It might all be gone tomorrow. (Szayel).

It might all be gone tomorrow. - FT. SZAYEL

Le manoir Mikaelson avait longtemps parut à Quinn comme un lieu qu'elle ne maîtriserait jamais. Dans ce qui était à l'époque une prison pour elle, elle s'y était perdue plus d'une fois. Aujourd'hui, elle arpentait ses lieux un sourire au lèvre, sans même avoir à se demander où elle allait atterrir. Elle connaissait ce manoir et elle s'y sentait bien plus à l'aise, bien plus en paix. Évidemment, le fait qu'elle se sente en paix n'était pas vraiment dû au fait qu'elle connaisse les lieux. Non, la rouquine commençait seulement à accepter qui elle était, elle avait décidé qu'elle n'éteindrait pas son humanité, elle voulait se battre pour cela.  C'était étrange parce que beaucoup d'hybride avait fait l'inverse après le massacre de Mystic Falls et la rouquine ne les blâmait pas, c'était une protection comme une autre. Seulement, elle, elle avait bien assez connu la colère et l'indifférence... ça ne lui avait apporté rien de bon. Aujourd'hui, elle voulait tourner la page et s'élever mais si elle savait que certaines choses en elle ne pourraient jamais changé.

Entendant du bruit en provenance de l'entrée du manoir, Quinn s'y dirigea afin de savoir ce qui se passait. Elle s'attendait à croiser quelqu'un mais, quelqu'un c'était Hayley, Klaus ou n'importe quel autre hybride, quelqu'un ça pouvait être tout le monde et personne. Son visage se figea, la personne en face d'elle n'était pas n'importe qui. Elle aurait été moins surprise de voir Marcel que l'homme qui se tenait là. Oui, c'était un hybride mais ce n'était pas n'importe quel hybride, du moins, pas pour elle. « Szayel... ». Son cœur se mit à battre à un rythme irrégulier et la jeune hybride ne pouvait le calmer. Elle était incapable de faire le moindre mouvement, incapable de dire un mot de plus. Szayel était parti du jour au lendemain sans un mot, remplissant son cœur de colère. Elle lui en avait voulu et toutes les personnes ayant croisé son chemin dans les semaines qui avaient suivi pouvaient en témoigner. Et puis elle avait fini par se faire à l'idée qu'il était parti et qu'elle ne le reverrait plus jamais, qu'il fallait qu'elle passe à autre chose -alors même que sa nature hybride les forçait à se revoir tôt ou tard-. Elle n'avait pas laissé les larmes couler mais ce n'était pas pour autant qu'il ne lui avait pas manqué, qu'elle ne s'était pas sentie impuissante et brisée. Szayel était le seul homme pour qui elle avait eu des sentiments, le seul qui valait la peine à ses yeux... avec son départ, elle avait voulu faire une croix définitive sur l'amour... et il était là, en face d'elle.

It might all be gone tomorrow. - FT. SZAYEL

Szayel était en face de Quinn comme si rien n'était, comme s'il n'était jamais parti. Il referma la porte calmement avant de plonger son regard dans le sien. Le cœur de Quinn se mit à faire n'importe quoi en croisant ce regard vide, ce n'était pas Szayel devant elle. C'était son enveloppe physique, son corps, tout ce que vous voudrez mais ce n'était pas le Szayel qu'elle avait connu, celui qu'elle avait aimé... il ne ressortait aucune émotion de son regard, pas même de la colère. - « Bonjour Quinn. ». Son ton était tout ce qu'il avait de plus neutre de plus plat... la rouquine ne pouvait même plus se permettre de douter : il avait éteint son humanité. Quelque part, ça lui déchirait le cœur, Szayel avait été celui pour qui elle voulait être une meilleure personne quand leur histoire avait commencé et aujourd'hui, il choisissait de fuir la vie. Parce que c'était ça, éteindre son humanité, c'était fuir la vie et ses sentiment, choisir la facilité en refusant de souffrir. Il avait précisément ce qu'elle avait, ce contre quoi elle se battait. C'était très con, elle avait décidé d'être une femme et non une bête et elle se retrouvait face à l'homme qu'elle avait aimé -qu'elle aimait- et lui, il avait décidé de nier tout ça. Partir sans un mot était une chose, une chose qui l'avait blessé certes mais, le voir le regard si vide était probablement plus douloureux. Son cœur se serrait et elle avait envie de le tirer de là au moins autant qu'elle envie de l'insulter de tous les noms.

