Je suis de retour. Je m’ennuyais, ailleurs. Je crois que je commence à tout connaître. Mystic Falls devenait attractif… à sa manière, bien sûr. Surtout, j’avais des affaires à régler. Les Carter étaient revenus dans cette petite ville avec la Cure – cure que j’avais aidée à récupérer, au passage. L’idée que je n’ai pas pu l’avoir ne me plaît que très moyennement. Ca, c’était une chose. Histoire de vengeance, entre autre. Deuxièmement, Damon. Je ne sais pas quelle stupidité m’avait prise lorsque je lui avais dit que j’étais encore en vie. Surtout que c’était presque jouissif de le voir souffrir de ma disparition. Par la suite, Monsieur avait cru bon de me menacer. Moi, Katherine Pierce. Décidément, cette ville rend ses habitants stupides, naïfs et bien sûrs d’eux. Je ne sais pas quelle folie lui avait prise au moment où il m’avait dit qu’il révèlerait à Klaus que j’étais en vie si je ne lui expliquais pas mes plans. Plans que je préfère garder pour moi. Comme si je pouvais lui faire confiance – cette menace-même me montrait que je ne le pouvais pas. Donc oui, j’avais besoin de lui rappeler qui décidait, et que du haut de ses petits cent-quarante et quelques années, il n’était absolument rien ; il fallait qu’il arrête de croire qu’il pouvait se jouer de moi. D’autant plus qu’il aurait sûrement l’idiotie de mettre ses menaces à exécution, ce qui exige de ma part que je garde un œil sur lui. Tel un gosse. Ce qu’il pouvait être ennuyeux et contrariant parfois. Je ne pourrai pas aller aussi vite que ce que je prévoyais. La patience n’est pas mon fort. Il n’a pas intérêt à être un contretemps trop important. Dans tous les cas, j’abrégerai. L’indulgence n’est pas non plus ma plus grande qualité.
Le problème n’était ni dans la façon de faire souffrir les Carter et de récupérer la Cure, ni dans la façon dont je remettrai Damon en place. Non, le problème est que je suis morte pour Mystic Falls, que Klaus est dans le coin – bien qu’ils soient au courant, les humains demeurent bien faciles à faire dire la vérité – et qu’il faut que je me trouve un endroit pour me cacher, le temps que je mette toutes mes idées en place et prêtes à exécution. Je n’avais pas prévu de revenir si tôt à Mystic Falls pour faire du babysitting. Il ne me fallut pas longtemps pour trouver une solution à ce problème. Damon était le problème et la solution.
Avec prudence, je rentre donc dans Mystic Falls. Je passe par les rues sombres, me retenant de ne pas arracher la tête des deux stupides créatures mortelles, saouls qui plus est, qui jugèrent bon de m’aborder ; je passe par la forêt. Je connais par cœur les chemins les plus discrets qui mènent à la demeure Salvatore. J’y arrive en quelques minutes seulement. J’y viens tellement souvent que je ne me souviens plus depuis quand je n’étais pas rentrée sans l’autorisation de quiconque. J’ai légèrement l’impression que c’était hier. Un sourire amusé se dessine sur mes lèvres. Home sweet home… en quelque sorte. La maison semble vide. Je préfère rester silencieuse, on ne sait jamais. Je tends l’oreille ; pas le moindre bruit. Stefan n’est de toute façon pas en ville en ce moment – de ce que j’avais compris, et Damon doit être en train de boire comme un trou au Mystic Grill, vu que le soleil est couché depuis quelques heures maintenant. Tant mieux. J’aime avoir la demeure pour moi toute seule. Sans la moindre hésitation, je me dirige vers le bar où trônent les bouteilles d’alcool pour me servir un verre de Bourbon. C’est le meilleur alcool pour calmer la soif. Il fallait se faire discret en ce moment, par ici, et je n’ai pas pu me nourrir depuis trop longtemps maintenant – ce devait faire même pas une heure, étant donné qu’avant d’arriver en ville, j’avais pris le temps de me rassasier. Cependant, c’est déjà trop long. Enfin, je ne suis pas un de ces monstres vulgaires qui ne sait pas se contrôler ; j’ai de la classe, moi.
J’avais bien refermé la porte d’entrée derrière moi, histoire de garder un peu de suspens pour Damon. Ce ne serait pas drôle s’il comprenait vite. Et mine de rien, ça lui arrivait parfois. Il en mettait du temps pour rentrer… Qu’est-ce qu’il fout encore ?! Même dans ces moments-là, il trouve le moyen de me faire attendre. Il en a du culot. Même inconsciemment. Il est fautif, dans tous les cas. Je me ressers un vers de Bourbon. C’est son alcool préféré – il me semble ; tant pis si je finis sa bouteille, il n’a qu’à arriver plus vite. Je commence à m’impatienter. Être morte, ça craint. Je me balade dans la maison ; la chambre de Stefan n’a pas bougé. Comme d’habitude. La routine, ça craint encore plus. J’hausse les épaules, je continue ma promenade de fausse découverte. La chambre de Damon n’a pas changé non plus. Ennuyeux. La sobriété de cette maison était presque glauque. Je redescends dans le salon. Les minutes s’écoulent lentement. Je prends mon mal en patience, mais je ne garantis pas un bon quart d’heure pour le méchant Salvatore. L’horloge sonne les deux heures. J’entends des pas, devant la porte. Je suis installée sur le canapé, un verre de bourbon qui vient embrasser mes lèvres. J’espère que c’est Damon. C’est le rythme de ses pas, en tout cas. Il entre. Pas trop tôt. Je ne lui laisse pas le temps d’ouvrir la bouche.
