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 I'm indebted to you... Always...

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MessageSujet: I'm indebted to you... Always...   I'm indebted to you... Always... EmptySam 12 Avr - 1:49

Feet don’t fail me now, take me to the finish line…

Peu importe ce qu’ils vous racontent, peu importe à quel point ils partagent leur expérience avec vous, peu importe comment ils dépeignent le lot de leur quotidien après la tragédie, comment ils décrivent ce qu’ils éprouvent… Jamais un individu ne saura ce qu’une perte peut causer sans l’expérimenter. Je crois aussi que ça diffère d’une personne à l’autre, après tout, nous sommes tous uniques, alors essayer de généraliser est l’une des choses les plus stupides qui soit. Néanmoins, désormais, je peux en parler puisque j’ai mon propre point de vue. J’ai déjà perdu des gens avant. Une grand-mère, une tante, un cousin éloigné… Mais quand les deux personnes qui, habituellement, m’attendent dans une maison qui est maintenant vide ont disparu, elles ont emporté avec elles une grande part de moi-même, au point où je me demande si je la récupérerai un jour. J’ai cette incroyable conviction que chaque entité qui surgit dans notre vie nous vole une pièce de notre être en la quittant. Parfois, elles sont tellement infimes qu’on  n’y prête pas attention. D’autres fois, comme il est le cas actuel pour moi, une crise d’identité s’en ensuit. Qui suis-je maintenant en fait ? Toby Dwight Keller, enfant aimé, dorloté, chouchouté, l'enfant unique de ses parents, celui en qui ils fondent leurs espoirs ? Non, ça c’est mon passé. Maintenant, je suis Toby, le plus récent orphelin de Mystic Falls, l’interne de l’hôpital qui a pété les plombs au point où on l’a empêché d’y revenir pour le moment parce qu’il n’est pas en état de sauver des vies. Je crois aussi que ça a un rapport avec mon haleine, qui pue l’alcool depuis le jour fatidique. Aiden a beau me surveiller, je trouve toujours un moyen détourné de m’emparer d’une bouteille. Je lui suis reconnaissant, je crois que sans lui, ça aurait été beaucoup plus difficile. Les cauchemars qui me réveillent la nuit, dans son appartement, il les chasse en me serrant très fort contre lui. Sa patience est tout bonnement légendaire, et j’ai l’impression que je suis ingrat, quand je le regarde sans le voir. Je l’aime, j’ai besoin de lui mais je ne peux rien lui donner pour le moment, je n’arrive même plus à lui parler. Ce n’est pas le désir qui manque, mais j’ai peur. Peur de ne jamais pouvoir me taire si j’ouvre les vannes. Le sentiment est suffisant, ce sentiment de vide intérieur qui me dévore. Il ne part pas et revient, tel des vagues, pas du tout, il est constant, et j’ai l’impression qu’il ne s’en ira jamais. Je suis une épave, et je ne ressemble plus à rien. Tout le monde m’évite, attendant que je revienne parmi le monde des vivants, parce qu’ils savent que dorénavant, j’élis résidence dans celui des morts, dans l’intention stupide de rejoindre ceux qui jusqu’à l’éternité resteront les perles de mes yeux. Si à ce stade, je n’avais pas d’amour dans ma vie, je crois que j’aurais certainement commis un geste stupide pour les y rattraper réellement en fait. Malheureusement, je ne peux décemment pas faire cela à Aiden, je l’aime même si je le hais en même temps pour ne pas me laisser le choix que de m’accrocher à cette stupide existence qu’est devenue la mienne.