« Tu as l'air d'aller bien de ce que je peux voir. ». Quinn serra les dents en fronçant les sourcils, c'est sûr qu'elle allait à merveille ! Son ex était revenu de on-ne-sait quel périple et Ô magie ! Il avait éteint son humanité, c'était vraiment, mais alors vraiment la fête ! Quinn aurait bien eu envie de lui foutre une bonne beigne pour lui dire une telle chose mais elle avait opté pour une autre solution, parce que ce n'était pas SON Szayel qu'elle avait en face d'elle. « Visiblement bien mieux que toi... ». Petite -grosse- référence au fait qu'il ait éteint son humanité. Quinn lui en voulait terriblement, il ne se rendait pas compte de ce qu'il faisait, de ce qu'il perdait... un jour quelque chose viendrait le heurter à nouveau et il se rendait compte de cette humanité perdue et il contemplerait ses regrets. Quinn ne lui souhaitait pas mais c'était – à ses yeux- ce qui l'attendait en agissant ainsi. « Pourquoi t'es parti ? Et... pourquoi t'es revenu ? ». Oh non, Quinn n'avait pas envie de prendre des pincettes pour poser les deux principales questions. De toute façon, Szayel avait éteint son humanité, à quoi bon passer de la pommade ?

It might all be gone tomorrow. - FT. SZAYEL

Quinn était déstabilisé de voir Szayel mais au moins, elle aurait peut-être des réponses à ses questions... à condition que le fait d'éteindre son humanité n'affecte pas cette capacité. Son téléphone sonna et il poussa un soupir, alors que la rouquine ne le lâchait pas du regard. « - Excuse moi je te répond dans quelques secondes c'est mon chauffeur. » . Ouais ouais, c'est ça qu'il réponde, de toute façon elle n'était plus à quelques minutes près après des mois à se prendre la tête à chercher des réponses qu'elle n'aurait probablement pas. De toute façon il n'attendit pas une réponse de sa part, comme un homme hautain et désagréable, il décrocha. « - Bordel Mickaël je t'avais prévenue de ne pas m'appeler aujourd'hui. ». Quelle sympathique entrée en matière ! Oui, ça choquait Quinn parce qu'elle avait toujours connu comme étant agréable avec Mickaël. Cela dit la rouquine n'avait encore rien vu ou plutôt, rien entendu. « Dit lui clairement que je n'ai ni l'envie de la voir, ni envie de voir toute la bande de dégénéré que vous êtes je lui est fait un cadeau simplement parce qu'elle est jeune et que elle pourra sûrement mettre utile d'ici quelques années... Sur ce joyeux anniversaire à Emma et ne me rappelle pas ou tu risques d'avoir des problèmes pour ta sécurité. ». La rouquine ne put que lancer un regard noir à la personne qu'elle avait en face d'elle, ce n'était pas Szayel, c'était un pur crétin ! Elle avait terriblement envie de lui mettre une claque, qu'il reprenne un peu ses esprits.

Les mains dans les poches, il avait son regard planté dans celui de Quinn comme si rien n'avait d'importance, comme si rien ne le bouleversait. Il se mit à souffler comme si l'idée même de répondre à ses questions le gonflait. « - Très bien... Tu veux des réponses et je vais te les apportés même si cela ne t'avancera sûrement à rien... ». Quinn haussa les épaules sans un sourire. « J'en jugerais par moi-même. ». Oui, ça ce n'était pas à lui d'en juger, d'autant plus qu'elle en avait besoin.

