morsures : 7519 inscrit(e) le : 20/07/2013 célébrité : jennifer lawrence crédits : tumblr & bazzart & BLASPHEMY
Sujet: We get what we want, we do what you don't ☪ Kol Dim 12 Oct - 14:28
« We get what we want, we do what you don't »
It’s such a funny thing, How nothing’s funny when it’s you. You tell ‘em what you mean But they keep whiting in the truth. It’s like a work of art That never gets to see the light. Keep you beneath the stars Won’t let you touch the sky. You’ve got every right, to a beautiful life.
« Non. » Ce mot fut probablement le plus omniprésent aujourd'hui. Les questions s’enchaînaient et je répondais toujours de la même manière. Je n'avais rien à cacher et je ne mentais que lorsqu'il était question de ma mère. J'avais de nombreuses émotions en moi, mais par-dessus tout : je voulais rentrer chez moi et retrouver la paix quelques heures. La nuit fut longue. J'avais besoin de dormir et j'avais toujours la même tenue que cette nuit – même si j'avais eu le droit d'enfiler un jean. Je regardais les inspecteurs avec mes yeux humides et je savais pertinemment qu'ils n'avaient pas le droit de me garder plus de 24 heures dans cet endroit et il était évident que je ne savais rien. « Mon père et moi n'avions plus de contact, je suis désolée, mais je suis incapable de vous aider. » Je ne pouvais rien dire de plus. Je ne savais pas quoi répondre. Finalement, l'inspecteur soupira et m'indiqua la sortie. Je n'étais pas suspecte, ils n'avaient en aucun cas le droit de me mettre dans une salle d'interrogatoire, donc pour le moment, j'étais là de mon plein gré et j'étais tout à fait en droit de partir. Ils me posaient des questions, et généralement j'étais incapable de répondre. Je n'étais plus en lien avec le reste de ma famille et je savais que cette dernière ne serait guère heureuse de me savoir de retour dans cette petite ville. J'avais peur et j'avais mieux à foutre que de répondre à des questions de merde sur un homme, qui depuis longtemps, était mort à mes yeux. Me levant finalement de ma chaise pour quitter le bureau en m'excusant une fois de plus de ne pas pouvoir aider la police dans son travail. Je marchais alors dans le grand couloir du poste de police en me dirigeant vers la sortie. Je sentais les regards sur moi, je sentais alors ces agents qui se souvenaient de moi lors de l'incendie. Je me souvenais de moi, toute seule, en train d'attendre mon père dans une salle d'attente avec mes pansements sur les yeux. J'étais cette petite fille blonde et triste qui venait de perdre sa mère, sa maison et la vue. Je me souvenais encore d'un inspecteur qui était venu m'apporter un chocolat chaud le temps que mon père s'occupait des papiers pour la maison. Tous ces souvenirs remontaient à la surface. Je n'étais pas une fille méchante et tout le monde savait que je serais foncièrement incapable de faire du mal à quelqu'un. Je ne supportais plus tout ça et je sentais une fois de plus une larme couler sur ma joue. Mon père était définitivement mort et ma mère était loin. Ma vie semblait connaître un tournant, mais j'étais toujours la même qu'hier en me levant, et à la fois j'étais une autre. Je ne changerais jamais, j'étais heureuse comme j'étais et ma vie était trop belle pour que les Liddell viennent détruire mon bonheur. Ma mère était dans mon cœur, j'avais toujours l'homme de ma vie à mes côtés et un « fils ». Alors non, je n'allais pas laisser une famille que je détestais venir me détruire. Poussant alors la porte du commissariat, j'étais libre de rentrer chez moi.
Je ne savais même pas l'heure qu'il était. Je sentais alors le soleil toucher ma peau. Je balayais cet endroit du regard, des voitures de police, probablement quelques-unes de la milice qui traînait toujours dans le coin. Je sentais le vent me fouetter, je ressentais tout. J'avais de quoi me défendre et j'étais capable du pire comme du meilleur. Je suis une fille bien, mais pour ceux que j'aimais, je serais prête à commettre l'irréparable. Ma mère me fut déjà arrachée de par deux fois et cela n'arriverait pas pour Andy, Nillem ou Charlie. Mon cœur serait incapable de supporter une perte de plus. Alors que j'avançais lentement pour marcher jusque chez moi, une voiture déboula devant moi m'invitant à reculer. Au départ, je pensais que c'était un chauffard qui voulait m'écraser, mais la voiture s'arrêta devant moi alors que la fenêtre s'ouvrait. Grande surprise : Kol Mikaelson. Le visage confus, je ne devais pas spécialement être belle à voir et je le savais, mais ça ne changeait rien à d'habitude, j'étais avec le gilet de mon homme le reste je m'en foutais. Secouant négativement la tête en regardant à droite et à gauche. Il était l'homme le plus recherché du moment. Il foutait quoi là . N'écoutant même pas ce qu'il avait à dire, elle ouvrit la portière en se glissant à l'intérieur. « Tu joues les chauffeurs maintenant ? » Il savait tout. Il savait que ma mère était loin et il devait avoir une vague idée de mes sentiments, mais contrairement à avant : j'avais l'expression.
