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 I see you /Cami

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Hope Mikaelson
Hope Mikaelson

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MessageSujet: I see you /Cami   I see you /Cami EmptyMar 8 Mar - 16:34

Camille ∞ Hope
Longue journée, j'étais crevée ! Qui aurait crus que des études d'arts pouvaient être crevante à ce point ? Bon j'étais crevée parce que je m'y étais donnée à fond aussi. Toute l'après midi ça avait été la pratique et c'était ce que je préférais. Disons que la théorie n'était pas inintéressante mais j'avais déjà lu tellement de bouquin la dessus avant même de commencer mes études d'art qu'au final il y avait beaucoup de truc que je savais déjà. Alors cet aprem j'avais laissé parlé mon imagination. J'adorais faire ça, même si généralement ça donnait des trucs assez abstrait. La critique qui revenait assez souvent c'était que quelque soit le sujet j'étais incapable de rester dans la simplicité. J'en faisais trop. J'avais pas l'impression d'en faire trop pourtant, pour moi ça me semblait assez clair. Disons que je m'y retrouvais dans mon bordel et ça me représentais assez depuis que j'avais surmonté l'épreuve du meurtre de mon ami. Et c'était moi qui l'avait tué, je l'avais très mal vécu mais grâce à ma famille je m'étais relevée et j'avais dépassé ça. Ça avait été nouveau pour moi mais aujourd'hui j'acceptais ce que j'étais et ça ne faisait pas de moi un monstre.Je me lavais les mains pleine de peinture, parce que telle une enfant je ne pouvais pas peindre sans m'en foutre partout "T'en a sur le visage aussi" "Ah merde" Je m'empressais de m'essuyer également le visage, j'avais du me gratter le nez ou me frotter la joue. Enfin j'espérais quand même ne pas avoir passé ma main dans mes cheveux mais vu que ma camarade de classe ne fit pas de remarque sur ceux ci je partais du principe que c'était bon. J'attrapais mon sac et le balançais sur mon épaule pour sortir de l'établissement avec elle. Tout s'éloignant de l'université je l'écoutais me parler jusqu'à ce que mon regard se pose sur une revenante et que j'arrête de marcher. Elle se mit devant moi et attira donc à nouveau mon regard "Bon tu peux traîner un peu ou t'as un couvre feu à respecter ?" Je levais les yeux au ciel "J'ai plus dix ans, à t'entendre on dirait que je suis fliquée" Elle sourit "Donc on va pouvoir s'amuser un peu" "Nop" Elle arrêta de sourire. Ne comprenant probablement plus rien "J'ai déjà quelque chose de prévu" Je jetais un coup d’œil plus loin pour m'assurer qu'elle était encore dans mon champ de vision. Elle acquiesça bien qu'un peu déçu et je lui fis la bise avant de la laisser partir de son côté.

Je regardais rapidement autour de moi avant de me déplacer à vitesse vampirique derrière l'invitée surprise. "Contente de te revoir Camille" Bon c'est vrai j'avais un petit goût pour les mises en scène et j'aimais bien apparaître derrière les gens juste pour l'effet de surprise, je pense savoir de qui je tiens ça. Un sourire étira mon visage. Non pas hypocrite loin de là. J'avais été sincère j'étais vraiment contente de la revoir. Après tout même si elle était déjà partie une première fois elle avait quand même été très présente. De plus elle et mon père étaient amoureux, ils s'aimaient, ça se voyait comme le nez au milieu du visage, et moi j'aimais qu'elle rende mon père heureux. De plus Cami était quelqu'un avec qui je partageais certaine valeur et elle avait toujours été gentille. En revanche ça avait été plus dur qu'elle parte une deuxième fois, sans prévenir. J'aurais pensé qu'elle m'aurait dit en revoir, à moi ou à papa. D'ailleurs en parlant de lui... Vous savez que les enfants ressentent quand leurs parents ne vont pas bien ? J'avais été un peu fâchée mais ça ça n'avait été que très bref. Puis j'avais été déçue et enfin j'avais nagé dans l'incompréhension. Maintenant que je l'avais devant moi j'allais avoir besoin de réponses. Mais du coup je ne savais pas vraiment comment je devais agir. "J'aurais juste préférée que ça ne soit pas moi qui te trouve" Puisque de cette façon je n'étais même pas sûr que elle elle est envie de me voir et pourtant on avait partagé un truc nous deux. Je veux dire, hormis mon père. Je l'avais considérée comme étant de la famille. Est ce que je devais restée distante et plutôt froide tant que je n'avais pas de réponse ? C'était probablement le comportement que j'aurais adopté devant un bon nombre de personne dans ce genre de situation. Mais une autre part de moi avait quand même envie qu'elle sache qu'elle m'avait manqué. Je m'étais beaucoup interrogé sur son départ et j'avais finit par me dire qu'elle devait bien avoir ses raisons même si je ne les connaissais pas encore. Je m'étais demandé si elle avait eu peur de trop s'imposer dans cette famille, de ne pas être à sa place, ou bien autant aimée que les autres. Du coup oui j'avais envie qu'elle le sache. "Tu vas me prendre dans tes bras ou continuer à me regarder ?" Je lui souris à nouveau. Si c'était moi qui lui sautait dans les bras ça serait comme le fait de l'avoir retrouvé moi même, je ne saurais pas si elle en avait envie. Hors je voulais voir si elle allait me serrer contre elle de son propre chef ou non.
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Camille O'Connell
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MessageSujet: Re: I see you /Cami   I see you /Cami EmptyMer 9 Mar - 23:46

I see you
Welcome back ?
Hopmille
Cela faisait quelques jours que je réfléchissais à ouvrir mon propre cabinet. J’avais pris rendez-vous avec une agence qui devait me montrer des locaux en ville qui pourrait me plaire. Si je prenais le pari de revenir dans cette ville où ma seule attache était les Mikaelson, c’était avec un objectif en tête. Redevenir le plus humaine possible, ne plus tricher. Cela et puis, voir comment cela se passait avec Nik, je partirai de nouveau s’il me le demandait. Mais j’avais pris la résolution de ne plus le faire, plus jamais, seulement si c’était l’originel qui me le demandait lui-même. Il fallait donc que je parvienne à redevenir celle que j’étais avant que ce goût métallique atteigne ma gorge et me donne comme des électrochocs d’adrénaline. Ce n’était pas en y pensant que cela allait s’arranger. Avec un soupir, j’étais appuyée sur la porte ouverte de mon réfrigérateur. J’observais d’un air distrait une poche de sang. « Non, ça ira... » Répondais-je à moi-même, essayant toujours de connaître ma propre limite à ce niveau. La seule chose, c’est que je devais réussir à me maîtriser si ma soif devenait trop dure à gérer.

Arrivant juste après la voiture de la personne qui me faisait visiter, je lui serrais brièvement la main et observait avec lui mon possible futur bureau, avec la salle d’attente et tout le reste. « Vous avez aussi un avantage à ouvrir votre cabinet dans ce quartier précis. » « Pardon ? » « Si vous aimez avoir de jeunes clients, il y a des étudiants parce que leur cours se donnent au bout de la rue. » Je gloussais, me rappelant effectivement avoir vu l’école en passant. « Oui, c’est vrai, mais je préfère réfléchir avant de faire une offre. » « Je comprends. » Me lança-t-il avec son sourire de vendeur avant de poser sa main au milieu de mon dos comme pour me raccompagner vers la sortie. Une fois dehors, il me confia un dossier pour que je réfléchisse à faire une proposition pour les locaux. Alors que nous parlions, je ne faisais pas attention aux étudiants qui sortaient de toute évidence de leurs cours. Après une dernière poignée de main polie, je commençais à reprendre le chemin de ma voiture, rangeant le dossier dans mon sac. Saisissant mes clefs d’un pas déterminé, je ne m’attendais pas à une surprise. J’en aurai presque sursautée et j’étais heureuse d’avoir rangé mon dossier rempli de feuilles avant cette mini attaque. Hope. Elle avait tout hérité de son père. De sa mère aussi d’ailleurs… Mais pour cette action en traitre, c’était Niklaus qui ressortait. Je repensais alors à l’église, quand je n’avais le droit de me rappeler du surnaturel qu’en présence du père de la jeune fille. C’était il y a plus de vingt ans… C’était ce genre de choses qui me créait un blocage passager sur ma condition, je ne savais pas comment l’accepter. Ou même si j’y arriverai un jour. Je n’avais pas leur chance, ou leur malchance… Parfois je m’y perds. Ma famille était restée mortelle et j’en payais de plus en plus le prix chaque jour. « Contente de te revoir Hope… » Soulignais-je à mon tour en lui faisant face, avec un sourire coupable du bout des lèvres et qui sonnait triste à la fois. « Tu ressembles un peu plus chaque jour à ton père. » Ce qui était un compliment dans ma bouche, mais pas forcément dans celles de tout le monde malheureusement. La seconde parole de Hope me vint droit au cœur. En même temps je l’avais cherché, au niveau de tous ceux avec qui je partageais ma vie à ce moment-là. Craignait-elle la réaction de son père ? Pensait-elle que je n’aurai pas dû revenir ? C’était possible et oh combien compréhensible. Sa question me surpris tellement que j’en laissais échapper un son presque muet venant de ma bouche avec un sourire qui en disait long. Je la serrais immédiatement contre moi, me retenant d’avoir les larmes aux yeux. Entre nous deux, peu importe le temps qui s’écoulerait, je serais toujours l’adulte et elle l’enfant. Je ne pouvais pas me montrer non plus des plus émotives alors que ça avait été mon choix, personne ne m’avait mis à la porte. « Tu veux venir à l’appartement ? » Demandais-je avec précaution. Au moins, dans une seule question j’apprenais à Hope que j’étais bien revenue et non de passage et qu’en plus je m’étais installée seule. Me détachant légèrement d’elle, avec un sourire un peu malicieux, j’enfonçais le clou sous une parole qui se voulait plus légère : « Sauf si tu penses que ton père en ne te voyant pas rentrer risque de venir tuer tous tes camarades de classe… »

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MessageSujet: Re: I see you /Cami   I see you /Cami EmptyJeu 10 Mar - 2:50

Camille ∞ Hope
Revoir Camille au loin avait été une grande surprise. Je ne m'attendais plus vraiment à la croiser dans les rue de la ville, pour moi elle avait déserté cette ville. Et si pendant tout ce temps elle était restée ici et elle avait réussis à nous éviter ? Hmm nan peu probable, y'aurait bien quelqu'un qui aurait finit par la voir et parler d'elle. Mais du coup, bien que j'ai pu la reconnaître au premier regard j'avais quand même eu un doute. Me disant que c'était moi qui avait du halluciner. Après tout ça n'était pas comme si je n'avais jamais pensé à Camille ces derniers temps en espérant qu'elle revienne. Est ce que ma mémoire me jouais déjà des tours ? J'étais pourtant encore jeune ! Mais non c'était belle et bien elle et il était absolument hors de question que je laisse passer l'occasion. Même pour passer du temps avec une amie. La famille avant tout. Et puis si je n'allais pas la voir maintenant que je l'avais dans mon champ de vision je n'allais peut-être plus la retrouver. Alors je l'avais rejoins en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire. Si vous saviez le foutoir qu'il y avait dans ma tête en ce moment ! La pour le coup je pourrais peindre une toile vraiment très chargée. « Contente de te revoir Hope… » Je n'étais pas aussi douée qu'elle pour déchiffrer les gens mais à l'expression de son visage il était assez simple de deviner ne serais-ce qu'un peu de culpabilité. La pour le coup je ne me demandais pas vraiment pourquoi. « Tu ressembles un peu plus chaque jour à ton père. » je souris en soufflant légèrement du nez, étouffant un petit rire. Pendant un instant je m'étais imaginée avec la coupe de cheveux de mon père et ses vêtements, magnifique ! Mon père avait tendance à toujours être le meilleure dans ce qu'il entreprenait alors je le prenais comme un compliment. De toute façon Cami aimait papa, s'en était forcément un. J'étais comme toutes les jeunes filles à idolâtrer mon papa. Enfin comme toutes les petites filles plutôt. Les jeunes filles passaient plutôt par la période "mes parents son relous, ils me saoulent" moi j'en étais toujours au stade "De toute façon mon papa il est plus fort que le tien" Ce qui en soit se trouvais souvent, pour ne pas dire toujours, être vrai. Je n'étais pas immature pour autant mais je n'avais juste pas fait de crise d'ado pour la simple et bonne raison que j'avais été éduquée avec des valeurs familiales bien plus élevées que toute autres valeurs et que ma famille avait toujours été présente pour moi. "Disons que ça dépend des jours, quand tu es partit il ne se ressemblait plus lui même" On me disait souvent que je ressemblait à mes parents pour ceux qui les connaissaient. J'avais pris pas mal des deux côtés. J'avais aussi cette franchise à toute épreuve qui me tenait pas mal de ma mère et cette envie de me protéger toute seule parce que j'en étais capable ! J'aurais peut-être dû choisir mes mots avec Cami, j'y allais peut-être un peu fort en attaquant directement le sujet de son départ mais c'était vrai. Papa avait été attristé par se départ et même s'il était revenu à un comportement qui était le sien il n'en restait pas moins que ça l'avais affecté. En même temps j'imagine que si la personne que j'aimais partait sans même me prévenir je péterais une durite sous l’impulsivité et ensuite je me calmerais et je réfléchirais.

