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 Together, or not at all. It's called marriage ∞ Lukoé [a year ago]

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MessageSujet: Together, or not at all. It's called marriage ∞ Lukoé [a year ago]    Together, or not at all. It's called marriage ∞ Lukoé [a year ago]  EmptyMar 17 Fév - 13:41



Lukas ∞ Chloé
This could be the end of everything so why don't we go somewhere only we know
Ils allaient partir. Ils allaient réellement le faire. C'était marqué en gros sur les billets d'avions qu'elle tentait d'éloigner de la bouche de Clara - impossible de rater les lettres capitales imprimées de la veille, même à moitiés mâchouillées par sa fille. Raffermissant sa prise pour que cette dernière ne glisse pas de ses bras, la brunette compta rapidement les sacs amassés sur le trottoir. C'était compliqué de réduire une vie à un sac à dos seulement, de devoir faire le tri entre le nécessaire et l'important, l'important à l'oubliable, l'oubliable au superficiel. Alors lorsqu'il s'agissait d'en réduire trois, de vies ... « Lukas, c'est toi qui a la valise noire ? » cria t-elle presque sous la fenêtre en espérant qu'il l'entende. C'était parti d'un coup de tête, d'un coup de rien, d'un coup de tout. D'un trop plein, d'un pas assez. Trop de surnaturel, trop d'Originaux, trop de sang. Trop peu de temps, trop peu de vie, trop peu d'eux. Et juste comme ça, rien qu'avec ce patchwork entêtant de raisons, ils étaient partis. Une fois, d'abord ; il fallait un début à tout même au plus impossible des voyages. Ils étaient partis loin de la Nouvelle Orléans et de sa folie environnante pour retourner une dernière fois là où tout avait commencé. Là où mademoiselle l'Aventure s'était amusée à jeter les dés sur ce grand plateau de jeu du hasard. Une fois, puis deux, et une infinité d'autres. Tantôt chez l'un, tantôt chez l'autre. Au deuxième rang d'une classe, au cristal d'un verre trop rempli, à la visée d'un arc, au siège arrière d'une voiture, alors qu'inlassablement, du haut de son nuage, Mademoiselle l'Aventure tissait les ficelles du Destin, raccordant les pires accrocs au fil d'or.

Parce que si on lui avait demandé de décrire tout cela, ça aurait la première chose qui lui serait passée par la tête. De l'or pur, brut, inestimable. Pas celui dont on tirait des milliers d'anneaux, pas même celui qu'elle portait à la main gauche. Non, plutôt celui pour lequel on passait des heures durant le dos courbé, la figure concentrée et le corps embourbé à hauteur des chevilles dans cette mélasse d'aléas, cet océan sombre et houleux où se battaient en duel les pires de ses souvenirs. Toutes ces erreurs qu'elle avait essayé en vain de noyer dans la masse en espérant ne jamais les revoir faire surface. A quoi bon se voiler la face, les meilleurs des imprévus savaient toujours retrouver leur chemin. Mais c'était bien ces derniers qui forgeaient grossièrement le métal précieux, lui donnant ces petites imperfections qui contre-balançaient le tout. L'équilibre résidait là dedans même ; et il avait été stupide de croire que polir à l'excès rendrait l'histoire plus belle. Elle l'aimait, son histoire, de A à Z. Pour rien au monde elle n'aurait voulu casser cette pépite pour essayer de séparer le bon du mauvais. Les infimes éclats sur les côtés ? Elle s'en contrefichait. Parce que la partie la plus belle, elle l'avait là, juste là, posée dans ses bras. Ce petit morceau de vie de rien du tout, entièrement indemne, qui la regardait avec la même lueur, les mêmes prunelles à un tonalité près que celles pour lesquelles elle était tombée amoureuse.

