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 I love this place - Marie J. Laveau

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Catherine L. Kelly
Catherine L. Kelly

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MessageSujet: I love this place - Marie J. Laveau   I love this place - Marie J. Laveau EmptyDim 2 Fév - 23:35




I LOVE THIS PLACE

Marie J. Laveau & Cassandra F. Belnades


J'étais au téléphone, le salon était fermé et j'étais assise sur le bureau, loin des regards. Même seule, j'avais cette tendance à me tenir et me comporter comme une fille élégante et séductrice à la fois. Ma manche de débardeur glissait sans arrêt, je l'a laissais donc aller et venir quand j'avais le réflexe de la remonter. L'un de mes pieds était posé sur la chaise alors que mon autre jambe pendait au rythme de la musique. Ma tête suivait le son sans se préoccuper du reste. J'attendais un coup de fil, il faut dire que mine de rien, je comptais bien faire parler de moi. Avant tout, j'allais me mettre au point avec Tara au niveau des mecs, j'avais quelques chasses gardées. Naïvement, je pensais qu'elle allait passer au bureau, j'avais la flemme de la chercher dans la ville.

Une seconde, je m'étais dis que si c'était Marie, elle me raserait la tête pour avoir osé poser mes fesses sur ses papiers. Mais je trouvais qu'elle nous laissait trop de côté en ce moment. J'étais jalouse de cette Nouvelle Orléans qui nous l'a prenait tout le temps. Fallait-il que je migre aussi ? Mais qui prendrais soin du salon si on s’amusait toutes à fuir Mystic Falls ?
Je claquais des doigts, presque en transe. Préciser que je m'ennuyais était inutile. Par pur réflexe, ma main pris mon portable, deux secondes avant qu'il se mette à sonner.

« Tara ? T'es où ? J'ouvre pas le salon seule, rêve. » Disais-je en levant les yeux au ciel pour moi-même. « Marie ?... Je n'ai pas encore osé appeler. Elle est peut-être en affaire avec un vampire sexy. » Je souriais en coin à l'idée. J'aurais du mal à reconnaître que j'étais celle qui avait des mœurs légères. « Lâche tes poupées de chiffons et tes grigris... Sinon le salon restera fermé pour la journée. » Menace en l'air, je savais par avance que j'ouvrirais tout de même. « La musique ? » Je mordais discrètement ma lèvre. « Disons que je ne suis pas seule... » Disais-je pour la provoquer. Bien sur j'étais seule, aucun homme ne rentrerait dans ce bureau, pas avec ma permission dans tous les cas. Mais Tara découvrit la supercherie rapidement, elle me connaissait trop bien. Elle raccrocha, me laissant dans le doute de son absence pour l'ouverture.

Je descendais enfin du bureau pour me déhancher. Non, je n'avais vraiment pas envie de travailler aujourd'hui. Je comptais demander la permission à Marie d'approcher les originels pour me mettre au service de l'un d'eux. Tout était bon pour me faire remarquer. C'était paradoxal quand on sait que je voulais élever le vaudoo dans le sens bénéfique mais que j'étais prête à tout, même devenir ami-ami avec les pires personnes au monde.
J'étais une enfant qui tendait la main pour tout. Mais je préférais agir de cette façon que de provoquer des ennuis à Marie et Tara. Ma famille restait ma priorité numéro un.

Alors que j'étais plongée dans mes projets futurs. Je sentis une présence dans le salon, j'éteignis alors ma radio, télécommande en main, j'étais tendue, ne sachant pas à qui j'avais à faire. Finalement, je m'asseyais de nouveau sur le bureau, le regard rivé sur la porte. Tel un chaton toute griffe dehors, prête à attaquer au moindre mouvement suspect de la poignée.


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MessageSujet: Re: I love this place - Marie J. Laveau   I love this place - Marie J. Laveau EmptyDim 9 Fév - 11:28

... ... ...
Marie & Cassandra




∞ I love this place
-Comment ça je roulais trop vite ?!
Je venais de rouler plusieurs heures, complètement morte de chaud malgré le mois de février. Il semblerait que la chaleur et la lourdeur des marais de la Nouvelle-Orléans m'avait suivit jusqu'à Mystic Falls. J'étais pressée de rentrer, pour plusieurs raisons : la première, revoir Tara et Cassandra, depuis que je fais affaire avec l'Hybride Originel, je consacre moins de temps à mes deux « filles », choses que je regrette amèrement. Ensuite, je devais voir à quel point était brisée la sorcière Lafay histoire de voir si je pouvais passer au second acte de mon plan machiavélique. Et en ce moment même, un flic me retenait en commençant à évaluer mes papiers. Je sentais l'amande arriver grosse comme une maison... Bon c'est bon, il aurait pu rester dans sa caisse à se gaver de ses beignets et continuer de s'engraisser encore et encore. Non, il fallait que ce gros lard me fasse chier.
-Madame, vous aller devoir me suivre au commissariat. Laissez votre voiture sur le côté.
J'écarquille les yeux en le jugeant de haut en bas, en passant par ces pieds de porcs et son énorme ventre pour finir sur sa gueule de bébé boudiné pour toujours.
-Tous ça parce que je suis noire hein ?! Lui crachais-je au visage.
Soupirant, j'agite mes mains au ciel en faisant tinter mes innombrables bracelets.
-Très biens, très bien. Laissez moi prendre mon sac à main.
J'attends que ce dernier se retourne, pour aller dans sa voiture et attraper un autre beignet de sa boîte en carton. Écœurant. Me penchant sur le côté passager pour attraper mon sac à main en cuir marron, je fouille rapidement à l'intérieur pour sortir mon objet fétiche. Une vieille montre à gousset qui ne marche plus. Observant dans le rétro-viseur le flic pour voir s'il ne revient pas, j'ouvre enfin l'objet qui se rouille pour contempler les cadavres de mouches contenu à l'intérieur. Approchant l'objet près de mes lèvres, je murmures quelque mots jusqu'à entendre une moucher faire bourdonner ses ailes et sortir du charnier pour s'envoler par la fenêtre et se diriger vers la voiture du flic. Il essaie de la faire partir d'un revers de la main, mais c'est trop tard, elle a déjà du s'infiltrer par ses oreilles, sa bouche ou encore son nez. Pendant quatre secondes le gros-lard ne réagis pas et finit par poser sa boîte de pâtisserie, démarrer sa caisse et repartir, comme si rien n'était. Il m'avais totalement oublié. Un sourire triomphant aux lèvres, je reprend à mon tour le chemin du salon de coiffure.