« T’en as mis du temps pour rentrer. » Je lâche un soupire, exaspérée. Je finis mon verre, avant de reprendre. Mon regard est froid, ma voix claire. « Avant tout, que les choses soient claires. Me menacer, était une très mauvaise idée. » J’insiste sur le très. « Si je te manquais, il fallait trouver un autre moyen de me faire venir. Tu n’aurais pas pu faire pire. » J’enchaîne, tu n’en placeras pas une tant que je n’aurai pas dit tout ce que je veux. Je claque ma langue contre mon palais, levant les yeux au ciel. « Dans tous les cas, je ne suis pas là pour toi. » En partie. Pas question de lui faire savoir. Non, j’allais subtilement le remettre en place, je lui ferai comprendre doucement mais sûrement que Katherine Pierce n’est pas quelqu’un que l’on manipule, ou que l’on menace. D’une manière qu’il ne soit pas prêt d’oublier la leçon. Je marque un temps d’arrêt.
Je vais me servir un verre de Bourbon, encore. Je lui en proposerai bien un, mais il revient sûrement du Mystic Grill, il avait sûrement assez bu comme ça. Ca en fait plus pour moi. J’arbore un air moins froid, je lui souris, amusée. Joueuse. « Mais comme je suis là, je vais rester un peu dans ta grande maison. Après tout, c’est bien toi qui m’as dit qu’il y avait plein de chambres d’amis disponibles. » Une autre gorgée. « Bien qu’amis ne soient pas le terme. »
Damon Salvatore
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Sujet: Re: I'm back; sorry for you. Sam 3 Mai - 18:48
I'm back; sorry for you.
Alors comme ça les Carter sont revenus avec cette fameuse cure contre la lycanthropie ? Ça m'arrange, s'ils l'utilisent il n'y aura plus de loups autrement dis plus de parasites qui peurraient nous tuer en une morsure et deuxième bonne nouvelle Klaus ne pourrait plus créer d'hybrides et pour la peine j'étais prêt à tous les tuer pour qu'il se retrouve tous seul. D'ailleurs en parlant de lui il devait être furax ! S'être fait devancer par une famille de chasseurs pas bien costauds. A mon avis ça n'était pas finis, s'il n'était pas déjà ici il le serait probablement bientôt autrement dit les Carters avaient plutôt intérêt à se magner d'utiliser ce remède. Je n'étais pas partis à la chasse à la cure pour ma part, il y avait déjà bien assez d'abrutit qui courraient après pour faire ce que j'avais envie qui se fasse alors autant laisser faire. J'étais allé au grill dans le but d'y retrouver Ric mais celui ci m'avait visiblement planté et j'étais convaincus à 98% que la raison de son absence commençais pas "Je" et finissais pas "nna". Au moins tout ce passait bien de son côté et puis à la place j'avais fais la connaissance d'un autre vampire, un certain Connor qui avait oublié d'évoluer avec les époques. Au final j'avais bien passé au moins une heure au grill à parler. Faut dire que je pouvais être vraiment bavard quand je m'y mettais.
Il était tard quand j'arrivais enfin à la pension, à peine avais-je refermé la porte que j'entendis une voix qui ne m'étais que trop familière. « T’en as mis du temps pour rentrer. » Rien qu'à l’intonation il était facile de deviner qu'il ne s'agissait ni de Tatia ni d'Elena. De toute façon qu'est ce que Tatia viendrait faire ici ? Et puis Elena ne risquait pas d'y mettre les pieds avant un bon bout de temps vu que la dernière fois que je l'ai vu j'ai essayé de la pousser à éteindre son humanité. Je crois qu'en réalité c'était surtout pour me venger d'Elijah. D'ailleurs j'avais toujours ce pieu en chêne blanc que j'avais caché et qui n'attendait qu'à être utilisé. Il serait peut-être temps que je m'en serve. Mais j'avais préféré ne révéler à personne que j'en possédais un. Au moins aucun vautour ne me tournais autour pour essayer de me faire dire où je l'ai planqué. Je me retournais pour faire face à Katherine. C'était quand même la dernière personne que je m'attendais à voir ici, surtout après notre dernière conversation téléphonique. « Avant tout, que les choses soient claires. Me menacer, était une très mauvaise idée. » Ah oui vraiment ? Je trouve que s'en était une excellente moi, ça la faisait bouger au moins, elle était bien obligé de se déplacer pour régler le problème. Personne ne peut menacer Katherine Pierce ? Ah bon ? Pourtant je l'avais fais. Je m'avançais dans le salon et balançais mon blouson sur le dossier du canapé « Si je te manquais, il fallait trouver un autre moyen de me faire venir. Tu n’aurais pas pu faire pire. » Pourtant elle était la non ? C'est bien que ça avait fonctionné, que c'était un bon moyen. Je lui aurais dis qu'elle me manquait serait-elle venue ? Non. Et puis dans tous les cas je ne lui aurais jamais dis ça. J'ouvris la bouche