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 Living la dolce vita cause life couldn't get much sweeter (hope)

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MessageSujet: Living la dolce vita cause life couldn't get much sweeter (hope)   Living la dolce vita cause life couldn't get much sweeter (hope) EmptyDim 12 Oct - 11:44


La nouvelle venait tout juste de tomber, elle en était totalement bouleversée. Elle avait pourtant tout fait. Tout, pour finalement se retrouver avec une famille entière sur le dos, ainsi que l'ensemble des autorités nationales. Elle était désormais recherchée, et n'était plus la directrice-marketing qu'elle avait été depuis toujours. Elle avait tué son ex-mari, par pure vengeance, et de sang froid. Elle avait tellement œuvré pour de bonnes causes que tout ceci lui paraissait encore invraisemblable. Regina Liddell devrait fuir, le plus rapidement possible, elle savait qu'elle serait vite recherchée, peut-être même vite arrêtée. Non, elle était une sorcière, et qui plus est une praticienne relativement douée, ce qui lui assurerait une survie presque impeccable. Par ailleurs, elle avait aussi de nombreuses connaissances à travers le monde, et notamment en Italie. Seule sa fille et Kol étaient actuellement au courant de son acte, mais elle mettrait les autres sur le fil de l'actualité. Elle venait tout juste de prendre son téléphone portable, rédigeant un très rapide message, qu'elle envoyait à sa fille. Celui-ci expliquait très brièvement que l'affaire avait éclaté au grand jour, qu'elle devait la rejoindre chez elle, avant son départ. […] La blonde avait réuni quelques affaires, tout juste suffisantes pour voyager légèrement. C'était vêtue d'un tailleur rouge ainsi qu'un poncho de fourrure et d'une sorte de chapeau à plumes qu'elle attendait patiemment dans le salon, fumant une cigarette tranquillement. Tranquillement, en effet, elle ne redoutait pas la police. Elle avait déjà vécu quelques années de sa jeunesse en tant que criminelle, notamment durant ses années avec Kol et Marie Laveau. C'était étrange de se dire qu'elle avait réussi à gravir aussi rapidement les échelons dans le but de devenir celle qu'elle avait été jusque là. Si elle avait convoqué sa fille ce soir, ce n'était pas seulement pour lui faire ses adieux, de toute manière, elle ne quitterait peut-être pas le territoire américain. Elle savait juste à qui elle devait rendre visite, et ce qu'elle devait faire pour s'assurer sa propre sécurité. Elle se disait notamment que rejoindre les vampires de Nouvelle-Orléans ne serait pas une mauvaise idée, elle serait à la fois protégée, protectrice et surtout à l'abri des forces de l'ordre. Ce serait une solution, et elle ferait en sorte de se faire accepter là-bas. […] Elle décidait alors d'écraser sa cigarette dans un cendrier, puis se rendait au sous-sol de sa maison. C'est là qu'elle donnerait ses dernières leçons à sa propre fille. Elle avait l'ambition de lui enseigner les bases de l'Expression. Selon les sorcières, c'était la forme de magie la plus dangereuse au monde, mais aussi la plus puissante. Elle lui apprendrait au cours de cette nuit – il était déjà trois heures du matin – les travers de cet art, ainsi que les bases afin que quelqu'un d'autre puisse prendre le relais concernant cet apprentissage. Pour se faire, elle avait confiance en une seule et même personne, qui serait Kol Mikaelson. C'était lui qui lui avait tout apprit, ainsi, elle avait juste son rôle de mère pour convaincre sa fille, mais aussi et surtout pour lui donner confiance en elle. Sans confiance en soi, sans estime de soi, l'Expression est impraticable. Et puis, elle avait cet honneur à défendre. Elle n'allait sûrement pas laisser sa fille ne pas être capable de se défendre ou dans un quelconque état de faiblesse. Si elle partait, elle devait s'assurer que sa dernière famille resterait en parfaite sécurité. Une fois au sous-sol, la blonde aménageait une sorte d'espace suffisant à la pratique de la magie. Elle avait fait en sorte de repousser les meubles grâce à la pensée – un sortilège informulé – et dessinait sur le sol un pentagramme de sel avec lequel elle aiderait sa fille à canaliser sa magie. […] L'air de rien, elle remontait les escaliers de sa demeure, ses pas la conduisant à l'étage, jusqu'au pas de la porte d'entrée, sur lequel elle se posait tranquillement, ne ressentant aucune fatigue. Elle n'avait absolument pas peur, c'était même déroutant de voir de quel bois était faîte cette femme. Elle avait un courage important, elle en faisait preuve ce soir. Elle se devait de survivre, quoiqu'il en coûte. Sa montre d'argent affichait exactement trois heures et quart du matin, elle fermait les yeux un instant, les rouvrant, pour les diriger vers la pleine lune qui éclairait joyeusement le ciel. Les choses allaient changer.

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Jillian Hale
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MessageSujet: Re: Living la dolce vita cause life couldn't get much sweeter (hope)   Living la dolce vita cause life couldn't get much sweeter (hope) EmptyDim 12 Oct - 13:41

« Living la dolce vita cause life couldn't get much sweeter »
It’s such a funny thing, How nothing’s funny when it’s you. You tell ‘em what you mean But they keep whiting in the truth. It’s like a work of art That never gets to see the light. Keep you beneath the stars Won’t let you touch the sky. You’ve got every right, to a beautiful life.



