Invité | Sujet: There'll be no rest for the wicked Ven 22 Aoû - 2:14 | |
| Adilyn Duchesne Shelley Hennig ; crédits: Tumblr pour les gifs
Mon nom est Adilyn Duchesne et, je vis/suis arrivée à la Nouvelle Orléans depuis seulement trois mois. J'ai 20 ans ainsi que toutes mes dents et, jusqu'à nouvel ordre, j'étudie l'histoire ancienne à l'université. Je suis une lou(ve)p-garou accomplie et, connais inévitablement l'existence du monde surnaturel.
Petit rappel : la grande part des vampires de la NO sont dévoués à Marcel, tandis que les sorcières le craignent au plus haut point.
Dites nous tout, cela nous intéresse
Si on me demandais de rédiger un guide touristique sur la Nouvelle-Orléans, je laisserai faire quelqu'un d'autre. D'accord, c'est une ville mythique et tout le tintouin, pour les -cinglés- fanatiques de sorcellerie, mais la partie immergée de l'iceberg est encore moins beau et beaucoup plus gros. Les vampires existent ! Et oui, moi aussi j'ai eu du mal à y croire, et pourtant, le surnaturel me connaît... Bref, des suceurs de sang, il y en a ici, et ça mes lapins, ça crains du boudin ! Bon après il paraît qu'il y a des gens comme papounet et moi, des loups... Mais en trois mois de vie dans cette ville so jazzy, nous n'en avons jamais rencontrés, ce qui n'est pas plus mal à vrai dire. Ce qui crains le plus en fait à la NO c'est les sorcières. Des rumeurs disent que se sont de vraies tarées du ciboulot... En vérité je flippe pour mon petit cul de mangeuse de fromage... Je me demande encore ce qu'on fou là. Mais bon, comme dirait papounet : Wait and see !
C'est l'histoire de votre vie
Solitaire – Timide – sarcastique – gentille – douce – franche – nonchalante – quelque peu naïve – étrange – fille à papa – têtue – curieuse - secrète Je suis née il y a de cela vingt ans. Je vous passe les détails de l'accouchement car ce genre de truc c'est dégoûtant. Et je suis une fille. Une vraie de vraie. Une nana, une femelle -pour certains- bref vous voyez. Je vous passe aussi la période bébé puisque je n'ai aucuns souvenirs, pareil pour la petite enfance... Sans commentaire, j'ai des problèmes de mémoire. Mes plus vieux souvenirs datent de mes dix ans. Croyez le ou pas, ne pas se souvenir est un vrai handicape dans ma vie. Peut-être est-ce du au choc émotionnel que j'ai vécu cette année là, la colère qui m'a envahie après le départ de ma mère et ma moitié. En effet, j'ai une mère, comme tout le monde, ainsi qu'un frère. Mon jumeau. Mais cette année là, mes parents se sont séparés, ma mère ayant emmené mon frère avec elle, me laissant avec mon père. Je me demande encore et toujours pourquoi elle l'a emmené lui et pas moi, pourquoi pas nous deux, pourquoi nous avoir séparé. Cela a été une période extrêmement difficile pour mon père et moi, mais jamais il n'a flanché pour sombrer dans l'alcool, jamais. Il s'occupait encore plus de moi, me surprotégeait, m'emmenait partout avec lui. Enfin presque. Tout les mois, les soirs de pleine lune, il me laissait passer la nuit chez notre gentille voisine, pendant qu'il allait faire j'ignorais quoi à l'époque. A présent je connais la véritable raison de ces absences mensuelles. Mon père est un bon père, je dirais même plus : Le père parfait. Le meilleur de tous. Bon ok, il a un trop gros penchant pour la viande, mais à part ça, il n'y a rien à lui reprocher. Nous avons toujours vécue en Suisse, dans un petit village des Alpes, avec le reste de la meute. De sympathiques gens -ou pas-. Papa étant entrepreneur, j'ai fréquenté des écoles publiques, n'ayant pas trop les moyens, ni l'envie de m'envoyer dans des instituts privés, étant selon lui des nid à emmerdes et remplis de coincés. Ma foi, cela ne m'a jamais dérangée, au contraire, au moins je ne vivais pas en internat et rentrais tout les soirs chez moi, avec les autres gamins du village. Nan c'était pas des potes, mais on se tolérait. Sans doute à cause de mon caractère peu enclin à la sympathie... Ouais ça doit être ça. Je ne vais pas vous résumer toute mon adolescence car elle n'a rien eu de spéciale, les sorties entre copines, aucunes, les fêtes, aucunes, non, dans notre village, nos après-midi libre on les passait avec les anciens