I'm scared that you won't be waiting on the other side…

Retour à la réalité. Je fronce des sourcils en réalisant que je suis dehors, ne me rappelant pas comment j’avais atteint cette rue. Ce genre de black-out dû à l’abus de boissons alcoolisées, j’en avais entendu parler, mais l’expérimenter est certes très différent de ce que j’avais l’habitude de croire. Pourtant, j’aurais juré me trouver toujours dans l’appartement, bien au chaud dans le lit de mon amoureux, après lui avoir promis d’y rester tout le temps qu’il serait au boulot, c'est-à-dire deux bonnes heures tout au plus puisqu’en effet, il a trouvé un remplaçant et n’a besoin que de rassurer les clients de temps à autre. J’ai beau l’assurer que je n’ai pas besoin de lui tout le temps, il insiste pour me coller aux basques, ce qui est encore une fois mi-adorable mi-chiant. Je sais qu’il ne veut que mon bien, mais si mon souhait du moment est de me bourrer la gueule, je le ferai, diantre ! Et peu importe les regrets qui viendront après la mauvaise passe, parce que pour l’instant, j’ai l’impression que je ne m’en sortirais jamais de toutes les manières. Bref, je suis où moi déjà ? Ah, désorientation, un autre symptôme. Youpi, je suis un alcoolique, j’aurai droit à une médaille le jour où j’aurai la force d’arrêter. Et là, ça apparaît dans mon champ de vision, comme une évidence. On dirait que ça m’attire, comme une sorte de balise, d’appeau… Voilà que je me prends pour un oiseau, c’est bien ce qu’il me manquait. Trêve de bavardages intérieurs. Je me dirige donc vers l’établissement du centre ville, instinctivement. Le pire qui puisse arriver, c’est de me faire virer encore, et ça, j’y suis accoutumé depuis peu, et ce n’est pas comme si je peux m’en empêcher, on dirait que mes jambes me portent. J’ouvre donc la porte, et c’est un décor captivant qui m’accueille. Comment ai-je pu jusqu’ici rater cette pure merveille ? Bon, c’est vrai que la galerie vient d’ouvrir récemment, pas plus d’un an si mes souvenirs sont bons, mais quand même … ce n’est que maintenant que je m’aperçois de ce que j’ai manqué jusque là. Je ne suis pas un fervent de l’art en particulier, mais je sais apprécier la beauté des choses, et c’est le mot qui s’impose justement à moi : magnificence. Le propriétaire devait être un quidam de très bon goût, et soudain, je me rappelle. C’est une femme superbe, que ma défunte mère m’avait présenté une fois. J’avais été poli avec elle, comme dans toutes circonstances, et je les avais laissées à leur discussion, puisqu’elles avaient apparemment beaucoup à se raconter. Je me remémore aussi de l’impression qu’elle m’avait laissée, de son regard qui m’avait transpercé alors qu’elle est aveugle... Mon inconscient m’a joué un bien joli tour, puisqu’en fait, je suis persuadé qu’elle est la raison pour laquelle je suis ici, là, tout de suite.
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Freya Mikaelson
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MessageSujet: Re: I'm indebted to you... Always...   I'm indebted to you... Always... EmptySam 12 Avr - 13:00

Toby & Elizabeth


I'm indebted to you... Always...



Aujourd'hui était un jour nouveau, nouveau dans le sens où sept mois plus tard, j'avais enfin recouvert la vue. Sept longs mois... le temps est passé si vite depuis ce bal d'Halloween en Nouvelle Orléans, où j'ai rencontré Marie Laveau. Quelques jours plus tard je me suis réveillée, aveugle. Mais aujourd'hui, grâce au soutiens indéniable et à l'aide précieuse de la part de Melinda, j'avais enfin recouvert ce sens. Pour la toute première fois depuis plusieurs longues semaines, j'avais ouvert les yeux en voyant le soleil filtrer de mes stores à lamelles. J'avais l'impression de me réveiller dans un endroit inconnu, j'avais moi même du mal à reprendre mes repères dans ma propre chambre. Quand je pense que l'auxiliaire de vie qui me suivait depuis plus de sept mois n'étant qu'en réalité une taupe au service de la Reine du Vaudou... Non, en fait il ne vaut mieux pas que j'y pense. J'avais du pain sur la planche. J'allais devoir trouver une explication pour justifier mon absence dans la vie courante. Ça fait environ une semaine que je suis restée chez moi, le rituel qu'avait démarré Marie sur moi était assez important et même si je suis une sorcière puissante, j'avais eu besoin de repos et Melinda avait veillée sur moi durant les derniers jours. Je savais déjà ce que j'allais expliquer aux babouins de cette ville ; j'étais partis en Chine pour rencontrer un chirurgien de renom et j'avais eu besoin d'un certains temps pour me réhabituer à la lumière. Oui, ça sonnait plutôt pas mal.
Bizarrement, depuis que Melinda affrontée cette sorcière vaudou, nous n'avons plus aucun signes d'elle : c'est comme si elle n'avait jamais existé, totalement inconnue de nos radars spécial sorcières. Elle est peut être morte ? Je sais que les chances sont maigres... Elle a passé plus de 300 ans à survivre, sautant de corps en corps tel un parasite. Je ne serais pas tranquille à son sujet tant que je n'aurais pas sa tête servie sur un plateau d'argent. Pas par esprit de vengeance, mais surtout pour débarrasser le monde de cette chose. Ma cécité avait eu un impact positif sur moi je dois avouer, je me suis rendu compte de toutes les choses que j'avais faite et maintenant, j'étais prête à me racheter : j'étais bien décidée à me débarrasser de l'image que les gens de cette ville avait de moi.

