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 all I wanna do is love ur body. ∞ Jeremiah

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MessageSujet: all I wanna do is love ur body. ∞ Jeremiah   all I wanna do is love ur body. ∞ Jeremiah EmptyMar 8 Jan - 19:50

Anarchy & Liam


La nuit tombe rapidement, et beaucoup trop rapidement à mon goût. D’un sens, je suis ravi, je vais pouvoir enfin chasser comme bon me semble car oui, je l’admets la chasse en plein jour ce n’est pas mon dada, et puis je suis plutôt un homme qui vit la nuit, comme les vampires dépourvu de cette chevalière magique sauf qu’étant hybride je n’ai pas ce soucis là. Je finis de me préparer et je m’observe dans le miroir, souriant légèrement en coin. C’est parfait comme ça. Je prends de l’argent puis les clefs de ma caisse avant de quitter mon chez moi, montant à l’avant de l’impala et je roule en direction du centre ville comptant bien m’amuser ce soir. Je préfère m’amuser plutôt que de passer mon temps assit, à ne rien faire. Il vaut mieux en profiter du temps que l’on soit encore vivant plutôt que de se lamenter pendant toute sa vie. Certes, j’étais un loup-garou, je l’ai mal vécu et ma famille fut tuer à cause de cette ‘anomalie’ mais maintenant, me voilà beaucoup plus fort, plus puissant et j’avoue que je savoure, que je suis fier de ce que je suis devenu. Je ne fais pas parti des plus gentils, de ceux qui prennent les autres sous son aile non, au contraire je suis plus du genre solitaire à chasser tout ce qui bouge, à mordre, à me battre plutôt qu’à attendre sagement tel un crétin. J’aime torturer, j’aime faire peur, j’aime lire cette peur dans le regard des autres, j’aime voir leur visage se crisper sous la douleur. J’aime l’odeur et le goût du sang, rien que la vue, m’excite.

Je finis par arriver en ville et gare ma voiture, avant de sortir et de regarder autour de moi. J’ignore encore sur qui je vais tomber ce soir, ce que je vais faire mais je compte bien m’amuser avant. Je marche, les mains dans mes poches et m’arrête, regardant l’endroit où j’avais coincé un jeune homme, particulièrement séduisant, brun. Je ne l’ai pas revu depuis, je ne l’ai jamais revu d’ailleurs et je me demande bien ce qu’il est devenu. Je me demande bien comment il s’appelle aussi mais il dégageait une certaine aura, une certaine excitation ….j’ai senti, qu’il n’était pas comme tous les autres, il avait ce petit quelque chose en plus que je ne saurais expliquer et qui m’a particulièrement plut chez lui. Pourquoi ne pas me mettre à sa recherche ? Je suis sûr qu’il n’a pas quitté la ville, je lui ai simplement foutu la trouille de sa vie, probablement…d’un sens, je l’espère. Je me remets à marcher, essayant de me souvenir de son parfum. Son visage, je m’en rappelle tellement bien, comme si c’était hier, je pourrais même donner une description parfaite. Des traits parfaits, un nez pointu, un regard de feu…son corps qui dégage une certaine aura. Son odeur, je la reconnaitrais entre milles, l’expression de son corps, de son visage également. Il ne saura m’échapper, être tombé sur moi c’est comme être fiché chez les flics.

J’ignore où je pourrais me trouver si j’étais un humain comme lui. Il avait l’air d’être quelqu’un de sacrément charmeur, il a plutôt une tête à aller draguer tout ce qui bouge. Pourtant, je suis quasiment sûr, qu’à cet instant là, il n’est pas en ville. Je retourne à mon impala et la dépose à nouveau chez moi, si je compte mener une enquête mieux vaut que j’y aille par mes propres moyens. Je me balade parmi les habitations, cherchant presque désespérément mais cette odeur me revient et me fouette le visage. Je cesse de marcher et je tourne la tête en direction d’une habitation, le voyant à la porte saluer quelqu’un, une jeune femme qui regagne sa voiture, et il referme sa porte. C’est parfait, je ne pouvais espérer mieux. J’attends que la jeune femme s’en aille pour me rendre près de chez lui, m’adossant contre le mur de la maison, tout en regardant par la fenêtre de son salon, le regardant, assis sur le canapé. Cet homme est encore plus séduisant que je ne l’imaginais, ce qu’il dégage, son regard, son corps … bref, j’ai envie de le croquer. Je continue de l’observer sauf qu’il s’en rend compte. Je croise son regard. Je me recule bien rapidement avant qu’il n’ait le temps de m’apercevoir, quitte à croire qu’il a rêvé.