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Sujet: Re: We get what we want, we do what you don't ☪ Kol Lun 27 Oct - 14:05
Ce matin, Kol Mikaelson avait quelque chose de somme toute important à faire. Il avait convenu avec Regina Liddell de se rendre au commissariat de la ville afin de récupérer sa fille Hope qui serait interrogée dans la matinée. Pour ce faire, il s'était embarqué dans sa longue voiture noire dont les vitres étaient teintées histoire de ne pas se faire repérer. De toute manière, qu'il soit repéré ou non dans cette ville, cela ne changerait rien du tout, il ne risquait strictement rien puisqu'il était un originel. Il s'était vêtu d'un long manteau noir qui couvrait partiellement le jean d'un bleu foncé dans lequel il était. Il arborait par ailleurs des chaussures à talonnettes en cuir noir. Avec cette tenue, autant dire qu'il était capable de braver n'importe quel intempérie. Malgré le froid ambiant, le vampire pouvait tout de même ressentir sur sa peau glacée les quelques rayons de soleil qui brillaient dans le ciel. Il ne faisait pas nécessairement trop froid pour un mois d'octobre. […] Il se tenait donc à bord de la voiture, avec l'idée de se rendre au commissariat de police, roulant à une vitesse importante et surtout relativement au dessus de la norme indiquée. A l'angle d'une rue, il apercevait la jeune femme blonde, il accélérait jusqu'à s'arrêter juste devant elle, dans un bruit de frein caractéristique. Il appuyait sur un bouton interne à la voiture dans le but de baisser la vitre teintée, laissant ainsi place au visage confus de la fille de Regina. Visiblement, cette dernière ne s'était pas attendue à trouver le vampire ici, surtout pas en cet instant, mais peu importait. Avant même qu'il ne puisse ouvrir la bouche pour en placer une, elle ouvrait la portière et montait. Il devait s'avouer étonné de constater qu'elle n'opposait aucune résistance à monter dans une voiture qui était celle de l'homme le plus recherché des États-Unis. '' Sous ordres de Madame Liddell, en effet ! Mais quoi ? Tu ne peux pas prétendre qu'un bel étalon venant te chercher dans une voiture de luxe ne te plais pas ? '' Après tout, n'importe quelle jeune femme célibataire donnerait tout pour avoir ce qu'elle avait juste maintenant. Cela dit, il savait que Hope avait un copain, mais Kol, pour sa part, possédait quelques atouts plus importants à certains endroits. '' Alors quoi ? Qu'est-ce que ces abrutis ont bien pu te demander ? Papa est en haut, Maman est en bas ? '' Bien entendu, il jouait une fois de plus la carte de l'ironie. La demoiselle se retrouvait une fois de plus sans aucun parents, et son rôle serait de veiller sur elle. Il ne saurait dire pourquoi, mais il se sentait lié à la blonde. Il y avait un feeling entre eux deux, et de plus, elle ne le jugeait pas. '' Ta mère m'a expliqué qu'elle t'avait donné les bases de l'Expression ? Qu'est-ce que tu comptes faire de tout ceci maintenant ? '' C'était une question qui se voulait intéressante puisqu'il se doutait qu'un surplus de puissance et de connaissances n'était pas à prendre à la légère en matière de magie. Elle devait être prête mentalement, et il doutait que ce soit le cas dans le sens où tout ceci était arrivé en une seule soirée, et non pas sur le long terme. '' Je réitère ma proposition de t'inviter à prendre une pizza ? Et par conséquent à t'afficher à mes côtés ? Ou tu préfères un lieu plus soft ? '' proposait-il avait un rictus amusé sur les lèvres. Il s'arrêtait à un stop, laissant passer le flux de circulation, ce qui laissait donc le temps à la blonde de réfléchir, sans compter qu'il était déjà midi.
Jillian Hale
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Sujet: Re: We get what we want, we do what you don't ☪ Kol Mer 29 Oct - 10:52
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It’s such a funny thing, How nothing’s funny when it’s you. You tell ‘em what you mean But they keep whiting in the truth. It’s like a work of art That never gets to see the light. Keep you beneath the stars Won’t let you touch the sky. You’ve got every right, to a beautiful life.
Je n'avais pas la force de marcher jusque chez moi et je n'avais pas envie de demander aux flics de me ramener. Donc lorsque Kol s'imposa à moi dans sa voiture de riche qui aimait et abusait de son argent dans des conneries du type de voitures de sport. Je n'étais pas de ces filles qui connaissaient les grandes marques de luxe, mais j'étais plutôt de celles qui savaient reconnaître un tissu de qualité. Donc en effet, en posant mon cul sur le siège passager, je pouvais sentir que ce n'était pas une voiture faite pour les « pauvres ». Kol et ma mère avaient des goûts de luxe et ce n'était pas la première fois qu'ils le prouvaient. Je rigolais légèrement à sa remarque sur le fait qu'il était un bel étalon, j'étais tellement fatiguée que j'arrivais même pas à rire de bon cœur. J'avais besoin de dormir et pour le coup, sa voiture me suffirait amplement, mais c'était normal que monsieur l'originel me pose des questions. Je n'allais pas lui dire de fermer sa gueule et de me laisser dormir sur la banquette arrière jusqu'à ce qu'il me dépose chez moi . Surtout qu'il serait bien capable de m'enfermer dans sa voiture. Par respect pour Andrew : Je n'invitais jamais aucun vampire à entrer chez nous et encore moins lorsqu'il s'agissait d'un originel qui était recherché par la police mondiale. Donc non, j'allais éviter de m'endormir dans sa voiture. « Ton orgueil gonfle dangereusement, tu ne trouves pas ? Et les voitures de luxe ce n'est pas mon fort, puis je me fous de la marque de la voiture puisque j'en connais même pas une. » Pas la moindre. Je serais incapable de faire la différence entre deux fabricants et pour moi c'était comme parler chinois ou italien, enfin bref n'importe quelle langue.