Plus tard, dans la matinée j'avais dressé une liste de choses à faire, parmi elles figuraient : contacter June Carter, qui était partit à la recherche d'une certaine Cure. J'ai eu vent que la famille de chasseurs seraient sois disant de retour. Contacter Elena Gilbert, que je n'avais pas revus depuis notre dernière rencontre à la bibliothèque. Trouver un traitement contre les visions qui m'assaillent chaque nuit, mettant en scène Alex Blackwood ainsi que son frère, Wayne. Depuis le rite de Laveau, certaines cicatrices s'étaient rouvertes dans mon cœur... M'entretenir avec Elijah Mikaleson, que je n'avais pas revus depuis plus de trois ans, depuis le bataille opposant les sorcières aux vampires. Nous avions certaines choses à régler lui et moi. J'avais pour intention de proposer une trêve. Bien que le combat est finit depuis bien longtemps, je n'avais jamais eu l'occasion de m'entretenir avec l'originel. Et enfin... Dernier point de la liste : Toby. Le fils d'une vielle amie que j'ai rencontré au cours de mes nombreuses péripéties avant d’arriver à Mystic Falls. Récemment, elle est venue à moins en me posant un ultimatum : garder un œil sur son fils pendant qu'elle simulerait sa propre mort en même temps que celle de son mari, qui pour lui sera une véritable mort. Je n'ai pas cherché à savoir pourquoi une telle décision, j'aurais peut être dû, mais les histoires d'une sorcière sont souvent pleines de sacrifices et de longues méditations. Je suis persuadée qu'elle a de très bonne raisons, ce n'est pas le genre de sorcière à faire n'importe quoi. Et tant qu'elle n'aura pas pointé le bout de son nez, je serais fidèle au poste en protégeant coûte que coûte le jeune Toby. Cette situation me rappelle fortement Alex Blackwood, mon premier protégé que je n'ai pas su garder en sécurité. Cette fois ci je suis décidé à tenir ma promesse à mon amie.
J'ai entendu plusieurs chose au sujet de Toby. Tout d'abord il travaillait comme interne à l'hôpital, mais les rumeurs disent qu'il fut viré, j'ignore si c'est temporaire ou non, voir si ces rumeurs sont fondées. Les potins vont à bon train à Mystic Falls, tout le monde sait que le jeune homme est orphelin et qu'il se trouve sur un pente glissante, je devais me dépêcher à mettre la main sur lui.
Je me tenais dans mon jardin d'hiver, une tasse de thé fumante entre mes mains en réfléchissant. J'allais commencer par l'hôpital pour vérifier les rumeurs, si les ragots s'avèrent véridique, j'aviserais. Mon thé terminé, je suis passée sous ma douche pour profiter rapidement de l'eau chaude avant de me diriger vers mon dressing, sortant une robe blanche aux manches en dentelles représentant des motifs floraux qui s'arrête en bas des genoux. Un collier de perles assortit aux boucles d'oreilles, j'ai enfilé ensuite des escarpins blanc pour sortir de chez moi, laissant une traînée de parfum signé Versace derrière moi.