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Dernière édition par J-I. Anarchy Daniels le Mer 6 Mar - 20:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: all I wanna do is love ur body. ∞ Jeremiah   all I wanna do is love ur body. ∞ Jeremiah EmptyDim 13 Jan - 20:21


Anarchy & Hadès
J
e marchais dans les rues de Mystic Falls. J'avais eu ma soeur au téléphone, elle voulait me faire écouter les gouzi gouzi de mon filleul. J'eus un sourire, il pouvait être chou quand il le voulait. Roulant des yeux, soupirant, j'attendais ma soeur parlant de mon père qui m'avait carrément éradiqué de sa vie. Oui bon ok je suis gay ... bon parfois bi quand je vois ma meilleure amie, mais voila. Pas de ma faute si je ne veux pas fonder ma propre famille. Quoi que si, mais merde qu'il accepte mon choix de vie, je suis heureux comme je suis et puis c'est tout. La seule personne qui peut me sauter et me faire un gosse c'est ma meilleure amie, les autres nanas non. Suis je radicale ? Ouais je crois. Certainement. Bizarroïde ? Ouais aussi. Anyway. Je marchais en cette fin d'après-midi, j'étais peut être fou de faire ça, en raison de la rencontre avec l'autre sexy mec super ... flippant en mode monstre et tout et tout mais ... j'avais vraiment envie de le retrouver en réalité. Qu'il me coince dans un coin. Fantasme étrange d'un humain complètement détraqué, je dois l'avouer. Enfin bref. Je marchais dans les rues de cette ville. Je finis par quitter le centre ville, (oui à pattes ...) et fini par arriver dans les rues où sont logées toutes les maisons. Enfin la plupart. Je marchais, regardant certaines d'entre elles. je flânaient, comme une gonzesse pouvait le faire, sauf que je n'en suis pas une et heureusement pour moi je n'ai pas des tiques de mecs efféminés. Ma soeurs se foutrait bien de ma poire si jamais j'osais faire cela ! Moi le grand mec baraqué qui papillonne des yeux euuuh ... bizarre hein ? Bref. J'arrive chez moi quand ma meilleure amie m'interpelle, on entre dans ma maison. Là, on discute, on rit, elle enlève sa veste et on s'installe dans le canapé chez moi. On parlait beaucoup elle et moi. J'étais heureux qu'elle ai décidé de venir ici, bon elle vivait dans un appart, bien qu'elle puisse venir ici ... quoi que je la violerais tous les jours ... bien qu ça ne la dérangeait pas. Anyway. On finit par ne rien faire, hormis discuter. Là, le temps passa rapidement, on se lève, je la raccompagne vers la porte, avant de l'ouvrir, je lui dépose un baiser sur le coin de ses lèvres et la laisse partir en la saluant hors de la maison cette fois-ci. Je rentre, m'installe devant la télé et zone un peu sur ma tablette tactile, installé confortablement. Mais quelque chose se passa, comme si je sentais qu'on m'épiait. Instinctivement, je tourne ma tête et le voit, sauf que POUF le voit plus ... bordel ... je l'ai vu ... LUI. Je pose ma tablette

    « Bordel ... »


Murmure-je. Qu'est-ce que je fais ? Je reste là ? je ferme tout à clé ou ... j'opte pour ma dernière solution. Je me lève, j'étais pieds nus, je sors par derrière ma maison, regardant à gauche, à droite, il faisait nuit. Je n'avais pas d'arme. Mais ... je m'en foutais. S'il avait voulu me tuer, il l'aurait fait. Je me retourne et le voit. J'eus un fin sourire, content de le revoir enfin ... bon je cache mon excitation hein si jpouvais je le violerais sur place m'enfin

    « Enfin ... je te revois ... hors de question que tu t'enfuis ... »


Sinon quoi ? Bah rien se serait chiant qu'il se barre quoi je vais pas m'amuser à lui courir derrière juste pour sa belle gueule quand même !