Le but n'était pas de partir sur une mauvaise note mais il y avait sûrement une pointe de rancœur qui avait voulu montrer sa présence lui faisant comprendre que son départ avait pu blesser. Mais je voulais repartir du bon pied avec Cami, après tout elle était typiquement le genre de personne qui était capable de repartir du bon pied avec n'importe qui même après les pire vacherie alors elle avait bien droit à ce que les gens lui accorde aussi cette indulgence à elle non ? Ce n'était pas vraiment dans ma nature de pardonner, et encore moins aussi facilement mais elle faisait partit de la famille. Pour moi ça avait toujours été le cas. Sans se faire attendre elle me serra fort dans ses bras et soulagée je refermais mes bras sur elle en fermant les yeux. Ça faisait du bien ! Honnêtement ! « Tu veux venir à l’appartement ? » Je me détachais d'elle pour le regarder en haussant les sourcils "Tu as un appart ?" Du coup je me demandais aussi depuis combien de temps elle était revenue, mais au moins elle semblait avoir l'intention de rester pour l'instant. "Tu sais qu'il y a toujours de la place pour toi à la maison hein ?" Oui je voulais qu'elle revienne. Ça me faisait bizarre de savoir que Cami était en ville mais qu'elle ne vivait pas avec nous. Ceci dit j'imagine qu'elle devait redouter un peu la réaction de certaine personne.. de mon père. « Sauf si tu penses que ton père en ne te voyant pas rentrer risque de venir tuer tous tes camarades de classe… » Je ris de bon cœur cette fois ci "Nooon il tuerait juste mon dernier professeur j'imagine" Je plaisantais bien entendue ! "Heureusement il me laisse de la liberté, parce que j'ai besoin de bouger constamment et je déteste être enfermée" Je remontais mon sac sur mon épaule "Je te suis !" Commençant à marcher avec elle je reprenais la conversation. Faut dire que j'avais beaucoup de chose à lui dire pour rattraper le temps perdu. Certes j'avais beaucoup de questions par rapport à son départ mais ça on en parlerait une fois bien installée chez elle. Pour le chemin autant avoir une conversation plus légère. "Je me suis lancée dans des études d'art ! Je peins maintenant, je te montrerais si tu veux !" Je m'arrêtais en levant le doigt "Mais attend je dois avoir des photos ! Enfin juste deux ou trois" je sortais mon portable de ma poche en reprenant ma marche et en fouillant rapidement dedans avant de lui tendre "Bon c'est mieux en vrai mais je les ai pas sûr moi là" Je souris. J'étais pas en train de me vanter non mais c'était juste toujours mieux de voir une toile peinte en vrai devant soit que sur un écran de portable mais c'était tout ce que j'avais là pour le coup.
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MessageSujet: Re: I see you /Cami   I see you /Cami EmptyMar 15 Mar - 1:23

I see you
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Hopmille
Il y a quelque chose d’encore plus dur que de croiser son reflet dans le miroir et de ne pas se reconnaître, c’est croiser celui d’une personne proche et de voir ce même regard qui pose la question : qui es-tu ? La psychologie est un domaine vaste et complexe. Certains psychologues expliquent à des patients que pour que les autres puissent les aimer, il faut qu’ils s’aiment d’abord eux-mêmes. Cette thèse est profondément hypocrite. Il est plus facile d’aimer une personne bien dans sa peau, quelqu’un qui se montre et s’esclaffe, mais vous en connaissez vraiment beaucoup des gens comme ça qui sont devenus comme ils sont sans avoir été aimés avant ? Bien sûr, on pourrait me reprocher d’être partie pour des raisons égoïstes, mais je ne voulais pas devenir une étrangère dans le reflet de ses yeux.

Hope venait de me mettre une claque en plein visage, mais c’était sans doute un trait de famille dont elle ne pouvait pas se passer elle non plus. Trouver les mots justes pour taper là où ça fait mal. « Je n’étais plus moi, Hope. Même si je ne pense pas que ce soit une conversation à commencer dans la rue… Je ne pense pas forcément l’être plus aujourd’hui. J’aurai blessé ton père si j’étais restée et pas seulement. Je ne me contrôlais pas et j’avais besoin de faire certaines choses contre lesquels était ton père. Mais ça, tu imagines bien que je n’aborderai pas ces sujets précis avec toi. » Glissais-je avec un léger sourire. Il ne faut jamais confier à sa « belle-fille » les sujets de discordes que le nouveau couple de son père pouvait avoir, c’était une règle d’or. Surtout que dans le cas présent, je n’avais pas l’intention d’en parler non plus à Klaus lui-même. C’était déjà un sujet épineux lorsque j’étais humaine, j’ai fait ce que j’avais à faire et j’en payerai le prix s’il le faut. Justice avait été faite à mes yeux. L’écoutant avec attention, je ne répondais pas tout de suite à ce sujet tellement délicat. Non, bien sûr qu’il n’y avait plus de place pour moi chez les Mikaelson. Je n’étais pas une enfant qui avait pris la fuite, mais une adulte responsable qui s’en était allée sans même laisser un mot. A part Hope et peut-être Elijah, personne ne m’accueillerait avec le sourire comme si rien ne s’était passé ou presque. Si je n’avais jamais pensé faire partie de la famille, il était certain que je n’en faisais pas plus partie maintenant. Je m’étais toujours considérée comme une amie de la famille, la femme en couple avec Klaus mais qui n’est pas nécessaire aux autres, ou plutôt, pas indispensable. Hope avait un père et une mère et j’avais sans doute dû jouer un certain déséquilibre dans son éducation. Parfois je me sentais coupable d’habiter sous le même toit qu’eux, j’avais l’impression de rentrer sans aucune pudeur dans leur vie privée.

Le sujet sur la peinture m’amusa et j’avais presque envie de lui ébouriffer les cheveux tendrement. Oui, elle était vraiment le digne portrait de son père et de sa mère. Je regardais la toile qu’elle avait peinte avec une grande attention et une certaine tendresse dans le regard. « Peut-être que dans quelques années, certaines de tes toiles se retrouveront dans un musée auprès de certaines œuvres de ton père. » Je ne la taquinais pas, j’étais très sérieuse en fait. Hope était quelque part cette enfant qui ne serait jamais la mienne et avec qui j’avais pourtant un certain instinct maternel. Prenant les clefs qui se trouvaient dans ma poche, je les lui tendis. « Tu veux biper la voiture jusqu’à trouver la bonne ? Par contre c’est moi qui conduis ! » Mon regard se fit plus sérieux, mettant un doigt d’honneur sur le fait que je ne lui laisserais pas le volant. De toute façon, si on allait chez moi, ce serait compliqué de guider, peut-être, une jeune conductrice jusqu’à chez moi.
Une fois dans la voiture, je mettais ma ceinture avec un soupir significatif. J’allais répondre à sa question précédente qui était plus une affirmation dans la bouche de Hope d’ailleurs.

« Tu sais… Je sais que tu m’as toujours connue et que c’est sans doute normal pour toi. Mais je ne suis pas une Mikaelson. Je n’ai pas ma place dans votre maison, plus maintenant. Je ne sais pas comment ton père pourrait prendre la nouvelle ne serait-ce que du fait que je suis en ville, ce n’est pas pour poser bagage dans une chambre d’ami. Ta mère doit aussi m’en vouloir… » Lançais-je tout en commençant à me dégager du parking et prendre la route. « Les liens du sang, rien ne peut les briser et tu as la chance d’avoir une famille indestructible. Mais j’imagine que même si tu n’en as peut-être jamais parlé à ton père, tu te doutes bien qu’il a eu des relations avec d’autres femmes avant moi. Je dois te l’avouer, ce n’est vraiment pas un sujet que j’aurai aimé aborder avec toi. Mais il est possible que ton père fasse habiter avec vous une autre femme. Après tout, je ne sais pas ce qu’il a décidé de faire depuis mon départ… » Mes mains commençaient à perdre de leurs emprises sur le volant en pensant à des choses que je n’avais absolument pas envie d’imaginer. « Je n’ai pas quitté ton père. Pour être honnête, dans ma tête, nous sommes toujours en couple. Mais ce n’est pas à moi de décider et il serait normal que Klaus ne veuille même pas me revoir ou me savoir en ville. Dans ce cas-là, je repartirai, mais on pourra toujours garder contact si tu le souhaites. » Je profitai d’un feu rouge pour lui donner un regard bienveillant avant de refaire attention à la route.


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MessageSujet: Re: I see you /Cami   I see you /Cami EmptyMar 22 Mar - 16:44

Camille ∞ Hope
Je sais que je pouvais parfois être dure dans mes paroles. Ce n'étais pas mon but contrairement à ce qu'on pourrait croire mais ça sortait tout seul. J'avais malgré tout été blessée par le départ non prévu de Camille et ça devait être le moyen que j'avais pour l'exprimer, pour le lui faire comprendre. Je pense qu'elle le savait déjà mais comme je ne la revoyais que maintenant et bien c'était maintenant que le quelque peu de rancœur que j'avais pouvait se sentir. Cependant il n'y avait pas que ça. La rancœur était venu après la déception mais même si je ne m'étais pas forcément montrée douce et agréable directement j'étais contente de la voir et c'était ce sentiment qui surpassait les autres. J'avais suffisamment réfléchis à la situation pour noyer cette rancœur et accepter la situation en me disant qu'elle avait forcément ses raisons puisqu'elle n'était pas quelqu'un qui faisait du mal aux autres inutilement, mais mes questions demeurant sans réponses la rancœur pouvait parfois remonter un peu à la surface. « Je n’étais plus moi, Hope. Même si je ne pense pas que ce soit une conversation à commencer dans la rue… Je ne pense pas forcément l’être plus aujourd’hui. J’aurai blessé ton père si j’étais restée et pas seulement. Je ne me contrôlais pas et j’avais besoin de faire certaines choses contre lesquels était ton père. Mais ça, tu imagines bien que je n’aborderai pas ces sujets précis avec toi. » Je souris légèrement en la voyant sourire mais pourtant ça m'intriguais, j'étais curieuse. "J'imagine qu'il s'agit de la façon de gérer ta condition de vampire non ?" Ou qu'il s'agissait de meurtres. Parce qu'à moins de vouloir coucher avec quelqu'un d'autre, ce que je ne voyais pas du tout Cami faire, je voyais mal ce qui pouvait être sujet à la discorde entre eux. Enfin du côté de Papa j'imagine quand dans sa façon de faire on pouvait toujours trouver quelque chose à redire, mais du côté de Camille je voyais peu de chose pour quoi mon père aurait été contre si ce n'était quelque chose lié à ça. Moi même après ma première victime j'avais eu beaucoup de mal à gérer cette part de moi, accentuée par l'impulsivité naturelle des loups. C'était parfois dur de rester calme et sainte d'esprit. Ça serait mentir que de prétendre que j'y arrivais à longueur de temps. Mais comme je le pensais Cami n'était pas partie dans son propre intérêt, elle n'avait pas voulu blesser mon père et même si elle l'avait fait en partant on pouvait dire que ça partait d'une bonne intention. En tout cas ça n'était pas une intention qui méritait ma haine ce qui me conforta dans mon idée de me montrer comme la Hope qu'elle connaissait.

Cette relation que je partageais avec elle avant son départ était finalement vite revenue naturellement et je lui racontais déjà les dernière nouvelles, lui montrant même certains de mes travaux en peinture. « Peut-être que dans quelques années, certaines de tes toiles se retrouveront dans un musée auprès de certaines œuvres de ton père. » L'idée était amusante mais après quelques secondes de réflexion je plissais le nez "Humm je sais pas, je pense que j'aurais du mal à écouter les critiques de certaines personnes sans grincer des dents. Tu sais les personnes qui n'ont aucune culture en art, qui ne savent pas l'apprécier et qui dessines des ronds qui ont plus l'air de pomme-de-terre mais qui se sente quand même obligé de donner un avis" Oui parce qu'un avis professionnel même s'il était négatif et que ça blesserait sûrement un peu mon égo je n'aurais pas de mal à l'accepter. Alors qu'une critique gratuite de la part de quelqu'un qui n'y connaissait rien ça passait moins. Et si j'avais un tableau dans un musé il y en aurait à la pelle des gens comme ça. Mais bon je crois que je réfléchissais un ptit peu trop pour rien, je pensais pas qu'une de mes toiles allaient finir dans un musé. "Je crois que je supporterais encore moins les critiques sur les toiles de papa en fait" Je remettais mon portable dans ma poche tandis que Camille sortait ses clés de voiture de la sienne et me les tendais. J'étais surprise mais je les prenais. « Tu veux biper la voiture jusqu’à trouver la bonne ? Par contre c’est moi qui conduis ! » Je ris à sa précision "Je comprend mieux, j'ai crus que tu me les donnais pour conduire !" De toute façon je conduisais peu. La plus part du temps j'avais quelqu'un pour m'emmener ou bien venir me chercher pour les trajets que je n'avais pas envie de faire à pied. Callie la majeure partie du temps, il faut dire qu'elle était mon amie la plus proche ! Faut croire que je m'entendais bien avec les loups ! Une fois installée dans la voiture je lui rendis ses clés avant de m'attacher étant presque certaine qu'elle allait vérifier que ça serait fait. « Tu sais… Je sais que tu m’as toujours connue et que c’est sans doute normal pour toi. Mais je ne suis pas une Mikaelson. Je n’ai pas ma place dans votre maison, plus maintenant. Je ne sais pas comment ton père pourrait prendre la nouvelle ne serait-ce que du fait que je suis en ville, ce n’est pas pour poser bagage dans une chambre d’ami. Ta mère doit aussi m’en vouloir… » Maman n'était pas une Mikaelson non plus. Elle n'était pas obligée de faire un enfant pour faire partie de la famille, surtout que ça allait être compliqué maintenant. Mais être en couple avec quelqu'un de la famille et avoir une vraie relation amoureuse était suffisant. Et j'étais persuadée que je n'étais pas la seule à penser ça et ça bien avant son départ. "Ben c'est sûr qu'il faut que tu parles avec eux avant de débarquer mais c'est toujours chez toi" Je ne pouvais tout simplement pas le voir autrement. Peut-être était-ce le fait de la connaitre depuis toujours effectivement mais même si même s'il allait falloir des explications je n'imaginais pas la famille la rejeter. Elle était une des nôtres. « Les liens du sang, rien ne peut les briser et tu as la chance d’avoir une famille indestructible. Mais j’imagine que même si tu n’en as peut-être jamais parlé à ton père, tu te doutes bien qu’il a eu des relations avec d’autres femmes avant moi. Je dois te l’avouer, ce n’est vraiment pas un sujet que j’aurai aimé aborder avec toi. Mais il est possible que ton père fasse habiter avec vous une autre femme. Après tout, je ne sais pas ce qu’il a décidé de faire depuis mon départ… » Certes les femmes du passé de mon père n'était pas un sujet dont on parlait souvent à la maison, pour ne pas dire pas du tout, mais je savais qu'il y en avait eu, je me doutais bien que Camille n'était pas la première, après tout en mille ans ça aurait été surprenant. « Je n’ai pas quitté ton père. Pour être honnête, dans ma tête, nous sommes toujours en couple. Mais ce n’est pas à moi de décider et il serait normal que Klaus ne veuille même pas me revoir ou me savoir en ville. Dans ce cas-là, je repartirai, mais on pourra toujours garder contact si tu le souhaites. » je secouais la tête, je ne voulais pas qu'elle parte encore et j'espérais vraiment que Papa n'allait pas lui demander une telle chose. De toute façon j'en doutais fortement "Y'en a eu avant mais pas après. A mon avis il ne demande qu'à te revoir même si, tu le connais, il va probablement te faire comprendre son mécontentement mais je pense honnêtement qu'il n'attend que ça, savoir que tu es de retour" Quand elle se gara enfin je défaisais ma ceinture pour pouvoir me tourner vers elle "Tu veux que je lui en parle moi ?" Après tout il n'allait pas s'énerver contre moi et ça pourrait lui laisser le temps de digérer la nouvelle avant de voir Cami.
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MessageSujet: Re: I see you /Cami   I see you /Cami EmptyMar 5 Avr - 16:26