Kol voulait en savoir plus sur les questions de la police, mais non seulement je n'en avais rien à foutre des flics... mais je n'avais pas été capable de répondre à la moitié des questions. Ils auraient plus me balancer que mon père avait adopté un chien que cela aurait sonné comme une révolution ! Je ne savais rien, sauf qu'il était mort depuis un petit moment maintenant et qu'il fallait passer à autre chose, mais ça, les flics ne le savaient pas. Je souriais en passant mes deux mains sur mon visage en entendant les questions de Kol et en soupirant alors de manière brève. « En gros. Des questions connes qui n'ont pas beaucoup d’intérêt, de toute manière je n'ai rien fait de mal donc ils peuvent toujours chercher. » Je n'avais rien fait de mal et je n'allais certainement pas balancer ma mère à ces gens. Je n'étais pas comme ça et la famille représentait beaucoup pour moi, enfin la famille que je choisissais, sinon le reste j'en avais rien à foutre. Je tournais la tête dans sa direction lorsqu'il m'interrogea sur l'expression. Je me demandais s'il demandait ça pour savoir si je serais utile dans ses projets – parce qu'il en avait même s'il refusait de m'expliquer – ou bien s'il était sincèrement inquiet pour moi. C'était difficile de juger avec un homme qui refusait d'admettre qu'il n'était pas suceur de sang qui tuait des gens pour le simple plaisir de le faire. Je souriais en coin avant de finalement détourner mon regard vers la route. « Maintenant ? Dormir est mon objectif ultime. » Pouffant légèrement en continuant d'avoir un petit rictus en coin. « Tout ceci ? Je ne sais pas. Je vais faire mon possible pour ne pas me laisser détruire par cette chose, et ensuite on verra. Je veux juste protéger les gens que j'aime, c'est tout ce que je sais. » Je ne voulais pas détruire le monde ou détruire l'autre côté ou même emprisonner un originel dans la pierre. Toutes ces choses étaient accessibles avec de la magie comme celle dont j'avais désormais connaissance, mais je savais que le prix était bien trop grand et je refusais de le payer. J'étais heureuse, disons simplement que je suis mieux armée que la semaine dernière.
Il me proposa une pizza. Sérieusement ? Sortant mon téléphone du gilet d'Andrew pour voir qu'il était midi. Bordel de merde je perdais clairement la notion du temps. Je ne pouvais pas m'empêcher de trouver sa proposition drôle. « Monsieur l'originel, accepterait de s'afficher avec une fille mal coiffée, avec un pantalon donné par les flics parce qu'elle était en boxer, un haut de pyjama et un gilet de mec . Tu oserais t'afficher avec une fille comme moi ? » J'étais purement ironique. J'aimais bien mon physique et même avec un sac à patates je savais que je restais jolie, disons simplement que là je n'étais pas à mon avantage, mais je restais une jolie blonde. « On pourrait prendre ça comme un rendez-vous, mais j'ai déjà un bel étalon chez moi. Mais j'accepte ta proposition d'aller manger une pizza ou n'importe quoi. Finalement mon objectif ultime est de manger. »
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Sujet: Re: We get what we want, we do what you don't ☪ Kol Sam 8 Nov - 22:37
Elle était enfin montée dans la voiture, et déjà, elle lui reprochait son orgueil, commentant le fait qu'il gonflait dangereusement. Bien entendu, le vampire se foutait clairement de son avis, de ce qu'elle pouvait bien penser de lui, d'ailleurs, il se contentait de lui adresser un clin d’œil, juste avant de répondre d'une voix suave. '' L'orgueil ce n'est pas négatif, ce n'est jamais un défaut, au contraire. '' Il secouait légèrement la tête de gauche à droite, soupirant en l'écoutant dire qu'elle se fichait de la marque de la voiture, qu'elle n'en connaissait aucune. '' Sérieusement ? C'est bien dommage ! Même dans un vieux tacot tu aurais de l'allure ! '' lui lançait-il en haussant les sourcils, signe de provocation volontaire. La remarque était bien déplacée, il ne fallait pas le nier, mais l'originel ne mâchait pas ses mots, jamais. […] Le regard du jeune homme prenait une toute autre forme lorsqu'il écoutait la sorcière ajouter qu'ils lui avaient posé des questions 'connes', celle-ci renchérissait le fait qu'elle n'avait rien fait de mal et qu'ils pouvaient toujours chercher, fouiller et tout adjectif se référant à cette activité qu'ils ne mettraient pas longtemps à mettre en place. '' Rassures-moi, tu étais bien mentalement présente devant eux ? Parce que tu es consciente que si tu as répondu de la merde, ils vont fouiller de ton côté.. Donc autant préparer tes valises dès ce soir ! '' Elle n'avait pas du tout l'air consciente de ce qu'elle venait de dire. Du moins, c'était l'impression qu'avait Kol Mikaelson en l'écoutant parler. Il appréciait réellement la demoiselle, elle pouvait être tout à fait agréable de compagnie, mais honnêtement, il lui laisserait jamais la totalité de sa confiance. Il ne portait pas un mauvais œil sur elle, mais quoiqu'il en soit, il ne se reposerait jamais une seule seconde sur elle. Il aurait bien trop peur qu'elle ne parle trop ou bien qu'elle ne laisse échapper deux ou trois informations importantes. Elle semblait cruellement naïve et influençable, ou bien n'était-ce que cette premier impression qu'il avait eu sur elle ? Alors qu'il portait la plupart de son attention sur sa