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MessageSujet: Re: all I wanna do is love ur body. ∞ Jeremiah   all I wanna do is love ur body. ∞ Jeremiah EmptyLun 14 Jan - 16:55

Anarchy & Liam


Je ne comptais pas me faire avoir, mais hélas c’était bien trop tard. Au fond, je voulais qu’il me regarde, je voulais qu’il me remarque et finalement j’ai eu ce que je voulais. Il m’a vu, il m’a remarqué et j’ai réussi à l’attirer dehors. Parfait. Je sais que je l’intrigue, je sais que je l’impressionne et j’aime en jouer, j’aime savoir qu’il me cherche. Je fais le tour de la maison et je regarde à nouveau à l’intérieur, mais sans surprise il n’est plus là. Je le sens près de moi, il s’approche. Il n’a pas peur, ou alors il aime se faire peur et se faire à l’idée qu’il va revoir celui qui l’a coincé cette nuit là, celui qui a faillit le dévorer. Je l’entends, il me parle et pourtant je suis dos à lui. Je ne peux m’empêcher d’afficher ce sourire en coin. Enfin ? Ca veut dire qu’il attendait que je pointe le bout de mon nez ? C’est touchant, c’est mignon, vraiment…rare sont ceux qui pensent à moi parce que je les ai déjà plaqué contre le mur, en général ils cherchent plus à m’éviter ou ils sont tous morts. Je me tourne ensuite vers lui, lui faisant face, le peu de lumière éclairant les alentours ne laissant entrevoir qu’une partie de mon visage, mes yeux et quelque peu mon nez et ma joue. Je l’observe, en silence. Il est plus grand que moi, il a l’air sûr de lui. Je ressens son excitation, cette adrénaline qui monte peu à peu en lui.

« Je n’ai pas l’intention de m’enfuir. »

Dis-je simplement, presque froidement, aussi froid que la personne que je suis. J’ajoute un petit sourire qu’il peut certainement difficilement percevoir. Je m’avance ensuite vers lui lentement mais gardant quand même une certaine distance. Ce n’est qu’un humain, il ne peut rien me faire de mal puis il n’a pas l’air de vouloir me faire quoique ce soit, au contraire …je pense qu’il veut simplement parler, et limite faire…connaissance ? Je n’ai pas d’amis. Je suis solitaire et je n’ai pas besoin de quelqu’un pour m’attirer vers le bas et faire de moi quelqu’un de faible. Je m’avance et plus la lumière m’éclaire. Je l’observe avant d’incliner un peu ma tête sur le côté, tout de même un peu curieux.

« Qui était la jolie demoiselle qui est partie de chez toi ? Ta petite amie ? »

J’observe tout, je retiens tout et dans les moindres détails, ce qui en effraye parfois certains mais honnêtement, je m’en fiche totalement, parfois mon but c’est de vouloir faire peur même si je sais que là, ça ne sera pas le cas, je dois plutôt le fasciner. Je garde toujours une certaine distance entre lui et moi avant de m’avancer vers lui mais je le détourne et je me dirige ensuite vers la porte avant d’entrer chez lui, sans réellement de gênes. Je regarde autour de moi quand même curieux et attend qu’il rentre, me tournant vers lui.