 


Ancienne aveugle, j'avais le sommeil léger et me réveiller était chose aisée. Engouffrée sous ma couette et dans les bras d'Andy, j'étais silencieusement en train de profiter de la chaleur qu'il m'apportait sans réellement le savoir. Ma vie était belle, douce et calme. Une adolescente vivait chez nous et je devais m'occuper de Nillem, pourtant j'aimais ma vie. Pourtant, en cette terrible nuit, lorsque mon téléphone sonna, je sentis mon âme se scinder. Personne ne me dérangeait si tard. Il vibra une seule fois, et je n'étais pas du genre à ne pas répondre. M'extirpant des bras d'Andy pour attraper mon téléphone sur la table de chevet, j'avais un haut sur moi et un boxer féminin. Rien de merveilleux. Ouvrant alors le SMS, c'était ma mère. Je me suis alors appliquée à la lecture, avant de sentir ma bouche s'ouvrir, mais aucun son n'en sortie. Je pouvais sentir mon corps se briser, mon cœur se serrer et mes rêves s'envoler. Je voyais déjà les larmes monter, alors que je détournais rapidement son regard vers Andy qui finirait par se réveiller. Passant maladroitement une main dans ses cheveux avant de lui chuchoter que je devais devait régler un problème avec sa mère et que ce n'était rien de grave. Sortant à contre cœur de mon lit, le pas lent, les émotions qui m'envahissaient étaient toutes plus lourdes les unes que les autres. Quittant finalement la chambre en embarquant un gilet qui était à Andy, pour finalement refermer la porte de ma chambre en allumant la lumière du couloir. Je fermais les yeux tout en repensait à tous ces moments de malheurs et de détresse. Le cadavre de mon père fut retrouvé. Ma mère était découverte, et moi j'allais insister impuissante au retour de toute ma famille dans ma vie. Jamais je n'allais laisser faire une chose pareille. Je n'avais pas le temps de pleurer. Je ne tenais même pas de bout, m'écroulant alors en larmes dans le couloir tout en restant adossée au mur. Je passais mes mains sur mon visage pour calmer mes sanglots, pour moi et pour Nillem qui serait capable de se réveiller. Relevant finalement mon corps tremblant, je me suis enfoncée dans la cuisine, attrapant finalement les clés de la voiture d'Andy qui était la plus avancée, pour finalement sortir dehors avec quasiment rien sur moi, mais je n'avais pas le temps pour m'habiller. J'allais devoir lui dire au revoir, à ma mère bien-aimée, une fois de plus.

J'étais dans la voiture, j'avais mon téléphone, mes clés, un gilet sur les épaules et mes yeux humides bien au-delà du possible. Craquant une fois de plus avant de démarrer. « Merde. » A ces mots, j'enfonçais les clés pour démarrer et me diriger vers la maison de ma mère. Durant le trajet, alors que je calmais enfin mes sanglots, je réfléchissais à ce qui allait arriver. Tout d'abord, ma mère allait devoir fuir puisque tout était contre elle. Ensuite, j'allais devoir me retrouver face à toute ma famille, cette même famille qui me détestait et que je détestais également. Pour la première fois depuis mon retour dans cette ville : j'avais peur. Peur de voir mon avenir se briser et de voir les gens que j'aimais se faire tuer tout simplement parce que j'étais ce que j'étais. Ma mère avait le courage de partir, c'était tout à son honneur, mais moi ma vie était ici. Je refusais de renoncer à ma famille et toutes ces choses que j'aimais sans limites. Je n'avais rien à voir avec ces gens et c'était peut-être bien ça le véritable problème : la famille Liddell possédait un patrimoine génétique et culturel immense. Tous des brillants sorciers et sorcières en plus d'être des chasseurs qui vouaient une haine sans limite aux humains. L'homme de ma vie était un humain, c'était probablement la seule preuve nécessaire à montrer que je n'étais pas comme eux. Et enfin, me voilà devant la demeure de ma mère.

Elle était là, en train de m'attendre. Respirant alors, je savais pertinemment que ça serait l'une des dernières fois que je croiserais le regard de ma mère, ses vêtements hautes coutures, mais ça serait surtout la dernière fois que je pourrais sentir ses bras se refermer sur moi, ou encore entendre sa voix. Sortant alors de ma voiture en croisant les bras, me mordant les lèvres et avançant lentement dans sa direction. « Cette fois, on va pouvoir se dire au revoir. » Souriant au loin, même ce petit dernier était timide et clairement là pour faire bonne impression. J'étais face à elle et je ne pouvais même pas m'empêcher de tenter de prendre les choses avec un certain humour, même si au fond, j'étais morte de trouille. « Même lorsque tu es en cavale tu es bien habillée. » Les choses vont changer.





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MessageSujet: Re: Living la dolce vita cause life couldn't get much sweeter (hope)   Living la dolce vita cause life couldn't get much sweeter (hope) EmptyJeu 16 Oct - 17:15