pour répondre mais elle enchaîna sans m'en laisser le temps « Dans tous les cas, je ne suis pas là pour toi. » Je souris légèrement. Bien sûr si elle est la c'est pour elle. Tout ce que Katherine fait elle le fait pour elle "Oh ! Attention tu vas me vexer !" Je fronçais les sourcils en voyant la bouteille qu'elle tenait dans une de ses mains. Attend c'était bien la bouteille de bourbon ?? "Tu plaisantes la ? Elle était presque pleine !" Elle venait de me siffler ma meilleure bouteille... "Ça fait combien de temps que t'es ici ?" Encore ça aurait été Alaric ça serait passé mais je doutais qu'une Katherine bourrée dans les pattes soit la meilleure des solutions. Quoi que si elle ne tenait pas l'alcool elle n'aurait probablement pas bu, on sait tous à quel point elle adore garder le contrôle. Qu'elle ne pense pas non plus qu'elle va finir la bouteille. Je la lui pris des mains pour boire une gorgée au goulot. Son comportement changea subitement, elle se mit à sourire d'un air plutôt taquin. « Mais comme je suis là, je vais rester un peu dans ta grande maison. Après tout, c’est bien toi qui m’as dit qu’il y avait plein de chambres d’amis disponibles. » Oh nan, Katherine en colocataire ça risquait de déménager ! De toute façon ici tout le monde y entrait comme dans un moulin. Il suffit de se rappeler de Barbie Klaus qui avait aussi décider de squatter fut un temps. "Tu parles de la fois où tu étais tellement en manque que tu es venue dans mon lit dans l'espoir que je satisfasse tes désirs les plus profonds ? Je m'en souviens oui" Je lâchais d'ailleurs un petit rire en me remémorant la scène et surtout la tête qu'elle avait faite quand je l'avais repoussé. J'étais fier de moi oui ! « Bien qu’amis ne soient pas le terme. » J'haussais les épaules "Navré pour toi, je n'ai pas de chambre d'ennemie psychopathe garce et sans cœur, tu vas devoir passer ton chemin"
Dernière édition par Damon Salvatore le Mer 17 Déc - 7:40, édité 1 fois
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Sujet: Re: I'm back; sorry for you. Dim 4 Mai - 8:53
Je crois que j’hallucine légèrement. Non seulement il m’avait fait attendre pendant peut-être une heure, voire plus, mais en plus il se permet ses grands airs ? Wow. Il a dû se tromper de Petrova. Le bon côté des choses est qu’il me laisse parler. Je crois que je n’aurai pas supporté qu’il m’interrompe. Il s’est permis de glisser quelques mots lorsque je pris une pause dans mon – magnifique – discours. Je lui permets. Je crois que j’aurai été prête à lui briser le cou juste pour qu’il m’écoute parler ; même si écouter n’était du coup plus le terme adéquate. D’ailleurs, quand j’avais commencé à m’exprimer, je n’étais pas vraiment d’humeur à m’amuser avec lui. Heureusement, j’ai un self-control parfait. Tout est parfait chez moi, entre parenthèses.
Lorsqu’il a récupéré sa bouteille, je n’ai pas pu empêcher un sourire amusé et satisfait de se dessiner sur mes lèvres. Tant pis pour lui ; je l’ai dit, non ? Il aurait dû se dépêcher. Quant à sa question, je n’y prête pas attention. Je ne sais même pas depuis combien de temps je suis là. Trop longtemps, parce que j’ai attendu, mais pas assez longtemps pour repartir tout de suite. J’hausse les épaules. De toute façon, sa question n’est pas intéressante, elle est totalement et irrévocablement vide d’intérêt.
J’arque un sourcil. Certes, j’ai dangereusement fait allusion à un moment qui pouvait être tourné à mon désavantage, mais de là à ce qu’il me batte avec le bâton que je lui tendais… Stupide créature. Si je devais lui rappeler tous les moments où il était prêt à me lécher les bottes, on en a pour une éternité. Et, bien qu’on ait l’éternité, j’aimerai la passer à faire quelque chose de plus passionnant. Je soupire. « Comme quoi, le désespoir nous pousse vraiment à faire n’importe quoi. » Il était content, et fier. Il riait, devant moi. Au diable mes bonnes manières, je remballe ma bonne humeur pour lui lâcher un regard froid. Au passage, je tiens à préciser qu’au moment-dit, je n’étais pas désespérée, j’avais seulement envie de me jouer de Damon. D’autant plus que, pour être totalement honnête envers moi-même, cet air presque inaccessible le rendait terriblement sexy. Passons. D’un autre côté, c’est assez amusant cette façon qu’il avait d’essayer de me tenir tête, de faire preuve d’une pseudo-répartie qui n’impressionne absolument personne, et encore moins moi. Je crois qu’il ne m’a pas vue depuis trop longtemps, du coup, il ne sait plus à qui il s’adresse. Naïf. J’en viens à me demander si le problème vient vraiment de Mystic Falls, ou juste de la nature simplement ridicule de Damon.