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Comment voulez-vous vous en sortir en disant à une enfant que vous avez un secret mais que vous ne souhaitez pas en parler avec lui ? C’était impossible. Oui, Hope était devenue une jeune femme, mais le savoir et l’intégrer étaient deux choses totalement différentes et j’aurai beau essayer de m’en persuader, je la verrai toujours comme un nouveau-né emmitouflé dans sa couverture et aux capacités totalement démesurables. Je lui devais bien au moins quelques éléments de réponses. « Non… Au contraire, c’était par rapport à celle que j’étais avant et les réponses dont j’avais besoin pour… Faire mon propre deuil. » Affirmais-je dans un rire. Mais ce n’était pas si faux que cela. J’étais encore en plein deuil, bien sûr, mais rien ne m’empêchait de revenir et de m’occuper des personnes que j’avais si longtemps laissées de côté de façon parfaitement égoïste. « J’imagine qu’il aurait bien des choses à dire aussi sur ma façon de gérer le vampirisme, mais je doute qu’il y prête vraiment attention. La soif de sang est quelque chose que je connaissais sans connaître… Il est toujours plus facile de céder à une pulsion que de s’y soustraire. Mais pour le moment, je la contrôle, j’essaie de vivre une vie des plus normales. Un peu comme avant, bien que tu ne puisses pas te souvenir de qui j’étais à ce moment-là. » Lançais-je avec un sourire dans sa direction. « Finalement, c’est aussi une question de protection. Ce n’est pas un défaut de ton père, mais j’avais besoin de m’y soustraire pour voir la vérité et voir par moi-même comment il était bon d’agir ou non. Peut-être ai-je fais une erreur dans mes choix, mais ton père n’avait pas à porter pour moi le prix de mes propres décisions. » Je prenais une inspiration, mais ne finissais par la fin de ma pensée, autant éviter de dire à Hope : Je refuse que ton père tue pour moi. Ce serait en dire trop ou au contraire pas assez. Une artiste a en plus beaucoup d’imagination, il était inutile que celle que je voyais presque comme ma fille d’adoption imagine les pires atrocités. Même si, dans la famille Mikaelson, il n’était pas évident de garder un regard innocent sur le monde bien longtemps…

Il était amusant de voir que Hope se souciait déjà de l’avis des autres concernant ses toiles et craignant tomber sur des amateurs ignorants. « Un peu comme moi finalement. » Plaisantais-je volontiers. L’Art était l’une de mes passions, jamais je ne tiendrais un pinceau entre mes doigts pour faire une grande toile, mais les peintures en disant tellement long sur la personne qui la peignait. Il n’y avait rien de plus magique à mes yeux que de voir un peintre à l’œuvre, pour ceux que ça ne dérangeait pas d’être vu en plein travail. « Tu pourrais aussi avoir de très bonnes critiques, ne pense pas forcément de façon négative. Tes toiles deviendront ce qu’il te plaira qu’elles deviennent, tu as encore le temps d’y réfléchir. Ou sinon tu m’en vendras une ou deux. » Disais-je tout en lui faisant un clin d’œil. La réflexion sur les toiles de son père me fit rire, je ne me moquais pas, mais je trouvais toujours aussi mignon le fait que Hope soit toujours aussi accrochée à son père. « Ton père a de la chance de t’avoir. » Et je le pensais sincèrement. « Mais quelqu’un qui critiquerait les toiles de Klaus aurait vraiment très mauvais goût. » Concluais-je avec un sourire en coin. Niklaus était devenu un maître important en matière de peinture et pas seulement dans ce siècle.

« Je ne laisserai pas la plus petite Mikaelson conduire ma voiture… Ni ton père dans certains moments. » Affirmais-je de façon malicieuse. Bien sûr, c’était seulement pour la taquiner, bien qu’il ne fût jamais évident d’être le passager de quelqu’un que l’on a vu foncer dans les murs avec sa poussette et son lapin en peluche. Une fois en voiture je verrouillais les portes et attachait ma ceinture, tout en vérifiant que Hope faisait de même, avec le coin de l’œil. C’était peut-être un réflexe typiquement humain, mais c’était justement cette vie que je voulais retrouver. Parler de la maison Mikaelson comme étant chez moi était quelque chose d’insolite pour moi. J’étais tellement habituée à être autonome et à avoir mon chez moi qu’il était étrange d’essayer de conclure que oui, chez eux, c’était aussi chez moi. Mais j’avais perdu ce chez moi, de mon propre chef. Pour minimiser les choses, j’essayais d’ironiser. « Tu sais… Si tes parents acceptaient tous les deux sans broncher que je revienne chez vous, quelle image cela donnerait pour ton éducation ? Fuguer c’est grave et si je n’étais pas celle qui avait pris la fuite, je le dirai à Klaus. Certaines choses peuvent être pardonnées facilement, mais je ne suis pas partie le temps d’une après-midi. Même si ce n’était pas ce que je souhaitais, c’était même l’inverse… J’ai blessé ton père, sans doute ta mère, toi… Et peut-être d’autres personnes. »

Savoir qu’il n’y avait pas eu d’autres femmes pour Klaus pour le moment était un soulagement. Égoïste, mais quelque part, j’étais quand même rassurée. Cela ne voulait pas dire pour autant que ce que j’avais brisé en partant pouvait se reconstruire… Cette idée m’effrayait au plus haut point. « Il n’y a pas plus clair que ton père pour faire ressentir à quelqu’un son mécontentement… » Il fallait dire qu’il avait eu le temps au cours des siècles pour se perfectionner et choisir les mots qui faisaient mal. Si je m’en sortais en un seul morceau, ce serait déjà une petite victoire en soi. Cherchant des yeux une place, je me décidais de me garer en créneau et j’étais plutôt fière de moi pour une fois. Surtout avec une invitée surprise dans la voiture. Je lui lançais un sourire fier de façon exagéré comme pour essayer une nouvelle fois d’alléger certaines tensions. Avec un soupir de réflexion, je secouais légèrement la tête. « Non, ne t’en mêle pas, je te promets de voir Klaus rapidement. Mais crois-moi, il vaut mieux éviter de s’immiscer dans ce genre de querelles. » Sortant de la voiture, je la refermais et je faisais signe à Hope de me suivre dans les étages. Ouvrant les portes de mon appartement, ce dernier ressemblait beaucoup à celui que j’avais en Nouvelle-Orléans. Mais encore une fois, Hope était tellement petite quand elle avait eu l’occasion de le voir. « Je te sers quelque chose ? » Demandais-je tout en retirant ma veste et en la mettant sur une chaise. En me retournant vers elle, je lui souris chaleureusement : « Fais comme chez toi bien sûr. »


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MessageSujet: Re: I see you /Cami   I see you /Cami EmptyMer 4 Mai - 7:28

Camille ∞ Hope
Elle m'avait intrigué en me parlant de faire des choses que mon père n'aurait pas cautionné. Du coup j'essayais tout de même de creuser un peu, je ne pouvais pas m'en empêcher je n'aimais as rester dans l'ignorance, j'avais l'impression qu'il se passait trop de choses et qu'à côté je restais une petite fille naïve. Certes j'avais vingt ans je n'étais pas vieille voir peut-être pas adulte aux yeux de beaucoup de personnes mais j'avais vécu pas mal de choses, dont des choses traumatisantes que j'vais moi même fait et j'avais mûrit alors je ressentais le besoin d'en savoir autant que les autres. Puis j'avais toujours voulu apprendre le plus de choses possible depuis que j'avais appris à lire ça n'allait pas changer aujourd'hui. « Non… Au contraire, c’était par rapport à celle que j’étais avant et les réponses dont j’avais besoin pour… Faire mon propre deuil. » Oh je vois.. Enfin je crois avoir compris "Faire le deuil de ta vie d'humaine ?" c'était quelque chose de bizarre pour moi, enfin non, pas bizarre mais étranger, inconnus. Je devais être la seule personne au monde a n'avoir jamais été humaine. Et pourtant je n'étais pas si différente d'eux mentalement. Du coup j'avais tendance à me dire que même en devenant vampire on pouvait rester profondément humaine dans sa tête, c'était ce que me semblait être Camille d'ailleurs. Mais on m'avait dit que toutes les émotions s’amplifiaient en devenant vampire. Moi j'avais du grandir de cette façon et n'ayant pas été humaine je ne pouvais pas faire de comparaison, j'avais juste appris à vivre avec ses émotions intenses depuis le début. « J’imagine qu’il aurait bien des choses à dire aussi sur ma façon de gérer le vampirisme, mais je doute qu’il y prête vraiment attention. La soif de sang est quelque chose que je connaissais sans connaître… Il est toujours plus facile de céder à une pulsion que de s’y soustraire. Mais pour le moment, je la contrôle, j’essaie de vivre une vie des plus normales. Un peu comme avant, bien que tu ne puisses pas te souvenir de qui j’étais à ce moment-là. » Non en effet je ne me rappelais pas de Camille humaine mais ça ne m'empêchait pas de connaitre Camille, la seule et l'unique. Il ne s'agit pas de deux personne après tout, il n'y a pas de Camille humaine et une autre Camille vampire, c'est la même personne. "J'ai toujours aimé et admiré la Camille que j'ai connus" je lui adressais un grand sourire sincère. Admiré oui, dans le sens où j'ai toujours apprécié sa façon de penser, c'était un peu à modèle de sagesse pour moi. Le genre de personne qui pouvait trouver du bien en chaque personne, j'admirais cette qualité. J'essayais de m'en inspirer d'ailleurs mais pas toujours avec succès. Disons qu'une fois que je me sentais trahis par une personne la j'avais beaucoup plus de mal. « Finalement, c’est aussi une question de protection. Ce n’est pas un défaut de ton père, mais j’avais besoin de m’y soustraire pour voir la vérité et voir par moi-même comment il était bon d’agir ou non. Peut-être ai-je fais une erreur dans mes choix, mais ton père n’avait pas à porter pour moi le prix de mes propres décisions. » je crois que tout était toujours une question de protection au final. J'haussais les épaules "Je suis pas d'accord, quand on est ensemble on porte les fardeaux à deux non ? Je ne suis jamais tombée amoureuse, je prétend pas savoir ce que c'est pas je t'ai déjà vu avec Papa c'est forcément de l'amour et quand on aime on partage tout, pas seulement les bons moments, on se soutient aussi des les mauvais moment, c'est comme la famille" Est ce que j'avais une vision trop utopiste de la chose ? Peut-être je n'en sais rien mais pour moi elle me semblait tout à fait juste. Et puis j'étais persuadé que si les rôles avaient été inversé Camille aurait voulu être la pour Klaus plutôt que de le laisser régler ses problèmes tout seul, elle aurait voulu l'aider.