Szayel prit alors une grande inspiration, levant les yeux au plafond avant de clairement détailler le corps de la rouquine. Elle sentait son sang bouillonnait dans ses veines, commençant à en avoir clairement assez d'attendre des réponses et de supporter son comportement. Il se mettait à la regarder comme un simple bout viande et ça lui était insupportable. « Je suis parti traqué un membre de ma famille à travers le monde qui cherchait à faire disparaître une personne qui à mes yeux valaient la peine que je risque de tout perdre pour qu'elle puisse vivre sereinement... J'ai laissé des centaines de cadavres dans chaque pays où je l'ai traqué, car il levait une armée... ». Il disait ça avec un tel détachement que ça avait de quoi donner la nausée. Le pire, c'est qu'en entendant ses mots, Quinn avait tout simplement envie de s'effondrer. Savoir qu'une personne comptait aux yeux de Szayel au point qu'il fasse tout ça, au point d'en arriver là où il était aujourd'hui... elle ne pouvait le tolérer -parce que ça brisait l'homme qu'elle aimait- et pire encore, elle en était jalouse. Bien sûr que non, Quinn n'envisageait pas deux secondes que cette personne pouvait être elle, il n'y avait pas de raison que ce soit elle. Il était parti sans un mot... et dans sa vie, Quinn avait du mal à croire qu'on puisse vraiment tenir à elle, après tout, elle n'avait rien d'attachant, c'était juste une peste caractérielle. Alors, oui, elle jalousait cette femme dont elle ne savait rien et la colère qu'elle avait mise de côté lui revenait en pleine figure. «  Et quand je lui est mis la main dessus en Écosse et qu'il a fini par me donner les raisons qui l'on poussé à mettre ça sur pied j'ai fait taire mon humanité et donc mes émotions pour que cette personne ne risque plus rien par ma faute. ». Quinn sentit son cœur se serrer. Une chance qu'elle n'était pas du genre à pleurer -encore moins devant quelqu'un- parce qu'elle aurait probablement éclaté en sanglot. Elle se sentait trahie quelque part, elle avait le sentiment de ne pas connaître la personne en face d'elle et pire encore, de ne jamais l'avoir vraiment connu -avant qu'il éteigne son humanité-.

« - Je suis revenu après avoir tué mon cousin, mais aussi tout simplement parce que je suis au service de Klaus. Et que je te devais une explication minime sur mon départ, car je ne peux pas te dire totalement le pourquoi j'ai fait taire mon humanité par la même occasion. ». Sympa ! Elle était ravie de voir qu'elle existait encore un minimum à ses yeux. Du moins assez pour qu'il envisage de lui dire qu'il était parti parce qu'il en avait rien à foutre de sa gueule et qu'il devait sauver on-ne-sait quelle princesse en détresse !

Quinn se planta alors juste devant lui. Elle avait bien entendu tout ce qu'il avait dit et si elle avait le cœur brisée, la colère était bien là et l'envie de le remettre à sa place aussi. Ni une, ni deux, une main violente fouetta le visage de l'hybride. De toute façon, ça ne pouvait pas faire psychologiquement puisqu'il avait éteint son humanité, ce n'était que physique... enfin Quinn espérait quand même que ça le secouerait un petit peu. « Celle-là, c'est pour parler comme une merde à Mickaël. ». Inutile de dire que ce n'était pas la seule chose qui l'avait agacé, mais, c'était un début. Et c'est d'ailleurs pour ça que le genou de Quinn arriva à toute vitesse... au niveau de l'entrejambe de monsieur. « Et ça c'est pour avoir été assez crétin pour éteindre ton humanité ! Aucune femme ne vaut la peine que tu fasses ça ! Il y a un moment dans ton immortalité où quelque chose -peut-être même elle-, te fera revenir à la raison. Ce jour-là tu regardera derrière toi et il n'y aura que des regrets. Tu crois quoi ? On ne renonce pas à souffrance sans renoncer au bonheur ! ». Elle était furieuse et les mots qu'elle criait étaient ceux d'une femme amoureuse au cœur déchiré de voir l'homme qu'elle aimait s'éloigner d'elle. « Je ne sais pas ce que ton cousin a pu te dire mais tu l'as tué, il n'y a rien qui t'obligeait à faire une telle connerie. ». Elle serrait les dents, elle était à bout, elle voulait retrouver Szayel, l'espace d'une seconde elle voulait retrouver de la vie dans son regard. Malheureusement rien n'y faisait et la colère de Quinn restait. « Oh et je suis ravie de savoir que tu as gentiment songé à me donner des explications mais ça ne t'autorise pas à me regarder comme un vulgaire morceau de viande comme tu l'as fait ! ». Et là, Quinn avait l'impression de redevenir la jeune femme en colère qu'elle était quand Klaus lui avait sauvé la vie, une jeune femme qui avait voulu fracassé la gueule d'un mec -vampire- parce qu'il lui avait mis la main aux fesses. « Enfin, rien de tout ça ne t'oblige à rester à la Nouvelle-Orléans... ». En fait, elle était juste persuadée qu'il ne lui disait pas tout et ça aussi, ça la mettait hors d'elle.