route, Kol se disait qu'elle devrait avoir honte de penser et de réagir ainsi. Même lui qui était totalement immature et incontrôlable – quoique beaucoup moins depuis un moment – ne serait jamais sortit d'un auditoire de la sorte. Il aurait une part de conscience sans cesse inquiète concernant ce qui allait advenir de la personne qu'il devait couvrir, en l’occurrence ici Regina. Il laissait traverser un groupe de piétons au moment où la blonde évoquait le fait qu'elle ne souhaitait que dormir. '' Trop de générosité.. '' se murmurait-il à lui-même en regardant les adolescents ingrats. '' Dormir est ton objectif ultime ? C'est une perte de temps. C'est toujours ce que Mikael, mon père, quand on étaient gamins. '' Il ne savait pas du tout pourquoi il venait de sortir tout ceci à l'oral, sur un ton plus naturel qu'il n'était possible de l'imaginer. En ce moment, enfin depuis le départ de Regina Liddell, il revoyait régulièrement des flash-back de son enfance. C'était très déstabilisant pour lui, et il se disait que Hope avait vraiment eu la chance d'être entraînée par sa mère. Cette dernière n'avait pas utilisé la violence comme Mikael avait pu le faire sur eux, et en particulier sur Niklaus. Mine de rien, le vampire tendait à se dire que c'était cette maudite éducation que leur avait donné leur père qui avait fait d'eux – les originels – des individus aussi mauvais et sanguinaires. Décidément, Esther et Mikael avaient tout loupé, sauf peut-être la beauté qu'ils avaient donné à leurs enfants. […] Il se garait juste devant une pizzeria connue de la Mystic Falls, puis tournait son regard vers la fille de sa meilleure amie. '' Laissons ton étalon dans sa bibliothèque ou devant ses ordinateurs.. Quoiqu'il en soit, pourquoi ne pas inventer le fait que j'aurai pu prendre une clandestine le long de la route ? '' lui lançait-il d'un ton cassant qui se voulait ici plus dans l'ironie que dans la méchanceté. Mikaelson n'avait sincèrement aucune mauvaise intention vis à vis de la jeune femme. Au contraire, il était même certain que si quelque chose lui arrivait, il la protégerait, même si Regina ne lui avait pas demandé au préalable. Il y avait un feeling entre eux, quelque chose qui faisait qu'ils s'entendaient relativement bien, et qu'ils se charriaient n'importe quand. Il contournait la voiture, lui ouvrant la portière passager afin de l'inviter à descendre. '' Ne prends pas ça pour une habitude. '' lui précisait-il avec un sourire amusé. '' Et fais en sorte de te mettre quelque chose de plus chaud sur le dos la prochaine fois, je ne suis pas médecin. '' Par cette réplique, il faisait référence au fait qu'il devrait veiller sur elle de manière suivie. Marchant d'une allure rapide, l'originel pénétrait dans la pizzeria, fixant d'un air amusé le responsable qui semblait l'avoir reconnu comme étant le fameux mec recherché par tout le monde. '' Nous servir serait certainement plus judicieux que de prendre racine dans ton coin ! '' lui lançait-il sans aucune crainte à travers la pizzeria. Il allait ensuite s'asseoir à une table libre, faisant signe à la sorcière que tout était OK et qu'elle pouvait avancer jusqu'à lui.
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Sujet: Re: We get what we want, we do what you don't ☪ Kol Lun 10 Nov - 19:25
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It’s such a funny thing, How nothing’s funny when it’s you. You tell ‘em what you mean But they keep whiting in the truth. It’s like a work of art That never gets to see the light. Keep you beneath the stars Won’t let you touch the sky. You’ve got every right, to a beautiful life.
L'orgueil faisait la grandeur des uns, et pourtant il était à l'origine de la décadence de ceux qui en désiraient trop. Je ne pouvais pas dire que l'orgueil était une mauvaise chose, l'absence d'orgueil signifiait être hypocrite, et trop en avoir sonnait la fin. Je n'arrivais pas à discerner où en était Kol à ce niveau. Probablement que son orgueil lui avait joué des tours, mais aujourd'hui, il venait me chercher en voiture. Je n'allais pas trop parler, puisque je savais que sinon j'allais l'énerver et il ne venait certainement pas pour m'entendre le critiquer. Pourtant, il ne pouvait que m'inciter à lui répondre, il me répondait clairement de manière à me provoquer. Cela se lisait dans le son de sa voix, et je commençais enfin à distinguer les mimiques du sarcasme ou d'autres états d'esprits. Même si pour moi, la voix restait la meilleure solution pour comprendre les situations, je discernais quelques images désormais. En effet, je ne connaissais pas une seule marque de voiture. En effet, je ressemblais à une plouc et je pourrais me promener dans un tacos que cela ne changerait rien. Je me contentais de continuer de le regard, secouant légèrement la tête en mettant les lèvres en avant, pour finalement passer une main dans mes cheveux. « Je suis sexy dans toutes les circonstances, et si ce n'était pas le cas, tu ne serais jamais venu me chercher, alors j'ai pas besoin d'avoir de l'allure. » Il avait de l'orgueil ? Merveilleux, j'en avais aussi. Je me savais belle et à moins de retourner 5 ans en arrière, je pourrais toujours sauver mon image. Même si probablement, la définition d'une bonne image n'était pas la même que la mienne en ce qui concernait Kol.