« Un peu comme moi finalement. » Je ris en tournant la tête vers elle "Mais non c'est pas ce que je voulais dire !" Je me sentais con du coup même si je savais qu'elle avait prit ça à la rigolade "Mais toi tu fais pas des critiques juste pour critiquer, alors que y'en a plein qui font ça" Et ceux la ça n'était pas l'envie qui me manquait de leur encastrer la tête dans le mur, toute en douceur bien entendu. Je ne ferais jamais une telle chose en revanche dans ma tête je pouvais le faire autant que je voulais c'était l'avantage d'avoir des pensées privées. « Tu pourrais aussi avoir de très bonnes critiques, ne pense pas forcément de façon négative. Tes toiles deviendront ce qu’il te plaira qu’elles deviennent, tu as encore le temps d’y réfléchir. Ou sinon tu m’en vendras une ou deux. » Je souris à sa remarque "Je vois pas les choses négativement en fait c'est juste que les critiques positives j'aurais aucun mal à les accepter mais les négatives si" je ris légèrement "Pour toi c'est cadeau, prix de famille !" Je sait l'expression exacte c'est prix d'ami mais pour le coup j'étais particulièrement fière d'avoir pensé à remplacer le mot ami par famille. « Ton père a de la chance de t’avoir. » Je souris à nouveau "Je sais je le protège des méchants critiqueurs" Ou je protège les critiqueurs d'une possible mauvaise réaction de la part de mon père, à voir ! « Mais quelqu’un qui critiquerait les toiles de Klaus aurait vraiment très mauvais goût. » J'hochais vivement la tête. Les toiles de mon papa c'était les plus belles parce que mon papa c'est le plus doué c'est tout ! « Je ne laisserai pas la plus petite Mikaelson conduire ma voiture… Ni ton père dans certains moments. » Je souris en imaginant mon père en fou furieux au volant, ou bien bourré je ne sais pas. Avec moi dans la voiture il faisait toujours attention "Je suis sûr que je conduis mieux que lui dans ces moments la" je laissais échapper un petit rire tout en montant dans la voiture. Camille avait visiblement du mal à se faire à l'idée que notre maison était toujours la sienne « Tu sais… Si tes parents acceptaient tous les deux sans broncher que je revienne chez vous, quelle image cela donnerait pour ton éducation ? Fuguer c’est grave et si je n’étais pas celle qui avait pris la fuite, je le dirai à Klaus. Certaines choses peuvent être pardonnées facilement, mais je ne suis pas partie le temps d’une après-midi. Même si ce n’était pas ce que je souhaitais, c’était même l’inverse… J’ai blessé ton père, sans doute ta mère, toi… Et peut-être d’autres personnes. » Fuguer c'est grave quand on est un enfant sous la responsabilité de ses parents et incapable de se débrouiller tout seul dans la vraie vie. Ça n'était pas une fugue la c'était une fuite. "T'as choisis de revenir ici à Mystic Falls, c'est certainement pas pour vivre une vie sans nous sinon t'aurais ps choisis la seule ville ou t'avais toute les chances de tomber sur un Mikaelson non ? T'es la pour renouer, parce que t'as l'espoir d'être pardonnée, parce que tu penses que c'est possible même si ça prend du temps et puis t'as déjà mon pardon, c'est le premier pas vers notre maison à tous" et puis même si mon père lui montrerait son mécontentement je ne me faisais pas vraiment de soucis quand au sujet de son pardon, ni même pour le reste de la famille. « Il n’y a pas plus clair que ton père pour faire ressentir à quelqu’un son mécontentement… » Ah ça ! La dessus je ne pouvais pas la contredire. Même dans mon éducation, à ma période je test, j'avais vite compris ce que j'avais le droit de faire ou non. Je n'ai pas eu les parents les plus stricts du monde loin de la mais je le voyais rapidement quand l'un d'eux n'était pas contant. Alors envers un adulte c'était pire, je le savais. D'ailleurs je crois que maintenant les gens comprenaient aussi rapidement quand moi je n'étais pas contente. Mais c'était à une échelle plus basse et pour des choses plus banales la plus part du temps. Comme par exemple ce mec lourd qui se prend pour un séducteur né et qui nous drague Callie et moi dès qu'il nous voit ensemble. J'avais pas été très très gentille la dernière fois et probablement un peu blessante mais au moins il ne nous avait plus enquiquiné de la soirée après ça. Mais je ne me faisais pas d'illusion, à une autre soirée on y aurait droit de nouveau, il devait être accro aux râteaux. Enfin bref ! On était enfin arrivée et Camille semblait fière de son créneau ce qui me dit rire. « Non, ne t’en mêle pas, je te promets de voir Klaus rapidement. Mais crois-moi, il vaut mieux éviter de s’immiscer dans ce genre de querelles. » Je plissais le nez en pensant à la situation dans laquelle j'allais me trouver à présent "D'accord je dirais rien mais essaye de le voir rapidement alors parce que j'aime pas devoir lui cacher la vérité" Et je savais d'avance que ça allait me torturer l'esprit. D'un côté s'il apprend que j'étais au courant avant lui il allait peut-être m'en vouloir de ne rien lui avoir dit mais d'un autre côté je ne pouvais pas gâcher les plans de Camille et lui envoyer un Klaus énervé qu'elle ne soit pas venue le voir. J'espérais vraiment qu'elle allait le voir rapidement. Je la suivais jusqu'à entrer dans son chez sois et à regarder partout comme une enfant qui découvre les lieux. J'aimais bien c'était causi. « Je te sers quelque chose ? » je souris "Hmm tu vas accepter que je boive de l'alcool où je vais devoir me rabattre sur un jus de fruit ?" après tout elle ne voulait pas me laisser conduire donc qui sait ! Bon pis c'était pas non plus avec un verre que j'allais être bourré, vous avez vu la descente de mes parents ?! « Fais comme chez toi bien sûr. » C'était marrant j'avais presque l'intention de m'entendre y'a quelques minutes en disant que chez moi c'était aussi chez elle. Je me débarrassais de ma veste et de mes chaussures pour sauter sur le canapé en atterrissant directement allongée "Il est confortable, je pourrais m'endormir dessus, c'est un canapé à siestes en fait" Qui a dit que tout ce qui sortait de ma bouche était intelligent ? J'avais vingt ans après tout, on dit beaucoup de choses débiles ou encore enfantines à cet âge la, mais c'était amusant.
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MessageSujet: Re: I see you /Cami   I see you /Cami EmptyVen 20 Mai - 23:50

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Creusant toujours un peu plus, je me laissais malgré tout faire par Hope. Elle n’aurait jamais en tête les informations de mes méfaits lors de mon périple. Elle était la fille de son père et il était hors de question que Klaus soit mis au courant. Une main toujours posée sur le volant, je me permis de jeter un œil au petit bout de femme à côté de moi. « On peut dire ça oui, le deuil de ma vie humaine… Certaines plaies restes ouvertes, peu importe le temps qui passe. Malheureusement, c’est ce qui entraîne bien souvent les gens à choisir des solutions qui n’en sont pas, pour refermer une plaie. Les adultes sont bêtes parfois… » Plaisantais-je avec un sourire en coin. Il était presque stupide de ma part de croire que j’aurai pu avoir une vie humaine sans problème tout en fréquentant les Mikaelson. Resté proche d’eux et en vie relevait du challenge. J’avais fait des choix, j’avais pris un tournant et je pensais sérieusement que si ma fin approchait, il serait préférable que tous pensent que j’avais fuis pour la dernière fois. J’ignorais totalement comment aurait pu réagir Niklaus quand tout se passait bien pour nous si j’avais dû m’éteindre. Finalement, je m’inquiétais bien plus de son bien être que de ma propre survie. Je le savais, j’avais une chance insolente d’être encore là aujourd’hui. J’avais dû faire le deuil de mon ancienne vie, accepté qu’un éventuel futur avec ma propre famille ne puisse pas exister. Les vampires ne pouvaient pas avoir d’enfants. J’avais dû admirer à quel rapidité les personnes que l’on connaissait de notre vivant disparaissaient si rapidement. Il y avait énormément de douleur dans la vie d’un être immortel et j’étais pourtant toujours aussi fragile. L’éternité n’est jamais une promesse, il faut se battre corps et ongles pour la sauvegarder.

Un jour, j’avais eu le plaisir de croiser le regard d’un petit être qui commençait à faire la connaissance du monde. Elle représentait l’espoir à elle toute seule. L’espoir tout entier d’une famille qui en avait besoin pour trouver enfin ce que l’on nomme le bonheur. Ce tout petit être se trouvait en ce moment-même à ma droite et ses mots me touchaient, bien qu’elle était loin du compte à mon sujet. Il y avait la Camille pour laquelle je mettais battue tout le long de ma vie humaine et celle qui est née du feu ardent du vampirisme qui coule dorénavant dans mes veines. Ces deux Camille étaient belle et bien différente. L’une d’elle savait parfaitement taire les démons qui résonnaient dans sa tête. La vampire avait dû se contenter de se faire écraser. Il y avait dire et faire et ce qui était sûr, c’est que je ne serai jamais fière de mes actes lors de mon escapade de plusieurs mois. J’avais fait promettre à Elijah de garder le secret et j’avais totalement confiance en lui. Mais les secrets finissent toujours à découvert… « C’est gentil Hope, heureusement que tu n’étais pas avec moi, sinon je t’aurai déçue. » Lançai-je d’un ton qui se voulait insouciant, mais je le pensais réellement. Je ne pouvais plus prétendre avoir une âme lavé de tout soupçon, moi aussi il fallait que j’essaie de réparer mes erreurs. Des erreurs baignées dans le sang et la mort, ce genre d’erreurs irréparables où seul Dieu aurait peut-être la solution. S’il existe bien.

J’entrouvais mes lèvres pour lui répondre sur l’instant, mais je préférais réfléchir quelques secondes avant, pour savoir comment j’allais formuler les choses. « Que ce soit moi ou ton père ou n’importe qui d’ailleurs… Certains choix dépassent la raison. Je porte le poids de la culpabilité comme n’importe qui, mais je ne veux pas avoir la culpabilité, en plus, d’y avoir mêlé ton père. J’avais des affaires à régler et même lorsque nous n’étions pas encore en couple… Klaus faisait en sorte que je ne puisse pas mener à bien mes actions, parce que l’arrivée était dangereuse. » Elle l’était toujours d’ailleurs et plus que jamais suite à ce que j’avais fait à la Nouvelle-Orléans… Mais j’avais finalement obtenu mes réponses. Le prix avait été cher à payer, mais une petite voix dans ma tête me disait que si j’avais su plus tôt, peut-être que j’aurai pu sauver mon oncle. « … Je ne peux pas jeter la pierre à ton père. Les vivants ont toujours plus besoin de nous que les morts, mais j’avais besoin de m’occuper des miens, peu importe le prix. Egoïstement, j’ai pris la décision de me mettre en danger et s’il m’était arrivé quelque chose, il en aurait sans doute moins souffert en me pensant seulement loin de lui. Mais je ne suis pas fière de ce raisonnement… Crois-moi… »

En parlant de ses toiles, il était plus qu’amusant de toujours voir dans les réactions de Hope celles de son père, en plus féminin, mais les mêmes. « C’est vrai, c’est un danger. » Soulignais-je avec un sourire doux. « Faire de la peinture, c’est mettre son âme à nue, je ne crois pas qu’un artiste puisse vraiment peindre en ayant aucune connexion avec sa toile. Elle reflète sa vie, ses envies, ses peurs… Tout ce qui a composé ses rêves et son vécu. Alors il est normal de montrer les crocs quand on remarque de mauvaises critiques gratuites. Mais peu importe ce que l’on fait, dès que l’on se démarque, on risque d’être sous le feu des critiques. Il faut parvenir à les faire taire en les ignorant et ne s’intéressait qu’à celles qui sont intelligentes, celles qui sont de l’ordre du sensible. Je trouve cela plutôt triste en fait… De voir que certaines personnes ne seront jamais sensible à une œuvre d’art, quelle qu’elle soit. C’est l’une des choses les plus belles que nous puissions créer. L’Art représente l’essence même de notre être. » Mon discours me fit rire tellement il devait être d’un ennui mortel pour une jeune femme de vingt ans. « Tout ce que je veux dire, c’est que tu es une personne forte et qu’il n’appartiendra véritablement qu’à toi de voir ce que tu veux partager au monde. Mais qu’il ne faut pas que tu t’arrêtes sur des personnes qui n’ont pas grand-chose dans la tête au moment où ils critiquent. »

Etre une Mikaelson voulait dire être exposée, encore plus dans le cas de Hope qui était le tout premier hybride à naître, appartenant à la famille originel. Alors ce n’était pas vraiment les critiques sur ses toiles qui m’inquiétaient, mais le jugement des autres sur sa propre existence… D’où mon pitch pour essayer de lui faire comprendre que certaines personnes pouvaient paraitre malveillante, mais très souvent, c’est le seul pouvoir ridicule qu’ils ont et qui révèlent d’un mal être profond.
Quant aux raisons de mon retour… Est-ce que je voulais réellement revenir chez eux ? Je restais persuadée d’une chose, je n’y avais pas réellement ma place. J’étais une amie, quelqu’un qui avait sa place au cœur de la plupart des membres de cette famille. Mais l’amie de la famille, est-ce vraiment sain de déposer bagage là-bas et de se comporter comme un parasite ? « Oui, quelque part, tu as raison et tu as tords en même temps. J’ignore quelle est ma place chez vous. Je suis une amie Hope. Une amie très proche je te l’accorde… Mais chacun à sa place. C’est vrai que si jamais moi et ton père nous remettions ensemble… Il serait normal que je revienne, mais en attendant, je suis juste une personne qui tient à vous. Ce n’est pas si facile de savoir quel comportement adopté parce que chacun d’entre vous à au moins un lien de sang. Je ne compte pas me comporter comme un parasite et le fait que je reste ou non dépendra de ton père. »

Une position délicate… Elijah y était déjà et depuis bien longtemps, malheureusement pour lui. Je n’avais pas le droit de laisser Hope dans ces conditions, elle n’était à mes yeux qu’une enfant. « Je le verrai rapidement, je te le promets et dans le pire des cas… S’il découvrait que tu m’avais vu la première, je me chargerai au maximum. Crois-moi, il sera bien trop focalisé sur moi pour t’en vouloir… Tu es sa fille de toute façon, même si tu mettais le feu à sa chambre, il ne t’en voudrait pas vraiment. » Je reprenais mes aises dans mon appartement et pourtant… La discussion avec Hope avait légèrement modifié ma façon de penser. Je n’étais plus sûre d’où je devais vraiment me sentir chez moi. Je balayais l’air d’un revers de la main alors que l’adolescente prenait le canapé pour un hamac ou un trampoline, au choix. Je faisais mine de ne pas vraiment l’entendre et de ne pas vraiment faire attention à ce qu’elle disait, mais je sortie deux bières du frigo et les décapsulait. « Voilà, comme ça, je suis sûre de me faire tuer si tu parles. » Rigolais-je tout en lui tendant sa bière. « Mais je peux aussi faire pression sur toi ! » Prétendais-je avec un sourire en coin. Je prenais place sur l’accoudoir du canapé avant de demander avec une fausse nonchalance : « Tous les Mikaelson sont bien à Mystic Falls ? » Après tout, je n’étais pas la seule à prendre mes distances sans prévenir.