It might all be gone tomorrow. - FT. SZAYEL

Évidemment la gifle et surtout, le coup dans son entre-jambe n'avait pas plu à Szayel. Quinn s'en serait douté mais, ça avait été plus fort qu'elle. Pourtant en temps normal, elle n'aurait jamais été violente -avec lui- parce qu'elle tenait à lui et qu'elle ne voulait aucunement lui faire du mal. Le brun avait envie de la massacrer, ça se voyait dans son regard... par chance il se retenait. Enfin physiquement mais, il était loin de mâcher ses mots.« Est-ce que tu es aussi idiote que ça ! Je suis partie pour te protéger c'était toi que mon cousin visait pour m'atteindre moi, mais tu es tellement aveugle de croire que tu ne peux compter pour personne que tu oublies l'importance que tu avais pour moi. ». Quinn fronça les sourcils avant d'agiter la tête négativement, totalement perdue. Elle ne pouvait définitivement pas croire qu'il avait fait tout ça pour elle. Il n'y avait pas de raison, elle se s'était jamais sentie en danger quand elle était avec lui. Il ne pouvait pas être partie à cause d'elle. Il avait bien raison, elle pensait tellement qu'elle n'avait pas le oindre intérêt, qu'il n'y avait pas de raison qu'on s'attache à elle qu'elle n'osait pas croire que Szayel pouvait l'aimer à ce point, qu'il pouvait l'aimer au moins autant qu'elle.

Quinn restait sans voix face aux révélations de l'hybride.  Et lui, il était prêt à partir, main sur la poignée sans qu'elle n'ose bouger. Cependant, Szayel se retourna vers elle pour reprendre la parole. « - Si tu avais été si maligne tu aurais remarqué qu'il n'y avait que toi et seulement toi qui à toujours compter avant mon départ, je n'avais strictement aucune raison de partir autrement. [/b]». Quinn ne put que se mordre la lèvre inférieure alors qu'elle sentait que les larmes n'étaient pas loin. Elle refusait de se mettre à pleurer mais les paroles de Szayel la touchait, déjà parce qu'il lui prouvait qu'elle comptait -malgré le fiat qu'il ait éteint son humanité- et aussi parce qu'elle ne pouvait s'empêcher de culpabiliser. Elle s'en voulait d'avoir douté de lui, elle s'en voulait qu'il se soit battu pour elle, qui ait tué pour la protéger... Bref, elle s'en voulait terriblement. « Pourquoi tu m'as rien dit ? Pourquoi... je... ». Elle ne trouvait pas ses mots, elle aurait voulu être là pour lui... elle aurait voulu qu'il ne soit pas seul. En fait, il n'aurait juste pas dû, elle n'en valait pas le coup.

« - Mon humanité, je ne l'ai pas éteinte spécialement pour toi. Alors, avant de croire que je l'ai éteint pour une femme c'est la que tu te trompes j'ai appris des choses que tu n'imagineras pas et auxquelles tu n'auras aucune réponse c'est mon fardeau, si j'ai renoncé à la souffrance je savais que je renonçais au bonheur... Je ne suis pas le dernier des crétins. ». La rousse ne souriait pas, elle réalité, elle sentait la tristesse l'envahir. Szayel lui échappait et le fait qu'il ait éteint son humanité la dévastait.  Et même si ce n'était pas pour elle -ou pour la femme imaginaire qu'elle avait jalousé- ça ne la laissait pas indifférente, ça la tuait. « Ton fardeau t'étais pas obligé de le porter seul Sza'... merde...éteindre ton humanité, je sais que tu ne me diras rien -et crois-moi que ça me tue- mais je ne vois pas ce qui vaut le coup de faire une telle chose... ». Elle aurait voulu qu'elle lui en parle mais si elle ne pouvait pas le forcer à faire une telle chose -d'autant plus que ça avait l'air difficile pour lui- elle aurait voulu raviver quelque chose chez lui. Le fait qu'il utilise un ton si sec avec elle l'avait blessé, certes mais, ça l'avait aussi permis de se ressaisir. Elle n'était pas prête à renoncer à Szayel, elle n'était pas prête à accepter cette situation.