« Navré pour toi, je n'ai pas de chambre d'ennemie psychopathe garce et sans cœur, tu vas devoir passer ton chemin » me dit-il. Je ne me retiens pas de rire discrètement. C’est définitif, il a perdu la tête. Il a trop bu, n’a plus aucune conscience de quoi que ce soit, et confond la réalité et ses désirs. Dans tous les cas, cette énumération d’adjectifs est tellement vue et revue qu’il en devient vraiment facile d’y faire abstraction. Je lui reprends la bouteille de Bourbon des mains – et comme, moi, je suis civilisée – afin de me resservir un dernier verre tout en posant des yeux provocateurs sur son visage. « Ca tombe bien, je ne te demande pas ton avis. » Et encore moins après la façon dont tu viens de t’adresser à moi. Il est vraiment désagréable, parfois. Je demanderai à ce qu’on double mon salaire de babysitting pour garder un enfant aussi insupportable. Il a intérêt à me rassasier autant que je le désire pendant mon séjour ici. « Je m’adapte facilement, je ferai en sorte qu’une de ces chambres me convienne. » Il lutte faussement pour me faire partir. Tsk, comme si j’allais y croire. Tiens, maintenant que j’y pense, il ne nie absolument pas le fait que je lui ai manqué. Je tape dans le mille. Je m’impressionne moi-même, parfois. Il ne peut décidément pas se passer de moi. Je ne sais pas trop si c’est mignon ou pathétique. Etant donné qu’il m’a plus ou moins agacée, je dirai que c’est évidemment pitoyable. D’un autre côté, c’est utile. Je m’avance vers lui, approchant doucement mon visage vers le sien. Je plonge mon regard dans le sien, je cherche à le déstabiliser – j’espère qu’il tiendra un peu le jeu, quand même. Distrais-moi. Ma main glisse délicatement sur son torse. « Allons Damon, nous savons aussi bien tous les deux que tu n’as absolument pas envie que je reparte. » Je fais un pas en arrière, avant de lui tourner le dos. Je retourne m’asseoir sur le canapé. J’affiche un air las. Je m’ennuyais. Lui qui avait su prouver qu’il était devenu intéressant, pourquoi ne veut-il pas m’amuser ce soir ? Je ne lui en demande pas beaucoup, pourtant.
Je préfère arborer un air joueur ou ennuyé que de transparaître sur le fait qu’il m’ait énormément agacée avec sa menace. Il serait trop content que je le laisse lire si facilement en moi. D’autant plus, je préfère vraiment faire les choses bien, histoire qu’il comprenne. Coup de chance pour lui, j’ai aussi d’autres chats à fouetter à Mystic Falls – qui, pour le coup, risquaient de m’attirer bien plus d’ennuis qu’il ne le fera jamais. Or, là encore : il ne saura pas – tout de suite du moins – pourquoi j’étais là. J’espère juste qu’il n’a pas la naïveté de croire que notre dernier appel est passé comme de l’eau sous un pont. Je me lève du canapé. Ca m’énerve, de rester en place. Cette ville est ennuyeuse. Cette pension encore plus, Damon y comprit. « Je m’ennuie, Damon. »
Damon Salvatore
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Sujet: Re: I'm back; sorry for you. Ven 9 Mai - 1:46
I'm back; sorry for you.
Katherine qui ne répond pas aux questions... C'est pas nouveau mais c'est toujours aussi exaspérant. En tout cas hors de question qu'elle remette la main sur la bouteille ! Le reste était pour moi ! Surtout si elle comptait m'emmerder longtemps j'en aurais besoin. J'espérais en tout cas qu'elle n'avait pas quelque chose à quémander parce qu'on sait tous jusqu'à quel point elle est prêt à aller pour avoir ce qu'elle veut. Mais Katherine étant ce qu'elle était elle était forcément ici pour une bonne raison. Soit elle avait besoin de moi soit de mon frère sauf que pas de bol il n'était pas la. Elle allait devoir se contenter de moi. Dire qu'il y a deux ans je l'avais crus morte, et j'avais crus qu'elle était Elena tout naturellement du coup quand elle était venue à la pension histoire de s'assurer que son plan avait fonctionner. J'avais plongé dedans tête la première ce qui avait bien dû la faire marrer. « Comme quoi, le désespoir nous pousse vraiment à faire n’importe quoi. » Alors la oui je riais et je ne m'en cachais aps, après tout j'étais encore chez moi et je faisais ce que je voulais. Katherine ne m'empêcherait pas de rire d'un simple regard noir. Je commençais à bien le connaître se regard plein de reproche. "Désespérée ? J'aurais plutôt dis frustrée !" Que je lui tienne tête n'était pas nouveau, ça faisait un moment que je n'étais plus à sa botte. Que je faisais ce que moi j'avais envie de faire. Et ça portait ses fruits au final, ça la secouait peut-être un peu. Elle nous avait même aidé pour Mikael en se faisant passer pour Elena. Faut croire qu'elle aimait bien le rôle de la miss Gilbert pour s'y glisser si souvent. Ça lui permettait peut être pendant un cours instant de ne plus être l'être détestable qu'elle était. Donc ce qu'elle voulait c'était s'installer ici durant je ne sais combien de temps au juste. Non. C'était non. Il en était hors