Ce soir pourrait se résumer à une situation quelque peu étrange. Elle ne savait pas réellement quoi penser, elle se sentait juste bien, quoique peut-être bien différente. L'adrénaline qui montait en elle n'était pas mauvaise, elle la ressentait même comme quelque chose de positif. Elle se sentait étrangement bien, étrangement ressourcée. Elle continuait de prendre quelques bouffées de la Lucky Strike qu'elle tenait entre ses doigts, tout en observant le ciel d'un visage fermé, complètement stoïque. C'était une façon d'être, afficher une expression neutre était une chose qu'elle avait apprit au fur et à mesure des années. Avoir un tel contrôle sur soi-même était rare, mais elle en était largement pourvue. Écoutant sa fille arriver, la sorcière jeta sa cigarette quelques mètres plus loin, affichant un léger sourire. '' Un millier de au revoir valent certainement mieux qu'un simple adieux, n'est-ce pas ? '' Elle ne cessait d'avoir ce répondant si direct, cette faculté à s'exprimer de façon fluide et détachée. C'était une vraie qualité chez elle, peut-être même sa plus grande qualité. L'humour employé par la demoiselle lui avait arraché un sourire amusé, accompagné d'un petit rire mélodieux. La blonde avait légèrement penché la tête à ce moment-là, pour ensuite la relever lentement. '' Et même quand ta mère est sur le point de déguerpir, tu es toujours aussi simple, mais surtout toi-même. '' Et elle acceptait cela, car elle trouvait cela formidable. Cette capacité à ne pas se prendre la tête, à se foutre de tout. Elle, elle en était incapable. Regina était extrêmement sensible au regard des autres. Par ailleurs, elle avait cette fâcheuse tendance à se montrer maniaque, à toujours vouloir tout contrôler. '' Bien, ne perdons pas de temps, si les sorcières ne se battent pas, elles brûlent. '' Et c'est sur cette réplique qu'elle invitait sa fille à pénétrer en sa demeure, refermant la porte derrière elle. '' La maison me manquera ! Honnêtement, je ne pensais pas que je serais capable de m’accommoder aussi facilement à cette vie. Mystic Falls n'avait rien d'une ville riche, cette maison encore moins, pourtant, j'étais heureuse de vivre ici. '' Elle expliquait son ressentit dans le sens où elle savait qu'elle pouvait se confier à Hope. Liddell se disait que ce quotidien lui manquerait, et très franchement, ce serait difficile de lâcher le domaine de la mode. Pourtant, elle savait dans quoi elle s'aventurait de nouveau. Elle avait déjà connu la vie de la rue, c'était d'ailleurs ainsi que Kol Mikaelson l'avait découverte. […] Elle venait tout juste de poser sa main sur la porte menant au sous-sol, et tournait la poignée, leur libérant ainsi l'accès au reste de la maison. Là, elle avait aménagé de quoi travailler ne serait-ce qu'une série de quelques heures. Mais quelques heures tout juste suffisantes pour transmettre à sa fille une base solide concernant son propre savoir. Regina se plaçait au centre du pentagramme géant qu'elle avait tracé à même le sol à l'aide de sel. '' Tu te doutes évidemment que je ne t'ai pas convoqué à cette heure si avancée de la nuit pour enfiler des perles ? '' Décidément, l'humour était de mise entre les deux femmes. '' Je ne compte pas réellement partir, mais plutôt disparaître durant une période. Je vais devoir travailler auprès d'ami(e)s qui m'aideront à prouver une fausse vérité, mais quelque chose qui permettra de faire une certaine lumière sur cette histoire. Innocent tant qu'on a pas de preuves n'est-ce pas ? Les autorités ne fonctionnent pas ainsi, c'est pourquoi je dois faire en sorte de te transmettre une partie de mon savoir. '' Le ton était affreusement catégorique, très sérieux, et aussi de mauvais augure. Mais elle restait confiante, peut-être même trop ? La blonde se tenait droite au centre de son cercle magique, joignant ses deux mains au milieu de sa taille. Elle reprenait son discours, tout en fixant le regard de sa fille. '' Ce que je vais t'apprendre ce soir, n'est qu'une infime part de ce que la magie est capable de faire. Hope, tu es une jeune femme qui a du sang très spécial qui coule dans tes veines. Même seule, tu es plus forte que n'importe lequel d'entre eux. Et même seule, tu es plus forte que s'ils étaient une armée entière contre toi. '' C'était une forme de caricature, mais les sorcières sont connues pour être les créatures magiques capables de faire des choses puissantes et spectaculaires, elle n'abusait donc en rien dans ses propos, elle voulait lui donner encore davantage confiance en elle. '' Si tu l'acceptes, je voudrais donc t'enseigner quelques bases concernant l'Expression. C'est une magie que je pratique, bien que rarement pour un certain nombre de raisons.. Qui te seront exposées par notre cher Kol, dans la suite de ton apprentissage. '' Elle posait là encore les conditions, lui exprimant son souhait que l'originel – qui avait été son propre mentor – prenne sa place lorsqu'elle aurait à partir. Elle lui prouvait ainsi qu'elle n'allait pas juste la laisser avec deux ou trois conneries magiques, mais bien qu'elle resterait à ses côtés par le biais du vampire.
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MessageSujet: Re: Living la dolce vita cause life couldn't get much sweeter (hope)   Living la dolce vita cause life couldn't get much sweeter (hope) EmptyJeu 16 Oct - 20:36

« Living la dolce vita cause life couldn't get much sweeter »
It’s such a funny thing, How nothing’s funny when it’s you. You tell ‘em what you mean But they keep whiting in the truth. It’s like a work of art That never gets to see the light. Keep you beneath the stars Won’t let you touch the sky. You’ve got every right, to a beautiful life.



 


Tout le monde s'enlaçait, se cajolait, s'aimait pour finalement dire ce mot que je trouvais trop simple – et profondément stupide – pour ce qu'il signifiait volontairement : adieu. Je trouvais cela trop simpliste de dire ça et de renoncer à son passé, comme si de rien n'était. Tout le monde savait que les adieux n'étaient que très rarement éternels – sauf quand tu crèves sous un bus – et que les adieux étaient un acte réfléchi et non pas imposé. J'avais choisi de dire adieu à mon père et à ma saloperie de famille, et ma mère décidait de me dire au revoir ce soir pour son propre bien et le mien d'ailleurs. C'était un choix, et ce soir son choix était de me quitter pour quelques moments, mais le lien ne serait que plus fort et à l'épreuve du temps. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire à sa remarque, qui était clairement plus poétique que ma manière de parler. « Je préfère ne pas imaginer. » Ma remarque sur sa tenue se voulait gentille et je savais que ma mère avait une image de la mode très différente de la mienne, et cela même si était source de quelques conflits, je savais que cela ne changerait jamais rien à notre relation. Elle n'hésita pas à faire un commentaire sur ma tenue, j'ai alors baissé la tête pour voir à quoi je ressemblais... pas à grand-chose en fait. Relevant la tête avec un petit sourire en coin légèrement gêné. « J'étais dans mon lit, et je supposais que la robe de soirée n'était pas obligatoire. » Pour faire plaisir à ma mère, cela aurait été plutôt drôle, mais le temps était déjà mon pire ennemi ce soir, je ne pouvais pas me permettre de jouer avec, pas cette fois.

J’écarquillais les yeux à sa remarque sur les sorcières. Je savais qu'elle faisait référence à la chasse aux sorcières, mais franchement, je m'imaginais plus moi en train de brûler un plat plutôt que moi en train de brûler. Je passais alors le pas de la porte de cette maison, que je ne verrais pas avant un long moment, très probablement. Je trouvais cette maison gigantesque et pourtant, pour ma mère ce n'était rien. Une bicoque qui pourrait facilement devenir une villa. Je n'avais pas la notion du prestigieux, moi j'aimais les maisons avec un minimum d'espace dans les couloirs pour éviter de me casser la gueule. « Mystic Falls est déjà trop de choses ! En effet, riche n'est pas le premier mot qui viendrait... bizarre ou étrange serait plus judicieux. » Tout le monde savait que cette ville était étrange et anormale, et cette fois c'était bel et bien le monde entier qui était au courant. Depuis la révélation des vampires, c'était évident que cette ville était un refuge de dangereux psychopathes, mais j'aimais bien cette ville. Je regardais alors ma mère ouvrir la porte de la cave, que je découvrais par la même occasion. En voyant ce que cachait cette pièce, je savais que cette soirée serait riche en rebondissements. En effet, pour la première fois depuis pas mal de temps j'allais assister à de la magie d'un bien meilleur niveau que le mien. Le plus drôle dans cette histoire ? J'allais également y participer. Bon, je le savais pas encore, mais cela n'avait pas la moindre importance ! Elle ne fit pas dans la dentelle en s'installant au centre du pentagramme. Elle affirma que je n'étais pas là pour rien et elle m'expliqua ensuite pourquoi, j'étais dans une cave, les cheveux mal coiffés avec ma mère sur le départ. Je baissais le regard en observant la pièce de haut en bas, en écoutant ma mère alors qu’instinctivement je m'avançais devant le cercle, de droite à gauche sans pour autant entrer en son sein. « Moi qui pensais que tu voulais qu'on joue à la dînette.  » Je sentais des souvenirs remontés, quand j'étais petite et que je voyais ma mère faire de la magie. Encore des souvenirs refoulés qui finissaient par remonter, bien malgré moi, mais ça n'avait rien de mal. « Unies dans la magie. » Je voyais que ma mère était sérieuse, et au final je l'étais aussi, mais je ne voulais pas dramatiser.