« C’est mignon, trop chaleureux à mon goût. »

Au moins, ça à le mérite d’être clair, je ne passe jamais par quatre chemins de toute manière, jamais. Je suis quelqu’un de plutôt direct, honnête, parfois trop franc pour certain. Je me tourne vers lui n’osant pas cependant m’aventurer plus loin. Je ne sais pas si c’est un chasseur ou non, malgré que j’aime le danger, sait-on jamais s’il a installé des pièges ou non. Je l’observe, mon instinct d’hybride reprenant le dessus. Je l’attrape rapidement par le col, le faisant tomber et me glisse au dessus de lui, continuant de le tenir, l’observant.

« Pourquoi est-ce que tu attendais de me revoir ? Tu es quoi ? Un chasseur ? »


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MessageSujet: Re: all I wanna do is love ur body. ∞ Jeremiah   all I wanna do is love ur body. ∞ Jeremiah EmptySam 2 Fév - 15:58


Anarchy & Hadès
J
e regardais l'homme face à moi. je déglutis. Il était sacrément bien foutu. J'avais certainement un air d'hétéro, mais j'étais plutôt bi' tourné vers l'homosexualité. Et sérieusement, bah ça me convenait. Il n'y a qu'avec ma meilleure amie que je me la joue hétéro. Je regarde ainsi cet homme étrange, je ne savais pas ce qu'il était, il était dangereux, certes, mais je n'en avais pas peur ... ou si en fait si je flippais quand même disons que l'inconnu fait toujours flipper. Je le regarde, je ne voulais plus qu'il s'enfuit. Sa réponse m'arrache un sourire en coin. Je ne lui faisais pas trop confiance, mais en même temps, il m'intriguait. Je ne disais toujours rien, observant ses moindres faits et gestes, écoutant sa voix très sexy ... Il s'approcha légèrement de moi, voulant savoir qui était la jeune femme de tout à l'heure. Je le regarde. Il voulait savoir si c'était ma copine, j'arquais dès lors mon sourcil gauche et secoue la tête

    « C'est juste ma meilleure amie »


Dis-je simplement. Le fait qu'il m'arrive de coucher avec elle ne regarde personne. Pas même lui. Et puis je suis célibataire "normalement" je fais ce que je veux non ? Anyway ... je le regarde sans trop savoir quoi dire. Il s'avance vers ma maison, je lui emboîte doucement le pas, fourrant mes mains dans les poches. Il se moqua de l'intérieur de ma maison, j'hausse les épaules, moi j'aime, c'est mon chez moi. Il me regarde, je commence à avoir l'habitude de ses r"actions quelques peu étranges ... cependant, quelque chose se passa. Sans que je n'eusses le temps de réagir, il s'est jeté sur moi, m'attrapa par le col et me voila par terre sur le sol dur qui me coupa le souffle. Je le regarde et secoue la tête

    « Non je ... suis juste un écrivain et un photographe ... je voulais juste te revoir car ... tu m'intriguais juste ... »


Dis je avec beaucoup de difficultés notamment à respirer, c'est pas que mais il pèse son poids le gaillard ! IL ressemblait à une bête et je ne savais pas trop dans quoi je m'étais fourré

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MessageSujet: Re: all I wanna do is love ur body. ∞ Jeremiah   all I wanna do is love ur body. ∞ Jeremiah EmptyDim 17 Fév - 17:53

Anarchy & Liam


Il n’avait pas l’air très effrayé, moins que la dernière fois d’ailleurs. Il avait l’air même détendu, curieux et impatient. Impatient ? Peut-être le fait de vouloir savoir qui je suis vraiment, de vouloir en savoir plus du pourquoi du comment, je n’en sais rien. Je le laisse me regarder, à vrai dire cela ne me dérange pas. Au contraire, ça me fait plaisir qu’il me reluque de la sorte, qu’il m’observe sous toutes les coutures, qu’il s’intéresse à moi. J’ai ENVIE que l’on s’intéresse à moi. Il répond à ma question. Sa meilleure amie ? Tiens donc ? Une meilleure amie avec une relation plutôt ambigüe j’ai envie de dire, parce que moi, mes amis, en général, ils ne font pas long feu. Je ne suis pas du genre à m’attacher à qui que ce soit, je ne suis pas du genre à avoir des amis. Plus je suis seul, mieux c’est. Les amis, ils te font des coups dans le dos dès qu’ils le peuvent. Moi, je n’en ai pas besoin. Après, j’ai envie de dire, chacun sa merde. J’ai assez souffert dans ma vie, je ne veux pas souffrir à nouveau.

