Ethan~ Loup y es-tu? M'entends-tu?

Ethan Striker 

Mon nom est Ethan Striker et, je vis à la Nouvelle-Orléans depuis toujours. J'ai 46 ans ainsi que toutes mes dents et, jusqu'à nouvel ordre, je suis chasseur. Je suis un loup garou accompli et, ne tolère pas la présence des vampires parmi les humains.



Si on commençait par le commencement, je suis né en plein mois de février dans une famille modeste au fond de la nouvelle Orléans. Mon père était chasseur, il ne cessait de s’aventurer dans la forêt et de nous ramener de quoi manger à notre faim. J’étais heureux, un père, une mère, un frère. J’avais 13 ans, et je n’imaginais pas la moins du monde que le monde dans lequel  je vivais était si… anormal.

Mes parents travaillaient dur tous les deux pour nous offrir des études à moi et mon frère. Il avait quelques années de plus que moi, mais bizarrement, nous étions très complices et l’avons toujours été. Les 400 coups, c’était de la rigolade ! Compte plutôt les 666 coups ! Quand nous étions des adolescents en pleine croissance, mon père nous a appris à chasser, et là encore, notre complicité faisait ses preuves. Nous chassions toujours à deux, et notre technique, était de se placer chacun d’un côté de la proie, pour que l’un fasse diversion, et ramène la proie sur l’autre, qui n’avait qu’à l’accueillir, fusil ouvert. Des cerfs, des sangliers, et chevreuils, cela fonctionnait avec tout. Mais ce n’était pas suffisant pour canaliser les ados hyper actifs que nous étions. En plus de cet entrainement de choix et spécialisé dans tout ce qui était armes à feu et techniques de chasse, il fallait qu’on apprenne aussi à se battre au corps à corps. Nous avions tous les deux une carrure très imposante et au lycée, personne ne s’amusait à nous chercher. Nous étions les deux frères terreurs. Nous avions à l’époque une vingtaine d’années, et nous étions en quelque sorte les maîtres du lycée ! Ça ne nous intéressait absolument pas de récupérer l’argent de poche des gamins, mais ça, ils ne le savaient pas… Une réputation, ça s’entretient, il faut longtemps pour le former, mais il suffit d’une seule seconde pour la détruire. Du coup nous étions bien là, nos jeans, nos blousons de cuir, nos bécanes, et nos girls. Oui, on avait beaucoup plus d’argent maintenant ! Avant, nos parents avaient du mal à payer nos études, mais on avait trouvé quelque chose de bien plus intéressant pour ramener du cash à la maison. Nous passions tout simplement toutes nos journées à chasser, et nous revendions notre butin. Ramener un chevreuil à a maison, ça fait à manger pour plusieurs jours, mais quand on a beaucoup plus d’animaux sur les bras, les restaurants en réclament ! Nous n’étions pas flexibles sur les prix en plus de ça ! Les bécanes ont été vites remboursées. Par contre pour ce qui est des études… Ce n’est pas qu’on ne payait pas, c’est qu’on n’y allait pas en fait. Histoire, math, géo, ce n’était pas pour nous ça ! On ne faisait royalement chier. Donc notre cota d’absence était assez élevé. De plus comme mon frère et moi faisions toujours le mur ensemble, nous avons été virés en même temps ! Je m’en rappelle tellement bien, comme si c’était hier. « Ethan et Peter ! Encore vous ! Quelle est votre excuse pour cette absence de 8 jours ?  C’était notre directeur, maintenant quand on était absent, on allait directement chez lui en revenant, enfin ça, c’était notre petit traitement de faveur personnel, les autres n’en étaient pas inquiétés !
- Eh bien vous n’allez pas me croire, nous nous sommes faits kidnappés par un malade mental ! Commençais-je.
- Il nous a séquestrés pendant des jours ! Nos parents nous cherchaient partout ! Compléta Peter.
- Il parait même que c’était un homme dangereux qui a déjà tué plusieurs personnes !
- Mais c’est notre condition d’homme qui nous a sauvé, apparemment, il ne s’en prendrait qu’aux femmes.
- Vous avez sûrement déjà entendu parler de ‘‘Jack l’éventreur’’ ? Cette fois, on avait mis le paquet ! On le voyait virer au rouge, je pense que s’il avait eu un flingue, on était morts !
- SORTEZ DE CET ETABLISSEMENT ! NE REVENEZ JAMAIS ! VOUS ETES VIRES ! SORTEZ !!! »
Ni une, ni deux, Peete et moi avons attrapés nos sacs de cours et avons détalés dans les couloirs ! Si cela avait été un film, il y aurait eu cette musique joyeuse et marrante qui donne envie de danser, comme si c’était les grandes vacances ! Mais en fait, c’était un peu ça pour nous ! Nous sommes sortis en trombe du couloir qui donnait dehors, avant d’escalader la grille pour rejoindre nos bécanes qui nous attendaient bien sagement, toutes prêtes ! En somme je n’ai jamais eu de diplômes quelconques, et mon frère non plus. Mais nous étions assez grands pour enfin quitter la maison.