Je continuais à regarder ma mère en main en croisant les bras et tentait de ressentir toutes les sensations que ce lieu procurait. Sa remarque sur ma force me faisait rire, parce que tout le monde savait que je n'étais pas une grande sorcière et que j'en serais jamais une, parce que je ne ressentais pas ce besoin. Pourtant, ce soir je retrouvais la boule au ventre que j'ai connue lorsque je vivais avec mon père : la peur de sombrer. Si c'était la seule manière de protéger ma famille contre mon autre famille – Les Liddell – alors que je foncerais tête baissée sans m'interroger sur le pourquoi. Je pourrais presque croire entendre mon père lorsqu'elle parlait de la sorte, mais au moins avec elle, je sentais de la compassion et du courage... pas de mépris. Je ne savais pas quoi répondre, alors je me contentais de l'écouter et je savais qu'elle allait forcément m'expliquer clairement ses projets à mon égard. Je la regardais dépitée, elle voulait me donner une force qui avait pour habitude de dévorer de nombreux sorciers, mais elle semblait se fier à moi. Bonne nouvelle. La réflexion sur Kol me fit doucement sourire, puisque cela était ironique de savoir que l'homme le plus recherché des États-Unis allait devoir m'aider à contrôler ma propre force... vraiment ironique venant d'un homme dont l'impulsivité n'était plus à prouver.  « Kol Mikaelson m'associe à du chocolat chaud ambulant. » C'était sérieux bien que légèrement sarcastique, mais  j'étais prête à parier qu'il me prenait pour ça. « Je ne veux pas d'un apprentissage comme cela fut le cas avec mon père, je le supportais pas une deuxième fois... » Marquant une légère pause. « Mais le temps nous manquant clairement, je vais te faire confiance et on va éviter de trop blablater. Je veux être heureuse et je refuse qu'on vienne me voler ça, une fois de plus. » Laissant quelques secondes de silence, pour finalement regarder ma mère avec un air interrogateur très sérieux. « Merde. C'est maintenant que je rentre dans le cercle ? »  Je n'étais pas une grande sorcière et je n'en serais jamais une, mais je tenais trop à l'amour de ma vie, à mon fils ou à ma mère pour risquer de tout perdre au profit de mon ancienne vie. Avançant finalement, d'un pas.





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MessageSujet: Re: Living la dolce vita cause life couldn't get much sweeter (hope)   Living la dolce vita cause life couldn't get much sweeter (hope) EmptySam 25 Oct - 17:20