L'originel voulait savoir les questions et les réponses précises ? Je n'en voyais pas l’intérêt. C'était des questions qui n'avaient rien à voir avec lui. Puis il était le premier à appliquer cette théorie : moins l'autre en sait, mieux est la relation. Je ne pouvais pas m'empêcher de légèrement ricaner, de baisser la tête quelques secondes pour finalement détourner le regard vers la route, à ma droite, observer le paysage et les passants. Je n'arrivais jamais à capter toutes les informations, je profitais du spectacle et je sentais remonter les questions sûres de nombreuses choses. Je ne comprenais pas grand-chose à cet univers qu'était le monde. Je n'arrivais pas à trouver l'équilibre entre la beauté physique du monde et ce qui était risible. Un coucher de soleil pouvait me toucher, mais le lendemain qui serait un jour de pluie, me toucherait également. En tout cas, je sentais les reproches dans le ton de Kol, presque des menaces, même s'il était plus question d'humour noir ou de mise en garde. « Et tu crois que je suis assez conne pour prendre des risques ? Je sais répondre à des questions sans dire de la merde, oui. Ce n'est certainement pas un flic qui puait la clope, qui venait de finir son petit café noir qui allait me poser une colle, Kol. » Je ne devais rien à Kol. Il était venu me chercher, mais s'il était venu de manière intéressée il pouvait aller baiser une de ses petites poupées – vivantes - et me laisser sur le bord de la route. Il voyait cette petite fille fragile, mais je n'étais pas ça. Je savais qu'une phrase de trop pouvait tout briser et ce n'était pas la première fois que je devais répondre aux questions de ce genre. Ma famille était une grande amatrice des questions gênantes, surtout vis-à-vis d'une gamine aveugle incapable de se défendre. Pourtant, au fil du temps, j'étais devenue suffisamment vicieuse pour éviter les questions problématiques. Kol doutait, cela se sentait dans sa voix, et que probablement, il voudrait voir en moi quelqu'un comme ma mère qui était capable d'une dignité autant physique que morale. Je n'étais pas comme ça, et je ne pourrais jamais l'être. Ma force était différente de celle de ma mère et chez ma mère, cela se ressentait au premier regard, moi, on ressentait autre chose. Je ne savais pas quoi, je ne voyais rien en me regardant dans la glace, juste mon reflet. Et j'étais heureuse comme ça, probablement plus que de nombreuses personnes.
Finalement, il s'arrêta en laissant passer des ados. Je ne regardais même pas, ce n'est qu'à la suite de sa petite remarque que j'ai détourné la tête. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire, en voyant que ces jeunes, étaient les mêmes connards que lorsque j'étais au lycée, sauf qu'avant, je ne voyais rien et j'étais la victime. Là j'étais dans la voiture de luxe du vampire le plus recherché du moment, c'est drôle la vie parfois, souvent même. Pourtant, la remarque sur son père marquera une véritable réaction. Je pourrais noter la pique, la critique ou même la remarque. Cela n'avait pas de nom. J'ai tout simplement détourné lentement la tête, la bouche légèrement entrouverte. Je savais vaguement qui était le père des originels, mais dans l'enseignement de mon père, cela ne fut qu'un nom. Mikael. Il serait intéressant de dire qu'il était controversé, mais comme ses enfants, il était – selon mon père – quelqu'un qu'il était bon d'avoir dans ses amis. Je n'en savais rien, je ne voulais pas savoir et mon père n'avait jamais voulu m'expliquer la véritable des originels. Trop complexe et incomplète à bien des égards disait-il, et clairement, que je n'étais pas du genre à interroger les gens sur leur passé. Je savais que la vie de Kol fut difficile, j'ignorais le degré et je savais qu'il n'irait pas me raconter ça. Pourtant, parce que j'étais une fille un peu conne lorsque j'appréciais les gens – j'appréciais Kol pour des raisons diverses, certainement pas ce qu'il pensait d'ailleurs – et que le contexte s'y portait : je parlais sans réfléchir. « Mais tu n'es pas lui, et je trouve que venant de toi, citer un autre, c'est... décevant. » Insistant sur le dernier mot volontairement. Je ne voulais pas l'embêter, mais je savais que la famille c'était de la merde. Pourquoi s'étendre sur le sujet ? Je suis certaine que je pourrais partager des choses avec Kol, même si le degré ne serait jamais le même. Je savais que d'une certaine manière, cette phrase encourageait ses rêves de gloire, ces mêmes rêves que je désapprouvais de peur de voir les conséquences.
La remarque sur Andy n'était pas méchante, et bien heureusement. Probablement la seule chose qui serait capable de me forcer à partir, cela serait des remarques sur mon copain. C'était probablement stupide, mais je préférais qu'il me rabaisse – ou tente de me rabaisser – plutôt qu'il insulte mon geek. Même si l'envie de hurler que Kol semblait « jaloux » était plutôt drôle. Andy n'avait jamais rien à fait à personne, et je préférais le savoir loin d'un originel. Simplement parce que je tenais à le protéger. Et en effet, il ne se priva pas pour me lancer une pique par la suite. Ma tenue encore une fois. Il avait un problème avec ça ? Je ne savais pas trop. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire, en effet, cela l'avait marqué visiblement. Parce que j'étais belle à regarder ou tout simplement parce qu'il avait un problème avec ma tenue ? Je ne savais pas trop. C'était peut-être du pur et dur foutage de gueule. Basique et classique, mais ça marchait. « Je ne le laisse jamais réellement. Et une clandestine, certes, mais suffisamment intéressante pour qu'un originel s'en occupe en tout cas. » Je ne connaissais qu'un seul originel : Kol Mikaelson. Et pour preuve que je n'en n'avais rien à foutre de son nom : je connaissais son frère, mais je le savais pas. C'était terriblement con dit de la sorte.