J'ai toujours détesté les hôpitaux. Malgré les efforts du personnel pour rendre les lieux plus ou moins agréables, ça reste un endroit où des gens perdent des vies chaque jours. Les machines à café et encore moins les couleurs claires des murs ne peuvent me dissuader de cette idée. Me dirigeant vers l’accueil, je croisais les regard surpris de certaines personnes. Il faut dire que depuis ma cécité, je m'étais faite vraiment discrète, me voir sans l'habituelle paire de lunettes de soleil et la canne pour vérifier où je marchais allait en choquer plus d'un. Quand je suis enfin arrivée face à une femme pianotant à un clavier, je me suis exprimée d'une voix claire et polis pour demander si M. Keller était ici. A juger du regard mi gêné mi frustré de la secrétaire, je m'attendais forcément à une mauvaise nouvelle. Finalement, elle me répondit qu'il était en congés. Nos regards sont restés ancrés l'un dans l'autre. Je l'observais sans rien dire avant de pencher la tête et rigoler.
-Bien, merci pour le renseignement. Et vous ferez mieux d'ajouter une ou deux plantes vertes dans les coins...
Je me retourne pour ressortir, faisant balancer mes bras dans mon sillon en parlant haute et fort cette fois.
-... On se croirait à la morgue ici.

Quand je suis arrivée dans ma galerie d'art, j'ai respiré l'odeur de peinture qui flottait dans l'air. Ce sol en damier blanc, et le plafond en clé de voûte comme dans les cathédrale m'avait tellement manqué. Les rayons de soleil, provenant des hautes fenêtres en hauteur démontrait qu'il n'y avait aucune trace de poussière dans l'air, j'étais tellement maniaque en ce qui concerne mon lieu de travail. Quand je suis entrée, la plupart du personnel fut surpris de me revoir, c'est avec un sourire que je les remerciait de s'être bien occupé de la Galerie durant mon absence et, après leur avoir fait la bise, je leurs explique qu'ils pouvaient prendre leur journée afin que je me réhabitue à la galerie, prétextant que c'était le moins que je puisse faire pour leur remercier de leur fidélité. Une fois tout le monde sortit, je les regardais descendre les marches de la galerie, qui de dehors ressemblait à un palais de justice. Après quoi, j'ai fais claquer mes talons sur le sol, imprégnant ce son dans le silence qui régnait pour me diriger  dans mon bureau et ouvrir le dernier tiroir de mon bureau. Il renfermait quelques bougies, cristaux, encens et herbes, bien que la plus grande partie de mon attirail se trouve chez moi. Mais j'avais toujours le minimum dans ma galerie. D'un battement de cil, les rideaux de la baie vitrée derrière moi se refermèrent tandis que les bougies placées ici et là dans le bureau s'allumèrent, faisant danser d'inquiétantes ombres sur les murs. Attrapant un bocal de sel, je pris une grosse poignet pour ensuite laisser s'écouler le tout en cercle, lentement et avec précision. Après quoi, je me suis agenouillé dans ce cercle pour attraper un bouquet d'herbes séchés que j'ai commencé à faire cramer avec l'aide d'une bougie. Posant les herbes dans un ramequin, j'ai ensuite attraper un œil de tigre, ma pierre fétiche en récitant des incantations en latin, doucement et lentement à mesure que l'odeur des herbes séchées imprégnaient mon bureau. Après plusieurs minutes, j'ai enfin sentit la magie présente : les flammes des bougies s'intensifièrent, mes doigts bourdonnaient comme si la magie n'avait qu'une envie : se déchaîner, même mes cheveux semblaient boucler instantanément sous l'effet d'autant de pouvoirs accumulés dans la pièce. J'ai alors fermé les yeux pour chuchoter, plusieurs fois le nom de Toby.
Plus tard, en entendant la porte d’accueil s'ouvrir, je rouvre les yeux alors que les bougies s'éteignent toutes ensemble. La pierre que je tenais entre mes doigts étaient brûlantes et les herbes fumaient encore. D'un revers de la main, j'arrête la combustion et en claquant des doigts, les rideaux se rouvrent en même temps que les fenêtres pour aérer la pièce, et en balayant l'air de mes doigts, le tapis se déroule pour cacher le cercle de sel au sol. En me dirigeant alors vers Toby dans le grand hall d'entrée, les mains jointes et le pas lent, j'affiche un léger sourire en observant le jeune homme. Il semble désorienté, c'est normal mais je n'avais ni adresse, ni numéro de téléphone pour mettre la main sur lui. A la limite j'aurais pu faire un sortilège de localisation, mais bon...
-Bonjour Toby.
Je me rapproche un peut plus de lui en affichant un sourire sincère afin de le mettre à l'aise. Il ignorait que sa mère était une sorcière, j'allais devoir user de stratégie et de ruse afin de l'aider sans pour autant l'effrayer.
-Tu te rappelles de mois ? Ta mère nous a présentés, il y a quelques mois. J'étais encore aveugle à ce moment là. Nous avons certaine choses à nous dire toi et moi.
Me poussant du chemin, j'invite Toby à me suivre dans mon bureau et à s'installer dans un fauteuil tandis que je me dirigeais vers un meuble, au fond en regardant ce que j'avais à lui proposer.
-J'ai du café, du thé vert, du thé rose, du thé blanc...
Je me retiens de lui proposer le whisky ou le vin blanc dans un autre tiroir. L'alcool faisait partit d'un des autres points fâcheux qui suivaient le dit « orphelin ».
Les bougies étaient toujours présente sur les meubles, et alors ? C'était un moyen de décoration comme un autre. Rien de bien surprenant dans une galerie d'art.
-Je suis navrée de ce qui est arrivé à ta mère et ton père.
J'avais horreur de dire ça. De un, parce que c'était cliché et que tout le monde devait lui avoir dit au moins un millième de fois. Ensuite, parce que c'était totalement faux. Sa mère n'étant pas morte.
-Je ne connaissais pas très bien ton père... Mais ta mère.
Je rigole doucement en baissant la tête.
-Elle était formidable. Unique dans son genre. Et prête à tout pour te protéger tu sais. Nous partagions de nombreux points communs...
Je me retourne, deux tasse à la main en attendant la réponse de Toby sur ce qu'il désirait boire.
Le point plus délicat de la discussion, était sans doute le suivant. Avant de disparaître aux yeux de tous du monde des vivants, la sorcière m'a demandé de dire à son fils que c'était les vampires qui étaient responsables de la mort de ses parents. Et sur ce point là, je ne la suivais pas. Mais j'avais confiance en elle, et je me dis qu'il y a une bonne raison à cette manigance. Même si c'était un énorme mensonge, j'allais devoir prendre des pincettes, puisque que la mère à Toby est censé être vraiment morte, ce n'est pas le genre de nouvelle qui se place entre deux dialogues.
©clever love.
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MessageSujet: Re: I'm indebted to you... Always...   I'm indebted to you... Always... EmptyLun 14 Avr - 17:13