Ne pas imaginer, Regina devait avouer qu'elle aurait préféré ne jamais devoir être confronté à de nouveaux départs comme ceux qu'elle avait pu connaître au cours de sa vie. Et évidemment, cette fois, ce n'était pas un simple adieu, c'était peut-être pire que cela dans le sens où elle allait quitter sa fille. Alors certes, elle n'allait pas s'enfuir pour toujours, mais c'était tout de même une épreuve de plus à traverser dans leurs retrouvailles. '' J'ai l'impression que même revenue dans ta vie, je ne cesse de m'éloigner un peu plus chaque jour. '' Cette impression était étrange, pourtant, la blonde ressentait les choses ainsi en ce moment. La remarque de sa fille sur la robe de soirée amusait clairement la sorcière puisqu'elle laissait échapper de ses lèvres un léger rire. '' Pas obligatoire, en effet, pourtant je me balade en tenue correcte au beau milieu de la nuit. '' La comparaison n'était pas du tout valable, d'autant plus que Regina ne portait pas une tenue simplement correcte.. Elle valait une fortune. […] L'expression parfaitement stoïque de Regina contrastait totalement avec celle, surprise, de sa fille lorsqu'elle avait évoqué les procès de Salem. La réalité actuelle ne serait certes pas ainsi mais il fallait cela dit se préparer au pire. Liddell n'avait jamais réellement exprimé d'instinct maternel auparavant, mais désormais, elle avait retrouvé son enfant et elle avait pour obligation personnelle de protéger cette nouvelle famille qu'elle avait trouvé. '' Ne sois pas si surprise par les formulations que j'emploie. Tu serais surprise de savoir le nombre de sorcières qui perdent la vie chaque année. Que ce soit par la main des chasseurs humains ou de part les vampires. Une sorcière doit savoir développer ses dons, auquel cas, elle meurt. '' Une sorcière expérimentée ne risque en général que peu de choses dès lors qu'elle sait faire usage de sa magie. La désormais criminelle avait conscience de ne pas y aller de mains mortes lorsqu'elle s'adressait à la plus jeune, mais elle devait lui faire comprendre ce genre de choses, elle n'avait que quelques heures pour la faire réfléchir sur la condition réelle des sorcières. '' Développer sa magie, c'est empêcher les vampires de rendre les sorcières esclaves de leurs bonnes volontés. '' annonçait-elle en fixant sa fille dans les yeux.  '' Et en effet, Mystic Falls regorge de mystères, mais aujourd'hui, je les laisse derrière moi. '' répondait-elle d'un ton plus que sérieux. Malgré la situation et l'heure qui ne cessait de tourner, la voix de la blonde restait totalement posée, sans la moindre once de peur. […] Une fois au centre du pentagramme, les choses prenaient peu à peu forme. Hope semblait comprendre qu'elle allait participer à cette leçon, car oui, ce serait une sorte de cours express. '' Jouer à la dînette ? '' répétait-elle en fixant automatiquement un vieux buffet dont un tiroir venait tout juste de s'ouvrir à la volée, laissant s'en échapper plusieurs dizaines de lames en argent qui se regroupèrent tel un essaim d'abeilles derrière Regina. '' Comme tu t'en es peut-être déjà aperçue, la magie est une arme considérable lorsqu'elle est pleinement maîtrisée. '' Elle faisait volontairement une pause pour laisser le temps à sa fille de comprendre ce qu'elle disait actuellement. '' Te sentirais-tu capable de dévier l'ensemble de ces couteaux ? '' Elle n'avait pas du tout perdu l'esprit, elle avait simplement l'ambition de remettre les pendules à l'heure chez sa fille. Elle faisait certes appel à la peur, à l'anxiété, mais elle se disait que ce serait le meilleur moyen de faire réaliser à sa fille que le monde qui l'entourait n'était pas un monde de bisounours. Le danger était réel. '' Unies dans la magie, ainsi que par le sang qui coule dans nos veines. '' murmurait-elle en lui adressant un clin d’œil complice. […] Malgré les dizaines de lames toujours en lévitation derrière elle, Regina se surprenait à rire aux mots que prononçait son enfant. Elle savait que Kol était encore un grand gamin, mais pourtant, c'était rassurant pour elle de savoir que sa fille n'avait pas eu d'a priori sur lui. '' Dois-je en conclure que Kol n'est pas la pire ordure de l'Amérique à tes yeux ? '' Auquel cas, cela serait deux fois plus rassurant puisqu'elle saurait que Hope ne tenterait pas de refuser la protection que Kol devrait lui offrir une fois que sa mère serait partie de la ville. En tout cas, les motivations qu'elle évoquait semblait clairement sincères et fortes, d'autant plus qu'elle venait tout juste d'avancer d'un pas, ce qui la conduisait dans le pentacle. '' Tu n'aura pas d'apprentissage comme ton père avait l'habitude de te donner. Mais je ne te dis pas pour autant que ce sera simple. Notamment.. Ton premier exercice devrait mettre tes nerfs à rude épreuve.. '' Sur ces bonnes paroles, la plus âgée levait ses avant-bras autour de sa taille, faisant ainsi venir à elle les lames d'argent. Fermant les yeux quelques instants, elle faisait en sorte de créer une sorte de bourrasque de vent qui tournait autour d'elles, mais seulement au sein du pentagramme de sel. '' Je me sers actuellement de ce cercle de sel afin de maintenir la puissance des vents que je viens de générer. '' Elle venait de remarquer que les lames s'étaient mises à voler dans le vent, zigzagant parfois entre elles, à toute vitesse. '' Ton premier exercice consistera à apaiser cette rafale avant que les lames ne nous atteignent. Je ne te demande pas de contrer totalement cette magie, mais au moins de l'apaiser, de diminuer sa force. '' Elle avait dû exposer ses ordres d'une voix plus forte histoire de couvrir le bruit du vent, sans compter qu'elle venait de tirer sa fille près d'elle afin qu'elle ne risque rien – pour l'instant. L'exercice ne serait pas simple, loin de là, mais il ne nécessitait pas l'Expression, simplement que Hope croit en elle. La pression lui permettrait de canaliser plus de pouvoirs. '' J'ai confiance en toi. '' murmurait-elle en fixant son regard, joignant de nouveau ses deux mains au devant de sa taille.

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MessageSujet: Re: Living la dolce vita cause life couldn't get much sweeter (hope)   Living la dolce vita cause life couldn't get much sweeter (hope) EmptyDim 26 Oct - 12:20

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It’s such a funny thing, How nothing’s funny when it’s you. You tell ‘em what you mean But they keep whiting in the truth. It’s like a work of art That never gets to see the light. Keep you beneath the stars Won’t let you touch the sky. You’ve got every right, to a beautiful life.



 



La vie se réveillait doucement dans mon lit, et en sa compagnie se trouvait mes peurs meurtrit. La mort déjeunait avec les remords, alors que le bonheur tenait d'une main la joie de l'autre les désarrois. Je pourrais imager de bien des manières la vie sur cette terre, mais tout n'était qu'une question d'un équilibre et de choix. Certains choisissaient de voir le malheur partout, alors que le bonheur était juste à côté. J'étais de ces gens, qui voyaient toujours le bon partout et même si j'étais assez lucide pour savoir qu'il y avait toujours des risques de tomber dans le vice, je m'en moquais. J'étais libre. Libre de choisir qui j'étais et qui je serai. Le départ de ma mère n'allait pas me détruire, mais bien au contraire j'allais devenir plus forte et gagner en maturité. Je pourrais pleurer et probablement qu'une fois chez moi, j'allais pleurer une fois de plus et regarder le soleil se lever comme si de rien n'était. Je n'étais pas du genre à pleurer pour tout et n'importe quoi, et ma mère était celle qui souffrait le plus dans l'histoire. Je ne pouvais que faire comme depuis mon enfance : espérer. L'espoir était mon meilleur-ami depuis toujours, il était celui qui guidait ma vie et le seul en qui j'avais pleinement confiance. « Tu es dans ma vie, le temps ne se mesure par en heure, mais par les souvenirs. » Je préférais parler à mère quelques fois et toujours vivre des moments intenses plutôt que subir la monotonie et finir par détester ma propre mère, cela serait franchement triste et déprimant.  Ensuite venait la remarque sur la robe. Cela laissait supposer deux mondes différents, deux femmes devant un miroir, en apparence qui ne possèdent que quelques traits communs et des cheveux blonds. Ma mère avait une classe naturelle et un don pour se maquiller, moi j'avais visiblement des jolies formes ce qui me permettait de rester jolie à regarder même avec un pull. Pourtant, le même sang coulait dans nos veines et bien plus encore. « Parce que tu es une grande dame, moi je suis juste une blonde un peu bizarre. » Puis franchement, je ressemblerais à un boudin dans une robe comme ça ! Et si j'avais les moyens de porter une robe de ce style, je serais plus en train de me pavaner devant Andrew plutôt que d'être là.