de question. Je ne faisais pas assez attention, elle me reprit la bouteille. De toute façon pour ce qu'il restait elle n’allait pas aller bien loin. « Ca tombe bien, je ne te demande pas ton avis. » Ça m'aurait étonné ça ! Je lui adressais un faux sourire et attrapais le verre qu'elle venait de remplir pour le boire d'une traite et le reposer à sa place. "Trop aimable Miss Katherine !" Elle croyait quoi ? Que j'allais l'accueil bras ouverts avec une banderole où serait écris 'BIENVENUE KATHERINE' ? Je n'avais aucune raison de me montrer agréable avec elle alors que tout ce que je savais pour l'instant était qu'elle venait m'imposer sa présence. « Je m’adapte facilement, je ferai en sorte qu’une de ces chambres me convienne. » Et ça ne sera pas la mienne. Ou en tout cas il était hors de questions que je ne fasse même qu'insinuer que ça pourrait être le cas même si au fond un peu de compagnie ce n'était pas vraiment ce qui me ferait du mal se derniers temps. J'me suis un peu mis tout le monde à dos ou presque après avoir tenté de faire éteindre son humanité à Elena. "Je te préviens si tu m'empêches de dormir je serais de trèèès mauvais poil !" Lui dis-je en haussant les sourcils et en la pointant du doigt. La voilà qui s'avance doucement vers moi. Je baisse petit à petit mon regard puisque logiquement elle est plus petite que moi en donc pour continuer à la regarder dans les yeux il faut bien. D'ailleurs son regard était toujours aussi provocateur qu'à son habitude. Son visage est proche du mien et mon regard dévie une fraction de seconde sur ses lèvres avant de la fixer à nouveau l'air de rien. Elle fit délicatement glisser sa main sur mon torse. Du Katherine tout cracher mais je n'allais certainement pas lui faire le plaisir de céder à mes légère pulsions. « Allons Damon, nous savons aussi bien tous les deux que tu n’as absolument pas envie que je reparte. » Katherine est déjà agaçante quand elle a raison mais elle est encore pire quand on le lui dit autrement dit j'allais bien m'en garder. Elle recula pour aller s'asseoir sur le canapé tant dis que je m'appuyais les avant-bras sur le dossier du fauteuil en face. "TU es celle que ta présence arrange le plus ici, qu'est ce que j'y gagne moi ?" A part peut être des critiques permanentes pour déranger ma tranquillité. Elle avait plutôt intérêt à se montrer agréable durant son petit séjour ici sinon je la mettais dehors dès que Stefan était rentré. Elle finit par se relever, décidément elle ne tien pas en place. « Je m’ennuie, Damon. » Effectivement ça se voit "Dommage pour toi" Je souris avant d'à mon tour me redresser. "Peu-être que si tu me disais le vrai but de ta venue ici on s'ennuierait moins" Je souris en coin puis prit une grande inspiration en haussant les sourcils et les épaules avant de la bloquer une seconde puis de reprendre la parole "Ou alors... Tu as une autre idée en tête pour te divertir et dans ce cas la il serait tant de m'en faire part" Je sais cette phrase pouvait insinuer beaucoup de chose. Après tout il faut bien que je la mette en confiance si je veux réussir à tirer quelque chose d'elle.
Sujet: Re: I'm back; sorry for you. Mer 14 Mai - 14:30
« Désespérée ? J’aurai plutôt dit frustrée ! » et il rit, de bon cœur. Damon se croit grand, Damon se croit fort… Bref, Damon est Damon ; et comme à son habitude – à croire qu’il a un certain talent pour cela – il m’agace. Néanmoins, comme je suis beaucoup plus avisée que lui, je ne lui montre pas chaque émotion qui me traverse. Je reste impassible, distante, un sourire amusé et légèrement sadique sur les lèvres. Je ne lui réponds pas ; ce n’est pas la peine, il va surenchérir, et ce jeu de qui a la meilleure répartie allait très vite me donner l’envie de lui tordre le cou. Cependant, étant ma seule source de distraction à l’heure actuelle, je n’ai pas vraiment envie de le rendre inconscient. Ce serait bête, quand même. Même si cela ne lui ferait que le plus grand bien. J’attends qu’il m’amuse un peu mieux que cela, mais il est devenu mauvais. Décevant.
« Trop aimable, Miss Katherine ! » Toujours les mêmes mots… Il ne change même pas. C’est lassant… Si j’avais su, je serai allée ailleurs. Je garde pourtant l’espoir qu’il se décoince et qu’il redevienne l’amusant Damon. Pas celui de 1864, non non, celui que j’avais retrouvé il y a quelques années maintenant. Il me plaisait bien. Les choses changent, mais je ne peux pas dire que ça lui réussit de vieillir… Enfin, façon de parler. J’hausse les épaules. Je n’étais pas là pour être aimable, qui a décrété que je l’étais ? Ah oui, moi. J’étais adorable, ce n’est qu’une question de point de vue. En l’occurrence, Damon et moi ne sommes pas vraiment sur la même longueur d’onde en ce moment. Ce doit être parce que je me suis fait passer pour morte. Le pauvre, si accablé. Mon sourire provocateur ne disparaît pas ; en espérant qu’il le fasse réagir un peu.