I don't need anybody when I'm down, I'll find my own way back to town…

La galerie est néanmoins totalement déserte. Pourtant, c’est ouvert, alors où sont les employés, ou les éventuels visiteurs ?  Un lieu aussi garni de merveilles ne devrait jamais être inoccupé. Et pourtant …  J’ai l’impression que les gens, dehors, passent devant lui sans y prêter attention, comme s’il n’existe pas. Perplexe, je n’ai pas le temps de me poser d’autres questions qu’une voix qui me hantera jusqu’à la fin de ma pathétique vie me fait vibrer, avec son ton mélodieux qui respire le raffinement.
- Bonjour Toby.
Et il n’y a pas que la sonorité de la voix qui fait cela, en effet, lorsque je me retourne vers sa source, c’est une apparition sophistiquée qui emplit mon champ de vision. Tout est étudié : le maquillage subtil, les cheveux longs bien entretenus, avec leur couleur de braise, les bijoux discrets qui témoignent d’un mode de vie peu commun dans la petite ville qu’est Mystic Falls, la robe classe et enfin la posture que la jeune femme adopte. Je suis tout troublé parce que bien qu’elle soit une vieille amie de ma mère, on dirait qu’elle est moins âgée que moi. Même la chirurgie esthétique ne pourrait pas être responsable d’un miracle pareille. Et puis ses yeux… Comment aurait-elle pu récupérer ses mirettes aussi facilement ? On dirait qu’il n’y a aucune trace, même si elle aurait arraché les yeux d’un autre individu pour se les attribuer, il y aurait au moins quelques vestiges de l’opération. Tout ça ne tourne pas rond.