Lui s’est trouvé une petite femme qui était ravissante comme le jour, et qui avait fait des études elle ! Elle avait craqué sur la dégaine bad boy des frères terreurs, mais le plus vieux à remporter la victoire. Elle s’appelait Claire, je n’étais pas jaloux, je n’ai jamais été très sentimental.

J’avais 26 ans quand je me suis engagé dans l’armée. Un endroit où t’as pas besoin de BAC ou de MASTER, juste des bras, des jambes, et minimum un œil. Tout dans la force, rien dans la tête hein ? Mais j’avais des ressources dans les deux donc tout allait bien. Que ce soit force brut, viser avec un fusil, ou monter une stratégie, je savais faire. Et j’avais bien l’intention de le montrer. Cela faisait plusieurs années que j’étais dans l’armée, je n’avais même pas de maison à moi, quand j’étais en perm, je squattais chez mon frère Peter. A quoi cela aurait servi de louer une maison ou un appart si je n’y suis qu’une semaine tous les deux mois ? J’en profitais pour prendre des nouvelles de tout le monde, de Peete, de Claire, de papa et maman, et du petit dernier, Marc. Eh oui, mon frère était papa ! À chaque fois que j’étais en perm et que je revenais, je le voyais grandir, et je jouais avec lui, il était trop ce petit bout, cette petite tête blonde ! Je lui apprendrais à chasser moi !
Évidemment, il fallait bien rentrer à la caserne après la perm. J’aimais de moins en moins y retourner, depuis la naissance de Marc en fait, je me suis rendu compte que moi, bah j’avais personne, et que je passais peut-être à côté de ma vie. J’avais 29 ans, et j’allais faire ma dernière mission. Oui, j’allais démissionner après celle-là. Mes supérieurs ont essayé de m’en empêcher, j’étais monté en grade depuis le temps, j’étais devenu lieutenant. Mais ma décision n’était pas prise à la légère. Cette mission consistait à aller en Irac, pour détruire un chargement d’arme qui arrivait et allait être utilisé contre nos alliés. Cette mission dura deux semaines. Deux semaines pendant lesquelles j’ai tué plusieurs ennemis. La mission fut un succès ! Nous fêtions ça avant de repartir pour le pays, c’était une bien belle nuit ! Une nuit de pleine lune.

Je ne me sentis pas bien eu de temps après que la lune soit apparu, je me suis dirigé vers l’infirmerie, mais on ne comprenait pas ce que j’avais. Mes hommes étaient très inquiets, la douleur était persistante, et de plus en plus forte, comme si l’on me broyait les entrailles depuis l’intérieur… Je suis plutôt résistant à la douleur, alors quand mes hommes me voyaient hurler et me tordre en deux, ils commençaient vraiment à flipper pour moi. Tout nous est passé par la tête, empoisonnement, radiations… jusqu’à ce qu’au bout de plusieurs heures, tous les os de mon corps se mettent à craquer, à se retourner, mon corps entier se… transformait…

Je me réveillais au milieu du campement, dénudé, avec un mal de crâne pire qu’une cuite à la javel… Ce n’est qu’en relevant la tête que je tombais des nus, un massacre. Tous mes hommes, tous, ils étaient… massacrés ! Les iraquiens ? Non ça ne ressemblait pas à des blessures humaines ! Et pourquoi m’auraient-ils laissé en vie ? Les corps étaient déchiquetés, arrachés… Je ne devais pas rester là, je devais bouger ! Je m’habillais rapidement, et me mis en route pour le point de rendez-vous du départ. Expliquez ma situation, et devoir dire « Je suis seul, ils sont tous morts. Oui je sais qu’ils étaient encore vivant hier soir, mais nous avons été attaqués pendant la nuit… Par… Des animaux sauvages… »