Garant finalement la voiture. Je n'avais pas vraiment eu le temps de réagir, Kol semblait plutôt réactif et pas le temps de comprendre la situation qu'il m'ouvre la porte comme si j'étais une petite princesse. Je souriais à sa remarque, avant de finalement sortir délicatement de la voiture en le regardant en coin, innocemment, l'air de rien. Me contentant alors de faire un merci silencieux, parce que je me doutais que jouer les portiers n'était pas son fort. Il continua alors les remarques sur ma tenue, alors que je glissais mes mains dans le gilet – qui était à Andy ce qui faisait encore plus de moi une nana anormale – avant de légèrement détourner la tête en entendant la porte se fermer.« J'ai pas l'habitude de porter des pulls, et c'est pas mon copain qui va m'en offrir si tu veux mon avis. Mais n'hésite pas, si tu veux m'en offrir un pour noël je ne vais pas dire non. » Kol affirmait sa virilité depuis le début, moi, j'en avais totalement rien à battre. Je continuerais mes remarques, après tout il se présentait comme un étalon, mais cela ne changeait rien. Cela marchait avec les petites midinettes, moi je n'en n'étais pas une et j'étais très heureuse dans mon couple. Dommage pour lui, il n'aurait pas droit à une groupie, cela devait certainement lui détruire son petit cœur. Kol Avança finalement à pas rapide dans la pizzeria, des regards, des gens qui reconnaissaient Kol. Moi j'entendais surtout des voix, et des murmures. Les regards se portaient principalement sur lui, que sur lui en réalité. Je pensais faire les choses en finesse, mais non monsieur l'orgueilleux décida de se donner en spectacle pour montrer qu'il était tout puissant.« Discrétion du jour, bonjour... » Regardant finalement l'originel prendre place, observant son signe de tête pour le rejoindre.
Tout le monde jactait, je savais que Kol avait voulu se montrer. M'installant finalement à sa table, avec un petit sourire en coin. Je me foutais du regard des autres, je sentais ces gens observer la « pétasse blonde mal habillée » qui s'installant à ses côtés. J'ignorais si le mot « pétasse » serait le premier à revenir, mais je m'en foutais. Je me foutais d'eux, des murmures que je pouvais entendre. Me voilà finalement installé. Ne disant rien, mais détournant la tête vers ces gens, qui fuyaient même moi regard, alors que je n'avais rien fait et que c'était uniquement Kol le mec dangereux dans cette histoire. J'étais prête à parier que des tarés allait soit prendre l'originel en photo, tenter de le tuer ou prévenir les flics. Mais, ce n'était pas ça que je regardais, dans un murmure j'ai prononcé quelques mots. « Ils ont tous peurs de toi... » Détournant finalement le regard vers Kol. « Et tu ressens quoi ? » Je n'avais rien de bien agréable à lui dire et que probablement que sa réponse allait être à contrario de mes principes. Au même instant, le gérant débarqua avec les couverts et deux cartes, tremblant et tentant de garder le regard droit. Il y arrivait presque d'ailleurs. Avant même que Kol n'est le temps de répondre à ma précédente question, j'ai enchaîné. « Évite de tuer ce pauvre gérant. »
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Sujet: Re: We get what we want, we do what you don't ☪ Kol Sam 22 Nov - 13:10
La réplique de la jeune femme concernant le fait qu’elle soit sexy laissait l’originel clairement perplexe. Il préférait se contenter de sourire un instant, réfléchissant à comment la descendre. Elle prenait visiblement trop la confiance, il devait se réaffirmer, il n’était pas non plus son pote. ‘’ Non, en vérité je le fais seulement pour Regina. Donc ne prends pas trop la grosse tête non plus. ‘’ Cette impression de prise de confiance lui semblait d’autant plus flagrante suite à ce qu’elle ajoutait, en vue du fait qu’elle ne pouvait pas être collée par les flics. Il doutait carrément de ce qu’elle disait, en fait, il n’avait confiance en peu de personnes lorsqu’il fallait traiter de choses aussi importantes. ‘’ Honnêtement je doute, oui. Tu ne devrais pas les sous-estimer, n’oublies pas qu’ils font ce métier depuis des années. ‘’ Il avait cette impression que pour la jeune femme, tout semblait acquit dès lors qu’elle l’estimait. Néanmoins, il ne lui avait pas fallu milles ans pour se rendre compte que la vie n’était jamais acquise et qu’il fallait sans cesse savoir se renouveler pour dépasser les épreuves. ‘’ Tu es encore trop jeune, c’est tout. ‘’ Et par conséquent, elle avait encore beaucoup à apprendre. Il avait ce sentiment qu’elle se foutait presque de tout ce qui l’entourait. En réalité, c’était bien cela qui dérangeait le vampire chez la jeune sorcière. ‘’ Quand on te voit, on a l’impression d’être en face d’une fille qui n’en a rien à foutre. Mais rien à foutre de tout. ‘’ Au moins, il lui avait dit les choses, et le plus sérieusement du monde en plus de cela. Mais autant être clair et poser les choses telles qu’elles étaient. […] Mikaelson avait cité son père, citation qui lui résonnait encore dans l’esprit lorsqu’il se souvenait à quel point il avait été dur avec eux lors de leur enfance – bien qu’il fallait avouer qu’il avait été le plus dur avec Klaus, mais c’était parce qu’il n’était pas son réel fils. De toute manière, que ce soit Kol ou bien Rebekah, ils étaient les petits derniers et autant dire qu’ils avaient été les plus chouchoutés, façon de parler bien entendu, car ce n’était pas vraiment le cas. ‘’ Ce n’est pas décevant. ‘’ lui lançait-il d’un ton plus que cassant. ‘’ La famille est une force, aussi détruite et controversée soit-elle. La famille originelle est la seule chose importante qu’il me reste actuellement. ‘’ Il faisait ici référence à quelque chose que la demoiselle ne pourrait pas comprendre, c’est le fait que Anastasia soit morte. Il n’était pas au courant qu’elle était revenue à la vie, il ne le savait pas encore, et la première raison étant bien sûr sa bien-aimée. Ils sortirent alors de la voiture, et la blonde lui expliquait qu’il pouvait très bien lui offrir un pull à Noël. Son regard partait automatiquement vers la gauche, d’un air désespéré. ‘’ Tu n’auras rien de ma part pour Noël. Je ne sais pas faire de cadeau. ‘’ Les choses étaient clairement dîtes au moins. Et de toute façon, c’était strictement la vérité. […] Ils s’étaient installés à une table et la fille de Liddell lui faisait remarquer que toutes les personnes environnantes avaient peur de lui. Son murmure le faisait sourire, et c’était d’autant plus le cas lorsqu’elle lui demandait ce qu’il ressentait. ‘’ J’adore ça. ‘’ soufflait-il d’un air sincère. ‘’ Si ce monsieur et ses petits copains se tiennent tranquille, ils ne risquent strictement rien. S’ils tentent un truc, je transforme cette pizzéria en une boucherie. ‘’ Les conditions étaient posées. Il prenait ensuite – et poliment en plus de ça – une des deux cartes que le serveur tenait, et il prenait une pizza royale, du plus grand diamètre. Il laissait ensuite la jeune femme commander.
