Invité | Sujet: Myria ♦ On ne peut juger de la beauté de la vie que par celle de la mort. Ven 9 Mai - 14:30 | |
| Myria Campanella Bridget Regan ; tumblr
Mon nom est Myria Campanella et, je vis à la Nouvelle Orléans depuis ma naissance même si j'ai passé quelques année à voyager ces derniers temps. J'ai 26 ans, 30 en réalité, même si la différence n'est pas énorme, ainsi que toutes mes dents et, jusqu'à nouvel ordre, je suis styliste. Je suis une hybride accomplie et, connait l'existence du monde surnaturel.
Petit rappel : la grande part des vampires de la NO sont dévoués à Marcel, tandis que les sorcières le craignent au plus haut point.
Dites nous tout, cela nous intéresse
Pendant longtemps, elle a parcouru les rues de la ville sans se douter de rien. La seule particularité qu'elle lui trouvait à l'époque était son sens du folklore particulièrement développé. Maintenant, elle est revenue et la ville est la même, seul son point de vue à changé. Elle se rappelle avoir été hypnotisée à plusieurs reprises avant sa transformation en hybride, parfois même après s'être faite mordre. Maintenant, elle vit parmi ceux qui étaient autrefois les prédateurs, cela ne lui déplaît vraiment pas.
C'est l'histoire de votre vie
Sa jeunesse n'a vraiment rien d'extraordinaire. Après tout, elle n'était qu'une gamine comme les autres, née en mai 85, en Louisiane. Si elle avait su, à l'époque, que sa mère portait en elle le gène de la lycanthropie, sa vie aurait sans doute été complètement différente. Elle est née d'un père italien et d'une mère ayant sans doute des ancêtres irlandais, pour avoir hérité d'une crinière de feu pareille. Sa famille était bourgeoise et cela faisait des générations que personne n'avait causé la mort. Autant dire qu'à part quelques références obscures sur un grand-oncle bizarre subitement parti vivre en ermite en Amérique du Sud, elle n'avait aucune raison de penser qu'une malédiction pesait sur elle. Pourtant, il eut bien quelques signes, de ceux que seuls sont qui sont déjà au courant remarquent...
La musique résonnait dans le rue de la Nouvelle Orléans. C'était un soir de fête, vers la fin du printemps du nouveau millénaire. Myria venait d'avoir quinze ans. Ses parents lui avaient donné la permission de minuit et c'était assez exceptionnel pour qu'elle en profite au maximum. Une des choses pour lesquels elle adorait, et adore toujours, cette ville, c'était cette sorte de réjouissance permanente, ce don de trouver des excuses pour danser et chanter. A l'époque, elle était déjà fêtarde et ça ne l'a pas lâchée depuis, même si elle aime garder le contrôle et finit rarement à quatre pattes dans un caniveau. Elle en pinçait un peu pour le garçon qui habitait la maison d'en face. Elle l'avait invité à venir avec elle et ses amis faire la fête en ville, dans l'espoir de se rapprocher de lui. Quand elle se rendit compte que le jeune homme n'était pas indifférent au charmes de Lucy, une fille de sa classe, elle sentit la colère monter en elle et alla confronter celle avec qui elle avait été amie pendant des années. Jalouse, allant à l'encontre de la raison, elle continua à s'emballer jusqu'à finalement lancer son poing dans le visage de sa rivale. Le coup fut bien plus puissant et violent que quiconque sur place aurait pu s'y attendre. Quelque jour plus tard, elle alla platement s'excuser, ne sachant pas ce qui l'avait prise. Un observateur attentif aurait noté que la nuit de l'incident, la lune brillait, ronde et pleine.