et anciennes pour apprendre un tas de trucs sensées être utiles dans la vie. C'est là-bas que j'ai appris l'existence d'autres êtres surnaturels sur Terre. Cela aurait pu être difficile pour nous, mais nos parents étant des loup-garou, rien ne nous a étonné. Au contraire, certains étaient même près à tuer quelqu'un pour activer son gêne et ensuite faire le ménage... Du grand n'importe quoi. Enfin bon, j'ai vécue une petite vie tranquille auprès des autres, sans jamais trop me mêler à eux -les chiens mouillés c'est pas mon truc-. Puis bon, à un moment donné, on a besoin de s'émanciper un peu, de prendre des libertés, de s'amuser, de boire et tout ça. Chez moi, c'est apparus à mes dix-neuf ans. J'avoue que ça à prit son temps, mais l'attente en valait la peine. Une seule soirée et elle a été la meilleure de toute ma vie. Et c'est pas peu dire, des rapprochements ont eu lieu, enfin un rapprochement. Avec un des plus sexy mecs de la meute. Mama mia, celui là je voulais le croquer depuis des années, mais la timidité et tout ça ont fait que je ne lui avait jamais adressé la parole, jamais approché même. On s'est regardés, il m'a draguer, on a flirter, on est allé plus loin ect... et on s'est réveillés le lendemain, frais comme des œufs pourris. Ah qu'il était beau, et un torse à faire exploser une grenouille -pauvre grenouille au passage-. Et il était libre comme l'air, trempant le biscuit dans n'importe quelle tasse de thé. Vous voyez le genre. Bref j'étais pour lui une tasse comme une autre. Une tasse dans laquelle il a laissé des miettes malheureusement. La vie à reprit son cours, j'ai voulus en savoir plus sur ma mère et mon jumeau mais personne n'avait de nouvelles d'eux, il ne nous restait que quelques photos que j'aimais regarder. Je me demandais si mon frère me ressemblait à présent, s'il avait activé son gêne, s'il avait trouver une femelle, s'il était heureux, autant de réponses qui ne seraient jamais résolues. La poisse. Et à chaque fois je finissait en pleurs. Merci maman. Si mon père a déclenché son gêne de loup-garou très tôt dans son adolescence, le miens, est actif depuis même pas un an. Et ouais, je suis tombée enceinte l'année dernière. Je ne l'ai appris qu'au troisième mois. Vous savez le calcul des ovules et tout le reste n'a jamais été mon fort du coup à chaque fois que mes règles débarquent c'est « surprise partie », bref, je ne me suis pas du tout inquiétée au début. C'est lorsque mon ventre a commencé à s'arrondir un peu que j'ai commencer à m'inquiéter -aussi parce que je bouffais comme quatre-, parce que bon, je ne vais pas vous le cacher mais ma ligne et mon super ventre plat c'est toute ma vie. Et c'est le docteur pour fille qui m'a annoncé la nouvelle ! PAF ! Enceinte . Moi, si jeune, devenue une poule pondeuse ! C'était juste inconcevable, ma décision d'avorter fût prise immédiatement, sans vraiment prendre le temps de réfléchir ou d'en parler à qui que ce soit. La semaine d'après l'affaire était réglée. Retirer du nid ce petit être qui aurait hérité de mauvais gênes, a été un grand soulagement. L'élever aurait été difficile, je n'aurais jamais été capable de continuer mes études et puis plus tard il aurait fallut lui expliquer les gênes de notre famille, car oui, cette larve aurait été un louveteau, puisque le papa était de notre -ancienne- meute. Tout cela pour dire que c'est à cause de cet acte que mon gêne s'est activé le mois suivant. Certes je savais que causer la mort activait notre gêne de loup-garou, mais j'ignorais que se faire avorter était synonyme de meurtre. Ma première transformation, la toute première fois fût un moment horrible. Personne ne s'y attendait, et nous n'y étions pas préparés. A chaque pleine lune notre ancienne meute se réunissait dans les bois afin de passer une nuit tranquille sans faire de victimes, et pour les petits nouveaux : direction la cave rouge. Oui c'est son nom. Mais moi, personne ne savais, heureusement que quelques membres n'ayant pas activés leur gêne se trouvaient chez eux. Ils ont réussit à m'enfermer à temps et à m'expliquer ce qui allait se passer -plus en détails-. Un cauchemar. Les os qui craquent, les muscles qui se changent. Une douleur