Jillian Hale
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Sujet: Re: We get what we want, we do what you don't ☪ Kol Lun 24 Nov - 21:26
« We get what we want, we do what you don't »
It’s such a funny thing, How nothing’s funny when it’s you. You tell ‘em what you mean But they keep whiting in the truth. It’s like a work of art That never gets to see the light. Keep you beneath the stars Won’t let you touch the sky. You’ve got every right, to a beautiful life.
Je ne plaisais pas à tout le monde. C'était un fait, mais cela ne m'obsédait en rien. Je ne voulais pas me fondre dans le moule pour faire plaisir à des menteurs qui jouaient la comédie. Tout le monde voulait plaire, je ne faisais pas exception à cette règle universelle, mais je refusais de changer pour cela. Mon humour ne faisait pas l’unanimité, mon franc parlé non plus d'ailleurs. Mon physique n'était pas celui d'une fille parfaite, et c'était très bien comme ça. Je ne manquais pas de confiance en moi, pour quelques personnes, j'en avais trop. C'était plutôt ironique de passer d'adolescente dépressive à grande gueule. Kol semblait vouloir me remettre à ma place. Pourquoi ? Je n'allais pas remettre en question son statut par rapport au mien, mais les originels semblaient sensible sur le sujet de l'orgueil. Si c'était un « ami », je pourrais en jouer, mais clairement il venait de me dire de fermer ma gueule. Il n'était là que pour m'escorter. C'était clair comme de l'eau de roche, mais moi, je n'étais pas du genre à vivre durant mille ans sans me lier. J'ignorais le passé de Kol, et c'était sa vie, ses secrets et je n'allais pas chercher. J'étais tout à fait capable de garder une relation neutre, puisqu'il semblait l'imposer de toute manière. Ensuite venait le sujet des flics, bon, je n'avais rien contre eux et je respectais le travail qu'ils effectuaient... mais j'étais incapable de réellement apprécier ce métier. Cela venait de moi, de mes quelques bribes de souvenirs, des rares moments passés avec eux lorsque je n'étais qu'une gamine, inutile et triste. Il m'enfonça, en disant que j'étais trop jeune. Visiblement, il était bel et bien fier de son âge. Il était donc fier de son millénaire de tuerie . Wahou. Je préférais mon passé, à celui d'un originel, c'était sûr et certain. [color:0b54=#9966 ff]« Et je ferais des erreurs de jeunesse. C'est comme ça que je vais apprendre. » Ce n'était pas la théorie, mais la pratique qui forgeait la vie.
Une fille qui se fout de toi ? Il était libre de m'associer à ce qu'il voulait. Je n'en avais rien à foutre de ces les gens pensait de moi, et particulièrement de ce qu'il pensait. À cet instant, je repensais au fait que je n'avais en aucun cas jugé Kol à son simple son nom, à sa réputation ou à l'aspect froid et sadique qu'il laissait paraître. Je restais froide à sa remarque, avant de réaliser que même s'il voulait une relation neutre, il cherchait la merde. Je n'étais pas du genre à m'énerver, et il était pourtant détestable à cet instant. Il me jugeait, me médisait tout « Merci, dans le genre jugement facile et gratuit c'est plutôt pas mal. Tout autant que cela aurait été pour moi de le faire avec toi. » Je n'avais rien d'une fille ingrate, mais il était hors de me faire traîner dans la boue pour le plaisir d'un originel qui avait visiblement besoin d'une petite distraction pour combler son temps. Je n'étais pas parfaite, et « m'en foutre de tout » n'était qu'une idée vague de moi. Il jugeait ça à deux rencontres, il pourrait aussi bien dire la même chose pour un hamster ! M'en foutre de tout ? Il n'avait pas la moindre idée de ce qu'était ma vie. Je n'en avais pas rien à foutre du gosse qui dormait chez moi ou encore de l'adolescente vampire qui apprenait à appréhender son statut de suceuse de sang. Il avait raison, je n'étais pas du genre à me prendre la tête, mais il ferait mieux de garder ses critiques infondées pour lui. Je n'étais pas énervée, et ce n'était en aucun cas des propos qui avaient pour objectif de l'envoyer chier, mais c'était plus fort que moi. Je n'étais pas miss-je-sais-tout, mais plutôt miss-qui-ne-ferme-jamais-sa-gueule, et cela, toujours avec le sourire et de l'humour. Mon avis n'était pas nécessairement objectif, mais il était mien.