Je finis par rentrer dans son petit chez lui, me moquant un peu. Chez moi, c’est sombre, c’est terne…bref, c’est bien loin d’être chaleureux avec des couleurs vives. Ma maison reflète mon état d’âme, mais je pense que c’est pareil pour tout le monde. Trêve de plaisanterie. Je me jette sur lui, me glisse au dessus de lui, à califourchon tenant son col entre mes doigts, lui lançant un regard plus que menaçant et j’incline ma tête à ce qu’il me dit là. Je l’intrigue ? Vraiment ? Je l’observe tout de même méfiant avant de le lâcher et de me redresser, ne l’aidant pas pour autant à faire de même puis je m’installe sur son canapé, posant mes pieds sur la table, mes bras sur la tête du canapé faisant vraiment comme chez moi.

« Je ne te fais pas peur ? Pourtant, la dernière fois, tu te faisais presque dessus …c’était drôle, surtout quand c’est un type comme toi. Baraqué, grand …j’ai pris mon pied. »

J’avoue que je m’aurais attendu à de la bagarre, à un peu de violence mais non, il s’est presque fait dessus malgré que j’ai pu ressentir à quel point ça l’excitait. Les êtres humains sont parfois très étranges. Lui, il doit être carrément maso. Je l’observe, ne me gênant pas non plus pour lui montrer qu’il me plait rien que de par mon regard et mon petit sourire en coin. Je ne suis pas du genre à cacher quand quelqu’un me plait…ou me déplait. Je suis quelqu’un de très honnête, de très direct qui aime se faire taper dessus. Maso, moi aussi. J’enlève mes pompes de la table et je me redresse, histoire d’être moins affalé sur son canapé très confortable.

« Ecrivain- photographe … tu écris quel genre de livre ? Romantique ? Encore une fois, tu baisses dans mon estime bébé. »

J’admets, j’aime poser des questions, et en général c’est MOI qui pose les questions et pas les autres. Je préfère rester un mystère pour la plupart des gens et que personne ne sache qui je suis même si, pour la race à laquelle j’appartiens ce n’est pas bien difficile. Je m’approche de lui et le plaque contre le mur, me mettant face à lui, l’observant tout en humant son odeur de manière pas vraiment discrète, me collant presque à lui, relevant les yeux vers lui.

« Tu es plutôt du genre être le soumis ou le dominant ? »


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MessageSujet: Re: all I wanna do is love ur body. ∞ Jeremiah   all I wanna do is love ur body. ∞ Jeremiah EmptyLun 4 Mar - 9:34

Anarmiah.

Devait-il avoir peur ? Oui. Devait-il s’enfuir ? Non. Devait-il appelé les forces de l’ordre ? Non. Devait-il le laisser à califourchon sur son corps, le malmenant ainsi ? Oui. Pourtant sentir leurs peaux rentrés en contact ainsi, même si farouchement le laissait perplexe et tremblant. Mais il se forçait à serrer les poings de toutes ses forces pour ne pas que son agresseur remarque l’effet qu’il faisait sur lui. Sa respiration est anarchique et de plus en plus faible mais il n’en fit en aucun cas part d’un certains gêne. Jeremiah commençait à avoir l’habitude de ces gestes d’intimidation et encore, son père avait l’habitude d’y allait bien plus fort sur ses gestes. Donc voir cet homme faire pareil ne le dérangeait pas plus que cela. Il y avait juste ce regard. Ce même regard qu’il lui avait lancé lors de leur première rencontre. Et cela lui filait juste la peur de sa vie, encore une fois. Son comportement le dérange, il a l’impression de le comprendre un peu plus à chaque minute qui passe en sa présence. Inclinant la tête, il vint à contredire les anciennes paroles de l’humain qui semblait trop concentrer sur ses tremblements pour faire attention à lui. Certes. Il avait eu peur. Il ne pouvait pas le cacher même s’il avait essayé mais c’était ainsi, cet homme lui faisait peur. Pourtant, Jeremiah n’avait jamais eu peur face à son père qui était bien le symbole de l’autorité, de la violence paternel alors pourquoi avait-il été envahi par ce doux sentiment en présence de son agresseur ? Il n’en savait strictement rien.