Elle s’avance vers moi, d’un pas mesuré, un sourire éclatant de blancheur ornant son visage aux traits délicats. Il a l’air honnête, pourtant je me sens mal à l’aise. J’ai l’impression de faire partie d’une manigance, d’un plan dont je n’imagine même pas les enjeux. Sa voix au timbre hypnotisant résonne à nouveau dans l’espace presque vide, puisque nous étions les seuls à nous y trouver.
- Tu te rappelles de mois ? Ta mère nous a présentés, il y a quelques mois. J'étais encore aveugle à ce moment là. Nous avons certaine choses à nous dire toi et moi.
Rien que ça ? Il ne faut pas pousser mémé dans les orties quand même, tout cela devient trop flou, et je réalise que le seul moyen d’en apprendre plus, c’est de jouer le jeu, tout simplement.
" Je me rappelle très bien de vous, vous m’avez laissé une très bonne impression en fait. Que je garde toujours, cela va de soi. Je suis satisfait que vous ayez retrouvé la vue, sens indispensable pour profiter pleinement de la vie, chose que vous ferez certainement dorénavant, je le conçois, et je suis très content pour vous. "
Que de formules polies et de banalités d’usage. D’habitude, elles sont plus proches du sarcasme pour moi, un moyen de me moquer de mes interlocuteurs qui ont un balai coincé dans le cul. Là tout de suite, c’est pour meubler la conversation, et faire parler la snob. Et oui, ne mâchons plus les mots qui s’imposent.

I'm tired of feeling like I'm fucking crazy…

Après une interminable partie de “-Après toi. –Non, après vous. –Vas-y. “, je la suis dans son bureau, qui est aussi tape-à-l’œil que le reste, avec sa terrasse et les nombreux bibelots qui l’ornent. Je me fais inviter à m’assoir dans un fauteuil de velours, qui a l’air très confortable, et mon popotin confirme l’impression donnée, je pourrais m’y endormir et obtenir le meilleur sommeil possible. Sauf qu’il n’est pas question que je ferme les yeux, quand même. Quant à la demoiselle –ne sachant pas si elle est mariée– elle se dirige vers l’un des contenants qui constituent son mobilier, avant de me proposer une boisson.
-J'ai du café, du thé vert, du thé rose, du thé blanc...
J’ai une terrible envie de gnôle, et pourtant, je me retiens. Ce dont j’ai vraiment besoin plutôt, c’est de toute ma tête pour m’aventurer dans cette partie d’échecs qui se présage.
Profitant de ma réflexion, elle se lance dans un petit palabre :
-Je suis navrée de ce qui est arrivé à ta mère et ton père.
Platitudes, encore et toujours. Pourriez-vous être moins prévisibles ? Ça m’arrangerait.  Mais il faut toujours continuer sur ma lancée, avec l’affabilité que j’ai décidé d’adopter :
" C’est gentil, merci. "
Pas une syllabe de plus. Je n’ai rien d’autre à ajouter, et je crois que l’expression sombre de mon visage suffit à exprimer le clair de ma pensée.
-Je ne connaissais pas très bien ton père... Mais ta mère… Elle était formidable. Unique dans son genre. Et prête à tout pour te protéger tu sais. Nous partagions de nombreux points communs...
Je crois qu’on y arrive. Me protéger. Nombreux points en commun. Mon intérêt s’excite de plus en plus, et j’essaie de le cacher avec mal. Elle ne me donne plus du dos, me regardant avec deux tasses qui ont du coûter la moitié de mon salaire mensuel –à moins que ce ne soit annuel – à la main.
" Vous avez du thé à la verveine? "
Le mot que je voulais justement prononcer. Je guette une réaction quelconque, sans succès. Tant pis, on essaiera autre chose.