Ça faisait mal, de tomber amoureux. C'était pas pour rien qu'on avait associé le terme à ce verbe là. Il n'y avait rien de pire comme chute, rien d'aussi violent. C'était le courage de sauter dans le vide sans regarder le fond avant, ni se demander lorsqu'on allait atterrir, ou même s'il était possible d'atterrir un jour. C'était oser prendre ce risque en acceptant les doutes et le vertige constant ; la peur permanente de ne trouver en bas que des lames de rasoir. C'était la curiosité de poser un pied au bord, puis de finalement le retirer. C'était plonger la main dans le feu sans être capable de se rétracter. C'était comme se trouver au beau milieu d'un carrefour à l'heure de pointe. C'était se prendre le pare-choc de plein fouet sans broncher. C'était ramasser les morceaux et tout recoller, parfois à l'envers, et retourner au point de l'accident. C'était se tenir une nouvelle fois à ce carrefour, à ce moment précis, sans savoir de quel côté regarder. C'était accepter la prochaine voiture en se disant que chaque instant valait la peine. Et bon sang que chaque minute, chaque seconde de sa chute à elle resteraient à tout jamais ses plus vertigineuses.

D'un geste aussi impatient qu'anxieux, elle vérifia de nouveau l'heure sur sa montre. Le départ était imminent. Elle avait fait des tonnes de voyages dans sa vie ; quitter Chicago avait été le plus dur et pourtant, elle avait l'impression qu'elle ne serait jamais vraiment prête à tourner la page de Mystic Falls. Mais il le fallait, c'était pour le mieux. C'était pour continuer de tomber de plus belle avec ses deux trésors. Sa famille, sa vraie, elle la reverrai un jour, elle le savait. Ce n'était pas un adieu, seulement un mètre de plus à parcourir dans cet immense puits sans fond. Son cœur, il les avait tous mémorisés un par un. Ses parents, bien-sûr. Son revenant de frère, forcément. June, Max, Logan Jr, évidemment, quelle question. Ils avaient chacun leur place spécifique. Un petit bout de terrain occupé entre deux tissus musculaires. Et elle les regardait la larme à l’œil parfois, en y repensant. En songeant à ces moments, à ces instants éphémères qui semblaient déjà lui échapper à mesure que tournait l'horloge. Ce qu'elle avait vécu mais ne revivrai jamais. Aux choses à venir, à celles qu'elle avait déjà manquées. Et un pincement à l'organe violacé, elle regarda de plus belle les syllabes de la capitale britannique se former sous ses yeux.


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MessageSujet: Re: Together, or not at all. It's called marriage ∞ Lukoé [a year ago]    Together, or not at all. It's called marriage ∞ Lukoé [a year ago]  EmptyLun 9 Mar - 22:48



Together or not at all, it's called marriage
feat Lukoé


Ainsi ils étaient revenus à Mystic Falls. Lukas avait encore du mal à le réaliser mais au final, il était parvenu à protéger Chloé et Clara alors que les Originaux, et lui-même puisque pour une fois il s’était battu à leur côté, subissait une défaite cuisante pour le contrôle de la Nouvelle Orléans. Son appel avec Rebekah lui restait en tête à chaque fois qu’il repensait à ces quelques mois passé dans l’Etat de Louisiane. Malgré leur grande différence, ils avaient fini par s’apprécier et elle l’avait même encouragé à sauver ce qu’il pouvait pour éviter un sort plus funeste. C’était donc à toute vitesse que le Carter et sa femme avaient fait leur valise et était retourné en Virginie. Mais alors qu’ils venaient de revenir, une question s’était posée face à eux. Leur fallait-il rester ? Lukas avait longuement pesé le pour et le contre mais il était épuisé par tous ces combats depuis de trop nombreuses années, il n’avait plus envie de se battre et même si il était avant tout un chasseur, la perspective d’un avenir meilleur ailleurs l’encourager à voir de l’autre côté de l’Atlantique. Ainsi, Chloé et lui dénichèrent un petit appartement en plein cœur de Londres où ils avaient bien l’intention de vivre heureux et surtout loin de tout les problèmes qu’il espérait laisser derrière lui, tirant pour de bon un trait sur les vampires et autres créatures surnaturelles qui dérangeait son quotidien depuis l’âge de huit ans. Même si réflexion faite, ces créatures avaient toujours déranger son quotidien, c’était le fardeau des Carter, naître dans une famille de chasseur avaient ses inconvénients et celui-ci était particulièrement préoccupant.