Quand la pression sur son cou s’arrêta, Jeremiah put à nouveau respirer et cela lui fit le plus grand des biens. Se relevant sur ses coudes, il aperçut son interlocuteur s’installer sur son canapé, posant ses chaussures juste dégelasse sur sa table. Génial. Lui qui avait fait le ménage intégrale de sa maison, la voilà salie par un type qui se croyait tout permis. Un psychopathe en fuite. Un taré mental était installé sur son canapé. Pourquoi ça lui tombait toujours dessus ? Il avait mal fais un truc dans sa vie pour qu’elle soit à ce point pourrie par des types de son genre ? Lâchant un soupire plus que exaspéré par la situation, il se releva plus ou moins facilement, jouant de ses bras pour ne pas se tordre un muscle. C’est qu’il aimerait éviter un tour à l’hôpital en prime. Comprenant que son agresseur n’avait pas l’intention de partir tout de suite, il referma la porte de chez lui pour éviter les coups de froid. C’est qu’il restait un petit frileux d’humain. Perplexe, appuyer sur l’un de ses murs face à son agresseur, il ne sait pas quoi pensé de ce foutu regard sur lui. Et de son sourire aussi. Sourire presque imperceptible mais bien là. Ce type avait un sérieux problème. Il se jetait à sa gorge presque pour l’égorger vif avec les dents et les ongles et ensuite il lui lance l’un de ses regards que deux amoureux se lanceraient. Un sourire vit quand même le jour quand Jeremiah vu l’autre retirer ses chaussures de sa table et se redresser. Jetant un regard discret à sa table pour voir si elle aurait besoin d’un coup de torchon.

L’humain tiqua un peu face aux dis de son agresseur. Il avait une estime pour lui ? Un peu … étrange à vrai dire. Mais Jeremiah ne se laissa pas démonter pour autant. Il ne voulait pas révélé son vrai métier à ce type qui pouvait se montrer des plus violents par moment. « Non. Plutôt dans le genre un homme tranquillement chez lui avec une copine et un type limite psychopathe sur les bords qui s’installe chez lui comme si c’était sa maison. Ah ouais, le psychopathe se jette fréquemment sur lui, soit pour le menacer soit pour lui faire des avances. Je pense qu’il va faire une furie ce prochain roman. » Sa voix transpirait d’ironie et de provocation comme pour sous-entendre que l’attitude de son interlocuteur ne lui plaisait pas spécialement. Jeremiah comprit que pour agrandir de quelques minutes son espérance de vie, il devait rentrer dans le jeu de son agresseur, alors il se mit à jouer aux questions lui aussi : « Et toi ? Attends laisse-moi répondre à ta place. Vu ton comportement vis-à-vis d’autres humains, je dirais marchand ? Postier ? Boulanger ? Laveur de vitre ? Ou même escort boy. Quoi que tu n’es pas spécialement sage et que tu serais à l’heure qui est à me lécher les pompes -ou du moins les pieds pour que je te file quelques billets. » A cet instant, Jeremiah se demandait s’il tenait à sa vie car ce qui venait de sortir de sa bouche n’était nullement là pour rallonger son espérance de vie.