Elle ne comprenait pas pourquoi ce thème revenait encore et toujours, s'imposait à elle comme une obsession. Elle était étudiante dans une bonne école de design et de mode de la Nouvelle Orléans. C'était une jeune femme studieuse, intelligente et appliquée et ses parents auraient préféré qu'elle choisisse des études plus sérieuses. Cependant, Myria avait toujours été créative et n'aurait pas supporté de passer sa vie dans un bureau. Elle avait eu de bon résultat et pensait que son année se passait aussi bien que possible. Jusqu'à ce qu'un détail vienne la tracasser. Dans chacun de ses projets, chacune de ses créations, la lune continuait à s'incruster, presque contre son gré. Elle n'avait pris conscience du phénomène que lorsque l'un de ses professeurs lui avait fait remarquer "l'esprit de collection" qui passait dans chacune de ses pièces, comme si elles étaient liées ensemble par un même thème. Le vrai problème c'est qu'elle ne l'avait pas fait exprès. Le contraste entre un gris lumineux et un bleu profond, des volutes qu'elles croyaient due au hasard mais qui dessinait d'innombrables croissants,... Était-elle en train de devenir folle ou juste très inspirée ?
Ses études étaient maintenant terminée. Diplôme en poche, elle parcourait les routes à la recherche d'un appartement où s'installer et d'un boulot un peu meilleur que celui qu'elle avait actuellement et qui se rapprochait de l'exploitation. Ce fut un accident stupide. Elle venait de se garer devant un immeuble où elle avait rendez vous. Elle ouvrit sa portière, sans vraiment regarder, au moment où un cycliste passait à côté. Le choc fut violent et il ne portait pas de casque. Elle eut beau appeler un ambulance, le temps que les secours arrivent, le jeune homme était mort. Au moment où la vie quittait le corps de sa victime, Myria fut submergée par la douleur, rapidement accompagnée par une impression de forte chaleur, comme si elle avait attrapé une fièvre. Personne ne se rendit compte que ses yeux étaient devenu dorés, l'espace d'un instant.
Persuadée que quelque chose d'étrange s'était produit, elle se rendit chez un médecin qui, s'il confirma une température un peu élevée, lui affirma qu'elle allait bien. Elle sentait pourtant qu'elle avait changé. Ce fut un peu plus tard dans la journée, alors qu'elle se baladait en ville en se demandant si un verre ou deux ne l'aiderait pas à oublier cette journée plutôt traumatique, qu'une vieille femme qu'elle n'avait jamais vu de sa vie lui attrapa le bras. « Vous devriez quitter la ville, le plus tôt sera le mieux. » Myria secoua la tête. Des menaces ? Les élucubrations d'une vieille folle ? Voyant que son message n'était pas passé, l'ancêtre reprit : « Les loups ne sont pas les bienvenus ici. » La jeune femme ne comprenait toujours pas mais sa curiosité avait été piquée par les phrases sibyllines. Lorsque la vieille l'invita à entrer dans sa boutique ésotérique, elle accepta. Une fois la porte soigneusement refermée, des yeux emplis de sagesses se posèrent sur elle et la dévisagèrent un moment, avant d'arriver à un verdict. « Tu n'as pas encore connu de lune, je me trompe ? »
Ce fut lors de cette conversation qu'elle apprit l'existence du monde surnaturel, sa condition de louve et la menace qui pesait sur elle dans cette ville. Elle n'avait pas envie d'y croire. Elle aurait largement préféré un diagnostique logique à son malaise, quelque chose de tangible. Une appendicite, par exemple, voir même un petit cancer. Plus la vieille lui parlait, lui expliquait ce qui lui arrivait et plus elle avait l'intuition qu'elle ne mentait pas. C'était peut-être faux cela dit. On peut être persuadé de quelque chose de faux. La dame était âgée, mais pas sénile pour autant. Elle avait senti que quelque chose n'allait pas en elle, sans qu'elle en parle. Plus encore, elle savait qu'elle avait tué quelqu'un. Récemment. C'était trop de coïncidences pour ne pas en tenir compte. Elle mit de côté sa logique et décida de faire acte de foi.