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MessageSujet: Re: I see you /Cami   I see you /Cami EmptyMer 20 Juil - 20:44

Camille ∞ Hope
Camille avait l'air de s'être beaucoup torturé l'esprit mine de rien. Preuve de plus qu'elle faisait partit de la famille, on était très doué pour ça ! A n'en plus dormir même parfois ! « On peut dire ça oui, le deuil de ma vie humaine… Certaines plaies restes ouvertes, peu importe le temps qui passe. Malheureusement, c’est ce qui entraîne bien souvent les gens à choisir des solutions qui n’en sont pas, pour refermer une plaie. Les adultes sont bêtes parfois… » J'haussais les épaules et souriant légèrement "Heureusement, si les adultes n'étaient jamais bêtes et en faisaient jamais d'erreur j'aurais vraiment pas envie de devenir une adulte, ça serait trop ennuyant" Surtout qu'on apprend beaucoup de part les erreurs qu'on fait, et moi qui adorait apprendre je serais bien du genre à regretter de ne plus faire d'erreur, si si, j'en étais foutu ! Mais Camille faisait partie des personnes qui prenait déjà tout le poids des malheurs des autres sur ses épaules alors quand elle devait porter ses malheurs à elle aussi ça devenait lourd. Surtout que nos propres erreurs sont toujours plus lourdes à porter, à part cas exceptionnel mais à entendre parler Camille il y avait des chances pour que ça soit le cas. « C’est gentil Hope, heureusement que tu n’étais pas avec moi, sinon je t’aurai déçue. » Même si elle le disait légèrement ça me rendais triste qu'elle dise ça. "Je sais que mon père a fait des choses atroces et je sais aussi que quand tu l'as su tu ne t'es pas mise à le juger et à ne montrer qu'une déception ou du dégoût, t'as cherché à comprendre. Parce qu'on fait pas les choses sans raison non, et c'est pareil pour toi, si tu crois que je vais être déçu parce que tu as fait certaines choses qui sont mâles tu te trompes" si c'était le cas je détesterais pas mal de personnes dans cette ville. Camille avait un bon fond, je le savais. "Et puis qui peut juger quelqu'un qui a été transformé en vampire ? Tu sais... J'ai tué un homme moi aussi. Un ami... Je voulais pas et sous l'impulsivité j'ai pas contrôlé... Est ce que ça fait de moi quelqu'un de mauvais ? Est ce que tu es déçu ?" Non parce que moi j'avais beaucoup pleuré ce jour la mais ma famille m'avait soutenu comme jamais et aider. C'était grâce à elle que je ne m'étais pas mise en tête que j'étais un monstre.

« Que ce soit moi ou ton père ou n’importe qui d’ailleurs… Certains choix dépassent la raison. Je porte le poids de la culpabilité comme n’importe qui, mais je ne veux pas avoir la culpabilité, en plus, d’y avoir mêlé ton père. J’avais des affaires à régler et même lorsque nous n’étions pas encore en couple… Klaus faisait en sorte que je ne puisse pas mener à bien mes actions, parce que l’arrivée était dangereuse. » Oui ça ça ne m'étonnais pas vraiment en réalité, il était comme ça, il était protecteur quand il aimait. Voir surprotecteur. C'est vrai que ça pouvait être étouffant parfois. Chez les Mikaelson c'était presque inévitable, dès qu'un membre de la famille avait un ennuis, quelque chose à régler, toute la famille s'y mettait. Et je comprenais quand Camille disait ne pas vouloir culpabiliser en plus d'y avoir entraîner mon père mais c'est vrai que c'est quelque chose à prendre avec lui. On ne pouvait pas vraiment trier ce qu'on aimait chez lui ou pas. « … Je ne peux pas jeter la pierre à ton père. Les vivants ont toujours plus besoin de nous que les morts, mais j’avais besoin de m’occuper des miens, peu importe le prix. Egoïstement, j’ai pris la décision de me mettre en danger et s’il m’était arrivé quelque chose, il en aurait sans doute moins souffert en me pensant seulement loin de lui. Mais je ne suis pas fière de ce raisonnement… Crois-moi… » je souriais légèrement "Tu es partie pour t'occuper des tiens, c'est un but louable je trouve" Camille me sortit un long discours sur l'art et ce que ça pouvait représenter et je buvais chacune de ses paroles sans la lâcher du regard "Tu sais quand t'as parlé la j'ai eu l'image de papa en train de peindre avec ta voix qui explique, c'était beau" Surtout le début de son discours, on aurait presque dit carrément un portrait de papa. « Tout ce que je veux dire, c’est que tu es une personne forte et qu’il n’appartiendra véritablement qu’à toi de voir ce que tu veux partager au monde. Mais qu’il ne faut pas que tu t’arrêtes sur des personnes qui n’ont pas grand-chose dans la tête au moment où ils critiquent. » je ris doucement avant de secouer la tête "Non je me contenterai de les maudire en silence... Du moins j'essayerai" Parce que me connaissant, pas sûr que je garde ma langue dans ma poche bien longtemps. J'y pouvais rien c'était plus fort que moi. Sans forcément m'énerver pour autant hein, mais j'avais parfois besoin de rajouter mon grain de sel quand j'avais envie de faire comprendre à quelqu'un à quel point ce qu'il disait était stupide.

« Oui, quelque part, tu as raison et tu as tords en même temps. J’ignore quelle est ma place chez vous. Je suis une amie Hope. Une amie très proche je te l’accorde… Mais chacun à sa place. C’est vrai que si jamais moi et ton père nous remettions ensemble… Il serait normal que je revienne, mais en attendant, je suis juste une personne qui tient à vous. Ce n’est pas si facile de savoir quel comportement adopté parce que chacun d’entre vous à au moins un lien de sang. Je ne compte pas me comporter comme un parasite et le fait que je reste ou non dépendra de ton père. » Je ne pus pas m'empêcher de sourire à nouveau mais cette fois si d'un sourire mi-attendrissant mi-amusé "De toute façon vous allez vous remettre ensemble" Pour moi c'était une évidence. Papa allait probablement lui faire comprendre son mécontentement mais s'il y avait mécontentement c'est qu'il y avait attachement et il allait vouloir la récupérer. Puis Camille aimait papa, pour moi ils allaient se remettre ensemble. Et j'en serais vraiment ravis ! Dans tout les cas j'espérais qu'ils se reverrait vite parce que devoir faire comme si je ne savais rien ça allait vraiment être dur face à mon père et puis je n'aimais pas ça « Je le verrai rapidement, je te le promets et dans le pire des cas… S’il découvrait que tu m’avais vu la première, je me chargerai au maximum. Crois-moi, il sera bien trop focalisé sur moi pour t’en vouloir… Tu es sa fille de toute façon, même si tu mettais le feu à sa chambre, il ne t’en voudrait pas vraiment. » Je ris en hochant la tête "Oui enfin je vais éviter de faire le test quand même" Parce qu'il serait quand même en colère et voir mon père en colère ça n'était pas ce qu'il y avait de plus agréable et mélodieux pour l'oreille ! Alors que que je m'étais confortablement installée sur son canapé elle me tendis une bière « Voilà, comme ça, je suis sûre de me faire tuer si tu parles. Mais je peux aussi faire pression sur toi ! » Je pris la bière en riant et en me redressant pour me mettre assise, plus simple pour boire "Non mais je suis majeure hein j'ai le droit !" Bon papa était au courant que je bvais de l'alcool quand même. Maman aussi d'ailleurs et même depuis plus longtemps, elle était plus laxiste à ce niveau la, comme pour mes fréquentations masculines. « Tous les Mikaelson sont bien à Mystic Falls ? » Je bus une gorgée de ma bière avant de répondre "Il y a Papa, Tonton Elijah et Maman puis il y a pas longtemps Tata Bekah et Tata Freya sont revenue, d'ailleurs c'est la première fois que je vois Tata Freya dans son vrai corps !" Oui parce qu'elle avait pas mal voyagée et était presque à chaque fois revenue dans une peau différente mais jaamis la sienne jusqu'à aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: I see you /Cami   I see you /Cami EmptyMar 16 Aoû - 21:19

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Si la situation avait été différente et que ce n’était pas moi qui était parti longtemps sans donner de nouvelles, la réplique aurait été facile. Hope était mignonne dans sa façon de voir le concept qu’était d’être un adulte. Au fond il n’est pas toujours évident de savoir à quel moment on le devient vraiment. Mais elle n’avait pas à craindre que les adultes ne fassent jamais d’erreurs, il suffisait qu’elle jette un regard vers son père pour constater qu’après même mille ans, les erreurs peuvent s’accumuler. Pourtant, c’était bien lui qui s’était montré bien plus adulte dans le couple ces derniers temps. En fait, ce que l’on nomme adulte a une définition plutôt vague aujourd’hui. Ce n’est pas parce qu’un bout de papier vous affirme qu’à partir de vingt-et-un ans vous serez adulte que c’est vraiment le cas. Certaines personnes ne le deviennent jamais, d’autres le sont beaucoup trop tôt. Une chose était sûre néanmoins, Hope avait beau grandir, elle était toujours une enfant et nous étions bien d’accord sur ce sujet toutes les deux. « On peut faire des choses sans qu’elles soient ennuyantes et sans faire d’erreurs. Cette balade en voiture n’est pas une erreur et je l’apprécie par exemple. » La taquinais-je un peu, mais aussi pour lui montrer que j’étais heureuse de la revoir et de passer un peu de temps avec elle. Seulement vu le sujet de conversation, ce qui devait arriver arriva et la tournure des paroles de la petite fille assise à côté de moi – parce que pour moi, elle serait toujours une petite fille – devint dramatique. Tout sourire s’effaça de mon visage tellement les propos tenus étaient importants et dures à apprendre de cette façon, quand on n’y est pas préparé. Mais on ne l’est jamais vraiment et le fait d’apprendre que Hope avait tué quelqu’un à son tour me faisait le même effet que de m’être réveillé tout en sachant que plus jamais je ne serai humaine. « Je ne crois pas au mal au sens stricte du terme, c’est vrai. Personne n’est vraiment mauvais, il y a toujours une raison et ton père n’est pas quelqu’un de mauvais, même s’il peut parfois… Agir de façon à ce que l’on pense le contraire. Mais parfois le chemin le plus évident quand on craint quelque chose, c’est de le provoquer. Je craignais sans doute de le perdre, alors j’ai pris la fuite, provoquant ma crainte, par exemple… Klaus sait que je suis en désaccord avec pas mal de ses choix. Mais je suis en désaccord avec pas mal de monde et moi-même comprise. Bien sûr que non Hope, tu ne me décevras jamais… Tu n’es pas quelqu’un de mauvais… Qu’est-ce qui s’est passé ? » Dire l’évidence n’était pas vraiment ma priorité pour le moment. Je pourrais lui dire combien j’étais désolée de ne pas avoir été là à ce moment et de ne pas avoir pu la soutenir. Mais le plus important était de le faire éventuellement maintenant. Elle semblait se détacher de ce qui s’était passé et c’était sans doute la meilleure chose à faire dans son cas.

Un sourire triste se dessina sur mon visage à l’évocation de ma véritable famille biologique. Seule la famille Mikaelson craignait réellement moins que les autres de perdre les siens et encore. C’était sans compter les disputes familiales ou les multiples personnes qui leur en voulaient. Dans mon cas, j’étais arrivée bien trop tard et c’est vrai que le fait d’être devenu immortel me pesait parfois beaucoup. C’était aussi des tourments que je voulais éviter à Niklaus et sa famille, surtout après un peu plus de vingt ans, j’aurai dû passer le cap depuis. A moins que certaines personnes ne le passent jamais. « Si j’avais su prendre cette voie plus tôt, oui, j’imagine que ça l’aurait été… Mais je suis arrivée bien trop tard pour tout le monde. » Sauf mon père, mais c’était peut-être le sujet qui n’était que trop sensible. Il aurait pu mourir rien qu’en me voyant, pensant sans doute à une apparition ou à un monstre, et il n’était pas si loin du compte. Mais la réflexion de Hope sur mon monologue sur l’art ne put que m’arracher un véritable sourire cette fois-ci. C’était vraiment mignon de sa part. « Peut-être devrais-je demander à Klaus s’il souhaite faire un documentaire sur ses toiles, je pourrais jouer le rôle de la voix off ! » Je lui lançais un petit regard amusé avant d’ajouter quant à ses derniers mots. « Si tu sais rester à l’écart des personnes qui ne savent pas apprécier l’art à juste titre, il ne me restera plus que ton père à retenir, c’est déjà ça. » Gloussais-je, bien qu’à mon avis, si quelqu’un critiquait les toiles de Hope, il ne sortirait pas de la galerie de la même façon qu’il y ait entré.