Et à nouveau, son agresseur le plaque contre le mur qu’il venait juste de délaisser. Mais quelque chose à changer. Sa présence contre lui se fait plus pressante. Leurs corps se frôlent, son souffle lui chatouille le visage. Baissant le regard vers le siens, le jeune homme ne peut s’empêcher de frissonner face à ses mots. Soumis ou dominant. Vraiment, même Jeremiah ne c’était jamais posé la question. Il était évidemment le dominant avec les femmes qu’il avait croisées. C’est toujours lui qui dirigeait la danse. Mais après, face à un homme, si c’était le sous-entendu qu’il laissait paraître, il n’en savait absolument rien. Comprenant qu’il allait devoir esquiver la réponse, il prit quelques minutes pour lui répondre, choisissant ses mots avec importance. « Tu n’as qu’à venir avec moi sous la douche pour en avoir la réponse par toi-même … » Aucune malice ne passa dans son regard, il énumérait juste un fait pour éviter de répondre. Il ne désirait pas faire de romance, juste que son agresseur se pousse car se faire coller à tous bout de champs commençait sérieusement à le lasser. Posant ses mains sur le torse de l’homme face à lui, il exerça un faible pression faire l’avant pour le faire partir mais l’homme avait bien plus de force que lui. Certes il pouvait le repousser avec la force qu’il avait acquérir à ses séances de musculations mais désirait garder cette atout dans sa poche pour le moment. « Dis, tu sais. Peut-être que dans ta civilisation plaquer les gens à toutes surfaces dures est un signe de salutation mais chez nous, humain, on se serre simplement la main tu vois ? » Dit-il d’une voix agréablement douce et sans méchanceté.

Depuis leur première rencontre, Jeremiah s’était montré plutôt obéissant, ne parlant que lorsqu’il lui posait une question sans en retour l’en lui poser mais cela n’était pas tout à fait lui et maintenant que son agresseur était chez lui, il pouvait très bien lui montrer les faces véritables de son caractère. Attendant que l’autre se pousse pour lui laisser une distance d’espace privé réglementaire, il réfléchit. Comment pouvait-il éviter de se faire encore malmener par son agresseur ? Comment pouvait-il raccourcir leur discussion même passionnante pour aller dormir étant donné que le lendemain il retournait travailler et de bonne heure en plus ? Il n’en savait rien. Car son interlocuteur ne semblait pas vouloir le laisser tranquille pour le moment. Son interlocuteur sans nom en plus. Son nom ! Evidemment. Comme en soirée. Echanger les numéros de téléphone pour ensuite rappeler l’autre était juste l’une des règles les plus anciennes mis en place en soirée. Mais Jeremiah n’avait pas tant besoin de son numéro de téléphone. Il pouvait parfaitement retrouver son agresseur avec juste un simple nom. Mais faudrait-il déjà que son agresseur le lui donne. Il avait déjà essayé la dernière fois sans grand résultat. Le moment venu. Cela voulait dire quoi au juste le moment venu ? Qu’entendais-t-il par le moment venu ? Ah. Peut-être que le jeune homme pouvait trouver un moyen ingénieux d’avoir son nom. Après un moment de réflexion, il sourit et vint à lui dire : « Ton prénom. Ton prénom et je répondrais sans détour à toutes tes questions. Dans la mesure du possible bien sûr. Juste ton prénom … »
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MessageSujet: Re: all I wanna do is love ur body. ∞ Jeremiah   all I wanna do is love ur body. ∞ Jeremiah EmptyLun 4 Mar - 16:04

Anarchy & Jeremiah


Jouer avec lui, c’est tout ce que je souhaite. Je veux lire la peur dans ses yeux, je veux le voir se soumettre et dire oui à tout, mais vu ses agissements, vu ses regards je ne pense pas que ça va être aussi simple que je ne me l’imaginais. Ce petit être humain doit être finalement plus coriace qu’il prétendait être mais qu’il se rassure, je ne vais pas le lâcher, pas aussi facilement. Je vais continuer à jouer avec lui comme un vulgaire pantin, je vais continuer à le trainer dans la boue, à faire mumuse avec ses nerfs. Il est bien mal tombé, je le plaindrais volontiers mais que dire, je n’ai pas le temps. J’ai d’autres choses plus importantes à faire. Bien sûr que non, je n’ai pas l’intention de partir au contraire, j’ai plutôt l’intention de rester, et qu’importe ce que fera cet humain, il n’arrivera pas à me faire partir, pas par la force tout du moins. Il a beau avoir la carrure de Tarzan, je reste tout de même le plus fort. C’est dans ces moments là que je ne regrette pas d’être un hybride. Avoir le pouvoir sur plus faible que soit, certes c’est dégueulasse, mais j’en profite autant que je le peux.

