognent dans ma tête inlassablement, finalement, je ne fais que retenir : une autre chance. C'est précipité, soudain, sans doute un peu trop, et j'ignore ce que je veux réellement. Je ne sais pas vraiment ce que je dois écouter, réfléchir, prendre le temps, me poser, oui ça serait juste parfait, mais cela fait déjà trop longtemps que je le laisse attendre, sans doute finira-t-il par en avoir marre. Le relationnel était loin d'être mon fort et bien souvent maladroite avec mes mots je blessais les gens sans le vouloir. Alors je préfère fuir, je baisse la tête et je me mets à balbutier comme une gamine. C'était bien ma veine ! Toujours la tête basse, j'arrive à mettre un peu d'ordre dans mon esprit mais tout est encore confus, je passe par des milliers de sensations en seulement une seconde. « Se voir certainement... Je peux pas te répondre oui ou non comme ça. J'ai peur de regretté par la suite. Quoi que je dise, quoi je fasse, je ne veux pas parler sous le coup des émotions, j'ai envie de pouvoir prendre une décision qui soit le plus rationnelle possible. » Je soupire, las de devoir réfléchir à chacune de mes actions pour blesser le moins de personne possible, car le principal c'était les autres, ma famille, la sienne, nos proches, avoir ce que je voulais vraiment m'importait peu, parfois, sans le savoir on se retrouve contraint à faire des sacrifices. Alors je relève la tête, retrouvant un peu de mon assurance habituelle, et je finis par reprendre. « Je vais rentrer, et nous verrons comment se passe les prochains jours. Les actes parleront d'eux même. »Je recule d'un pas avant de lui tourner le dos et de reprendre la direction de la maison. Je ne pense pas que je vais beaucoup dormir les prochaines nuit.

HJ : Je te laisse clore (encore une fois) parce que dans le RP à trois on a laissé leur relation un peu flou donc June ne peut pas donner clairement de réponse. On se refais un RP après l'event je pense pour que l'histoire avance un peu plus