J’ai fait beaucoup de recherches sur ce type d’attaques, c’était loin d’être la première, les légendes parlaient beaucoup de loup garous et de vampires. Je ne savais pas trop quoi penser de tout ça. Comme je l’avais dit, ce fut ma dernière mission, je suis rentré après ça, mais j’étais complètement meurtri par les évènements, il me fallait faire le deuil de mon équipe. Une personne sonna à la porte de mon nouvel appart. Mon père. Et ce qu’il avait à me raconter était surprenant. C’était moi… qui les avait tués ? Pratique pour faire un deuil, de se dire que tout est de sa faute… Il est resté tout l’après-midi, à me parler de loups, de vampires, de sorcières… J’étais bien obligé d’y croire, ça m’était arrivé. Il m’expliqua comment canaliser mes transformations, comment me barricader et utiliser l’aconit pour m’affaiblir. C’était beaucoup d’informations à la fois. Il voulait que je vienne dormir à la maison quelque jour, de peur que je fasse une bêtise. Mais… Il n’y avait pas de risque, j’étais plus fort que ça, j’allais y arriver, surmonter la transformation. J’étais jeune, j’en étais capable…

Encore heureux que les transformations ne touchaient que les soirs de pleines lunes ! Je savais du coup exactement comment gérer. Je pouvais revoir ma famille sans encombre, en étant sûr qu’il ne se passerait rien. Et puis, le bon côté, c’est que j’ai vu ma force se décuplée, ainsi que mes sens ! Mes émotions aussi étaient dures à gérer, mais fort heureusement pour moi, j’avais un entrainement militaire non loin dans mon histoire. J’avais évidemment mis Peete au courant de ma condition, j’y étais obligé, lui aussi possédait le gène… Et par conséquent, le petit Marc d’à peine 6 ans aussi… Il eut du mal à l’accepter, ce que je pus comprendre, mais la fraternité était bien là, et il finit par accepter la réalité. Je n’étais pas une menace pour sa famille, puisqu’elle était aussi la mienne.

Finalement, la vie continua son court, entre deux pleines lunes, je continuais de vivre normalement, je vivais toujours de la chasse, qui me rapportait bien plus gros qu’avant avec toutes ses nouvelles facultés ! Et ce jour-là, nous allions faire un repas de famille, alors j’allais ramener deux faisans ! Ma mère était une déesse du fourneau, je pouvais lui ramener n’importe quoi, elle vous faisait toujours baver rien qu’avec l’odeur !
Malheureusement, je pense qu’elle commençait à se faire un peu vieille, elle avait des absences quelques fois, et on ne le dit que trop mais, un accident est si vite arrivé. Nous aurions dû aller l’aider dans la cuisine, elle n’aurait pas oublié le gaz. Sur le coup, nous ne nous en sommes pas rendu compte, étant donné que la cuisine était fermée. Mais je pouvais sentir que quelque chose clochait. Je me suis levé de table, Marc jouait sous la petite table en pierre d’Égypte, tout le monde était en train de manger et se demandaient ce qu’il me prenait, je me suis immédiatement dirigé vers la cuisine, mais trop tard. Il ne s’en serait fallu que de quelques minutes, pour échapper à l’explosion. Je sentis le souffle me calciner sur place avant que la maison ne commence à s’effondrer. Heureusement je n’avais pas ouvert la porte, et qu’un mur me séparait encore de l’explosion, si non, j’aurais été réduit en cendres sans espoirs de régénération. J’étais dans les décombres, j’avais les oreilles qui sifflaient, j’étais complètement déboussolé ! Je poussais sur mes bras pour dégager les pierres autour de moi, et pour pouvoir enfin me sortir de là. Mes blessures se refermaient rapidement, mais je ne voyais plus personne ! Ils étaient encore dessous ! J’essayais de me concentrer, de les sentir, de les entendre… Je ne sentais rien, d’odeur du gaz brûlé était trop forte ! Mais j’entendis quelque chose… Une voix, oui c’est ça ! C’était par là-bas ! Je courrais dans les pierres, pour déblayer tout ce que je pouvais et pour atteindre la voix. Une fois quelques pierres enlevées, je pus apercevoir… La petite table en pierre d’Egypte ! « MARC ! » Je continuais d’enlever tout ce que je pouvais, ma force lycanthropique additionnée de l’adrénaline, j’étais pire qu’une pelleteuse. Je sortis mon neveu de là-dessous, avant de le serrer dans mes bras. Le petit bonhomme de 8 ans était en larmes, ce qui était nettement humain. Elles me montaient aux yeux aussi, mais je devais les contenir. « C’est bon, c’est fini, écoutes moi, toi et moi, on va rester ensemble d’accord ? Tu vas rester avec Tonton Ethan. T’en fais pas, ça va aller. » Je ne pus quand même pas retenir une larme qui ruissela sur la joue. Tous les autres étaient morts.