« Je te préviens, si tu m’empêches de dormir, je serai de trèèèès mauvais poil ! » Ca aussi, qui a décrété que ça m’intéressait ? Damon est tombé sur la tête, je ne vois pas d’autres solutions. Je n’allais pas l’empêcher de dormir, il allait juste volontairement et gentiment répondre à la moindre de mes attentes, peu importe l’heure ou le lieu. Il ne le sait pas encore, mais l’idée me plaît déjà. J’espère qu’il ne saura pas aussi docile qu’il a pu l’être, parce que cette version de lui est la pire, je crois. Mais l’avoir à mes pieds ? J’aime ça.
J’arque un sourcil. « Si tu ne m’amuses pas très vite, je serai de trèèès mauvais poil aussi. Et je ne pense pas que de nous deux, tu sois le plus désagréable dans ces moments-là. Tu sais que ma patience a des limites. » J’avais repris le même ton que lui, le même faux sourire – et je me trouvais plutôt bonne dans l’imitation de Damon-n’aime-pas-Katherine-mais-en-fait-si. Cela dit au passage, j’ai moi aussi besoin de dormir. J’ai beaucoup voyagé, pendant mon absence, et ici – si on regarde bien, j’étais presque chez moi, en même temps – je peux me reposer. Damon est la seule personne assez… consciente, pour ne pas tenter de me tuer dans mon sommeil. Il n’y est jamais arrivé, et je sais pertinemment qu’il n’y arrivera jamais. Et, on se demande pourquoi je viens encore ici ?
« TU es celle que ta présence arrange le plus ici, qu'est ce que j'y gagne moi ? » Je lui jette un regard amusé et joueur, mon sourire suivant ce même air. « Moi ? Enfin, l’honneur de ma présence. » J’arque un sourcil à nouveau, en haussant les épaules. « Je sais que tu voudrais plus, mais contente-toi déjà de pouvoir me parler, ce n’est déjà pas trop mal. » Ah oui, dans le genre « qui désire l’autre le plus », il est loin de prendre les devants. Il était nul à ce jeu, d’ailleurs. Bien sûr, je le vois venir à des kilomètres. Il n’est pas fou, hein. Je me fais passer pour morte un certain temps, mais dès que je suis là, hop, il veut connaître le moindre de mes plans, chacune de mes pensées. Il ne perd pas le nord. Ca, c’était amusant. Quoi qu’un peu vexant, d’une certaine manière.
« Peut-être que si tu me disais le vrai but de ta venue ici on s'ennuierait moins. Ou alors... Tu as une autre idée en tête pour te divertir et dans ce cas la il serait temps de m'en faire part » Ca n’a pas manqué, et il n’a pas perdu de temps. Je le trouve décidément vraiment naïf à penser que j’allais lui en dire plus que la première fois. Cette candeur ne lui allait pas, d’ailleurs. Je le préfère plus perspicace, plus subtile, plus… moins Damon, en fait. Enfin, pas cette version-là de Damon, encore une fois. Il sait être une meilleure version de lui-même, dommage qu’il ne le montre que trop peu.
Je me promène dans le salon, laissant pour seul bruit le bruit de mes talons qui claquent sur le sol. Son que j’apprécie, par ailleurs. Les rideaux sont fermés – ce qui est un comble pour un vampire qui peut sortir au jour. Je les tire légèrement, c’est histoire de m’occuper. Voyant Damon plus clairement, je lâche un « ouch », avant de les refermer. Plaisanterie mise à part, il semble qu’il attend une réponse.
« Je te dirai bien pour Stefan, mais c’est déjà vu et revu. Donc contente-toi du fait que je sois là » dis-je finalement, d’un air presque exaspérée. Je ne suis pas là pour Stefan, il est actuellement une de mes dernières préoccupations. Je me tiens informée, je sais à peu près où il est et ce qu’il fait, et pour le coup, je sais surtout qu’il n’est pas là. Et si moi j’étais là pour lui, je ne serai pas rentrée aussi tôt. C’est donc évidemment la fausse réponse, et je pense – j’ose espérer – que Damon l’a compris.
« Ou alors quoi, Damon ? Tu vas prévenir le méchant Klaus que la méchante Katherine est à Mystic Falls ? » Je m’avance vers lui. D’un regard froid que je lui adresse frontalement, je continue. « Contrairement à toi, je n’hésiterai pas à t’arracher le cœur avant même que tu ne puisses ouvrir la bouche. » Je pose mon doigt à l’endroit même où se trouvait l’organe en question. « Garde tes menaces pour tes petites copines. Je ne joue pas à ce jeu. » Je vais vers le bar ; la bouteille de bourbon est finie, et en plus il a fini le dernier verre qui était censé être le mien. Dommage, elle n’était pas mal. Je cherche, mais il n’y en a pas d’autres. Sans me tourner, je lui demande « Tu n’en as pas une autre ? Aller Damon, où est ta réserve secrète ? » Apparemment pas autant en évidence. Il n’est donc pas devenu si stupide que ça. Elle devait être dans sa chambre. Je m’appuie contre le meuble, croisant les bras.