En me garant devant ce dernier, je constate qu'il n'est toujours pas ouvert. La grille est toujours fermée et les volets ne sont pas encore ouvert. Et bien, si j'avais prévenu les deux sorcières de mon retour je pense qu'elles se seraient mises au point... Grognant, je sors de ma voiture en faisant voler ma robes aux motifs aztèques derrière moi, ajustant mon chapeau et frottant ma favorite veste en cuir rouge. J'entends la musique résonner avant même d'entrer. Impossible de savoir s'il s'agit de Cassandra ou Tara : elles ont toutes les deux un sens inouïe pour ce genre de choses. Contournant le bâtiment, j'entre dans la cour intérieur, caché par quatre murs pour pénétrer dans la partie qui est réservée à mes séances d'occultisme auprès des habitants de la ville. Jetant ma veste en cuir sur mon trône, je me dirige vers la pièce centrale du salon de coiffure, entendant la musique s'arrêter net. Bien, au moins mes filles on un sens plus ou moins aiguisé pour sentir les présences aux alentours. J'attends quelques secondes avant de marcher à nouveau, faisant résonner mes talons sur le plancher poussiéreux. Fendant en deux le rideau à franges qui cache le salon des couloirs sombres du bâtiment, je regarde Cassandra, au milieu de la pièce. Vêtue d'une jupe trop courte à mon goût et d'un débardeur qui retombe sur son épaule, je lève les yeux au ciel.
-Onze lettres. D.e.v.e.r.g.o.n.d.e.e. Dévergondée.
Madame s'amusait donc à danser au lieu de travailler ? Et bien, j'y réfléchirais à deux fois à la laisser en charge du salon la prochaine fois. Je finis quand même par m'approcher d'elle pour la serrer dans mes bras en rigolant.
-Où est Tara ? Si tu me dis qu'elle est en train de dormir à l'heure qu'il est je te jures que je lui fait manger la poussière de chaque recoin de ce bâtiment !
Je me dirige vers mon bureau en attrapant le paquet de lettres. Au moins elles avaient entretenu le courrier.
-Les travaux de rénovation de la cave n'ont pas encore commencé ? Des nouvelles des ouvriers ? Tu as bien surveiller le téléphone j'espère ? A moins que la musique a caché la sonnerie ?

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Catherine L. Kelly
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MessageSujet: Re: I love this place - Marie J. Laveau   I love this place - Marie J. Laveau EmptyVen 28 Mar - 13:18




I LOVE THIS PLACE

Marie J. Laveau & Cassandra F. Belnades


Je ne comptais plus le nombre de coupes, le nombre de bonjour et le nombre de bruits de caisse. Cela avait le don de me taper sur le système. J'avais seulement envie de sortir faire la fête. Tara se permettait trop souvent de me laisser tenir la boutique seule. Ce n'était pas que mon métier ne me plaisait pas, au contraire : j'y prenais plaisir. C'était assez plaisant de pouvoir draguer les clients plutôt beaux gosses qui venaient nous voir.

Mais stop, Marie ne donnait plus de nouvelles. Tara jouait avec ses poupées. Comment se battre pour donner une bonne image du vaudou lorsque à la maison, vous êtes la seule personne raisonnable. Mission impossible. Voyager, bouger, apprendre à voler. Tout, sauf être ici et continuer à tourner en rond. Mes cheveux se balançaient en même temps que mes hanches se mouvaient. Ma voix parcourait presque silencieusement les paroles de la musique. Alors que je me vidais la tête ; je sentis une présence. Je m'arrêtai net et prenais mes dispositions. Magie blanche, peut-être, mais je ne risquais pas de me faire marcher dessus ou cambrioler. J'ai aussi mes crocs, bien qu'ils soient sous forme de magie défensive. Je savais très bien mettre un homme à terre dans le besoin.

Tandis que je tendais l'oreille, me faisant des plus discrètes, les pas recommencèrent. Je retenais mon souffle, alors qu'un mince espoir illuminait mes yeux d'une certaine malice. Ces pas, je les connaissais bien ! Un sourire se dessine sur mon minois. Marie venait de faire son apparition dans la pièce, telle une reine, comme à son habitude.
J'imitais le fidèle petit soldat en me remettant debout, me dressant sur mes talons. Je replaçais ma manche de débardeur, faussement coupable. L'étincelle dans mes yeux trahissaient le plaisir que j'avais de frauder le règlement, peu importe ma faute. J'étais bien trop heureuse de son retour pour me soucier de quoi que ce soit d'autre. Les mots de celle qui comptait tant me glissa dessus. Je trouvais cela assez drôle et je ne pouvais pas démentir sur la question. J'étais bel et bien dévergondée. Là était tout le plaisir dans la vie, non ? Il fallait toujours se saisir des fruits défendus.

Marie vint alors vers moi pour m'éteindre et je joins ses rires par les miens. Qu'est-ce que ça faisait du bien de la retrouver. J'aurai sans doute ce sourire bête et heureux toute la journée, mais j'étais comblée. Enfin, le mieux serait encore que Tara soit là aussi. Je n'allais pas trop en demander non plus. Je lui rendais son étreinte avant que nous venions toutes deux à nous détacher. L'évocation de Tara me fit mordre légèrement ma lèvre inférieure. Malgré tout, un rire assez triomphant se glissa sur mes lèvres et se déploya dans la pièce.

« Elle doit encore s'entrainer pour l'un de ses plans diaboliques. Peut-être une fille qui s'accroche trop à son copain ? Si une femme se mange une voiture dans la soirée, ce sera surement de sa faute. » Mauvaise langue, moi ? Carrément ! J'eus un léger mouvement d'épaules avant de me rendre plus sérieuse. « Je l'ai eu au tél, mais je crois qu'elle compte encore me laisser seule avec les clients... » Je regardais mon propre portable et fut un peu honteuse en m'apercevant que je n'avais toujours pas ouvert le salon. « Oups... » Je déglutis un peu, mais je savais déjà que Marie s'était aperçue de l'heure bien avant moi.

J'aurais du m'y attendre, maintenant c'était toutes les discussions barbantes et sérieuses qui prenaient le pas. Mais soit, vu qu'il fallait s'y coller de toute façon. Je posais une main sur ma hanche avant d'expliquer la situation.

« Ils ont appelé et ils m'ont dit qu'ils passeraient vers onze heures demain matin. Du coup, non, ils n'ont pas encore commencé. Je crois qu'ils ont traînés à cause d'un travail qui a pris plus de temps que prévu. » Je fis la moue, les ouvriers n'étaient pas à mon goût, alors, je ne mettais pas vraiment arrêtée sur la question. Je levais les yeux au ciel, sachant bien que j'étais en tord. « Désolée ? » disais-je amusée, n'arrivant pas à présenter de réelles excuses. « Je sens le téléphone sonner avant qu'il ne le fasse, tu ne risques rien à ce niveau. » affirmais-je en masquant un rire.