Ce jour-là, j’ai perdu mes deux parents, mon frère, et ma belle-sœur. Le petit a perdu ses deux parents, et ses deux grands parents. J’ai 28 ans, et personne ne me prendra mon neveu, je suis sa dernière famille.

Les pompiers sont arrivés, ils ont sortis les corps, j’ai eu la tutelle de Marc. Je ne voulais pas quitter la Nouvelle Orléans, c’est là que j’ai grandi, je ne voulais pas fuir. Quelque temps après, l’existence des vampires a été révélée au monde entier, j’ai eu pas mal peur qu’ils fassent pareille pour les loups garous. Les vampires ont encore des moyens de contrôler leur fureur, mais pas nous, s’ils décidaient de faire une inspection un soir de pleine lune avec des bombes d’aconit, nous étions mal… Nous avons vu pas mal de choses se passer, un groupe dont j’avais très bien entendu parler à maintes reprises fit son apparition. Les vampires originels. Marc étant très jeune je ne voulais pas le mêler à cela. Il était donc hors de question pour moi d’aller au-devant de la bataille. Seulement le surnaturel prenait trop d’ampleur dans cette ville, dès qu’il eut l’âge de l’entendre, je lui ai tout expliqué. Ce que j’étais, ce qu’il pouvait devenir… Il voulait qu’on se batte, mais ces vampires étaient bien trop puissants. Bien plus que nous. J’ai donc commencé à entraîner mon neveu dans l’art du combat, et de l’arme à feu, il se débrouillait vraiment bien, on a ça dans le sang ! Quelques années plus tard, nous avons vu des sorciers débarquer en ville. Des certains Eaton, toute une peuplade ! Et je ne pensais pas qu’ils en seraient capable, mais ils ont réussis le coup de maître d’enfermer les originels chez eux ! Je n’ai jamais vraiment compris. Je ne suis pas sorcier ! Seulement, après coup, ils ont disparus. Personne ne sait où ils sont allés. La ville n’avait plus personne pour la protéger. Si la nouvelle se rependait que les Mikaelson étaient hors course, une vague de vampires allait arriver pour prendre le pouvoir. Il était hors de question que je les laisse mettre à feu et à sang ma ville. Répandez la nouvelle, maintenant, la Nouvelle Orléans, ce sont les loups qui vont la diriger.





Je m'appelle Gaëlle / Esperance / Lahia/Aaron et j'ai 17 ans. J'ai découvert Ghost World grâce à Damon il y a déjà 1 an et demi! et, maintenant que je me suis inscrit, je compte venir le plus possible/7j. J'aime ce forum plus que tout, ma schizophrénie, ma lycanthropie...

Fiche cachée ? [] OUI [x] NON

Code:

Norman Reedus [b][color=crimson]-[/color][/b] Ethan Striker

TE VOILA VALIDE(E) !

>> Tu sais déjà ce que j'en pense

Il ne te reste plus qu'à créer ta fiche de liens/topics pour te faire des amis et créer un cercle de connaissances.

N'oublies pas de t'amuser parmi nous et, pour nous aider à ramener du monde sur le fofo, n'hésite surtout pas à voter pour le fofo sur le Top-Site.

HAVE FUN !