« On ne dirait pas comme ça, mais ce n’est pas vraiment amusant d’être morte. Enfin, tu vois ce que je veux dire. » J’hausse les épaules. Être mort pour un mort, ce pouvait paraître légèrement insignifiant. Ca l’est. C’est juste à mourir d’ennui… Encore une fois, façon de parler.
Damon Salvatore
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Sujet: Re: I'm back; sorry for you. Sam 24 Mai - 21:03
I'm back; sorry for you.
Oh oui je pouvais très bien être amusant si j'en avais envie mais le fait est que je n'en avais aucune envie. Pourquoi ? Croyait-elle que le fait qu'elle se soit faite passée pour morte allait s'effacer par le simple fait qu'elle soit venue me révéler qu'elle 'était bel et bien en vie me prouvant par la même occasion que j'avais été bien naïf ? Et oui que voulez-vous je l'ai encore en travers de la gorge même si l'organe que la nouvelle avait traversé n'était pas la gorge. Katherine est maligne, elle le sait mais elle est seule et elle sait aussi très bien qu'avoir les frères Salvatore en allié ne se refuse pas quand c'est si gentiment offert. Certes Stefan n'était pas là en ce moment mais j'étais loin d'être un incapable, je dirais même que je suis le plus capable des deux et pourtant elle avait décliné. Tout ça pour une seule raison, elle ne voulait pas me mettre dans la confidence. Croyait-elle vraiment que j'allais faire équipe avec quelqu'un qui me demande d'avancer les yeux fermés ? Ça serait me demander de lui faire confiance et ça ce n'était pas vraiment la meilleure des idées que l'on puisse avoir. Ceci dit, Stefan étant avec Lexi moi aussi j'étais seul à présent et une alliée comme Katherine ne se refusait pas non plus même si elle pouvait me trahir n'importe quand pour en tirer profit. Alors oui je l'avais appelé, essayant de la faire revenir. Je l'avais énervée je crois bien mais quoi qu'elle dise elle était là à présent et en plus de ça elle était chez moi me demandant, ou plutôt m'imposant, de l'hébergé. Qu'aurait-elle fait si je n'avais pas été là ? Pas d'autre endroit où se cacher. Avait-elle confiance en moi de son côté ? Étrangement j'en doute et pourtant elle prenait le risque que j'aille balancer à n'importe qui qu'elle se trouvait chez moi et bien vivante.
« Si tu ne m’amuses pas très vite, je serai de trèèès mauvais poil aussi. Et je ne pense pas que de nous deux, tu sois le plus désagréable dans ces moment-là. Tu sais que ma patience a des limites. » Oooh alors la rien n'était moins certain. Katherine était peut-être plus forte que moi et blessait sûrement plus que moi quand elle était énervé mais sur le plan désagréable je pense que j'ai mes chance de gagner ! Je sais déjà être désagréable quand je suis de bonne humeur alors quand je ne le suis pas... "Tu crois vraiment que je vais jouer aux marionnettes devant toi pour décrocher un rire de tes jolies lèvres ?" Mes yeux firent un tour dessus au moment où j'en parlais avant de revenir à ses yeux "Navré je ne suis plus un soumis fou amoureux de toi, trouve toi en un autre !" Je l'ai dit je ne lui ai pas encore pardonné son mauvais coup et que ça l'exaspère ou non ça me passait mais alors au-delà de la tête. C'était vraiment le dernier de mes soucis ! Elle savait très bien ce que j'attendais, j'avais besoin qu'elle satisfasse ma curiosité par rapport au plan auquel elle avait voulu me faire participé. Quand je lui dis que sa présence n'arrangeait qu'elle elle sourit à nouveau, apparemment j'arrivais à l'amuser finalement. « Moi ? Enfin, l’honneur de ma présence. » "Oops pardon je ne vois même pas pourquoi j'ai posé la question !" Oui sa réponse m'avait arraché un rire, faut croire qu'on progressait ! « Je sais que tu voudrais plus, mais contente-toi déjà de pouvoir me parler, ce n’est déjà pas trop mal. » Mon sourire disparut lentement au début de sa phrase. J'haussais à mon tour les épaule "Pourquoi ça ? Il y a des façons tellement plus intéressantes d'utiliser sa langue qu'en te parlant" Moi insinuer quelque chose ? Alors ça jamais, je n'oserais pas ! Pas crédible malheureusement quand on sait que j'ai tendance à oser un peu tout et n'importe quoi.