Je m'avançais de nouveau vers le bureau et me permis de me reposer dessus. « Tu nous as manqués... On doit envouter la Nouvelle-Orléans pour être sûr que tu ne nous laisses plus en plan aussi longtemps ? » Un sourire en coin marquait mon ironie. « J'aurais aimé ... te parler de certains projets. Je ne veux pas faire quelque chose qui nous mettrait dans la merde. »


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MessageSujet: Re: I love this place - Marie J. Laveau   I love this place - Marie J. Laveau EmptyLun 31 Mar - 13:52

... ... ...
Marie & Cassandra




∞ I love this place

Factures, factures, pub, journal de la ville. Je laissais tomber le tout sur le bureau en pouffant.
-Je miserais plus sur les échafaudages qui rénovent la façade d'un appartement en centre ville. Elle a déjà fait le coup de la voiture, elle le fera pas une seconde fois !
Quand elle m'apprend que les ouvriers ont prit du retard, retard qui résultat s'entache sur ma demande, je lève les yeux aux ciels. Évidemment, de nos jours ce n'était plus à la carte. A l'époque il suffisait de vérifier où était positionner la personne dans la société pour répondre à sa demande plus ou moins rapidement. Et qu'importe, même si c'était encore le cas maintenant, ma demande serait mise en bas de la pile : à présent je ne suis qu'une simple coiffeuse qui travaille dans les quartiers mal vus de la ville. Je n'étais plus la prêtresse du vaudou, la veuve affranchie et riche que mon temps. Tout ça, c'était finit.
Je fouette l'air d'un revers de la main quand elle s'excuse.
-Ne t'excuses pas pour ça ! Tu fais déjà beaucoup pour ce salon, c'est Tara qui va m'entendre. Laisse moi ouvrir, je dois me remettre dans le bain, mon séjour en Louisiane m'a quelque peut ramolli, profites en pour faire un tour en ville, ou bouquiner... Enfin ce que tu veux.
Je me dirige vers les fenêtre pour les ouvrir et rabattre les volets, laissant la lumière du soleil envahir la pièce en faisant ressortir la poussière en suspension dans l'air. Je me retourne vers elle, penchant la tête avec un sourire mélancolique, mains sur les hanches.
-Désolée, vraiment. Je devais préparer les dernières finitions pour le voyage avec Niklaus. Les départ est prévu dans les semaines à venir, je serais absente plus longtemps, mais je te donnerais de mes nouvelles autant que possible, promis.
Je me dirige vers le coin de la pièce pour accrocher ma veste en cuir rouge, libérant ainsi mes bras nu recouvert de bracelets en acquiesçant aux paroles de ma protégée. Entre elle et Tara, Cassandra a toujours été celle doté du sens de la réflexion. Elle savait réfléchir en analysant les aspects d'une situation pour peser les conséquences, bonnes et mauvaises. Alors elle décidait si oui ou non elle allait jusqu'au bout. Et jusqu'à ce jour, Cassandra ne nous avait jamais mise dans la merde, comme elle dit. Tara, elle, c'était mise dans des situations très délicate plus d'une fois. Et je n'avais pas le temps de sauter dans ma voiture pour la sortir de là qu'elle était déjà en chemin, comme si de rien n'était en s'en sortant presque indemne. Je ne me faisais donc pas de réels soucis à propos des projets de Cassandra... Mais l'entendre m'en parler, ça doit être un sujet assez costaud pour qu'elle ai besoin de mon avis. Je me demande ce qui pourrait bien nous mettre en danger... Il c'est passé tellement de choses autour de notre trio : meurtres, vols, camouflage, trafique de drogue, blanchissement d'argent... et pourtant on s'en sortait toujours ! Par manque de preuves de la part des autorités. Nous avions un réseau bien organisé dans cette partie de la ville, et si il y avait une pyramide pour démontrer qui détient le pouvoir dans le périmètre, mes deux protégées et moi serions sans aucun doutes au sommet de cette hiérarchie.
J'ajuste la ceinture qui cintre ma taille en ramenant sur un côté toutes mes tresses, et allumant un ventilateur. Le climat ici est plus stable qu'en Nouvelle Orléans, mais il fait tout de même lourd. Je devrais penser à faire poser des moustiquaires, histoire de laisser les fenêtres ouvertes sans être envahies de mouches et d'autres saloperies.  Je me dirige ensuite vers le bureau pour attraper l'agenda, vérifiant les rendez vous. Ça va, le premier client n'arrivait pas avant une heure. Je me laissais tomber dan,s le fauteuil en cuir éventré, sortant d'un tiroir une lime à ongle pour refaire mes doigts tout en écoutant ce qu'avait à me dire Cassie. Elle avait horreur que je l’appelle ainsi, trop enfantin à son goût. Pourtant quand je l'avais recueillie c'est ce que j'avais l'impression d'avoir, une enfant. Pourtant elle était loin d'être une petite fille à ce moment là. L'instinct maternel je suppose, je n'avais jamais eu d'enfants pourtant. Bien sûre, avec le temps, j'avais appris à cacher la plupart de mes émotions au point que je me rende compte que je n'éprouvais plus certains sentiments. L'amour, la pitié, la compassion... Tout semblait envolé, hormis pour une poignée de personnes. Trois à vrais dire. Cassandra et Tara, puis le jeune Pritchard, il était attachant et drôle mine de rien. Dommage qu'il était le fils du shérif, j'avais peur de le voir débarquer faire une perquisition... Je n'étais pas aussi proche de lui comme je le suis avec mes deux filles adoptives, c'est sûre ; mais je me retenais de le dire aux deux autres sorcières, je sais à quel point elles pouvaient être jalouse et possessives. Elles sont déjà jalouse d'une ville qui m'enlève à elles, qu'est ce ça serait si elles apprennent qu'un adolescent se fraye un chemin dans mon cœur noirci ? Là, une voiture pourrait renverser quelqu'un.