Quinn tenait à Szayel et c'était bien pour cela qu'elle n'aimait pas qu'il la regarde « comme les autres », elle avait l'impression de n'être plus rien et ça lui faisait du mal. « - Oh Mademoiselle la sainte ni touche, tu m'excuseras tu sais très bien que j'étais identique même avec mon humanité, je ne peux pas m'empêcher de regarder le corps d'une jolie femme. ». Quinn croisa les bras sur sa poitrine, le fusillant du regard... touché, coulé. « Excuse-moi de ne pas écarter les jambes aussi facilement que les autres. ». Les autres qu'il fréquentait, celles dont Quinn avait toujours été jalouse même si quand il était avec elle, il n'avait jamais rien fait d'autre que les regarder. La rouquine avait toujours tenté de taire sa jalousie mais ce n'était pas pour autant qu'elle ne l'était pas.

« - Je partirais de la Nouvelle-Orléans si je le souhaite ou si Klaus me l'ordonne. D'ailleurs ce coup là tu as d'autre question des coups à mettre avant que je me décide vraiment à partir ? ». Szayel se retourna comme s'il n'attendait pas de suite, il était prêt à partir mais Quinn lui attrapa la main et si ça ressemblait à un geste de désespoir, tant pis. « Szayel... ne pars pas comme ça... ». Ne pars pas tout court, reste avec moi, redeviens celui que j'aime... c'est ce qu'elle aurait aimé lui dire mais Quinn était un peu -beaucoup- handicapé pour exprimer ses sentiments.  « Je suis désolée de t'avoir frappé... ». Et elle savait bien que ça ne suffirait pas à l'attendrir mais tant qu'il n'avait pas renoué avec son humanité, rien ne suffirait.



 

It might all be gone tomorrow. - FT. SZAYEL

Quinn ne savait pas quelles étaient les bonnes question à poser, elle était simplement dépasser par tout cela. Son être n'était plus que culpabilité en ce moment, elle aurait voulu que Szayel lui en parle, les choses auraient pu -et dû- être différentes. « - Pourquoi... Tu demandes pourquoi... Tout simplement parce que je n'aurais en aucun cas réussi à assurer ta sécurité si tu étais au courant de quelques choses. ». Quinn le regardait sans comprendre, c'était une hybride ou non ? Elle était capable de se défendre... et puis, Szayel lui donnait l'impression d'être à nouveau une adolescente. En quelque seconde, elle se sentait comme celle qui la regardait en espérant secrètement qu'il s'intéresse à elle. A l'époque, elle n'était rien d'autre qu'une humaine un peu fragile et c'était à croire que Szayel la voyait toujours comme ça. « - De plus je n'aurais sûrement pas réussi à t'empêcher de me suivre et donc tu aurais été en danger bêtement ». Mais, ils auraient été deux, lui aussi c'était mis en danger bêtement... pire que ça, ils 'était mis en danger pour elle. « Je peux me défendre Szayel... bien sûr que j'aurais voulu venir avec toi parce qu'en attendant c'est toi qui t'es mis en danger. ». Super bêtement, oui, elle le pensait mais elle ne voulait énerver Szayel plus qu'elle ne l'avait déjà fait.

Elle aurait voulu qu'il n'éteigne pas son humanité, elle aurait voulu l'aider mais il ne lui en laissait pas l'occasion. Rien que d'en parler, Szayel se mettait à fermer les yeux, comme las. « Si Quinn je devais et je me dois de le porter seul ce fardeau, car il n'est celui de personne d'autre que moi. De plus en me fréquentant mes ennemies ton visés pour me toucher moi... Je ne veux plus que cela arrive, car avec tous les ennemies que j'ai tu seras constamment en danger. ». Elle ne savait pas comment le prendre... il tenait trop à elle pour la perdre ou il ne voulait pas se sentir vulnérable ? C'était sans doute un peu des deux. Quoiqu'il en soit, Szayel avait fait preuve d'une sincérité et même si ça la blessait, Quinn ne pouvait pas lui retirer cela. « Et si je m'en fous d'être en danger ? ». Tant qu'il était avec elle, elle n'en avait rien à faire.