Après m’avoir tendu mon petit récipient rempli de liquide chaud, elle s’assoit en face de moi. Je sirote le contenu, reconnaissant le goût caractéristique de la boisson à laquelle m’avait habituée ma mère. Les souvenirs me hantent, quand j’évoque cette relation, réminiscences que je chasse tout de suite pour me concentrer sur ce que je suis venu faire ici. Parce qu’il n’y a plus de doute possible, les réponses à mes questions sont ici.  
" En quoi était-elle unique? Enfin, je l’ai connue, bien sûr, mais uniquement en tant que fils. Et les mères ne révèlent pas toute leur vie à leur progéniture bien entendu, dans le but de les protéger justement ou juste parce qu’elles ne veulent pas briser l’illusion de leur rôle, comme quoi elles sont humaines aussi et peuvent commettre des erreurs. "
Mon regard soutient le sien, bien que cela soit vraiment un défi. Je suis intimidé, dans son œillade, je vois… du pouvoir. Oui, je n’avais pas d’autre terme à utiliser, c’est celui-ci qui domine ma raison.  Je poursuis, toujours avec une voix lente et calme :
" Depuis quand la connaissiez-vous et surtout, quelle était votre relation ? Car si vous étiez meilleures amis, je voudrais bien tout savoir, ça me ferait du bien. Il n’est pas un secret pour toute la population que j’ai du mal à digérer sa… "
Je m’auto-bloque, je n’arrive pas à me résoudre à prononcer le mot « mort ». Les larmes me submergent, mais j’arrive à les retenir, comme si je fermais le robinet. J’ai tout le temps pour pleurer, mais je n’ai que cet instant pour des révélations.
" Son départ. Vous savez quoi? Parlez moi de la verveine en fait, et de votre relation avec tout ceci. Comment ma mère était-elle au courant de l’existence des vampires depuis ma tendre enfance ? Ça, c’est une question pertinente dont la réponse pourrait bien provenir de vous.   "
J’ai révélé ma main, erreur de débutant. Pourtant, j’espère toujours que cela aurait l’effet escompté, ou que cela au moins entraînerait une réaction qui me conduirait à la vérité.
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MessageSujet: Re: I'm indebted to you... Always...   I'm indebted to you... Always... EmptySam 3 Mai - 11:40

Toby & Elizabeth


I'm indebted to you... Always...



Il y a peut, je trouvais les humains pathétiques. Ils me dégoûtaient et cela remonte à trois ans en arrière, quand les humains ont gracieusement garnit les rangs des Originaux à la place de soutenir les Sorcières, qui se battaient pour ses personnes irrespectueuses. Encore maintenant, les gens préfèrent un cadavre mort depuis trois siècles plutôt qu'un humain ralentissant l'impact du temps. Certes, ces personnes là en temps normal ressembleraient à un squelette, à la poussière. Mais qu'en est il des vampires qui eux se résument à des cadavres en décomposition, en mouvement constant ? Quoi qu'il en soit, maintenant ma vision des choses a changée. Depuis que je me suis extraite de l'emprise qu'avait la magie noire sur ma personnalité, je suis plus apte à voir les choses comme elles sont : les humains ont beau savoir beaucoup de choses, ils n'en restent pas moins inconscient et c'est ce qui les rend si... Fragile, et qui nous pousse à les protéger pour peut que l'ont soit du bon côté de la balance ou sur un juste milieu.
Plus nous avancions vers mon bureau, plus j'étire un lent sourire. Si seulement il savait. J'étais arrivé à un point où ma vie se résumait à mon travail et à la sorcellerie. Ma famille ? J'ai une descendance, en France, mais malheureusement ces gens là n'ont connus que mon côté sombre. Inutile d'aller vers eux. L'amour ? Laissez moi rire... De mon expérience, j'ai vite appris que l'amour était une faiblesse, et que dans ce triste monde dans lequel nous vivons, on ne peut pas se permettre d'avoir trop de faiblesse. C'est triste, mais c'est ainsi : j'ai renoncée à l'amour depuis plus d'un demi siècle maintenant.