Hope portait bien son prénom et une partie de sa personnalité avait dû se construire sur les espérances de sa famille et c’était normal. L’espoir, ce n’était pas un sentiment inconnu à la jeune fille que j’avais pris en voiture. Pour beaucoup de choses, l’espoir ne mettait pas inconnu non plus. Mais ce n’était pas la première fois que j’avais décidé de laisser Niklaus depuis ma transformation, s’il m’avait pardonné la première fois, cela ne voulait pas dire qu’il me pardonnerait cette fois. « Tu nous as toujours connu ensemble finalement… » Prenais-je conscience soudainement. C’était pour cela que pour Hope, cela semblait si naturel, mais je n’y avais pas réellement réfléchi auparavant. « Mais quand j’étais humaine, crois-moi, ce n’était pas si évident. Alors, ne te fais pas de faux espoirs non plus, concernant ton père et moi. » Je préférais lui donner toutes les cartes en main, parce que j’ignorais réellement comment cela se terminerait avec Klaus. Quant au fait qu’il soit très paternel et surtout totalement subjugué par sa fille, cela m’amusait de voir qu’elle éviterait tout de même de chercher la limite. « Oui, je comprends, c’est une sage décision et j’aurai mieux fait de suivre. » Je le disais avec un certain humour, bien que je n’en pensais pas moins. J’aurai peut-être dû chercher une machine à remonter dans le temps, mais il était un peu tard pour réfléchir à la question. Alors qu’elle prenait sa bière en se justifiant, je réprimais un rire qu’elle aurait pu mal prendre. « Oui, je suis sûre que c’est ce qu’il se dit quand il te voit, et qu’il ne t’imagine jamais en train de marcher avec une toute petite robe rose où l’on pourrait deviner ta couche. » Je buvais moi-même une gorgée tout en allant m’asseoir près d’elle, bien qu’elle prenait pas mal de place, ce qui m’amusait. Le seul manquant peut-être à l’appel était sûrement Kol. Reprenant une gorgée de ma bière, je fronçais légèrement les sourcils. « C’est sans risque pour Freya ?... » Après tout, la question pouvait se poser concernant la seule personne de la famille Mikaelson à être beaucoup moins immortel que les autres.



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MessageSujet: Re: I see you /Cami   I see you /Cami EmptyLun 22 Aoû - 18:49

Camille ∞ Hope
Je savais bien qu'être adulte ça n'était pas ne plus faire d'erreur. Comme je le disais, s ça avait été le cas je n'aurait clairement pas envie de devenir adulte, trop de pression ! « On peut faire des choses sans qu’elles soient ennuyantes et sans faire d’erreurs. Cette balade en voiture n’est pas une erreur et je l’apprécie par exemple. » Je lui offris un grand sourire. Moi aussi je l'appréciais cette balade en voiture. J'aurais encore plus apprécier de pas tomber sur elle par hasard et qu'elle vienne d'elle même nous voir mais tant pis ça c'était fait comme ça. Et puis avec ce qu'elle me disait ça lui torturait déjà suffisamment l'esprit. Je surveillais sa réaction. Pendant un instant j'avais oublié qu'elle n'était pas au courant que j'avais tué quelqu'un. Et ça n'était pas vraiment quelque chose d'anodin. Pourtant je venais de le balancer entre le poivre et le sel comme si de rien était. Je m'étais rendu compte juste après avoir finit ma phrase qu'en fait elle ne savait pas. Et trophée de la bourde et de la délicatesse décerné à... ! Elle perdit son sourire... Oui pas étonnant. « Je ne crois pas au mal au sens stricte du terme, c’est vrai. Personne n’est vraiment mauvais, il y a toujours une raison et ton père n’est pas quelqu’un de mauvais, même s’il peut parfois… Agir de façon à ce que l’on pense le contraire. » Ça je le savais oui, vu la famille que j'avais, je le savais depuis longtemps. « Mais parfois le chemin le plus évident quand on craint quelque chose, c’est de le provoquer. Je craignais sans doute de le perdre, alors j’ai pris la fuite, provoquant ma crainte, par exemple… » Oui ça s'appliquait dans son cas en effet mais je n'avais pas l'impression d'avoir tué par crainte. « Klaus sait que je suis en désaccord avec pas mal de ses choix. Mais je suis en désaccord avec pas mal de monde et moi-même comprise. Bien sûr que non Hope, tu ne me décevras jamais… Tu n’es pas quelqu’un de mauvais… » Un léger sourire étira mes lèvres. Ces mots me rassuraient tout de même. Camille était une des personnes les plus tolérantes que je connaissais alors si je l'avais déçu elle ça voulait dire que j'avais probablement déçu plein de personne « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Oui je devais m'attendre à cette question et elle avait le droit de savoir. "Dany, un ami loup à moi, enfin pas encore loup mais il avait le gêne, homo sexuel aussi c'était pour ça que Papa me laissait sortir avec" A quatorze ans il était moins laxiste que maintenant, enfin si on peut appeler ça laxiste... "On était tranquille dans un champ et j'ai pas compris pourquoi il me demandait si j'avais peur de finir seule" En fait je me rappelait de la conversation dans les moindres détails. Ça m'avait tellement fait souffrir que tout était gravé. "Il a continué en disant qu'avec ma famille ça devait faire fuir pas mal de gens. Ensuite il a commencer à dire que quand on voyait ma famille voilà quoi et du coup je me suis un peu agacée, je me suis même levée pour partir mais il m'a rattrapé, il a dit qu'il voulait pas me vexer, je lui ai dis qu'il mentait parce qu'il savait très bien que je n'aimais pas qu'on parle de ma famille comme ça et ça c'est vrai il le savait parfaitement bien ! Il m'a dit que faudrait bien que j'accepte la vérité un jour ou l'autre, que j'avais une famille de tueur sauf que ça c'était vraiment une grosse blague de sa part vu que toute sa famille avait activé le gêne donc tué également, autrement dit il était vraiment mal placé pour dire une chose pareil ! Ça l'a fait rire, y'avait rien de drôle mais ça l'a fait rire. Il a dit que c'était pas comparable, que sa famille n'était pas une bande de psychopathe sanguinaire et la j'ai perdu le contrôle... ça s'est passé très rapidement et quand je l'ai vu à terre j'ai réalisé et j'ai pleuré..." Voilà, pour la ptite histoire. Maintenant elle savait tout.

« Si j’avais su prendre cette voie plus tôt, oui, j’imagine que ça l’aurait été… Mais je suis arrivée bien trop tard pour tout le monde. » Ow... J'aurais peut-être dû me taire en fait. Je ne pouvais pas imaginer vivre sans ma famille, perdre ma famille. S'il y avait bien une chose que j'avais toujours connu et qui comptait plus que tout c'était ma famille, sans elle je serais perdue. « Peut-être devrais-je demander à Klaus s’il souhaite faire un documentaire sur ses toiles, je pourrais jouer le rôle de la voix off ! » Je ris légèrement "En effet c'est une idée !" Bon même si je lui souhaitais bonne chance pour ça ! « Si tu sais rester à l’écart des personnes qui ne savent pas apprécier l’art à juste titre, il ne me restera plus que ton père à retenir, c’est déjà ça. » cette fois ci je ris de bon cœur ! Et encore une chose pour laquelle je lui souhaitais bonne chance "Ça sera pas une mince affaire !" C'était peut-être pas une bonne idée de faire une expo finalement hein quand on pesait le pour et le contre. Pour moi j'étais sûre que Camille et Papa allait se remettre ensemble, Camille l'aimait toujours, Papa aimait toujours Camille j'en étais sûr « Tu nous as toujours connu ensemble finalement… » J'haussais les épaules. C'est vrai je n'avais jamais vu mon père avec une autre. « Mais quand j’étais humaine, crois-moi, ce n’était pas si évident. Alors, ne te fais pas de faux espoirs non plus, concernant ton père et moi. » Je levais les yeux au ciel "Mais t'es plus humaine, ce temps la est passé, tu l'aimes, il t'aime, deux personnes qui s'aiment égal un couple ! Pourquoi toujours chercher à tout compliquer ? Alors qu'au final c'est simple ?" Ça aussi c'était un truc d'adulte. Enfin je ne me considérait plus comme une adolescente non plus mais pour certaines choses j'avais du garder mon esprit d'enfant, ce qui ne veut pas dire qu'il n'était pas rationnel et logique, au contraire. « Oui, je comprends, c’est une sage décision et j’aurai mieux fait de suivre. » Je me calais contre le dossier du canapé "Quand on a une éternité devant soit tout finit par être pardonné non ?" On a l'éternité pour se rattraper mais de toute façon je doute qu'il faille bien longtemps pour que Camille se fasse pardonner. Je pris ma bière précisant que j'étais majeure de toute façon donc j'avais le droit « Oui, je suis sûre que c’est ce qu’il se dit quand il te voit, et qu’il ne t’imagine jamais en train de marcher avec une toute petite robe rose où l’on pourrait deviner ta couche. » Je fis une légère grimace "Si aujourd'hui je mettais une toute petite robe rose laissant voir ma culotte il ne me laisserait pas sortir" je ris avant d'ajouter "Et de toute façon j'aime pas le rose" Je bus quelques gorgées alors qu'elle venait s'installer à côté de moi. Me décalant un peu tout de même pour lui faire de la place « C’est sans risque pour Freya ?... » Je me tordais la bouche en réfléchissant "Ben en fait je sais pas trop, elle va continuer à vieillir quoi, enfin elle va probablement essayer de ralentir son vieillissement mais bon ses autres corps n'étaient pas indestructibles non plus donc je pense qu'elle a autant de risque qu'avant, que n'importe qui en fait" Bon c'est vrai que la plus part des membres de ma famille étaient plus difficiles à tuer mais ils étaient un peu une exception.
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MessageSujet: Re: I see you /Cami   I see you /Cami EmptyMer 24 Aoû - 19:35

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Hopmille
On peut vouloir s’éloigner d’une personne pour la protéger, la préserver, pensant être un danger pour elle ou être néfaste de quelques façons que ce soit. C’était idiot. Parce que lorsque l’on prenait conscience du fait que l’on était éventuellement un poids, on pouvait faire attention à nos actes et nos pensées. Finalement, si on s’éloignait, c’est que l’on pensait que tôt ou tard, nous n’arriverions pas à nous mesurer suffisamment pour ne pas blesser l’être aimé. Ce que nous oublions le plus souvent, c’est de peser le pour et le contre, car, lorsque nous partons, ce ne sont pas que nos défauts ou notre possible côté néfaste qui s’en va, mais aussi tous les bons côtés. Hope venait d’une famille qui était accoutumée à tuer depuis des centaines d’années, il n’y avait personne pour la rassurer réellement sur ce que cela faisait d’avoir tué il n’y a pas si longtemps. Pour la première fois. Même moi qui me pensait plus récente dans mon expérience, était malgré tout un vampire qui avait déjà une vingtaine d’années derrière moi. Mais peut-être que cela lui aurait permis de se reposer sur des épaules plus jeunes dont l’expérience remonte quand même à moins d’un siècle. Les questions qu’elle avait dû se poser sur elle, sur sa nature, je me les posais encore à moi-même. Le souci étant que pour Hope, tout cela était normal, ordinaire, quotidien. Pour moi, ça avait été tout un apprentissage, une déstructuration de tout ce que je connaissais ou pensait connaître. Mon monde jusqu’à mes vingt-six ans n’avait été qu’une fable qui s’était transformée en un véritable cauchemar qui pourtant, avait ce côté envoûtant et fascinant. On ne peut pas psychanalyser un être humain comme on le fait avec un vampire ou dans le cas de Hope : un hybride. Parfois, j’avais encore du mal à dissocier le normal de l’anormal dans la pulsion de certaines espèces, mais j’essayais toujours de poser les choses à plat afin d’analyser la situation au mieux.

Même dans la façon de raconter les faits, Hope était et restait une enfant. Peut-être, même parfois, je me demandais si Klaus ne l’avait pas un peu trop couverte à sa façon de s’exprimer. Là aussi, je pouvais très bien poser la faute sur moi qui m’étais concentrée dans une quête familiale personnelle plutôt que de rester dans la famille Mikaelson et tirer le bras de Klaus pour qu’il laisse respirer sa fille. Mais ce genre de problèmes ou de questions n’étaient pas l’objet à présent. Heureusement que Hope ne fréquentait pas d’autres psy que moi… Rien que le chapitre sur le pourquoi elle avait le droit de fréquenter son ami était à grincer des dents. Mais il n’y avait rien d’étonnant ou de surprenant quant à la question lorsque l’on connaissait Klaus. Là aussi, une claque de temps en temps n’aurait peut-être pas fait de mal. Une personne qui ne serait pas pédagogue aurait tendance à lui faire remarquer l’absurdité de la dispute telle qu’elle était décrite ici. Sans doute que les mots avaient été plus lourd de sens pour que la jeune fille s’emporte de cette façon. Mais ce n’était pas des propos qui sortaient de l’ordinaire concernant les Mikaelson. J’épargnais aussi à Hope le fait qu’à une époque, si on en croyait les écrits, concernant au moins Kol… Son ami n’avait pas eu tords. Il était typiquement la personne que l’on préférait psychanalyser avec un mur qui séparait le médecin de son patient. Ce n’était pas quelqu’un qui se montrait gentil et généreux sans avoir une idée derrière la tête. Ce n’était pas que je ne croyais pas en la rédemption de Kol, c’était seulement que je louais les moments où il se tenait bien et arrêtait de prendre toutes les mauvaises actions qu’ils pouvaient faire comme une compétition avec ses frères et sa sœur. Les propos avaient été très mal dosés, mais ce n’était qu’une dispute d’enfant, le meurtre en lui-même était aussi une dispute d’enfant qui avait seulement mal tourné. « Tu sais Hope, je pense que tu ne devrais plus penser à ce qui s’est passé ce jour-là. Ce n’était qu’une erreur, que ce soit de sa part ou de la tienne. Les mots et les gestes dépassent parfois notre pensée et je pense que c’est ce qui s’est passé pour lui et pour toi. Vous étiez amis, il n’y avait pas de raisons particulières pour qu’il retourne sa veste. Ses gênes dans sa famille le poussaient aussi à exagérer le trait et ses pensées en devenaient extraverties. Un être humain aura toujours plus de chance de maîtriser ses propos qu’un jeune futur loup qui traverse l’adolescence. Les garçons sont idiots et les meutes ayant une dent contre les Mikaelson sont assez nombreuses. Il n’a fait que répéter les propos d’autres personnes de sa famille… Garde les bons côtés de ton amitié avec lui. Tu étais jeune et il ne serait pas étonnant de voir que le cycle de la lune était propice ce jour-là à qu’il y ait un excès de colère de sa part et de la tienne. »