Mon sens de l'humour ne passait définitivement pas avec Kol. J'allais faire quoi . Devoir l'écouter, assise à l'arrière d'une voiture en attendant qu'il m'accorde le droit de parole . Il pouvait aller se faire foutre, et moi j'allais continuer de parler. Il était libre de me faire sortir de cette voiture, mais moi j'avais mon avis sur pas mal de sujets. Il m'envoyait chier, mais j'y voyais une once de gentillesse en acceptant de parler de sa famille. Bon, ce n'était clairement pas la plus grande preuve de confiance, mais finalement, j'avais un petit sourire sincère en coin. Je trouvais ça touchant, même si pour moi le sang ne voulait rien dire, et que la famille était les personnes qui se montraient présentes. Le cas de ma mère était particulier, elle était et serait toujours ma seule famille de sang, mais elle était dans mon cœur avant tout. « On évalue l'importance, en fonction de la valeur qu'on donne aux choses. Non ? » Quoi encore ? Je sentais déjà les reproches comme quoi ma question était conne, mais elle ne l'était pas. C'était une phrase inspirée par un mec que j'avais étudié en cours, mais j'étais incapable de me souvenir de son nom. Nous étions libres de choisir nos combats, nos batailles et nos guerres et j'avais déjà fait mes choix. Ils ne regardaient que moi, et cela ne changerait rien à ma vie. Au fond, je ne connaissais même pas la réponse à ma propre question. Je dirais que oui. Un rien pour Kol, serait tout pour moi. […] Je comprenais Kol. Pour la première fois, je comprenais totalement ce qu'il voulait dire. Pour une fois, je n'allais pas lui lancer une remarque pour m'opposer, mais j'allais même plutôt approuver ses dires. « Je comprends, j'ai mis quelque temps avant de m'y mettre. Bon étant donné que tu as mille ans, ce n'est pas comparable. » Pour lui, ma vie n'était rien. Mes 23 années sur cette terre ne valaient rien et cela pouvait se comprendre. Je disais cela avec humour et un grand sourire. J'offrais toujours des cadeaux de merde, mais je commençais à comprendre le principe de l'effet de surprise ou du joli paquet.
Peur. Cette chose, décrire comme était la seule chose indestructible, mais qu'il était pourtant possible de détruire avec une simple idée de l'esprit : l'espoir. Plutôt ironique hein. Je voyais la peur dans le regard de ces gens, et j'étais incapable de les aider. Je n'entendais que les murmures, je voyais les visages qui se détournaient, d'autres qui s'attardaient de manière brève sur moi, pour finalement fixer Kol et fuir une fois de plus. Je ne comprenais rien au langage des yeux, c'était atroce pour moi d'ailleurs, mais je pouvais sentir les frissons. C'était hallucinant, comme cela me dépassait à cet instant. J'avais l'impression d'entendre des hurlements, que tous ces gens voyaient ce que j'étais incapable de voir en l'originel. Et sa réponse ne fit que m'enfoncer dans cette étrange sensation. Je n'allais pas changer d'avis sur Kol, mais je ne comprenais pas comment quelqu'un pouvait prendre plaisir à inspirer la peur. L'écoutant, il m'inspira une image qui n'avait rien d'alléchant. La demoiselle resta incapable de parler, alors qu'elle semblait perdue, sincèrement et purement égarée à chercher à comprendre une société, qui ne valait plus rien. Kol saisit une carte, alors que moi, je regardais ce pauvre tenait la seconde carte dans sa main tremblante. Il souriait, mais cela semblait si faux. Je n'étais pas comme ça, je ne voulais pas inspirer la peur et je ne comprenais pas ce sentiment. Sans comprendre, j'avais une peine inexplicable pour eux. Pourquoi ? Je ne saurais pas l'expliquer. Saisissant délicatement la carte en remerciant le vendeur. Kol expédia sa commande, et je n'allais pas prendre trois heures pour choisir... parce que j'adorais les pizzas et que je ne voulais pas imposer ça à ce pauvre serveur. Commandant finalement une pizza-kebab, en format classique pour laisser partir librement le serveur, mais il allait revenir et cela à son plus grand déplaisir.
Regardant finalement le serveur s'éloigner. Je détournais finalement le regard vers Kol, en posant mes bras sur la table en posant mes mains l'une sur l'autre, croisant les jambes en ne cessant de le regarder. « Avant toute chose : merci d'être venue me chercher, et merci pour le repas aussi. » Je ne savais pas quoi lui dire et je refusais de rebondir sur le fait qu'il adorait faire ressentir de la peur. Je n'avais pas peur de lui, mais la distance que cette table offrait, me rassurait d'une certaine manière. Je savais qu'il pouvait me tuer, mais ce n'était pas ça qui me rendait perplexe vis-à-vis de lui... c'était son attitude. « Tu n'avais en aucun cas à le faire, et j'arrive pas à comprendre pourquoi tu le fais, ou même pourquoi ces gens tremblent comme des feuilles alors que moi je suis habillée comme une plouc en face de toi sans pour autant fermer ma gueule. » Faisant une pause pour enfin sortir de mon interrogation intérieure, mais dite à haute voix. « Tu y gagnes quoi ? » Je croyais en la bonté, mais cela ressemblait comme à un deal, mais j'ignorais les closes.
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Sujet: Re: We get what we want, we do what you don't ☪ Kol