Dès la discussion terminée, elle était rentrée chez elle, prête à partir le plus vite possible. D'habitude, elle était plutôt courageuse, mais si ce que la sorcière lui avait raconté était vrai, elle risquait sa vie en restant ici. Courageuse mais pas moins prudente pour autant. Elle avait passé quelques coups de fils pour prévenir de son absence, prétextant qu'elle se sentait coupable de l'accident et qu'elle voulait prendre de la distance pendant un moment. Elle avait fait ses valises efficacement et prit la route le jour même. Si la sorcière avait tord, elle reviendrait après avoir passé une nuit de pleine lune à mourir de froid dans les bois. Mais si c'était vrai... Elle préférait ne pas y penser pour le moment.
Elle avait fini par tomber sur un groupe de ses semblables au bout d'une semaine à s'éloigner de la Louisiane. Si elle ne les avait pas remarqué, ils l'avaient en quelque sorte sentie. Ils étaient venu à elle, voyant qu'elle voyageait seule, avaient sympathisé et lui avaient dit qu'elle pouvait les accompagner. Ils connaissaient apparemment un coin perdu où ils pouvaient se transformer en toute tranquillité. Elle ne pouvait plus nier l'évidence, il y avait un loup en elle et, dans quelques jours, il courrait sous les étoiles.
La première transformation dura des heures. Des heures de douleurs, d'os brisés et de muscles déchirés. Au fur et à mesure, elle sentit que son esprit aussi, se brisait pour se modifier. Plus de rage, moins de compassion. Une envie de tuer. Malgré tout, savoir qu'elle avait une meute autour d'elle, veillant sur elle, était une petit consolation, pour son esprit humain comme pour sa contrepartie animale. Lorsqu'elle se réveilla le lendemain matin, une couverture avait été pudiquement posée sur elle. Des vêtements étaient à portée de main et elle s'habilla rapidement, notant mentalement de ne jamais porter des beaux vêtements une nuit de transformation. Une évidence s'imposa à elle : son exil allait devoir se prolonger. Si la sorcière avait dit la vérité sur sa condition de lycanthrope, elle était certaine qu'elle n'avait pas menti concernant les vampires les tuant à vue. Elle en parla à ses compagnons qui confirmèrent que la Nouvelle-Orléans était notoirement dangereuse pour les gens comme eux. Elle hésita un moment à rester avec ces gens qui avaient été la pour elle puis se ravisa. Si ils avaient été solidaires, elle ne faisait pas partie des leurs. Elle sentait un gouffre entre eux. Tout comme il y avait maintenant un gouffre entre elle et sa famille. Elle ne savait pas si elle aurait un jour le courage de le franchir. Elle devait continuer son voyage, seule.
Nostalgique du soleil et de la mer, elle s'installa en Caroline du Sud. Elle y trouva un travail agréable comme créatrice dans une boîte locale et la vie repris son cours. Elle n'était particulièrement heureuse, ses parents et ses amis lui manquaient. Elle se sentait un peu seule, bien qu'elle passe beaucoup de soirées en compagnie d'autres noctambules plus ou moins connus pour se changer les idées. Une vie normale à un détail près : elle s'éclipsait une nuit par mois pour se transformer sans risquer de réduire des innocents en charpies. Les transformations devenaient plus courtes, plus supportables. Ses dons s'affinaient aussi. Son odorat était significativement plus développé et elle pouvait sentir les gens arriver. Elle avait aussi remarqué qu'elle était plus forte, plus rapide, même sous sa forme humaine et particulièrement à l'approche de la pleine lune. Cela faisait quelques années qu'elles cohabitait avec sa nature. Elle commençait presque à s'y faire... Ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'elle s'apprêtait encore à changer.