« J'ai fait taire mon humanité pour une des raisons suivantes... Pas de sentiment... Donc pas d'attache alors personne ne sera en danger à cause de moi. ». Peut-être oui mais, c'était un peu facile non ? De toute façon, il l'avait fait et Quinn ne pouvait pas lutter mais c'était comme s'il avait choisi de céder à la peur... enfin ça elle préférait éviter d'en juger puisqu'elle ne savait pas tout -et qu'elle ne saurait jamais-. « Mais toi, tu restes en danger. ». Et ça c'était bien vrai, s'il ne risquait plus de la perdre elle, Quinn, elle risquait de le perdre -définitivement- et cette idée lui déchirait le cœur.

Szayel l'avait vexé en lui disant qu'elle n'était qu'une sainte ni touche. C'est vrai que Quinn n'était pas du genre à laisser qui que ce soit lui faire des avances ou se montrer tactile mais, de Szayel, ça la blessait parce que son corps, il le connaissait. « - Regarder une femme ne veut pas forcément dire que je veux qu'elle écarte les jambes, tu me connais bien mal de ce que je remarque et ça me désole. Si le nombre de femme que j'ai regarder comme je viens de le faire avait écarté les jambes même les plus grands séducteurs aux mondes seraient des petits joueurs. ». Bien sûr que non pas toutes mais, elle savait que Szayel avait connu des femmes, et des femmes qu'il avait sans aucun doute regarder de la sorte. « Évidemment que non, mais ose dire qu'aucune ne la fait ? ». De toute façon à quoi bon se battre là-dessus ? Quinn savait pertinemment que Szayel aimait les femmes et leur corps.

Et puis, il allait partir mais la rouquine ne pouvait pas le laisser faire, elle attrapa sa main malgré elle, refusant de le laisser. « - Pourquoi ne partirais-je pas comme ça ? Tu as d'autres questions ? De plus tu n'as pas à t'excuser je ne m'attendais pas à ce que tu me sautes dans les bras en me voyant et c'est normal que tu es passé ta colère par la violence. ». Mais elle n'aurait pas dû, elle n'aurait franchement pas dû parce que peu importe ce qu'il avait fait, elle ne voulait plus que cette violence prenne le dessus. Elle tenait toujours sa main, souhaitant simplement qu'elle reste. « Est-ce que tu me détestes ? ». Elle ne savait pas d'où elle avait sorti cette question mais elle avait vraiment besoin d'une réponse, elle avait besoin de savoir si maintenant qu'il avait fait tout ça à cause d'elle, il la détestait. Et comme il avait éteint son humanité, il n'en aurait rien à faire de la blesser en disant que oui... ou alors ça raviverait une lueur d'humanité ? Ça elle n'y croyait pas.

It might all be gone tomorrow. - FT. SZAYEL

Quinn n'aimait pas tellement l'idée que Szayel s'entête à la protéger, parce que ça l'éloignait de lui, tout simple. La rouquine s'était toujours débrouillée toute seule -le sauvetage de Klaus mis à part-, alors oui, elle savait assurée sa protection. « - Je le sais très bien que tu peux te défendre Quinn je ne suis pas idiot, tu possèdes les mêmes facultés que moi. Cependant, si moi j'ai faillit y rester cela te fera sûrement comprendre que je ne pouvais pas me permettre de te faire participer à cette escapade sanguinaire... ». Quinn eut un regard encore plus triste soudainement, il avait failli y resté... elle aurait réellement pu ne jamais le revoir, autant dire que cette idée lui brisait le cœur. Elle aurait pu ajouter quelque chose comme le fait qu'ils auraient pu s'en sortir à deux mais, elle savait bien que Szayel trouverait quelque chose à dire et les choses étaient faites... ça l'anéantissait mais elle commençait à comprendre qu'aucun autre scénario n'aurait pu être possible. Le bel hybride en face d'elle tenait trop à elle pour risquer de la voir mourir... et même si ça semblait totalement improbable aux yeux de Quinn c'était bien ce qui se passait.