Concernant ma condition qui semblait ordinaire pour les autres contrairement à moi, je ne pus que me crisper quand Hope insista sur le fait que je n’étais plus humaine. En même temps, il aurait été impossible d’avoir le soutiens de qui que ce soit dans cette famille et encore moins de l’oncle auquel j’avais pensé un peu plus tôt. Ma condition humaine était ce que je chérissais le plus, peut-être, à vrai dire, j’étais sans doute effrayée par les propres démons qui risquaient de frapper à ma porte, de nouveau. Humaine, je savais me maîtriser, vu mon dernier voyage, je n’avais en effet plus rien d’humain, mais c’était pourtant vers cette voie que je voulais à tout prix me diriger. Pas vers une autre, celle-ci, parce que c’était de la Camille humaine que Niklaus était tombé amoureux de toute manière. Il n’y avait pas besoin de chercher plus loin. C’était la Camille humaine qui était de bon conseil, moins la nouvelle… « Tu sais, contrairement à toi, je n’ai pas toujours vécu dans ce monde… Ou plutôt, j’y ai vécu mais en ignorant beaucoup de choses. Ton père est tombé amoureux de l’humaine justement, mais ce n’était pas à cause de ma condition que je l’ai formulé ainsi. C’est seulement qu’il a été déjà difficile pour Klaus d’avoir réellement confiance en moi, il n’a pas à me donner une nouvelle chance. C’est sans doute comme ça que je réagirais à sa place… » Mais je n’étais pas à sa place et je n’étais pas le moins du monde objective concernant notre situation commune. « Non… » La réponse avait été donnée bien rapidement, plus que je ne l’aurais voulu. « Non Hope, même l’éternité n’efface pas certaines erreurs… Sauf pour ta famille, si ça peut te rassurer, mais parce qu’un lien bien plus important que le temps vous unis les uns aux autres. » Je le pensais, certaines fautes n’étaient pas pardonnées et je savais que même Elijah c’était chargé de certaines personnes des centaines d’années plus tard parce que son pardon ne serait pas une option. Tout ne pouvait pas être pardonné et le temps n’y changeait rien.

Force était de constater que je ne pouvais que suivre Hope dans sa grimace en l’imaginant dans une robe bien trop courte et rose bonbon. « Ouais… J’imagine qu’il a déjà prévu une chambre au grenier pour toi, juste au cas où… » Ce serait flippant si c’était vrai cela dit… Mais Hayley lui aurait sans doute déjà mis le feu si c’était le cas. « Sans fenêtres, pour être bien sûr que tu ne risques pas de t’en aller. » Je lui glissais un clin d’œil alors qu’un sujet bien plus sérieux emboitait le pas. « Déjà par principe, je vais essayer de ne pas penser au fait que les corps qu’elle utilisait devait appartenir à d'autres personnes, sinon je pense que j’aurai du mal à sourire à ta tante Freya sans me montrer désapprobatrice. Ensuite, peu importe ses choix, elle risque de se retrouver dans une impasse qu’elle a réussi à éviter jusqu’ici… » Freya était celle qui était la plus mortelle dans la famille Mikaelson et la solution semblait, malheureusement, être toute trouvée si elle souhaitait accéder à l’immortalité. Ces échanges de corps étaient plus que gênant pour mon éthique personnelle.



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MessageSujet: Re: I see you /Cami   I see you /Cami EmptyVen 26 Aoû - 1:34

Camille ∞ Hope
Je n'avais que vingt et un an et même si j'avais lu beaucoup, appris beaucoup il est sûr que j'avais moins d'expérience que la plus par de mes proches. Cependant j'avais tout de même mes avis et mes arguments, j'essayais d'être de meilleur conseil possibles même si ça n'était pas forcément évident ou juste. En tout cas je voulais aider Camille avec papa. A l'écouter je comprenais bien qu'elle n'avait pas menée une vie facile et qu'elle n'avait pas non plus l'esprit tranquille ou en tout cas qu'elle ne l'avait pas quand elle est partie de la maison sans rien dire. Elle avait ses raisons. Et même si ça m'avait vexé au début je commençais à comprendre, mon avis évoluait au fils de notre conversation même si je ne savais toujours pas concrètement ce qu'elle était partie faire.

La conversation tourna sur l'ami que j'avais tué. J'avais abordé le sujet ayant complètement oublié qu'elle n'était pas au courant et donc maintenant il était normal que je lui raconte. Ça avait été très dur mais je n'avais pas été seule. Lorsque j'étais rentrée chez moi en pleures tout le monde était venu et dès qu'ils avaient su ils s'étaient montré très compréhensif et avaient tout fait pour que je ne culpabilise pas, pour que j'aille mieux. J'avais vraiment eu un soutient extraordinaire, sans quoi j'aurais probablement été torturée par cette histoire encore bien plus longtemps que le temps que ça avait duré. Tu sais Hope, je pense que tu ne devrais plus penser à ce qui s’est passé ce jour-là. Ne plus y penser, comment pouvait-on ne plus penser à son premier meurtre ? C'était quelque chose qui ne vous lâchait pas et même si j'y pensais beaucoup moins je n'arriverais jamais à l'oublier, à moins d'être hypnotisée mais ça je ne voulais pas. Ma mémoire était trop importante je ne voulais rien oublier même si c'était dur. Ce n’était qu’une erreur, que ce soit de sa part ou de la tienne. Les mots et les gestes dépassent parfois notre pensée et je pense que c’est ce qui s’est passé pour lui et pour toi. Vous étiez amis, il n’y avait pas de raisons particulières pour qu’il retourne sa veste. Je baissais la tête. Je savais qu'elle avait raison. Malgré tout après ça je m'étais demandé s'il était vraiment mon ami au final. Mes amis savaient très bien que ma famille était le sujet sensible chez moi et mes amis ne me jugeaient pas par rapport à eux, ils évitaient aussi de dire du mal d'eux parce qu'ils savaient que c'était le meilleur moyen de me blesser. Du coup sa provocation volontaire m'avait fait me poser des questions. Ses gênes dans sa famille le poussaient aussi à exagérer le trait et ses pensées en devenaient extraverties. Un être humain aura toujours plus de chance de maîtriser ses propos qu’un jeune futur loup qui traverse l’adolescence. Les garçons sont idiots et les meutes ayant une dent contre les Mikaelson sont assez nombreuses. Il n’a fait que répéter les propos d’autres personnes de sa famille… Garde les bons côtés de ton amitié avec lui. Tu étais jeune et il ne serait pas étonnant de voir que le cycle de la lune était propice ce jour-là à qu’il y ait un excès de colère de sa part et de la tienne. Moi qui était en pleine réflexion, sourcils froncés, mes muscles se décrispèrent à la fin de sa phrase et ma bouche s’entrouvrit. J'étais en train de réaliser quelque chose auquel je n'avais jamais pensé "Mais oui c'est vrai l'approche de la pleine lune ça les changes, ça les rend plus rageux" J'amenais une main à ma bouche "C'était même pas de sa faute..." Oh... Mon... Dieu... Moi qui avait finit par me convaincre que ça n'était pas totalement ma faute, qu'il m'avait en quelque sorte provoqué et que c'était pour ça que j'avais perdu le contrôle... Je n'avais fait que me chercher des excuses en fait, et le seul qui en avait une c'était lui ! Il n'était pas vraiment lui même et ça l'avait rendu agressif et moi je l'avais tué... Je secouais la tête "Je l'ai tué pour quelque chose qu'il n'aurait même pas dit en temps normal" la culpabilité me semblait dix fois pire maintenant. Et encore heureusement que je ne réalisais ça que maintenant, puisque les quelques années qui avaient eu le temps de passer me permettait d'avoir un peu plus de recule du fait que j'avais plus ou moins tourné la page. J'aurais compris ça quand ça c'était produit alors que j'étais déjà anéantis, en sachant que tout était plus intense chez moi comme chez les autres vampires, je ne sais pas dans quel état je me serais retrouvé.

Tu sais, contrairement à toi, je n’ai pas toujours vécu dans ce monde… Ou plutôt, j’y ai vécu mais en ignorant beaucoup de choses. Ton père est tombé amoureux de l’humaine justement, mais ce n’était pas à cause de ma condition que je l’ai formulé ainsi. C’est seulement qu’il a été déjà difficile pour Klaus d’avoir réellement confiance en moi, il n’a pas à me donner une nouvelle chance. C’est sans doute comme ça que je réagirais à sa place… je tournais la tête vers elle. Même si je comprenais ce qu'elle disait j'avais du mal à la croire. En fait je ne doutais pas qu'elle pensait ce qu'elle disait mais moi je n'y croyais pas vraiment, enfin je parlais la seulement de sa dernière phrase "Ah oui ? C'est comme ça que tu réagirais à sa place t'en es sûre ? Si malgré la confiance que tu lui as accordé il venait à partir sans prévenir mais finissait par revenir auprès de toi, toujours amoureux, tu lui refuserais une nouvelle chance ?" Je tournais la tête vers elle. Elle avait accepté plein d’atrocités que mon père avait commis dans son passée et c'est une absence qu'elle n'arriverait pas à lui pardonner ? J'en doutais. Et puis je doutais aussi que mon père ne puisse lui laisser une nouvelle chance avec toutes les erreurs qu'il avait lui même fait. Il devait savoir l'importance que ça avait les nouvelles chances. Après tout combien de fois dans la famille il y avait eu de nouvelles chances ? Tout ça pour une bonne raison: Always and Forever. Et puis pour moi une éternité devant soit permettait d'être forcément pardonné à un moment où un autre même si ça devait prendre du temps. Ce à quoi Camille me répondit bien rapidement « Non… » J'arquais un sourcil « Non Hope, même l’éternité n’efface pas certaines erreurs… Sauf pour ta famille, si ça peut te rassurer, mais parce qu’un lien bien plus important que le temps vous unis les uns aux autres. » Est ce qu'il n'y avait vraiment que dans ma famille que c'était possible ? Ça me paraissait impensable mais en même temps je n'avais connu que ça. "Tu as si peur que ça qu'il ne te pardonne pas ? Je suis sûr qu'après une démonstration de rage parce que c'est le meilleur moyen d'exprimer qu'il a été blessé, ça ira mieux" Je connaissais bien mon père et j'avais tendance à réagir de la même manière quand j'étais touchée par quelque chose. "Mais après tout s'il a été blessé c'est bien qu'il avait de l'affection pour toi, même plus que ça en ce qui te concerne et puis, en fait c'est seulement s'il ne s'énerve pas du tout que je serais inquiète, parce que ça voudrait dire qu'il est passé à autre chose et qu'il s'en fiche maintenant mais ça ça m'étonnerait" Je voulais que tout rentre dans l'ordre pour eux deux c'était une certitude. Depuis le temps que j'attendais ça en même temps. « Ouais… J’imagine qu’il a déjà prévu une chambre au grenier pour toi, juste au cas où… » je lâchais un rire avant de lever un doigt pour le secouer de gauche à droite, secouant même la tête en même temps. "Ah non non non je suis pas princesse Raiponce moi on ne m'enferme pas !" Et pis quoi encore ? « Sans fenêtres, pour être bien sûr que tu ne risques pas de t’en aller. » Je ris avant de rajouter "J'exploserais les murs tant pis, c'est pas demain la veille qu'on m'assignera à résidence" Bon si une sorcière jetais un sort pour m'empêcher de sortir la c'était autre chose mais dans le cas contraire jamais on ne réussirait à me faire tenir en place ! Vous avez déjà essayé d'enfermer un Mikaelson ? Sérieusement ! « Déjà par principe, je vais essayer de ne pas penser au fait que les corps qu’elle utilisait devait appartenir à d'autres personnes, sinon je pense que j’aurai du mal à sourire à ta tante Freya sans me montrer désapprobatrice. Ensuite, peu importe ses choix, elle risque de se retrouver dans une impasse qu’elle a réussi à éviter jusqu’ici… » Oui c'est vrai que prendre le corps d'autres personnes n'était pas franchement ce qu'il y avait de mieux, mais faute d'autre solution c'était ce qu'elle avait choisit de faire. Honnêtement je la préférais sous sa forme normal "Je crois que depuis tout ce temps elle cherche à trouver comment rester dans son corps et devenir immortelle, peut-être qu'elle a enfin une piste et que c'est pour ça qu'elle est revenue dans son corps." c'était une possibilité mais j'avoue que je n'étais pas assez renseignée sur ce qu'elle avait en tête en ce moment.
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HS; XDD en effet, et moi je le suis pas mais ça va j'arrive à maintenir un meilleur rythme maintenant xD
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MessageSujet: Re: I see you /Cami   I see you /Cami EmptyMar 30 Aoû - 22:54