Je n'avais pas la moindre idée du nombre de sorcières qui mouraient chaque année. Je savais que la chasse aux sorcières fut à la mode à l'époque moyenâgeuse, mais je croyais cette époque révolue et loin dernière nous. Les vampires étaient devenues les nouveaux Némésis de la société et tout le monde voulait les tuer... mais cela ne durerait qu'un temps. Tôt ou tard, ça serait les loups-garous qui subiraient la haine de la population humaine et viendrait ensuite logique les hybrides... pour ne laisser que les sorcières. La magie d'une sorcière est indétectable, il n'existe pas une seule plante capable de révéler la véritable nature d'une enchanteresse. La seule manière de découvrir la terrible vérité était de faire avouer, de trouver les livres ou d'assister à un sortilège à l'état pur. Je prenais toujours garde de ne jamais révéler mes pouvoirs à trop de gens, déjà parce que j'étais nulle et que la magie et moi cela n'avait jamais été l'histoire d'amour du siècle. J’écarquillais les yeux en entendant le mot « mort » qui sonnait dramatique dans ma tête, de manière inexplicable d'ailleurs. Je regardais ma mère sans rien dire qui semblait savoir de quoi elle parlait, mon père – lui – avait toujours présenté les sorciers comme des êtres que personne ne pouvait soumettre et supérieurs à tous les niveaux. Je voyais que finalement, la réalité était bien différente que cela soit dans le passé, le présent ou dans un futur qui s'annonçait bien sombre. Ma mère approuva finalement mes dires sur cette ville – faut dire qui irait dire que cette ville était normale ! « Je serais toujours là pour te rappeler que cette ville n'est jamais loin.  » Et pour ce qui concernait la soumission des vampires ? Ma mère savait que je n'étais pas une sorcière dont la soif de puissance était intarissable, et donc je voulais me protéger et protéger les miens. Dans son schéma sonnait une chose que je trouvais contestable : soumettre ou se faire soumettre. Je ne ferais ni l'un ni l'autre, ou du moins, j'espérais éviter d'en arriver là.

Mon expression sur la dînette semblait la faire sourire, mais finalement se fus moi qui restai boue bée en voyant le meuble lentement s'ouvrir pour en voir sortir plusieurs couteaux dont le nombre était visiblement suffisant pour découper pas mal de légumes. Je restais silencieuse face à la remarque sur les armes, ma mère imaginait plutôt bien ses propos pour le coup ! Je ne pouvais pas m'empêcher de pouffer en entendant sa question qui demandait si je serais capable de dévier les couteaux. Je ne pouffais pas comme une sale gamine ingrate qui se croyait supérieure à tout, mais disons que je n'avais jamais envisagé de me faire balancer des couteaux par télékinésie, même mon père n'avait pas osé faire ça. Enfin si, mais avec un seul couteau et c'était diffèrent à l'époque. Je réalisais que finalement, la question était sérieuse. « Ah merde tu es sérieuse. Euh probablement, je pense. » J'étais plutôt confiance lorsqu'il était question de moi et même de ma magie, mais il me fallait une véritable motivation, il fallait que je puisse dans mes émotions et c'était toujours ça qui faisait que j'arrivais à me maîtriser : toujours un équilibre. Elle me fit doucement sourire lorsqu'elle évoqua le fait que nous avions le même sang, en effet, c'était difficilement contestable comme affirmation. « Ça c'est difficile d'en douter ! » Moi je n'en doutais absolument pas. Elle était ma mère, et j'étais sa fille. Je n'avais pas besoin de vérifier des photos ou autres conneries, puis de toute manière, il ne restait pas une seule photo de ma mère lorsque j'étais gamine. L'incendie avait fait des ravages et il était impossible de rattraper ces photos, mais je m'en foutais.

Kol ? C'était un cas particulier. Je ne détestais que ceux qui faisaient du mal aux personnes que j'aimais et ceux qui tuaient pour le plaisir. Kol Mikaelson avait de nombreux défauts et ce n'était clairement pas le monstre que l'Amérique devait craindre. Il n'était qu'un gamin qui avait des désirs de gloire insatisfaits. Je ne soutenais en rien sa croisade contre ses frères et Kol ferait mieux bien de se remettre en question, mais il avait été là pour ma mère et rien que pour ça... j'étais incapable de le détester. « La pire ordure à mes yeux est morte de ta main. » ma haine pour mon père était évidente et c'était le seul que je détestais et dont je ne pouvais pas parler. Souriant légèrement en haussant les épaules. « Disons que Kol m'a prouvé qu'il n'était pas qu'un tueur. » Avançant finalement dans le cercle sans m'interroger. Je regardais ma mère agir sans réellement m'interroger sur ce que j'allais devoir accomplir, mais j'avais visiblement confiance en elle, et une bonne dose de confiance – voire surdose – en moi. Je ne pouvais m'empêcher de. Je n'imaginais pas un entraînement simple, mais cela ne serait jamais semblable à l'horreur physique et psychologique de mon paternel. Les coups, donnés sans douceur pudeur, les hurlements à vif et le sang qui coulait lentement. Tout cela pour finalement se faire recouvrir par des bandages aussi ridicules que désagréables pour la sensibilité de ma peau à l'époque. « J'encaisserais. »


Je pouvais voir ma mère agir lentement sur les couteaux alors qu'elle tentait de m'expliquer le fonctionnement du cercle et sa composition. Elle m'expliqua rapidement le système en hurlant de vive voix ce que j'allais devoir faire en accentuant le tout d'un geste pour me faire comprendre que tout cela était très sérieux. « Okay. »  C'était des mots pour moi et rien de plus. Tout simplement de quoi me repérer et de quoi me convaincre que tout ceci allait m'apprendre à être une meilleure sorcière. J'ai alors placée les deux mains en avant, les paumes faces aux couteaux. Je regardais les couteaux voler, tous zigzaguaient dans le vide, portés par le vent. Je perdais clairement la notion des choses, je n'arrivais pas à me repérer à la vision, j'avais besoin de plus que de mes yeux. Fermant alors ces derniers pour n'écouter que le sifflement des couteaux voler. Je pouvais tout ressentir, le vent qui venait fouetter mon visage et les couteaux qui s'entrechoquaient comme des pierres sur une vitre.  Croisant finalement les bras pour former un triangle en avançant d'un pas en m’élançant dans les couteaux. « Aut agere aut mori  » Décroisant immédiatement les bras en ouvrant les yeux, je pouvais assister à un ralentissement des couteaux. Ils continuaient de voler – je suis pas capable d'arrêter un sortilège aussi facilement – en l'air et je pouvais voir ces derniers lentement tourner au gré du vent. Plaçant finalement une main sur un couteau en le faisant vivoter dans le sens inverse pour finalement tourner ma mère avec un sourire complice et fier. « On continue »




ps : traduction « agir ou mourir ». Je savais pas quoi mettre d'autre sans écrire de la merde