Le plus dur pour le jeune homme fut d’annoncer sa décision à June. Il avait très mal accepté le départ de son père et de son frère et il savait pertinemment que sa cadette en avait également énormément souffert. Le seul avantage qu’il avait par rapport aux deux autres hommes de sa famille était qu’au moins, il avait eu le courage d’annoncer sa décision à sa petite sœur face à face. Bien sûr cela lui avait déchiré littéralement le cœur et il n’avait pu s’empêcher d’avoir les larmes aux yeux face à ce qu’il infligé à cette dernière. Mais malheureusement, il n’avait plus le courage ni la force de continuer ce combat. Il choisissait certainement la solution la plus facile mais parfois même les décisions qui semblait les plus faciles se révélaient être un calvaire à prendre. Celle-ci en était un exemple mais il avait du faire ce choix et il ne le regrettait pas. Il voulait offrir un avenir meilleur à sa fille et il savait au fin fond de lui-même que sa sœur comprenait son choix même si elle pouvait aussi être en désaccord avec ce dernier, elle comprenait Lukas et c’était un soulagement pour lui. Ils étaient tellement proches qu’ils n’avaient jamais eu besoin de tout se dire, ils se comprenaient et ça leur suffisaient.

Puis était venu le jour tant attendu et tout autant redouté par Lukas. Il avait déjà tout préparé depuis plusieurs jours mais devoir réduire sa vie au strict minimum ne s’était pas fait sans mal. Au final ils n’avaient pas grand-chose à prendre avec eux mais l’essentiel était ailleurs. Le Carter rassura sa femme lorsqu’elle lui demanda si il avait la valise noire qu’elle cherchait, il l’avait, il avait tout prit et ferma une ultime fois la porte. C’était fini, il ne verrait plus cet appartement où tant de choses s’étaient produites. Ce qui au départ n’était qu’une collocation entre amis avait vu deux destins se liés à jamais. D’abord meilleurs amis, inséparables et complices, ils étaient ensuite devenus un couple, amoureux, uni et soudé. Bien sûr ils eurent une période particulièrement difficile mais cela ne rendit que leur amour encore plus fort. Et puis tout s’était emballé, comme si dans toute la folie qui les entourait, il en manquait encore un soupçon. Ce soupçon de folie ? Un bébé, leur bébé. Cette petite fille qui était aux yeux de ses chasseurs de parents la huitième merveille du monde mais de très loin la plus belle et la plus magique. Ce symbole de leur amour les avait bouleversés, il avait bouleversé leur vie pour le meilleur et pour le pire car non contente de naître, Clara avait aussi assisté dès son premier jour sur Terre à l’union de ses parents. Et c’était pour elle, pour leur petite fille que les deux Carter avaient décidé d’un commun accord qu’il était temps pour eux de partir.

Lukas rejoignit les deux femmes de sa vie, valises à la main. Il les installa dans le coffre de leur voiture puis alla déposer un baiser sur le front de sa petite fille. Le jeune homme alla ensuite se placer derrière le volant du véhicule. Il ressentait un pincement au cœur de quitter cet endroit mais c’était leur décision et il n’était plus le moment de faire machine arrière. Il prit la main de sa compagne, avant de l’embrasser tendrement. « Je t’aime Chloé. » Les moments de tendresse avec sa femme lui avait terriblement manqué ces derniers moi et il espérait bien pouvoir en vivre de nombreux une fois qu’ils seraient installés dans leur nouveau chez eux. Il s’attacha ensuite puis il mit le moteur en route. « Prête à partir ? » demanda-t-il finalement.


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