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MessageSujet: Re: I love this place - Marie J. Laveau   I love this place - Marie J. Laveau EmptyMer 30 Avr - 12:38




I LOVE THIS PLACE

Marie J. Laveau & Cassandra F. Belnades


Mon regard se posait tantôt sur les lettres qui tombaient froidement sur le bureau, tantôt sur Marie. J'étais un être assez égoïste au fond, j'avais une famille aimante qui m'avait élevé, vu grandir. A celle-ci, je ne donnais plus de nouvelles, ou les rares fois remontent à tellement loin que je ne m'en souviens pas. Il n'y avait plus que Marie et Tara dans mon cœur, le reste avait été balayé d'un tour de main. De la magie ? Oh non, c'était bien plus fort que ça, même si c'est ce qui nous avait réuni à la base. Leurs absences pouvaient me rendre malade, à tel point que je me privais pas de faire remarquer à la femme en face de moi qu'elle ne devrait pas nous laisser seules aussi longtemps, moi et Tara.
En parlant de cette chère Tara, je ne pouvais que me joindre au rire de la sorcière. C'est vrai que la voiture était un classique dont elle avait déjà usé. Et puis, comme si je venais d'avoir une once de conscience, j'arrêtais soudain mon rire en fronçant les sourcils.

« Attends... C'est pas drôle, on ne devrait pas rire de ça. » Je gardais mon air sérieux quelques secondes avant d'afficher un sourire amusé. « Elle a encore de la chance que seul les vampires soient marqués... Quoi que... » Mes doigts frôlaient le bureau, j'étais pensive. « Je me demande combien de temps cette ville tiendra debout. Elle est un peu devenue le berceau du surnaturel. » Un grand sourire se dessina sur mes lèvres. C'était l’occasion de faire bouger les choses de notre côté. Mes rêves de grandeur n'étaient jamais loin.

L'idée que Tara se fasse remonter les bretelles et pas moi m'amusais grandement. Une main posée sur la hanche et le regard malicieux, je songeais une seconde à laisser les choses ainsi, la laissant se débrouiller avec Marie. « Il lui arrive de bouger... Surtout quand je menace de brûler sa chambre. » Un gloussement trahis le fait que j'avais sans doute vraiment commencé à mettre le feu un jour. Je pinçais mes lèvres, comme pour montrer que je n'étais pas fière de ma brillante idée non plus. « Enfin, je l'aurais jamais laissé vraiment brûler. » finissait-je par lâcher avec un léger mouvement d'épaules.

Je relevais la bretelle de mon haut tout en faisant quelques pas dans le bureau. « Oui, je t'en prie ouvre... Je pense que nos clients sont bien plus heureux quand tu es là. » Moi ? Essayer de la retenir à Mystic Falls ? Tous les moyens étaient bons, même utiliser la clientèle s'il le fallait. Ayant l'autorisation de faire ce que je voulais, mon esprit se rappela à moi une autre personne qui nous avait laissé sur le carreau. « Tu es rentrée … seule ? Ou Wayne aussi a fini par se rappeler qu'il avait un chez lui ici ? »

Je protégeais mes yeux du soleil en portant l'une de mes mains à leurs niveaux. Mon regard était plissé alors que je reporte mon attention sur la sorcière. Ses paroles ne me font pas plaisir et ma moue contrariée en atteste. « Niklaus... Niklaus... Niklaus... » On sentait l'intonation de jalousie dans ma voix mais je me reprenais. « Fais attention à toi... N'oublie pas que nous, on tient vraiment à toi. J'aimerais que tu évites de risquer ta vie pour des personnes égocentriques. » ça m'allait bien d'affirmer ça... Je m'approchais de deux pas, l’inquiétude se lisait dans mes yeux. « Tu es sur de vouloir que Tara et moi on te laisse y aller seule ? »

Je la laissais faire selon ses habitudes, ne prononçant pas un mot. Je voyais mal comment amener les choses. Je soupirais de soulagement en sentant le vent que faisait le ventilateur. J'hésitais à reposer mes fesses sur le bureau, mais Marie n'allait sans doute pas apprécier. Je m'appuyais alors sur un petit meuble, étirant mes jambes. « Comme pas mal de choses bougent... Je me demandais si je pouvais me risquer à devenir la sorcière d'un originel. Même de celui qui a fait tout exploser en ville, pourquoi pas ?... J'aimerais que les choses changent, et pour élever le vaudoo il n'y a trois six milles solutions. » affirmais-je avec un grand sourire. « Mais je ne veux pas que cela vous mette en danger non plus. Je ne suis pas encore sur de ce que je cherche, mais j'imagine que tu vois tout de suite où je veux en venir. » Je me mordais nerveusement la lèvre. Je n'avais aucune idée de ce qu'elle en pensait.

J'étais devenue un paradoxe à moi toute seule. Je voulais faire de la magie blanche dans une famille de magie noire. J'étais un peu le vilain petit canard de la famille même si je faisais les mêmes choses que les deux autres. J'en avais marre des clichés et il était temps d'y remédier !


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MessageSujet: Re: I love this place - Marie J. Laveau   I love this place - Marie J. Laveau EmptyMar 6 Mai - 13:34

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Marie & Cassandra




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On avait pas le droit d'en rire ? Vraiment ? Il n'y avait pourtant aucun panneaux à ma connaissance qui laissaient lire « interdiction de rire du malheur des autres ». Et puis, tant que ça ne touche pas mes proches ou ma personne, je me fiche un peut de ce qu'il peut arriver aux autres. Que ce soit Madonna, la Reine d'Angleterre ou même Barack Obama ! Non, attendez une minute, lui il est sexy.
Les pensées sinistre de Cassandra me ramènent à la raison. Je n'osais pas non imaginer ce qui se passerait si les sorcières venaient à être marquées comme les vampires. Ça serait Salem tout entier qui se répéterait mais à l'échelle mondiale. Et de nos jours, si une sorcière tente quoi que ce soit en publique, dans la minute qui suit les médias la balancent. La différence c'est que nous, nous avions de la chance de ne rien avoir pour nous trahir. Nous ne cramons pas au soleil, nous n'avons pas facteurs susceptibles de révéler ce que nous sommes ; par exemple pas besoin d'invitation, nous pouvions boire tranquillement de la verveine... Le seul truc qui pourrait jouer contre nous, c'est le fait que nous les sorcière sommes naturellement immunisées contre l'hypnose des vampires.
-Et si tu veux mon avis ce n'est peut être pas le bon moment pour exposer notre héritage aux Hommes. Ils en ont déjà assez à faire avec nos amis à dents longues. Une race de plus révélé et on va pas tarder à voir un vieux scientifique en fauteuil roulant qui va nous embarquer dans une université pour nous protéger de l'armée et du gouvernement... Et là c'est lui qui va se prendre une voiture.
Je refusais catégoriquement l'aide d'une personne extérieur, jusqu'à maintenant, j'avais su veiller sur Tara et Cassandra toute seule, je les avais protégé comme mes propre filles et je ne laisserais pas un bourge coincé du cul en costard me dire ce que je suis censée faire pour protéger les miens !