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MessageSujet: Re: Living la dolce vita cause life couldn't get much sweeter (hope)   Living la dolce vita cause life couldn't get much sweeter (hope) EmptyDim 16 Nov - 12:00



La vision du monde qu'avait la fille de Regina Liddell l'amuserait décidément jusqu'à la fin de ses jours. Elle appréciait réellement cette façon de voir les choses, ou du moins, elle avait apprit à apprécier cette vision du monde. Pour le moment, elle savait voir avec le cœur les choses que lui disaient sa fille, notamment le fait que le temps qu'elle était dans sa vie se mesurait non pas comme on mesure le temps, mais par les souvenirs. Cela rendait leur relation bien plus forte qu'une simple relation mère-fille. En tout cas, le fait qu'elle lui dise qu'elle était une grande dame et elle qu'une blonde un peu étrange l'amusait. Le contraste de leurs deux modes de vie était bien présent entre elles, néanmoins, elles avaient appris à se connaître avec cela. Un nouveau sourire éclairait le visage de la blonde lorsqu'elle entendait Hope lui confier qu'elle serait toujours à Mystic Falls pour lui rappeler que cette ville ne serait jamais loin d'elle. '' Dans ce cas, je compte sur toi. '' Elle savait qu'elle ne pourrait pas donner régulièrement des nouvelles à sa fille, dans le sens où cela serait bien trop repérable. Mais si elle devait le faire, elle le ferait par le biais de Kol. L'originel lui avait apprit à vivre même si l'on était traqué par le F.B.I. Enfin grossièrement, c'était cela. Alors elle s'en sortirait. […] Au moment de leur exercice, la sorcière réalisait qu'elle avait de la chance de contrôler sa magie, dans le sens où la seule réplique de sa fille sur le fait qu'elle soit sérieuse aurait pu déstabiliser n'importe qu'elle sorcière de base, faisant ainsi échouer son sortilège. Honnêtement, ce serait vraiment ridicule comme situation, et Regina mesurait donc sa chance de pouvoir sourire à cette connerie, sans pour autant relâcher sa concentration. Ce qu'elle mentionnait ensuite comme son père aurait pu choquer l'ancienne directrice marketing de Versace, mais pourtant, cela ne fonctionnait pas. Elle avait eu connaissance des traitements que son ex mari infligeait à leur fille, et rien que pour cela, elle ne pouvait pas lui en vouloir d'employer des termes comme ceux-ci. Pour simple réponse, elle lui adressait quelques phrases, qui, elle l’espérait, lui donnerait encore plus confiance en l'originel. '' Fais-lui confiance. Kol n'est pas juste l'homme qu'il tente de nous montrer, il est bien plus que cela, et son âme est sûrement trop meurtrie pour aimer tout le monde, mais crois-moi, s'il a accepté de te rencontrer et surtout de te prendre sous son aile pendant mon absence, c'est qu'il ne te déteste pas. '' Elle admettait cela avec un léger sourire. Elle avait toujours apprécié ce sentiment de sécurité que lui avait donné son ancien amant. […] La démonstration de sa fille avait impressionné sa mère. Pour une première, si elle était déjà capable de pouvoir ralentir un maléfice, ou tout simplement le l'affaiblir, elle gagnerait clairement du temps si elle devait faire face à un autre sorcier. Liddell avait conscience que cet exercice avait été violent en terme de contenu mais il fallait pousser sa fille dans ses derniers retranchements histoire de l'aider à canaliser sa magie. '' Excellent, vraiment très bien. Tu es donc la digne fille de ta mère. '' reprenait-elle en lui déposant une bise sur la joue. La blonde était vraiment très fière de l'action de son enfant. '' Alors nous poursuivons ! '' Sur ces dernières paroles, elle traversait le garage, venant se mettre derrière une table ronde, restant debout à fixer sa fille. '' L'Expression puise sa forme la plus puissante dans les sacrifices. Par chance, tu n'es pas obligée de tuer père et mère pour obtenir ce pouvoir. Ce qu'il te faudra, c'est trouver un endroit dans lequel des créatures, ou autres individus, ont perdu la vie. Une sorcière est capable de jeter de puissants sortilèges d'Expression en canalisant la force d'un lieu. '' Cela pouvait peut-être rassurer Hope, dans le sens où elle n'aurait pas besoin de tuer.  […] '' Nous allons tenter un sort d'auto-guérison. '' annonçait Regina en levant la main en l'air, faisant ainsi léviter un couteau vers elle, qu'elle empoignait, pour ensuite le poser sur la table entre les deux femmes. '' C'est un sort qui permet de guérir une blessure, n'importe laquelle, et surtout cela fonctionne en quelques secondes. Pratique n'est-ce pas ? '' lui murmurait-elle d'un air intéressé. '' Il suffit pour cela que tu sois blessée par exemple.. '' Elle reprenait le couteau en main et se créait une entaille sur le bras. '' Que tu fermes les yeux un instant, en visualisant la blessure se refermer, ou tout simplement disparaître.. Et que tu puises en toi. L'Expression n'emploie globalement aucune formule, c'est un avantage lorsque tu dois en apprendre les bases rapidement. '' Et sur ces bonnes paroles, la profonde entaille se refermait comme par enchantement, ne laissant aucune marque de blessure, laissant la peau de Regina intacte. '' A ton tour. '' lui disait-elle en lui tendant l'arme aiguisée.


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Jillian Hale
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MessageSujet: Re: Living la dolce vita cause life couldn't get much sweeter (hope)   Living la dolce vita cause life couldn't get much sweeter (hope) EmptyMar 18 Nov - 18:56

« Living la dolce vita cause life couldn't get much sweeter »
It’s such a funny thing, How nothing’s funny when it’s you. You tell ‘em what you mean But they keep whiting in the truth. It’s like a work of art That never gets to see the light. Keep you beneath the stars Won’t let you touch the sky. You’ve got every right, to a beautiful life.