Les différentes boisson entre mes doigts, je le regarde avec un regard de marbre en me retenant de arquer un sourcil. Oui, autant rester dans les cliché, non pas qu'un « au fait, ta mère est en vie » entre deux dialogues m'aurait dérangé, mais bon n’exagérons rien... Finalement, après semblable aveux, j'acquiesce de la tête lorsqu'il me demande de la verveine. Cette infusion est devenu si populaire de nos jours, j'ai encore du mal à croire que le commun des mortels est arrivé à savoir jusqu'au moindre petit détails concernant les vampires. Moi, je n'avais pas besoin de verveine, étant une sorcière j'étais naturellement immunisée contre l'hypnose. Je tend la main vers la bouilloire en commençant à réveiller ma magie afin de faire chauffer l'eau à ma manière, mais au dernier moment je me retiens, dirigeant mon doigts vers le bouton marche. Il fallait que je garde en tête que Toby pense encore que les sorcières volent sur des balais et n'existent que dans le Magicien d'Oz ou Blanche-Neige. Jetant un sachet de tisane à la verveine dans une tasse et un sachet de thé blanc à la rose dans l'autre, je reste debout en attendant que l'eau soit assez chaude, essayant de ne pas penser au silence de mort qui plane -sans mauvais jeux de mots-. En temps normal, l'eau aurait déjà été bouillante puis tempérée par ma magie pour rendre les infusions buvables. Mais quand le bouton rouge de la bouilloire s’éteint, je verse enfin l'eau fumante dans les deux tasses que je pose sur le bureau, accompagnées d'un pot de sucre. Je m'installe enfin, laissant à Toby le loisir de parler en premier. A trois reprises il s'interrompit, la première fois il tenta de soutenir mon regard tant bien que mal, et la seconde fois ses yeux commencèrent à briller avec l'arrivée de larmes qui pourtant ne cascadèrent pas sur ses joues. Au bout de la troisième reprise, il est a enfin terminée et j'active mes neurones en portant la tasse à mes lèvres. Madame Keller avait été très intelligente, me demander de surveiller son fils sans aucune autre indications. J'avais plusieurs fois tenté un sort de localisation, en vain. La sorcière c'était décidément bien entourée de protections. Je repose la tasse sur la surface brillante de mon bureau en gardant le regard rivé sur la fumée s'échappant du récipient.
-Pour commencer, elle était unique dans le sens où elle pouvait voir chez les gens ce qu'il y avait de bien. Même quand la personne en question se voyait comme un moins que rien. Elle avait ce truc, pour réconforter les gens en trouvant dans la seconde qui suis les bon mots, chose que la plupart des gens ne sont pas apte à faire. Le commun des mortels se contente de prendre la personne entre ses bras accompagné d'un « je suis là si tu as besoin. ». Elle, non. Ce n'était pas ça. Elle, elle savait comment vous obliger à vous relever et vous battre en vous faisant rendre compte que quelque soit la situation, ça vous apporte quelque chose qui fait de vous ce que vous êtes maintenant.
C'était très dur de parler au passé de sa mère, j'aurais presque pu croire qu'elle était vraiment morte même ! J'attrapais la cuillère en argent pour la faire tourner dans l'infusion de plantes en prenant une profonde inspiration.
-J'ai connus ta mère ta mère en 2006, tu avais 14 ans si je me souviens bien...
Et si lui se souvenait bien de cette rencontre, alors il devra remarquer qu'en onze années je n'ai pas changer...
-C'était à Atlanta si je me souviens bien et lorsque j'ai croisé le chemin de ta mère j'étais encore dans une mauvaise passe. Drogue, alcool, addiction au jeux et tout ce qui s'en suis. Pour faire simple, c'est ta mère qui m'a sortit de ce merdier. Je crois que je serais déjà ivre morte en tant que clocharde depuis plusieurs années si elle ne m'avait pas secourue.
Et c'était un miracle que je n'étais pas déjà morte. J'avais passé un demi-siècle. De cette façon là. Aller, la question fatidique. L'implication de sa mère dans le monde du surnaturel. A nouveau je pousse un profond soupir.
-Il y a des gens, comme ta mère, qui... Sont plus proches du surnaturel que la plupart du communs des mortels. Ils savent des choses et sont impliqués dans les histoires de vampires depuis des lustres maintenant... C'est tout naturel que ce genre de personnes savent les faiblesses et les forces des vampires, ce sont en quelques sortes... Des émissaires. Même si le terme n'est pas exacte.
©clever love.
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