Katherine, alors que je lui avais posé une question qui attendait une réponse, se mit un marcher d'un pas lent dans le salon avant d'aller tirer les rideaux ce qui me fit plisser les yeux et froncer des sourcils l'espace de quelques secondes. Même si je supportais la lumière du soleil passer du sombre au clair comme ça éblouissait forcément. « ouch » je le vais les yeux au ciel puis croisais les bras, très amusant. « Je te dirai bien pour Stefan, mais c’est déjà vu et revu. Donc contente-toi du fait que je sois là » J'eu cette fois ci un rire nerveuse. Etait-elle sérieuse la ? Ça serait mal me connaitre que de croire que je vais me contenter de ça. Pourtant Katherine n'était pas censé me connaitre à la perfection ? Elle devrait alors le savoir que j'allais me battre comme un forcené pour deviner ce qu'elle avait derrière la tête. "Piiiin perdu essayes encore !" Je n'étais pas stupide je savais bien que si elle était là pour Stefan et bien elle ne serait tout simplement pas la vu que lui ne l'était pas. « Ou alors quoi, Damon ? Tu vas prévenir le méchant Klaus que la méchante Katherine est à Mystic Falls ? » J'haussais les sourcils, après tout pourquoi pas ? Non bien sûr que non, si Katherine était tuée pour de bon je crois que je serais dans la même état que quand j'ai crus à sa mort ceci dit si je la livrais à Klaus il aurait sûrement plus envie de la torturer que de la tuer. "Ça se tente" Après tout même si Klaus était par définition mon ennemis il n'avait aucune raison de vouloir me tuer et m'avais déjà fait la parlotte, voulant savoir comment Elena avait pu me pardonner toutes les horribles choses que j'avais faite. Et oui parce que lui aimerait bien savoir comment faire parfois. Et je lui avais d'ailleurs répondus que quand on faisait le mal il fallait avoir de bonne raison de le faire, être méchant juste pour être méchant ça ne veut rien dire, ça rend juste détestable et impardonnable, je le pense toujours aujourd'hui. Katherine aussi devrait peut-être me demander comment se faire pardonner, après tout elle en avait grand besoin avec boucle d'or depuis le temps. « Contrairement à toi, je n’hésiterai pas à t’arracher le cœur avant même que tu ne puisses ouvrir la bouche. » Oh vraiment ? Elle pratiquait encore ce genre d'intimidation avec moi ? J'veux dire pas seulement me blesser ce qui serait encore resté crédible mais me tuer ce qu'il l'était d'un cou beaucoup moins. Je vais vous dire pour quoi elle n'avait pas hésité: pour m'apporter le remède contre les morsures de loups alors qu'elle aurait pu filer au plus vite. Qu'elle veuille me tuer ? Non je n'y crois pas, même si ça vient de Katherine Pierce. La vérité n'est pas toujours identique à la réputation. "Tu as donc peur à ce point que j'aille tout lui dire ?" Me connaissait-elle si mal qu'elle avait besoin de menace pour me dissuader de la dénoncer ? Elle posa son doigt à gauche de mon torse et je baissais les yeux pour regarder à l'endroit en question avant de relever le regard sur elle. « Garde tes menaces pour tes petites copines. Je ne joue pas à ce jeu. » "Ah oui ?" Je me tournais pour la garder dans mon champ de vision alors qu'elle cherchait à trouver de l'alcool à mon avis. "On y vient on dirait ! Donc, à quoi tu joues ?" Oui parce que elle ne m'a toujours pas répondu mine de rien ! « Tu n’en as pas une autre ? Aller Damon, où est ta réserve secrète ? » Mes bouteilles semblaient vraiment l'intéresser on dirait, raison pour quoi je n'allais pas lui dire. "J'ai demandé à une sorcière de jeter un sors dessus, seul les êtres bons et saints peuvent l’apercevoir. Autrement dit même sous la torture je ne pourrais pas t'aider, c'est vraiment pas de chance" Je souris. Je vous l'avais bien dit que même sans être de très mauvais poil je pouvais être extrêmement désagréable. Elle s'appuya contre un meuble en croisant les bras « On ne dirait pas comme ça, mais ce n’est pas vraiment amusant d’être morte. Enfin, tu vois ce que je veux dire. » Mon sourire s’effaça une nouvelle fois. Je sais ça parait complètement fou mais elle m'avait l'air sincère pour une fois. Elle ne souriait même pas. Je soupirais légèrement et décroisais mes bras pour monter à vitesse vampirique dans ma chambre puis redescendre à la même vitesse en me positionnant juste devant elle avec une bouteille. "Quand on aura vidé celle la tu n'auras probablement plus cette air de déprimée qui ne te va pas du tout" J'aurais bien rajouté que ça la vieillissait mais blague déjà faite. Avant de lui laisser prendre la bouteille je la relevais un peu vers moi en tendant l'index de manière à faire comprendre que j'avais des conditions à poser encore "Tu restes ici et on s'amuse autant que tu veux mais en revanche interdiction d'inviter je ne sais qui d'autre que tu aurais mis au courant, on ne touche pas à mes bouteilles sans autorisation et je ne veux pas entendre ne serais-ce qu'une seule fois le mot Elena sortir de ta bouche" Ça va ce n'était pas très compliqué comme conditions quand même. Surtout que je ne lui avais pas demandé une fois de plus de me révéler ces plans même si je ne vais pas cesser de l'espérer. Je doute que la deuxième règles soit beaucoup respectée par contre je tenais à la troisième même si ça avait dû l'étonner. Je n'avais plus envie d'entendre parler d'Elena. On me prenait déjà assez la tête avec depuis qu'elle avait éteint son humanité et qu'elle avait raconté que j'avais été le premier à le pousser sur cette voie avant que Klaus ne finisse le boulot.