Une rumeur courait, dans les milieux surnaturels. Une rumeur concernant un être surpuissant, mi-loup mi-vampire. Quelqu'un qui chercherait à créer une nouvelle race. La plupart des loups qu'elle connaissait étaient effrayés, outrés, criaient à l'abomination. Dans son esprit se dessinaient les contours d'un avenir plus radieux, d'une possibilité de changer de vie et peut-être de faire enfin partie d'un groupe. Sa louve intérieure avait peut-être besoin d'une meute. En tout cas, c'est avec ces espoirs en tête qu'elle commença à chercher la source de toutes ces rumeurs. Sans vraiment de succès, puisque ce fut la source qui la trouva. Il faut dire que son intérêt n'avait pas été des plus discrets et qu'elle avait voyagé d'une ville à l'autre, interrogeant les êtres surnaturels, pour tenter de trouver celui qu'ils appelaient "l'hybride". Il lui expliqua ce qu'elle gagnerait à devenir une hybride comme lui et chacune de ses paroles ne faisait que renforcer la certitude que c'était exactement ce qu'elle voulait. Ce qu'elle avait voulu à l'instant où elle avait entendu parler de lui. Elle but son sang et, avec une totale confiance, elle le laissa la tuer.
Cela fait maintenant quatre ans qu'elle est au service de Niklaus. Ces quatre années depuis sa mort ont été en quelques sortes les plus belles de sa vie. Son corps est puissant comme jamais et, ajouté au fait qu'elle dominait ses transformations, elle était désormais bien plus confiante. Certains parleraient même d'arrogance. Elle est très fière d'elle, de son état, du chemin qu'à pris son existence. Si sa prudence ne l'a pas quittée, elle sait que désormais, ses limites ont été largement repoussée. Elle est donc revenue à la Nouvelle Orléans, après toutes ces années d'exil. Elle ne craint plus les foudres des vampires. Elle continue à s'absenter de temps à autres, pour trouver d'autres lycanthropes prêt à rejoindre la race hybride. Côté caractère, elle n'est plus vraiment la même. Puisqu'elle craint moins les représailles, elle n'a plus peur de se montrer agressive ou violente. Elle n'apprécie pas de tuer mais ça ne la dérange pas le moins du monde. La mort fait partie de la vie. Regardez la, elle ne s'en porte pas plus mal, si ?
Hey toi, derrière ton écran !
Je m'appelle Lou/Myria et j'ai 19 ans. J'ai découvert Ghost World via Pub RPG Design et, maintenant que je me suis inscrit, je compte venir 4/7j. J'aime les lasagnes ♥ (d'ailleurs le four crie), les séries fantastiques comme TVD et TO, mais aussi Legend of the Seeker, Game of Thrones, Once Upon... Je lis aussi beaucoup, de la fantasy et de la science fiction principalement, pour le reste, on apprendra à se connaître, non ? =D Parlons d'autre chose : Le forum à l'air vraiment super chouette *.*... Parrainage ? [X] OUI [] NON - Code:
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REGAN Bridget[color=crimson]✘[/color] CAMPANELLA Myria
Dernière édition par Myria Campanella le Lun 12 Mai - 15:51, édité 23 fois |
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SHERIF morsures : 1870 inscrit(e) le : 23/07/2012 célébrité : Zach Roerig crédits : TAG et Tumblrs | Sujet: Re: Myria ♦ On ne peut juger de la beauté de la vie que par celle de la mort. Mar 13 Mai - 19:45 | |
| Te voilà devenu un vrai Ghostien !
Ta fiche est vraiment très bonne. Maintenant, t'es libre de créer ta fiche de liens ainsi que ta fiche de rp's ; cela t'aidera -entre autres- à y voir plus clair dans l'évolution de ton personne. Si tu manques d'action ou de piquant dans ta vie, n'hésite pas à créer ton scénario ; avec un peu de chance, il sera pris dans les jours qui suivent. Il arrive que l'on soit timide mais, tu n'as rien à craindre sur GW ; nous sommes tous aussi déglingués les uns que les autres. Pour t'aider à mieux t'intégrer, il t'es possible de demander un parrain/une maraine ; ils seront là pour toi tout au long de ton aventure sur le forum o/ Pour finir, il ne te restera plus qu'à t'amuser parmi nous et, pour nous aider à ramener du monde sur le fofo, n'hésite surtout pas à voter pour le fofo sur le Top-Site. HAVE FUN !
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