 



L'expression. Ce mot faisait trembler, comme si un mot était capable de manger quelqu'un. Ce n'était que des lettres, qui constituaient un ensemble de caractères qui se glissait finalement dans un ensemble de mots pour constituer une phrase. Pourtant, tout le monde savait que l'expression était bien réelle, ce n'était pas un mythe, une légende urbaine ou un délire autre. Je savais que cela était dangereux et que je m'engageais dans une chose qui me dépassait totalement. Je n'étais qu'une sorcière et probablement que neuf sorcières sur dix utilisant cette magie, finissaient par se laisser dévorer par le désir de puissance. Je n'étais pas ces neuf sorcières. Je ne voulais pas de puissance, et me débattre pour devoir la meilleure n'était pas mon objectif ultime. Je ne voulais pas créer des massacres, briser des familles, entraîner des centaines de morts ou même jouer avec la mort. Je ne voulais rien de tout cela, mais je désirais uniquement protéger ceux que j'aimais, et cela sans jamais m'inquiéter de si j'en serais capable. Mourir était une chose, mais voir mourir ses proches était une chose que je serais incapable de supporter, alors oui, l’expression allait m'aider, mais j'étais assez grande pour ne pas en abuser. Ma mère s'en sortait bien, j'allais faire comme elle, même si j'étais légèrement plus nulle qu'elle et que cela prendrait du temps. Je savais que Kol fut le premier à véritablement aider ma mère dans le monde de la magie, et qu'il allait probablement en faire de même pour moi. C'était donc là le deuxième mot qui faisait trembler : Kol. Trois petites lettres qui faisaient peur à n'importe quelle personne connaissant un minimum l'histoire du surnaturel. Je connaissais cette dernière, et mon souvenir de Kol n'était pas celui d'un homme dangereux, mais plutôt d'un pauvre mec qui avait un orgueil supérieur à la moyenne et qui m'achetait avec du chocolat chaud. Derrière tout cela, il restait néanmoins le sauveur de ma mère. Ni-violent, ni dangereux ni même menaçant à mon égard, je ne parvenais pas à le détester, parce que dans le fond, je détestais presque personne, et certainement pas un nom. « Il doit me trouver chiante, mais me détester n'est à mon avis pas à l'ordre du jour. » S'il perdait son temps à me détester, c'est que sa vie était véritablement chiante à mourir.

La digne fille de ma mère ? Je n'en savais trop rien. Ma mère avait fait bien des choses avec sa magie, moi j'étais plus du genre à l'utiliser pour des petits soucis de la vie quotidienne ou sur un coup de tête impulsif totalement incontrôlé.  Ensuite, ma mère fit un bref exposé et une mise au point sur l'expression. Je ne voulais pas, et surtout, je ne tuerais pas. Ma mère accentua le tout en nous séparant par une table. Ce n'était pas réellement une séparation, mais cela était tout comme. M'approchant finalement de la table pour me retrouver face à ma mère. Elle fit venir un couteau, il flottait comme une plume qui innocemment se promenait dans le vide. J'écoutais, avant de finalement écouter ma mère m'expliquer ce qu'elle allait m'enseigner. J'étais ouverte, et en effet, le fait de pouvoir me soigner toute seule n'était pas inintéressant. « Ça m'évitera d'acheter des pansements. » Cette remarque était inutile, mais je ne savais pas quoi dire. Le registre mélodramatique n'était pas le mien. Je n'allais pas imaginer une situation dramatique simplement pour remettre ce sortilège dans un contexte, ou bien il serait le suivant : moi en train de faire la cuisine et qui me couperait sans le vouloir. Et encore, cette thèse était difficilement probable puisque je connaissais mon corps parfaitement et que j'étais capable de ne pas me couper en étant aveugle, alors cela serait ridicule de me couper avec les yeux ouverts.

Serrant la mâchoire en voyant ma mère s’exécuter et me démontrer que c'était réel. La blessure se referma instantanément. C'était impressionnant, j'étais à la fois surprise et d'un côté cela me laissait de marbre. Les images n'avaient rien de choquant pour moi, mais j'avais pour habitude de ressentir et malheureusement, c'était en testant que j'allais réellement réaliser à quel point c'était terrible, ou grandiose selon les dires. Regardant finalement l'arme, l'attrapant délicatement avant de la laisser flotter en l'air à mon tour. Je n'avais en aucun cas la force de m'infliger des blessures toute seule. Je ne pouvais pas tenir une arme et m'entailler la peau. Regardant alors l'arme qui flottait, immobile et innocente... pour alors en saisir la lame avec ma main et en effectuant une pression. En effet, j'étais incapable de me faire souffrir toute seule, mais là, je ne tenais pas l'arme physiquement. « Bordel. » Une moue des plus désagréables apparut sur mon visage alors que ma main libéra l'arme qui tomba sur la table. Plaçant la main devant moi en ouvrant le poing, lentement. Ma main était tremblante et le sang était rouge vif, également l'absence de lumière naturelle ne faisait que rendre cet instant encore plus glauque. Fermant finalement les yeux. La douleur me rappelait le passé, tous ces moments où les blessures étaient habituelles. Ou un coup en valait un autre. J'aurais voulu maîtriser l'expression à cette époque, cela aurait été tellement plus simple. Je respirais alors lentement, alors que lentement quelques gouttes coulaient sur la table. Je repensais à la blessure, à ce que je voulais vraiment : aller mieux. Et cette blessure était la seule chose qui n'allait pas. Écoutant presque le sang couler, le sentant glisser sur mon bras comme une goutte ruisselait sur une vitre un jour d'automne. Cela ne fut pas aussi rapide que pour ma mère, mais la blessure se referma, doucement.

Plaçant ma main devant moi, sans pour autant ouvrir les yeux. Je la tournais et mes doigts bougeaient comme s'ils se promenaient sur un piano. Souriant finalement, alors que je ne voyais rien, mais je n'en n'avais pas besoin. Ouvrant mes yeux, j'avais une sensation brûlante au fond de moi, et pourtant mon regard était humide. « Pas mal Mama-liddell. »



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