Oui, Szayel voulait préserver Quinn mais en fait, elle en avait réellement rien à foutre d'être en sécurité si c'était pour renoncer à lui. Elle préférait passer sa vie à démonter la gueule d'un cousin inconnu de Szayel que de passer sa vie à avoir peur pour Szayel sans pouvoir être avec lui. « - Et si tu t'en fichais... Bah ce serait peut-être ton cas, mais pas pour moi Quinn je ne m'en fou pas ta sécurité passera toujours avant. ». Malheureusement oui, la rouquine ne put s'empêcher de souffler, elle aurait voulu que ce ne soit pas le cas. Et à coté de ça, c'était lui qui était tout le temps en danger et c'était elle, qui n'avait pas le droit de s'inquiéter. « - Tu n'as pas à t'en faire pour ça, je suis sûrement plus dangereux que mes ennemies en étant seul. ». Quinn fit un petit signe négatif de la tête avant de baisser tristement les yeux. Elle avait bien vu le sourire rassurant de Szayel mais rien n'y faisait, rien ne la rassurait. « Tu as failli y rester... alors, si je m'inquiète. Et si l'un de tes ennemis se trouvait en fait être plus fort que toi... je... je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose Sza. ». Elle lui reprochait de s'inquiéter pour elle, d'en avoir après sa sécurité mais... elle n'était pas mieux.

M'enfin les deux hybrides retrouvèrent le sujet qui fâche, Szayel et les femmes, Quinn et sa jalousie -ajouté à son côté très... peu tactile-. « - Ce genre de femme ne m'intéresse pas le moindre du monde certaine on voulut le faire, mais au final elles ont juste eu que des problèmes avec moi, donc oui certaine l'on fait. Cependant, ça ne change rien. ». Quinn haussa les épaules. « Alors ne me reproche pas de ne pas le faire. ». Après tout, il n'aimait pas les femmes faciles, pourquoi lui reprocher l'inverse alors même qu'elle n'avait pas été si frigide avec lui.

Enfin, la rousse ne voulait pas le voir partir et... elle voulait savoir s'il la détestait. Elle savait que c'était idiot de lui demander après tout ce qu'il avait fait pour sa sécurité... mais en fait non, c'était aussi un motif pour la détester. Et puis, elle avait besoin de savoir que quelque chose ne changerait pas avec ou sans humanité, elle voulait qu'il tienne toujours à elle, qu'importe la situation. « - N... No... Non Quinn je ne te déteste pas une seule seconde, je ne le peux pas... Ce que j'ai fait pour toi, je l'ai fait parce que tu compteras toujours pour moi. D'ailleurs je ne serais jamais partie comme ça pour protéger quelqu'un que je détesterais après avoir fait ce que j'ai fait. Tu es et tu resteras la seule que je protégerais avec ou sans mon humanité. ». Il ferma les yeux, manquant le sourire touchée qu'elle avait abordé. Elle était soulagée de l'entendre dire cela, elle était soulagée qu'il n'ait pas pu tout balayer en éteignant son humanité. « Tu m'as manqué et tu me manques encore... ». Elle le tira vers elle et sans lui demander son accord, elle se blottit contre lui. Il lui avait manqué par sa présence et l'homme qu'elle aimait avec son humanité lui manquait.

It might all be gone tomorrow. - FT. SZAYEL

Szayel en avait probablement rien à faire de mourir -ça se voyait dans son regard sans émotion- mais Quinn n'en avait pas rien à faire, elle. Cette simple pensée suffisait à la dévaster, à ce qu'elle se sente anéantie. « - Si cela venait arriver et bien tu sais aussi bien que moi ce qui arrivera. Je pense ne pas avoir besoin de faire de dessin. ». Quinn serra les deux alors que son cœur venait de loupé un battement, elle pétait un câble à l'entendre parler comme ça. « Et j'imagine que tu ne veux pas de dessin ou de démonstration sur l'effet que ça me ferait... ». Non parce que sinon, ils sortaient dans la rue et elle arrachait le cœur du premier passant qui passait, ça serait l'exemple parfait.

Enfin l'hybride se moqua de la rouquine sans le moindre ménagement. Elle s'était sentie rabaisser par le brunet quand il lui avait dit qu'elle n'était qu'une sainte ni touche. Bien sûr que Quinn était vexée et apparemment, elle n'aurait pas dû... « - Je ne t'ai rien reproché du tout, mais bon je ne vais pas t'en vouloir pour ça vu que tu as l'air de croire l'inverse. ». Quinn souffla simplement ne voulant en rajouter une couche, il l'avait blessé, c'est tout.