Je souriais en silence à sa blague sur les menaces qu'elle proférait contre Tara, et je continuais toujours de sourire lorsqu'elle évoque le fait que les affaires marchent mieux quand je suis là.
-Wayne est resté en Nouvelle-Orléans avec Klaus. Il prépare avec lui les préparation pour le voyage, c'est normal qu'en tant qu'hybride et chef de la meute à Klaus il reste auprès de lui. Mais il reviendras, ne t'en fais pas...
Je guettais du coin de l’œil la brune. Est ce que je devais imaginer qu'il se passait quelque chose entre là et le jeune Blackwood ? Non pas que ça me dérangerait, bien au contraire même ! Mais c'était normal que je m'assure des fréquentations et des liens qu'avaient ma « fille » avec les autres je pense.

Quand elle répète le nom de l'hybride originel d'une façon désapprobatrice, je repose ma lime à ongles en me redressant, je savais que maintenant, la discussion allait devenir plus sérieuse. Je ne peut pas en vouloir à Cassandra de s'inquiéter pour moi, après tout je marche avec Klaus Mikaelson, qu'est ce qui est arrivée à sa dernière sorcière ? Elle aurait eu la nuque brisée il paraît. Charmant.
-Si vous m'accompagnez dans ce voyage, alors je mettrais ma vie en danger. Certes, ça risque d'être dangereux c'est pour cela que je devrais rester aux aguets sans vous avoir autour de moi pour m'assurer que vous allez bien. Et puis... Si j'ai fais cette alliance avec Klaus c'est justement pour plus de protection. Si je lui montre que je suis fidèle à sa cause et compétente comme sorcière, j'espère en tirer un peut de gratitude. Et bénéficier de la gratitude du Roi des Hybrides, ce n'est pas rien.

Enfin, quand elle exprime son souhait de se mettre au service d'un originel. Je patiente quelques secondes le temps qu'elle termine ce qu'elle a à dire, les lèvres pincées sans dire un mot. En effet, ce n'était pas rien comme décision, mais je ne peut pas nier que c'est courageux et ingénieux. Je me décidais enfin de me relever de mon siège, intimant à Cassandra de me suivre à l'arrière du salon, dans la salle où je rencontre les clients, et pas ceux qui veulent se faire coiffer. Les vévés sont toujours tracés au sol et la cire des chandelles consumées les avaient fixées sur les meubles. Je m'avançais vers un meuble composé de plusieurs compartiments carrés. Ils contenaient tous les ingrédients les plus rares qu'une sorcière vaudou puisse espérer trouver. Trois siècles à mettre la main sur ses reliques inépuisables, et je n'avais pas encore tout ramasser. J'avais ensorcelé ce meuble avec mon propre sang pour empêcher n'importe quelle sorcières, vampire,s humains ou même loups à me voler quelque chose.
-Ce mettre au service d'un originel n'est pas une mince affaire mais ça t'offre une place importante, pour peut que l'originel en question soit raisonnable.
Je tirais sur un tiroir pour en sortir un bol contenant quatre perles de nacre. Ils appartenaient à une prêtresse vaudou de la Nouvelle-Orléans. Tirant un autre compartiment, je prenais en main un morceau de tissus dans une coupelle. Un morceau d'habit tout droit sortit de la tombe d'un sorcier vaudou. Levant le bras pour atteindre les tiroirs les plus haut, j'en sortis de l'un d'eux une fiole avec de la terre à l'intérieur. De la terre venue d'Afrique, recueillie sur une terre sacrée et bénit par les premiers sorcières de l'histoire. Après tout, l'Afrique était le berceau de civilisation, c'est là bas que les premières sorcières virent le jour, se faisant appelés chamans. Avec le temps elles évoluèrent, les méthodes aussi évoluèrent mais le vaudou reste ce qui se rapproche le mieux de la première forme de magie. Je posais les trois reliques dans une coupelles différentes, les posant en triangle sur le sol en allumant plusieurs bougies d'un revers de la main.
-Tu vas devoir être intelligente et être sûre que ton boss ne vas pas te la mettre en l'envers ma fille.
Je retournais à l'autre bout de la pièce pour sortir un coffret contenant trois dagues. La première, rouillée, avait encore un peut de sang séchée sur la lame et un manche en bois sec. C'est celle que j'avais utilisé pour me lier à Niklaus. La seconde avait une lame arrondie et un manche également arrondie qui passait autour de l'auriculaire quand on tenait l'arme à la main. Et enfin, la troisième était un poignard léger à la lame ouvragé, brillante et dont le manche représentait des motifs floraux délicat. Cette dernière lame m'avait coûté la peau du cul. C'est celle que j'attrapais avant de ranger le coffret. Me retournant vers Cassandra, la lame entre les mains, je passais l'arme quelques secondes sous les flammes.
-Une dague d'honneur. Elle permet de lier une personne à une autre lors d'un contrat. C'est ce que j'ai fais avec Niklaus. Tu va prendre cette dague et t'entaille à peine la main gauche pour qu'elle te reconnaissance. Quand tu seras au service d'un Originel, entaille toi à nouveau la main et la sienne. Levez vos deux mains touchées l'une contre l'autre et vous serez liés. Si l'un commet une trahison, l'autre le saura. C'est un moyen de s'assurer la fidélité de l'un comme l'autre.
Je me retournais, tendant l'arme à la sorcière. Je m'abaissais ensuite pour passer une main au dessus du flacon de terre. Je soufflais ensuite sur le tissus et attrapais les quatre perles, les faisant basculer d'une main à l'autre plusieurs fois en me balançant sur moi même pour attendre que la lame soit enfin ensorcelée.

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MessageSujet: Re: I love this place - Marie J. Laveau   I love this place - Marie J. Laveau EmptyJeu 26 Juin - 0:08




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Marie J. Laveau & Cassandra F. Belnades


Il m'arrivait de temps à autre de me demander quelle part de moi ressortait le plus. La jeune prodigue capable de grandes magies, la fille possessive de Marie, ou encore une petite garce manipulatrice qui drague à toute heure. Il n'était pas dur de deviner ce que voyait les simples d'esprit et seuls ceux qui voyaient une autre façade méritait de l'attention de ma part. Pour beaucoup, je manquerais d'amour propre en me permettant une telle image. C'est tout le contraire, je ressens ce besoin de me faire voir, mais n'étant pas idiote, je mettais en avant le fait que je puisse manipuler moi aussi. C'est sans doute ce que je ferais si jamais un salem à grande échelle se déclarait. Qui n'a jamais joué avec un pendule ? Les humains seraient trop idiot pour être sûr de leurs coups. Il serait tellement aisé de faire tomber des humains plutôt que de vrais sorciers. La preuve en est que lorsque l'on feuillette les livres d'histoires, rares sont les vrais sorcières qui ont été traînées au bûcher. Enfin, tout dépend de quel endroit... D'un air vague, je relevais mes prunelles pour lorgner Marie du regard, à l'évocation du film sur les mutants, je ne pouvais empêcher un sourire venir sur le bout de mes lèvres.

