La sécurité que j'avais toujours rechercher auprès des petites villes s'étaient envolée lorsque j'avais appris l'existence des vampires. Les médias en avaient fait des gros titres et pendant un long moment je pensais à un coup monté. Mauvaise déduction et pour bien le comprendre, un terrible évènement avait eu lieu à la fête foraine. Le gouvernement avait décidé d'agir vis à vis de l'urgence de la situation. Une milice était mise en place, prônant notre sécurité. Une décision un peu extrême, qui n'était pas vraiment à mon goût mais je ne voyais pas d'autre moyen de nous sortir de cette crise. En attendant que cela prenne de l'ampleur, j'avais décidé moi aussi d'agir.
Depuis quelques semaines, je m'étais lancé dans ce qu'on appelle la chasse aux vampires. Alexander m'avait appris qu'il en avait fait son hobby et je m'étais bien mise en tête qu'un jour je le surprendrais en faisant de même. Sauf que je n'avais aucune notion en chasse de vampires et que ma seule confrontation avec l'un des leurs était des plus étranges. Mon collège avait été mordu, il avait éteint ses émotions et sincèrement il n'avait plus rien de celui que j'avais connu. Ca m'avait fendu le coeur, je ne pensais pas qu'il était possible de perdre des gens sans que la mort nous sépare. Dans notre réalité, c'était comme ça que ça se passait. Notre monde n'était plus ce qu'il était, il était bien pire qu'avant.
La forêt me semblait être un bon terrain pour commencer à m'exercer. Je m'étais bidouiller un arc avec quelques branches épaisses et du fil. J'avais l'air d'une gamine qui joue aux cowboys et aux indiens. Je ne pouvais me résoudre à abandonner l'idée de chasser, j'avais peur et je voulais être capable de me protéger. Qui d'autre prendrait soin d'une infirmière alors que son métier était de s'occuper des autres ?
Soudain un bruit, je n'y prêter pas vraiment attention, bien trop concentrer à me couper quelques branches qui feraient affaire de flèches. A part la verveine, je ne savais pas ce qui pouvait tuer ou affaiblir un vampire. Tout ce que j'y connaissais c'était les contes que j'avais entendu durant mon enfance. J'étais bien plus caler sur les loups garous, je les trouvais plus fascinant. Dommage qu'ils n'existaient pas.
Une silhouette se déplaçait à travers l'épaisse foret, elle s'avançait vers moi et je n'avais aucune idée si elle m'avait vu. Sous la panique, sans même réfléchir à qui ou qu'est ce que ça pouvait bien être, je tirais sur cette masse sombre...
lumos maxima
Invité
Sujet: Re: Insomnia feat E. Pâris Mar 1 Juil - 22:42
Ce qui fait déborder le vase
Maggie & Pâris
Être vampire offre des avantages. On est rapide, forts, nous n'avons pas beaucoup de façon pour mourir. Nous sommes presque invincible, indestructibles. Mais, nous craignons le soleil. En soixante-douze ans d'existence de vampire, je n'avais toujours pas de bague pour sortir le jour. Je continuais donc d'errer la nuit, comme un vagabond en peine, que j'étais. Cette nuit, j'étais sorti de chez moi avec lenteur. J'avais faim, je devais me nourrir. En face de chez moi se trouvait la forêt, je devais donc passer par là pour atteindre le centre de Mystic Falls. En effet, j'avais décidé de m'installer à l'extérieur de la ville afin d'être tranquille et de pouvoir écrire la journée sans être dérangé. C'est donc habillé de ma veste en cuir que je sortis de la maison. Je fis attention à bien fermer la maison et commençais à marcher, tranquillement. J'appréciais l'air frais de la nuit, et c'est d'ailleurs pour cela que je n'étais jamais triste de devoir sortir qu'une fois le soleil couché. Je regardais autour de moi. Cette nuit était une nuit calme, paisible. Il n'y avait pas un bruit, hormis les quelques oiseaux qui volaient par ci par là. Je regardais autour de moi et soupirais. Je pris alors mon élan et me mis à courir. Quoi de mieux qu'un peu des exercices avant de partir à la chasse. Je sortis alors mon téléphone de ma poche et mis les écouteurs dans mes oreilles. Je choisis la chanson New Born de Muse et regardais autour de moi. Je me mis à chanter, comme si j'étais seul au monde. C'est alors que je sentis quelque chose me transpercer la poitrine. Je m'écroulais au sol et grognais de douleur. Je plongeais alors ma main dans mon torse pour en retirer la balle. Je me levais et regardais autour de moi. Une fille se trouvait là, debout, point son flingue sur moi. Je fronçais les sourcils et me déplaçais jusqu'à elle et l'attrapais à la gorge avant de la maintenir contre un arbre. « Pourquoi avoir fait ça? Je ne te voulais aucun mal. » J'hésitais à plonger mes crocs dans sa gorge afin de me nourrir de son sang. Mais à la place je continuais de fixer son regard affolé et plein de peur. Je serrai assez pour l'immobiliser, mais pas pour l'étouffer. J'attendais qu'elle me réponde, avec impatience.
Sujet: Re: Insomnia feat E. Pâris Sam 2 Aoû - 12:31
insomnia
Pourquoi avais-je fait ça ? La peur tout simplement, de me retrouver face à un vampire. Je ne cherchais plus à savoir qui se cachait derrière ces prédateurs, tout ce que je voulais, c'était qu'ils disparaissaient et que tout redevienne comme avant. J'étais naïve mais j'étais persuadée que si j'y mettais un peu du mien, quelque chose pourrait changer.
Tenue par la gorge, appuyée contre un arbre, je sentais mon air se faire de plus en plus rare. Son regard était bouleversant et il avait ce quelque chose qui semblait m'hypnotiser. Pourtant, je portais de la verveine, impossible que je sois sous son influence et malgré tout, je me sentais déjà coupable de lui avoir tiré dessus. Il ne voulait pas me faire de mal, bien qu'à présent j'en doutais fortement.
Etait-je vraiment capable d'affronter un vampire ? Pour l'instant, j'engendrais les catastrophes et Cersei avait disparu, me faisant perdre mon seul allié. C'était peut être ça qui me faisait perdre les pétales, savoir que je n'avais aucun soutien et que je ne pouvais que compter sur moi même. J'étais celle qui devait prendre soin des autres, et non l'inverse.
- Je... je ne sais pas.
J'usais de mes dernières forces pour lui donner une réponse pathétique. La paranoïa commençait à s'emparait de moi. Une sensation douloureuse que le monde m'avait tourné le dos et que ma vie ne tenait qu'à un fil.
- Les vampires ne servent qu'à nous tuer, non ?
C'était la seule chose qui pouvait me justifier, je lui souriais tristement, à la limite de la dépression nerveuse. Le peu d'arme que j'avais réussi à confectionner se trouvait à mes pieds à moitié détruit. Tout ce qu'il me restait, c'était mon corps engourdit.