Cela dit, cette vexation de côté, la rousse attira Szayel vers elle pour l'enlacer, alors que lui leva les bras ne sachant gère comment réagir. Quinn fut soulagée quand elle sentit les bras réconfortant du beau brun autour d'elle. Elle ferma un instant, se sentant plus paisible... il lui avait tellement manqué et elle n’hésitait pas à lui dire. Il n'y avait que lui qui pouvait soulager son cœur et en retrouvant l'espace de ses bras, elle s'en rendait bien compte. « - Sache que je pensais à toi chaque instant quand j'étais loin de toi, c'est ce qui ma fait tenir pour aller jusqu'au bout, car je savais que pour une fois je ferais quelques choses de bien pour quelqu'un qui le mérite vraiment. ». Quinn n'avait même pas le cœur à lui dire qu'elle n'en valait pas la peine, que là-dessus il se trompait, qu'elle ne valait rien et surtout pas une telle bataille. Non, elle ne voulait pas énerver Szayel plus qu'elle ne l'avait déjà fait et... elle commençait à accepter qu'elle comptait autant pour lui que lui pour elle. Elle ne pouvait pas se permettre de le contredire parce qu'elle commençait à réaliser qu'elle aurait fait exactement la même chose que lui. « Je ne veux plus te laisser partir... ». Une larme roula sur sa joue... une larme, suivit d'une autre. Pleurer ? Ce n'était pas dans les habitudes de la rouquine mais c'était son cœur qui débordait et même si elle tentait tant bien que mal de casser ses larmes et que Szayel ne les remarque pas... elle pleurait.

It might all be gone tomorrow. - FT. SZAYEL

Les larmes roulaient sur les joues de Quinn sans qu'elle ne puisse rien faire contre cela. Elle qui détestait se montrer faible, montrer ses sentiments ou quoique ce soit, elle se retrouvait à pleurer devant l'homme qu'elle aimait. Elle se sentait pathétique et en colère contre elle-même, elle n'avait pas à faire ça. A quoi ça servait de pleurer de toute façon ? Elle allait juste passer pour une idiote, parce que pleurer n'avait jamais rien changé, le mal n'était pas moins douloureux parce qu'on pleurait. Et Szayel s'écarta un peu d'elle, découvrant ses yeux rougies par les larmes et ses joues humides. Il aurait pu en rire et la rouquine n'aurait même pas pu lui en vouloir pour ça mais, il la serra un peu plus fort dans ses bras, comme pour la protéger, la calmer. « - Il y a peu de chance pour que je parte de nouveau Quinn, sèche tes larmes ça va aller maintenant. ». Quinn effaça quelques larmes -qui furent rapidement remplacer par d'autres- d'un revers de la main. Elle plongea son regard dans celui de Szayel, elle savait bien qu'il disait cela pour la consoler, il était parti une fois sans un mot, maintenant qu'il avait éteint son humanité, rien ne l'en empêchait si l'envie lui prenait. « Tu n'as pas besoin de me mentir. ». Non, ce n'était pas utile, elle n'avait pas besoin de promesses et de faux espoirs, elle avait simplement besoin de lui.

« - Sèche tes larmes Quinn, tu es beaucoup plus jolie avec le sourire. ». A son compliment, elle tenta un petit sourire malgré les larmes qui roulait. Son sourire avait quelque chose de triste, parce qu'elle n'avait plus vraiment de raison de le faire. Passant ses mains sur son visage, elle essuya les larmes et se força à retenir celles qui étaient au bord de ses yeux. Elle se hissa sur la pointe des pieds et ses lèvres se posèrent délicatement sur la joue de Szayel. « Tu devrais partir avant que je trouve une autre raison de te retenir. ». Elle ne voulait pas qu'il parte, mais, elle ne voulait pas non plus l'obliger à rester, elle ne voulait pas qu'il la voit pleurer encore plus. Et puis, c'était ce que Szayel voulait, il voulait partir dès qu'il lui avait expliqué le pourquoi du comment et sans aucun doute, cette situation, Quinn et tout le reste commençait à l'ennuyer. Elle ne voulait pas être la fille désespérée qui s'accroche à lui comme si sa vie en dépendait. Parce que même si cela était vrai, Quinn était trop fière pour l'admettre, trop fière pour être aussi démonstrative, et trop brisée pour prendre le risque de se faire briser le cœur.