« Moi ça m'irais bien ! Il y a des garçons plutôt craquant dans son école... » Je me mordais légèrement la lèvre, consciente qu'une bonne fille ne parlerait pas de ce genre de plaisir interdit à sa mère. C'était là l'avantage de ne pas avoir de liens sanguins. Je ne pouvais m'empêcher de rire à gorge déployée à la juste évocation de la voiture. « Tu n'as pas peur qu'il revienne dans un corps plus jeune et sans fauteuil ? Il faudra trouver autre chose qu'une voiture... La brique d'une maison ? » suggérais-je pas le moins du monde sérieuse.

Il semblait évident que nous étions un trio, un peu comme les trois soeurs de la mythologie ou celles qui tissaient le fil des vies et étaient les seules à décider quand il était temps de le couper. Dans cette vie, il n'y avait pas de place pour quelqu'un d'autre. Malgré les sentiments que je pouvais avoir pour mon ami Wayne, je ne les laisserais jamais réellement transparaître auprès de Marie ou Tara. Il y avait cette sorte de halo de jalousie qui planait sur notre famille, comme si personne d'extérieur n'avait le droit de rentrer dans notre cercle intime.

Inconsciemment, je levais les yeux au ciel quand celle que je considérais comme ma mère me rappelait les responsabilités de l'hybride. Qu'est-ce que cela pouvait m'ennuyer... Cela m'était bien égal. Chouette, monsieur est un grand homme avec des responsabilités, annoncez-moi qu'il va même devoir faire un mariage par intérêt et tendez-moi une corde que je la sers bien autour de mon cou. Soudain, je remarquais le regard qui était posé sur moi, j'avais l'impression que la grande prêtresse vaudou me sondait.

« Oh... Ce n'était que de la curiosité, je m'en fiche. » disais-je banalement en haussant les épaules. J'avais l'impression d'être un personnage de soap opera, amoureuse du seul homme qui ne voudrait jamais de moi, condamnée à coucher avec d'autres comme une catin qui ne demande pas son reste. Je n'étais pas digne d'un homme comme lui, cela ne m'empêchait pas de rêver.

Je n'étais peut-être pas tendre dans mes propos sur le dénommé Klaus, mais cela allait sans dire qu'étant égoïste, seul moi avait le droit de prendre des risques sur ma vie ; je ne laisserais pas ma famille prendre des risques inconsidérés. Or, Klaus ne servait que ses propres intérêts, ce qui advenait de ceux qui le servaient lui était bien égal.

« Tu es sûre de toi ?... Oui, bien sûr mais, je ne le sens pas cet originel » Cela m'allait bien alors que cinq minutes plus tard, j'allais avancer que je voulais me mettre au service de l'un d'eux et que je ne cracherais pas sur Klaus s'il était celui qui voulait bien de mes pouvoirs. « J'ai peur que pour ses propres intérêts... Il puisse décider d'alléger ses rangs. » Je soupirais et cédait malgré tout. « C'est bon, Tara et moi on s'occupera des batailles contre les pellicules et les cheveux gras... Tu n'auras pas à t'inquiéter pour nous. »

Son silence impose le mien et je ne sais pas encore si Marie va approuver mon choix. Ce serait en serrant les dents, mais si elle estime que le feu n'en vaux pas la chandelle, je ne prendrais aucun risque, ma famille passerait toujours avant tout le reste. Je suis chacun de ses mouvements du regard et dans un silence à veiller les morts, je la suis dans cette pièce si énigmatique d'un pas félin. Mon doigt curieux se posait sur un meuble, comme pour voir s'il y avait trace de poussière quand la voix de celle qui m'avait tout appris me ramena sur Terre. J'écoutais ses avertissements avisés avant de pencher la tête sur le côté.

« Un originel raisonnable ? Il y en a un ? Disons que je pensais que faire du bruit auprès de quelqu'un comme Kol pouvait être pas mal... Mais je suis d'accord, il est préférable de me ranger auprès de quelqu'un qui sera plus raisonnable que ses frères et soeur. »

Je regardais la sorcière manier avec soin tous ces objets débordants d'histoires et de magies, ne pouvant m'empêcher de penser que j'avais plus de mal à empiler ceux appartenant à la magie blanche que je vénérais plus que la magie noire. J'étais malgré tout fasciné par tout ce qui pouvait être contenu dans cette pièce. Je fronçais les sourcils, attentive aux moindres faits et geste de la sorcière Laveau, comme si je suivais un enseignement pour me perfectionner. Curieuse, mais pas le moins du monde irrespectueuse, je regardais le bel ouvrage que ramenait Marie. Une dague qui semblait être l'incarnation de la finesse et de l'élégance. La personne qui avait ouvragé sur elle devait être un orfèvre qui avait beaucoup de métier, mais aussi beaucoup d'amour à donner à ses créations. C'était peut-être symbolique, mais j'adorais déjà cette dague sans même savoir à quoi elle servait.

Je retenais précieusement ce que je devrais faire le jour venu, mais un rictus fut arraché de mon visage. Je n'étais pas une sorcière manquant à ma parole, seulement, j'en serais capable pour ma famille. Cette dague serait à la fois mon refuge, mais aussi celle qui pourrait me perdre, telle une rose, il fallait se méfier des apparences. Sans un mot encore, je prenais l'arme, m'entaillant la main gauche comme si j'en avais l'habitude. Rien ne m'empêcherait d'arriver à mon but, je saurais ramener la vaudou au premier plan et montrer son importance au monde.


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MessageSujet: Re: I love this place - Marie J. Laveau   I love this place - Marie J. Laveau EmptyJeu 10 Juil - 19:33

... ... ...
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-Même après la brique il pourrait revenir, transformons le en vampire et desséchons-le pour ensuite le mettre dans un cercueil et l'enterrer dans un cimetière à la nuit tombée.
Oui, avec les années j'avais accumulé de très nombreuses techniques pour me débarrasser définitivement d'une personne, je connaissais aussi de très bons moyens de torture. Une fois j'avais séquestré un vampire qui m'avait volé, je lui enfoncer des cigarettes allumées dans les yeux, encore et encore le temps qu'il guérisse pour recommence jusqu'à ce qu'il me dise où il avait caché un bocal remplit de dents de sorcières vaudou. Les sorcières comme Cassandra, Tara et moi sont rares, imaginez la fortune que valait un bocal entier en sachant qu'il n'y avait jamais deux dents appartenant à une même sorcière ! Le vampire en question faisait du trafique d'objet occulte, du moins jusqu'à ce que je le choppe, après ça plus personne n'a entendu parler de lui.