I see you
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Hopmille
Les mots avaient peut-être été mal dosés, mais c’était surtout l’esprit de Hope qui se torturait pour ne pas reconnaître qu’elle-même avait eu des circonstances atténuantes. Alors qu’elle aurait pu accepter sa nature et comprendre que ce n’était pas de son fait. Ce n’était pas un trait propre à son caractère, mais à son espèce, à son génome et bien qu’elle ne veuille pas le reconnaître, être une Mikaelson lui donnait quelques… prédispositions. J’avais des regrets pour chacune des morts que j’avais finalement causées suite à ma transformation, à ma confrontation avec un monde plus sanglant ou mes sens me demandaient de tuer plus que de réfléchir. « Tu es comme lui Hope… Tu peux toujours te torturer l’esprit, penser que ton acte vient de toi, que tu es réellement responsable, mais ce n’est pas le cas. Pour apprendre, il faut faire des erreurs. C’est ton erreur, c’était la sienne et finalement cela lui a coûté la vie, mais il l’avait cherché. Sans doute cherchait-il à être le dominant et même si tu avais résisté à la tentation, il aurait tout fait pour te provoquer et amener à la mort de l’un d’entre vous. Tu t’es défendue et tu as pris le pas sur lui. Cela ne fait pas de toi un monstre, c’est de la légitime défense dans notre monde. Tu n’as pas recommencé depuis ? Tu es bien plus forte que la plupart des gens. Retiens le plus important, ça te fait mal et ça te prouve que tu es quelqu’un de bien. Tu vois souvent Kol pleurer ses victimes ?... Pourtant tu continues de l’aimer et de penser qu’il est quelqu’un de bien. Il est toujours plus facile de se jeter la pierre, plutôt que reconnaître que l’on a chuté et qu’il faut se relever et regarder droit devant soi à présent. Tu es un loup, ton père est un loup. Ton père n’a pas forcément besoin de la pleine lune pour s’énerver… Toi oui. » La taquinais-je pour lui faire retrouver un peu le sourire. Il était inutile qu’elle se torture comme elle le faisait jusqu’à maintenant. Cela ne l’amènerait à rien de bon. Son ami était parti, Hope avait grandi et tellement d’autres créatures surnaturelles avaient tués, pleurant ceux qu’ils avaient amenés à chuter. Mais revenir constamment en arrière n’allait pas réparer cette erreur. C’était normal de souffrir, mais il ne fallait pas s’enfermer dans cette souffrance qui nous tuait elle-même à petit feu.

Imaginer Klaus avec des yeux implorants que je le récupère était vraiment inimaginable et ne pouvait que me faire rire. « Attention, j’ai bien précisé si j’étais lui. C’est moi qui vais devoir ramper en l’occurrence, m’excuser, jouer les chats qui s’excusent d’avoir fait tomber une millième fois le pot de fleurs et d’avoir mangé le poisson rouge. Pas lui. Et le pardon chez ton père fait quand même parti de l’abstrait la plupart du temps… Klaus a souvent été trahi, on lui a souvent donné une image fausse, un reflet qui n’était pas le sien. Etant épuisé de se battre contre cette image, il l’a adopté, au risque de devenir le reflet de son propre père… Et non, si tu poses la question, j’ai des doutes pour une possible rédemption de la part de ton grand-père… Seule personne que je ne voudrais pas aider, à priori. » Je connaissais mes limites et si je voyais une étincelle de bienveillance, je serai capable de prendre le risque de même aider ce monstre. « A chaque fois que Klaus a fini par tomber amoureux, par donner sa confiance, il a été déçu. Je me mets seulement à sa place. Imagine qu’une jeune femme lui a plu et que cette dernière a insisté, lui promettant que jamais elle ne l’abandonnerait et qu’elle croyait en lui, qu’elle croyait en lui plus que lui-même… Comment le prendrais-tu si cette dernière s’en allait sans un mot et revenait comme une fleur en demandant pardon ? Je ne dis pas que je le ferais, je dis seulement que je le comprends et que si j’avais vécu ce qu’il avait vécu… J’aurai tendance à fermer ma porte une bonne fois pour toute. Elle n’a pas été évidente à ouvrir, la claquer et m’en aller était la dernière chose à faire. » Maintenant que ma souffrance et ma peur vis-à-vis de ma nouvelle nature s’était amoindri, je pouvais de nouveau penser à la place des autres et je commençais à avoir même honte d’oser revenir après ce nouveau départ. Klaus ne le méritait pas, de voir un fantôme du passé qui lui avait promis quelque chose pour le lui reprendre. Mais la Camille humaine s’était envolée et j’avais eu besoin de partir pour essayer de la retrouver.

Hope était adorable, mais parfois, je voyais exactement ce qu’elle s’imaginait et ce que les autres pouvaient imaginer en matière de réactions de la part de son paternel. Klaus s’était déjà pris une claque en plein visage venant de ma part. Je l’avais vu dans certains de ces moments et je pensais même avoir été épargné de ces pires moments. Alors… La rage oui, mais elle pouvait être fatale pour la personne d’en face. « Oui, donc tout se passe bien si j’ai encore la tête sur les épaules… Je pense que ce sera bien la première fois où je me retiendrais de lui coller une claque s’il dépasse les bornes, vu là où j’en suis moi-même… » Concernant une note plus joyeuse, j’étudiais Hope du regard, un léger sourire bienveillant et moqueur aux lèvres, lui attrapant du bout des doigts l’une de ses mèches. « Pourtant tu colles bien à la description de Raiponce… Tu pourrais peindre les murs de ta chambre, préparer des cookies pour les visites de ton père. Je ne vois vraiment pas pourquoi tu t’offusques à cette idée. »

En bien des siècles, nombreux étaient les hommes qui avaient été en quête de la vie éternelle tout en gardant leur humanité et dans le cas de Freya, de garder la magie en elle. Seulement, celle qui s’était occupée d’elle enfant n’avait pas trouvé elle-même en plus de mille ans. Il me semblait du domaine de l’impossible qu’elle y parvienne sans sacrifier son côté… Mortel. J’avais moi-même fait des recherches et ce qui avait été le plus cohérent à une époque bien que provisoire aussi, c’était fondé sur le principe alchimique. Le corps survivait bien plus longtemps, bien qu’il était mortel et donc, tout en gardant sa jeunesse, il puisait dans les forces de la sorcière avant que le corps ne commence à pourrir… Le changement de corps était moindre, mais c’était épuisant à maintenir, les forces de la sorcière s’en trouvait amoindris. « Ce serait une bonne chose, mais je garde un côté étrangement sceptique et humain sur la chose… J’ai peur qu’un jour elle doive faire un choix entre l’immortalité et le fait d’être sorcière. » Soufflais-je entre mes lèvres avant de prendre une gorgée de ma boisson.



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MessageSujet: Re: I see you /Cami   I see you /Cami EmptyVen 2 Sep - 22:20

Camille ∞ Hope
Les paroles de Camille me faisaient réfléchir et la culpabilité revenait en me rendant compte que son l'attitude de mon ami avait été excusable en fait en quelque sorte. Il devait être sous l'influence de la pleine lune en approche, d'où se provocation et moi je l'avais tué. Tu es comme lui Hope… Tu peux toujours te torturer l’esprit, penser que ton acte vient de toi, que tu es réellement responsable, mais ce n’est pas le cas. C'était pourtant l'impression que j'avais. Après tout qui l'était sinon si ce n'était moi ? Pour apprendre, il faut faire des erreurs. C’est ton erreur, c’était la sienne et finalement cela lui a coûté la vie, mais il l’avait cherché. Ça me faisait bizarre d'entendre ça de la bouche de Camille. Qu'il l'avait cherché et donc en quelque sorte mérité ? Pourtant personne ne méritait de mourir pour si peu non ? Sans doute cherchait-il à être le dominant et même si tu avais résisté à la tentation, il aurait tout fait pour te provoquer et amener à la mort de l’un d’entre vous. Tu t’es défendue et tu as pris le pas sur lui. Cela ne fait pas de toi un monstre, c’est de la légitime défense dans notre monde. S'il avait continué ainsi et encore plus loin oui ça aurait été de la légitime défense mais est ce qu'il l'aurait vraiment fait ça on ne le saura jamais. Tu n’as pas recommencé depuis ? Tu es bien plus forte que la plupart des gens. Retiens le plus important, ça te fait mal et ça te prouve que tu es quelqu’un de bien. Tu vois souvent Kol pleurer ses victimes ?... Je ne savais pas quoi répondre, Kol n'avait jamais tué sous mes yeux et il ne tenait pas un journal de ses victimes donc je n'était pas au courant quand il tuait et j'imagine que de toute façon ma famille avait fait en sorte de me préserver des tueries. Pourtant tu continues de l’aimer et de penser qu’il est quelqu’un de bien. Il est toujours plus facile de se jeter la pierre, plutôt que reconnaître que l’on a chuté et qu’il faut se relever et regarder droit devant soi à présent. Tu es un loup, ton père est un loup. Ton père n’a pas forcément besoin de la pleine lune pour s’énerver… Toi oui. Un léger sourire étira mes lèvres. "Quand tu dresses mon portrait j'ai presque l'impression d'être une sainte" Mais j'étais bien loin de m'énerver seulement lors des pleines lunes comme Camille semblait le penser, ceci dit avec son absence elle ne pouvait pas vraiment le deviner. Cependant j'arrivais à me contrôler un minimum. Disons que mes colères restaient uniquement des colères. Même si mes mots pouvaient être blessant et que je devais tenir mes piques de mon père, je ne blessais qu'avec ça, des mots. Mais la rage elle était bel et bien la je la sentais et j'avais toujours un peu peur de perdre le contrôle. Je ne voulais pas faire de massacre et j'espérais réussir à me contrôler comme j'arrivais à le faire maintenant encore longtemps.

Attention, j’ai bien précisé si j’étais lui. C’est moi qui vais devoir ramper en l’occurrence, m’excuser, jouer les chats qui s’excusent d’avoir fait tomber une millième fois le pot de fleurs et d’avoir mangé le poisson rouge. Pas lui. Il n'en restait rien que si les rôles étaient inversés, si c'état mon père qui avait fait tomber ce pot de fleurs pour la millième fois et manger le poisson rouge mais qu'il tentait quand même de revenir, alors je suis persuadée que Camille lui donnerait une chance, encore une, une fois de plus, mais comme à chaque fois. Et le pardon chez ton père fait quand même parti de l’abstrait la plupart du temps… Klaus a souvent été trahi, on lui a souvent donné une image fausse, un reflet qui n’était pas le sien. Etant épuisé de se battre contre cette image, il l’a adopté, au risque de devenir le reflet de son propre père… Et non, si tu poses la question, j’ai des doutes pour une possible rédemption de la part de ton grand-père… Seule personne que je ne voudrais pas aider, à priori. Mon grand-père... Un sujet peu abordé dans la famille et si Camille ne voulais pas l'aider je n'imaginais même pas ce qu'il avait bien pu faire de si horrible "Je ne sais pas comment il est, je ne l'ai jamais rencontré" Ou alors j'étais trop petite pour m'en souvenir mais des souvenirs de lui je n'en avais aucun. Des souvenirs de conversations sur lui j'en avais quelques une oui mais le sujet restait assez évasif pour moi et il faut dire que je n'avais jamais chercher à savoir. Moi qui voulais habituellement savoir tout sur tout, je n'avais pas posé de question sur lui. Peut-être qu'il serait temps que je le fasse. A chaque fois que Klaus a fini par tomber amoureux, par donner sa confiance, il a été déçu. Je me mets seulement à sa place. Imagine qu’une jeune femme lui a plu et que cette dernière a insisté, lui promettant que jamais elle ne l’abandonnerait et qu’elle croyait en lui, qu’elle croyait en lui plus que lui-même… Comment le prendrais-tu si cette dernière s’en allait sans un mot et revenait comme une fleur en demandant pardon ? Elle parlait bien d'elle la non ? Je ne dis pas que je le ferais, je dis seulement que je le comprends et que si j’avais vécu ce qu’il avait vécu… J’aurai tendance à fermer ma porte une bonne fois pour toute. Elle n’a pas été évidente à ouvrir, la claquer et m’en aller était la dernière chose à faire. "S'il l'avait fermé et que tu as réussis à l'ouvrir je pense que t'es une des rares personne ayant des chances de l'ouvrir une nouvelle fois" Après tout je ne l'avais jamais vu avec quelqu'un d'autre que Camille et j'avais du mal à imaginer ça autrement. Pour moi ils étaient fait l'un pour l'autre et je ne risquais pas de démordre de cette idée de si tôt ! Et croyez moi je suis une vraie bornée et ça je le tiens de mes deux parents. Oui, donc tout se passe bien si j’ai encore la tête sur les épaules… Je pense que ce sera bien la première fois où je me retiendrais de lui coller une claque s’il dépasse les bornes, vu là où j’en suis moi-même… La tête sur les épaules ? Alors la elle me choquait par contre en penser ça ! "Il va probablement s'énerver okay, même sûrement mais il ne te fera aucun mal !" Même énervé contre elle comme jamais il l'a protégerait si quelqu'un tentait quoi que ce soir contre elle et ça je le savais ! Pourtant tu colles bien à la description de Raiponce… Tu pourrais peindre les murs de ta chambre, préparer des cookies pour les visites de ton père. Je ne vois vraiment pas pourquoi tu t’offusques à cette idée. Je ris légèrement "Je ne suis pas un oiseau qu'on met en cage" Et je ne le serait jamais. M'interdire la liberté c'était me pousser à l'obtenir encore plus.

Ce serait une bonne chose, mais je garde un côté étrangement sceptique et humain sur la chose… J’ai peur qu’un jour elle doive faire un choix entre l’immortalité et le fait d’être sorcière. J'haussais les épaules. Elle avait probablement raison. Si jamais Freya ne trouvait pas d'alternative alors elle devrait choisir "Je pense qu'elle resterait avec nous" même si la perte de ses pouvoirs serait sûrement très dure pour elle.
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