insupportable et constante, sans possibilité de la stopper, cela a été le pire moment de ma vie. Autant dire que le lendemain matin j'ai regretté de m'être fait avortée ! Ah ça oui. Si je pouvais revenir en arrière, je l'aurais pondue le louveteau et abandonné au monastère. Notre vie dans les Alpes Suisses a commencé à changer. Enfin, pas celle de mon père, lui, il a juste voulu tuer le mec qui m'avait mise enceinte, ce qui n'a pas plu à tout le monde, normal en même temps, mais bon, au moins, sa colère envers ce jeune homme était totalement justifiée ! Oser poser les mains -et autre- sur sa petite fille chérie était pour lui un crime. Et oui, monsieur a toujours été très, même trop protecteur envers moi, non pas que cela est déplaisant, non au contraire, je sais que je peux compter sur lui en cas de besoin, mais s'il y a bien une chose qu'il a toujours voulus éviter c'est que je sois responsable de la mort d'un être humain et que mon gêne s'active. Il est fier de ce qu'il est, et je suis fière de notre mini famille, mais il ne voulait pas que sa fille subisse la douleur des transformations. Alors quand il a apprit qu'un mâle en rûte a mis en cloque sa pupuce et qu'elle a été par sa faute obligée de tuer ce qui devait devenir un louveteau, et bien ça l'a mis en rogne. Normal quoi. Durant les mois suivant le drame -oui ma première transformation est pour moi un drame, un peu comme le Titanic qui se brise en deux avant de sombrer- la vie est presque revenue à la normale, à part le fait qu'on me considérais à présent comme une louve à par entière de la meute et qu'on me demandait mon avis -que je donnais jamais puisque je ne comprenais rien à leurs histoires de territoire-. Il y avait aussi les tensions entre mon ex et mon père, ce qui avait pour don de me faire sortir de mes gongs. Heureusement tout cela à finit par s'arranger lorsque nous avons quitté notre Suisse natale pour squatter la Nouvelle-Orléans. - Je suis désolé que tu ai du quitter tes amis, mais tu t'en feras d'autre ici. Ça à l'air d'être une chouette ville sans guerre de territoire. - Papa tu sais aussi bien que moi que je n'étais pas la plus populaire de la meute, et que me faire des amis n'est pas mon domaine de prédilection. Et puis franchement tu aurais pu choisir mieux qu'un repère de sorcières pour débuter une nouvelle vie. J'ai pas envie qu'on me coupe une patte pour l'ajouter dans un chaudron magique pour un filtre d'amour. - Cela n'arrivera jamais, tu le sais très bien. Tu devrais défaire tes cartons ma puce. Notre premier échange sur le continent américain. Dans l'avion je ne lui avais pas adressé la moindre parole, préférant me réfugier dans le sommeil ou dans un bon livre, et durant le trajet en taxi jusqu'à notre nouveau chez nous je m'étais contenté de regarder par la fenêtre. L'Amérique, le parfait opposé de la Suisse. We are living in America ! Youhouuuuu ! Non sérieusement, c'est la loose ! Cela fait un peu plus de trois mois que nous sommes installés, mon père à pas mal de clients avec son boulot, et moi j'ai commencé mes études d'histoire ici. Tout est tellement différent, et... énorme ! Je n'arrive toujours pas à m'habituer à cette nouvelle vie. Cela aurait été Miami, j'aurais été au paradis, mais non, Monsieur Duchesne à préféré venir s'installer en Louisiane. Au milieu du bayou -enfin presque- pas pratique les soirs de pleine lune. Une vraie galère je vous jure ! A chaque fois j'ai peur de me faire bouffer par un crocodile. C'est dangereux ici, vraiment. Et puis, comme prévus, je n'ai toujours pas d'amis. SOS Fille Paumée j'écoute !
Hey toi, derrière ton écran !
Je m’appelle Angrboða et j'ai plusieurs années à mon actif. J'ai découvert Ghost World via mon passé, puisque je suis une ancienne qui reviens parmi vous et, maintenant que je me suis inscrite, je compte venir 3/7j. J'aime passer des heures à regarder des séries et des films, mais plus des séries quand même. J'adore les chats, et les félins en général et c'est tout ce qu'il y a à savoir sur moi ... Parrainage ? [] OUI [X] NON - Code:
-
HENNIG Shelley [color=crimson]✘[/color] DUCHESNE Adilynn
Dernière édition par Adilyn Duchesne le Sam 23 Aoû - 1:07, édité 3 fois
|
|