Sa réponse ne convainc guère et d'ailleurs, j'exprimais cela en roulant les yeux au ciel, soupirant.
-Tu sais, tu devrais profiter de ta jeunesse et quand le moment sera venu, trouve toi un beau mari gentil, attentionné et riche qu'on se chargera de tuer après votre mariage, d'accord ?
Et le pire dans tout cela, c'est que j'étais très sérieuse.

-Ma chérie, si Klaus décide de me trahir je le saurais également et nous serons déjà partit en Asie avec de fausses cartes d'identités.
Sa remarque sur le métier de coiffeuse me fit pouffer. J'avais rarement eu un aussi gros rôle auprès de quelqu'un d'aussi influent. Depuis plus de trois-cent ans je menais ma vie de prêtresse vaudou en remplissant mes engagements auprès des esprits sans vraiment trop me mêler, mais avec la découverte du surnaturel, du moins des vampires, il était maintenant plus délicat pour une sorcière, un loup ou autre de continuer son quotidien comme si de rien n'était. Nous sommes aux aguets, prêt à bondir à la moindre étincelle susceptible de créer feu brûlant le voile qui nous protège. Donc, avoir pour potentiel allié Niklaus n'est pas négligeable et je ne devais pas le décevoir.

Après avoir rangé toutes les reliques à leur place, je manqua de faire tomber un bocal lorsqu'elle évoque le nom de Kol.
-Kol ! Tu es sérieuse ? Il sera prêt à te brûler sur un bûcher pour révéler l'existence des sorcières si tu a trente secondes de retard à un rendez-vous ! Pourquoi tu ne choisirais pas la blondasse ? Les rumeurs disent qu'elle a beau être très impulsive et sanguinaire elle peut être quelqu'un de bien, j'en doute fort mais si on s'appuie sur les rumeurs Rebekah semble toujours mieux que ton Kol...
Je repose donc le bocal à sa place, grommelant à cette idée là. Remarque, quand Cassie et Tara ont appris que j'allais me mettre au service de l'hybride elles n'ont pas dû sortir le champagne elle aussi.
Je me retourne vers Cassandra, le doigt en l'air comme signe de menace.
-Jeune fille, si un jour je trouve cet originel dans ton lit, je te jures je... Je... Je te fais raser la tête et te fais brosser les dents à l'eau de javel ! Et tu sais que j'en suis capable !
Ma menace avait beau ressembler à du baratin, mon regard et le fait de connaître ma personnalité suffisait à convaincre les gens que je disais vrai.

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MessageSujet: Re: I love this place - Marie J. Laveau   I love this place - Marie J. Laveau EmptyMar 29 Juil - 19:35




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Marie J. Laveau & Cassandra F. Belnades


C'était fou le nombre de plans que nous pouvions monter dans la supposition que quelqu'un, un jour, vienne en fauteuil roulant pour nous apprendre à mener notre barque de telle ou telle façon. C'était risible, mais ça faisait un bien fou de mettre au point des plans bidons pour rigoler avec Marie. Elle m'avait manquée, terriblement. J'imitais souvent Tara avec son côté fier que rien ne semblait atteindre, mes yeux parlaient le plus clair du temps pour moi.

« Oh mon dieu... Ce serait une sorte de zombie ? » Je m'esclaffais avant de reprendre. « C'est clair que je ne veux pas parler avec quelque chose comme ça. Les vampires, pas de problème bien qu'ils ont les dents longues, mais les zombies... C'est indécent de montrer ses organes à tout le monde. » Je faisais mine de réfléchir à sa proposition dans un soupir. « Tu as raison, il semble plus sage de le transformer en vampire. Dans le doute, on aura qu'à bourrer le cercueil avec de la verveine. »

J'étais un petit le vilain petit canard de la famille. La seule à être la plus douce des trois, ce qui ne m'empêchait pas de tremper dans les combines des deux autres. Seulement, mes intentions étaient toujours plus pures que celles de Tara, ce qui créait bons nombres de conflits. Malgré tout, nous formions un tout, une unité que rien ni personne ne pourrait briser. J'avais toujours les idées pour les plans les plus sanglants et sadiques qui soient, ce qui me manquait ? La conviction de les réaliser. J'avais cette ambition folle de conduire le vaudou au rang de magie blanche ,mais aussi au titre de magie puissante, j'étais prête à tout pour cela. Peut-être un peu trop, peut-être m'y prenais-je pas de la bonne façon. J'y réfléchissais beaucoup, je devrais sûrement en toucher deux mots à Marie. Pour l'heure, d'autres plans tournaient dans ma tête.

Je riais au plan machiavélique de ma mère et eus un soupir, mais je ne prenais pas encore la perche pour lui parler de ce que je pensais être bon ou mauvais pour moi.

« Je préférais en prendre un méchant et sadique dans ce cas-là, j'aurai peu de scrupule à le tuer et puis, Tara peut être mariée elle aussi ! » Je la savais sérieuse et cela ne me dérangeait pas. Peut-être que je le ferais un jour, mais je voulais me comporter autrement pour l'heure.

Je croisais les bras sur ma poitrine, sans même la regarder. Klaus me posait problème, vraiment, même si Marie verrait le coup venir, rien ne me rassurait à son niveau.

« Et il n'a pas moyen de se débarrasser du sortilège ? Je veux dire, il y a une sorcière en Nouvelle-Orléans qui fait beaucoup parler d'elle de part sa puissance, on ne risque rien de ce côté-ci ? »

Alors que je regardais la dague sous toutes ses coutures, Marie faillit échapper un bocal, je haussais un sourcil, n'ayant pas pour habitude de la voir manquer d'adresse. Je souriais à pleine dents quand je compris enfin la raison de sa maladresse. Kol Mikaelson, peut-être le plus dangereux des originels s'il en est. Pour moi, tous autant qu'ils sont représentaient un réel danger. Ils avaient tous des histoires tintées de sang. Je penchais la tête sur le côté en pensant à Barbie Originelle. Je n'en savais trop rien, faisant la moue en méditant, je repris la parole.

« Je n'ai rien contre Rebekah, mais je n'arrive pas à me faire une idée sur elle. A terme, je veux élever le vaudou comme n'importe quelle autre magie blanche. Elijah ne serait-il pas un meilleur allié ? » Je soupirais, soudain perdu dans ma réflexion.

J'écarquillais légèrement les yeux à la menace avant d'exploser de rire.

« Si tu fais ça, je meurs ! De l'eau de javel ? Garde ça pour torturer quelqu'un d'autre. » avec un sourire en coin, je poursuivais. « Tu sais... Je n'y pense pas depuis très longtemps, je l'accorde. Mais je crois que je veux raccrocher. Ce que je veux, c'est élever le vaudou, pas vendre mes mérites comme bonne amante. C'est ma magie que je dois dévoiler aux yeux de tous. De plus, Tara aurait enfin des mecs mignons dans son lit si je ne suis plus de la partie. » Je gloussais, bien consciente que mes sentiments envers une certaine personne avait dû, eux aussi, m'influencer dans ce sens. « Je ne dis pas que je veux finir bonne soeur ! Juste ... arrêter de me comporter comme une catin. Je ne dis pas non à tous les hommes. C'est seulement que... Ce n'est pas vraiment me valoriser que de tenter de monter en jouant avec mon corps, tu ne crois pas ? Après tout, nous sommes toutes les trois malignes, ce sera plus gratifiant si j'arrive à me faire connaître grâce à mon intelligence. »

Je ne lâchais pas son regard, craignant son avis sur la question. C'était un peu la bombe de l'année que je venais de lui lâcher. Peut-être que dans une heure j'aurai changé d'avis, mais sur le moment, j'y pensais vraiment.


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MessageSujet: Re: I love this place - Marie J. Laveau   I love this place - Marie J. Laveau EmptyDim 7 Sep - 20:45

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Lorsqu'elle évoqua le fait qu'elle préférait tuer quelqu'un de mauvais je ne pus m'empêcher de rouler les yeux au ciel. Tuer une personne innocente est tellement plus drôle à mon avis mais je ne suis pas naïve, je sais que c'est mauvais. Je sais que je suis mauvaise dans le fond mais je ne m'en cache pas. Cassandra elle a une vision différente des choses ; plus pures, plus altruiste. Tara était grande gueule, elle restai tournée vers un vaudou plus sombre mais parlait beaucoup. Moi, je devais être la pire. Durant plus de trois cents ans j'avais apprit à ne plus pleurer pour les innocentes âmes dont le sang coulait à flot entre mes mains. Il en valait de ma survie, et de ceux que j'aimais. C'était une notion inébranlable chez moi : je pourrais me confronter au monde entier pour protéger mes filles.

Lorsqu'elle se mit à parler d'une sorcière reconnue par sa puissance en Nouvelle Orléans je ne pus m'empêcher d'y réfléchir à deux fois. J'avais usé de mon sang et de celui de l'Originel pour sceller le contrat. Mais une sorcière aussi puissante qu'elle, si seulement elle était aussi forte que les rumeurs le prédisaient, pourrait aisément défaire mon nœud de sang. Dans ce cas là je devrais peut être envisager d'ajouter un petit plus aux dagues ensorcelées.
-Chaque choses en son temps. Je ne suis pas une sorcière de pacotille. S'il me prend par surprise je prendrais le temps de le mettre à terre au moins pour nous offrir un délais de disparaître, même si je dois y mettre tout ce que j'ai.

Après réflexion, il était vrai qu'Elijah était définitivement le plus sage et avisé de sa fratrie. Mais il avait déjà deux sorciers à ses côtés. Je ne connaissais pas grand choses sur ces deux derniers, la famille Jackson étant entourée de mystères. Mais je connaissais assez l'un des deux pour ne pas être emballée à ce que Cassandra s'approche de trop près de cette sorcière : Mélinda. Je m'était interposée contre elle alors que je m'apprêtais à sacrifier une autre sorcière, puissante. J'étais sortis de justesse de cet ancien hôpital et avait sus ralentir Jackson en lui infligeant une blessure à la jambe, empoisonnée par un sort vaudou.
-Non, Rebekah. Je mises tout sur elle après tu est assez grande pour prendre tes décisions. Et quoi qu'il en soit je serais toujours là à te protéger dans ton dos donc...

La suite de la conversation devint beaucoup plus sérieuse. Sérieuse au point où je me rendis compte que Cassandra n'avait plus rien avoir avec la jeune sorcière que j'avais recueillie et entraîner. Cette discussion failli même me faire défaillir. Afin de garder cacher mes émotions je souriais doucement en hochant à la tête à ses propos. Elle avait grandit, en maturité et en intelligence. Nul doutes qu'elle deviendrait une sorcière puissante et sage, un modèle pour la communauté vaudou si je viens à retourner à la poussière. J'ai beau être la Reine actuelle, je ne resterais définitivement pas présente sur cette terre.
-Le problème est que pour le moment le vaudou est vus comme une attraction. C'est en grande partie pour ça que nous arrivons à rester saine et sauve en continuant de pratiquer dans les temps qui court. Si un jour les sorcières font leur coming-out, je crains fort que les humains soient les prochains à nous utiliser comme armes contre les vampires.
Je me rapprocha d'elle en prenant ses poignets, les lui serrant légèrement.
-Nous avons beau subir la maladie, craindre les climats extrêmes et mourir un jour ou l'autre ; nous sommes nés avec un immense potentiel dans nos veines.
Je tourne la tête vers la porte fenêtre, faisant brutalement ouvrir les volets et lever le vents dehors afin de faire tourner les feuilles du jardin dans un tourbillon nuancés d'oranges, de marrons et de rouges qui s'estompa lorsque je regarda Cassie.
-Fais très attention à ce que tu fais avec tes pouvoirs, il va attiser les convoitises les plus profondes.

Je finis par la relâcher en me servant un verre de bourbon, dont la bouteilles était présente dans un meuble.
-Je vais devoir y aller, j'ai pas mal de choses à faire. Tu peux fermer le salon pour aujourd'hui, prend le comme un jour de congé spirituel pour réfléchir à tes projets.

Après avoir embrasser sur le front la sorcière, je quitta le salon, retournant dans la voiture en inspirant grandement. Un dernier coup d’œil au salon dans le rétro viseur, je démarra pour partir, sans trop savoir où aller. J'avais besoin de réfléchir en me rendant compte à quel point les gens évoluaient et grandissaient. Nous ne partagions pas le même sang avec Cassie, mais nous partagions quelque chose de plus grand et c'est ce qui faisait d'elle ma fille.

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