Je m’installe comme si j’étais chez moi, regardant un peu autour de moi en passant, rien que ce que cette maison dégage me répugne, elle me donne envie de vomir. Trop d’amour, trop de sérénité, c’est trop chaleureux ici. Beurk. Je n’arriverais jamais à comprendre ces gens aimant, ces gens qui aiment donner et/ou recevoir de l’affection, ces gens qui aiment qu’on leur dise je t’aime, ces gens qui sont pleins d’espoirs. Tableau ignoble, je vomirais bien à la tronche de la première personne correspondant à ces termes. Pourtant, l’homme en face de moi dégage autre chose que cette sérénité. Il montre une autre face de lui-même. Quelqu’un de bien, heureux et qui ne manque de rien. Je vois bien, que ce n’est qu’une autre personne qu’il a créé pour se protéger de quelque chose, je suis quasiment sûr que dans sa tête, qu’au fond de lui c’est le néant total, le chaos…un homme probablement ravager. Un point commun que l’on a tous les deux, dans ce cas. Avant, je n’étais pas ainsi, avant j’étais une tout autre personne. Jamais je n’aurais cru qu’un jour j’allais devenir cet être abominable, arrogant. J’y ai pris goût, je n’arrive pas à m’en détacher. Celui que j’étais avant est mort en même temps que celle que j’aimais, que ceux que j’aimais. Ce masque me colle au visage, je n’arriverais pas à m’en défaire, je suis pris au piège.

Je l’écoute me répondre, visitant un peu la maison, prenant les quelques photos posées sur les meubles, les observant avant d’en redéposer une, de manière très calme malgré que ce qu’il me dit pourrait me mettre hors de moi. Pourtant, je suis d’un calme Olympien. Je me tourne vers lui. Mieux vaut ne pas lui répondre et attendre ce qu’il compte me dire. Je lâche ensuite un rire, un rire à la fois moqueur, et malsain. Petit humain qui se croit malin en jouant avec les nerfs de son agresseur, pas mal…mais il faut peut-être lui rappeler qu’il n’est pas dans un film ? En tout cas, il a beaucoup d’humour, ça me fait. Je l’applaudis, comme pour le féliciter tout en continuant de me moquer puis je m’arrête, affichant un grand sourire en coin toujours amusé par la situation.

« On ne me l’a jamais faite, celle-là. Escort boy. Tu trouves que j’ai la tête pour l’emploi ? Je ne suis rien de tous ce que tu m’as cité, try again. »

Je le plaque à nouveau contre le mur, reprenant mon air plus menaçant cette fois. J’ai envie de lui sauter dessus, de planter mes crocs à son cou, de pomper tout son sang et de m’en aller, le laissant mourir. Je colle mon corps contre le sien, glissant une de mes mains contre le mur pour le bloquer et lui demande une question plutôt personnelle. Rentre dedans ? Direct, plutôt. Je n’aime pas passer par quatre chemins et quand les gens le font, ça m’énerve. Je souris, pas très satisfait de la réponse mais, ce petit a de la répartie…mais qu’il se méfie, ça pourrait très bien tourner en ma faveur. On ne joue pas trop longtemps avec moi comme il le fait, surtout pas. Le dernier qui l’a fait n’est plus de ce monde, il nous a quitté dans d’affreuse souffrance et j’espère que de là où il est, il s’en souvient encore. Il me repousse en exerçant une faible pression mais je ne bouge pas, je ne bronche même pas d’ailleurs, je le regarde comme s’il débarquait de Mars, comme si je ne comprenais pas trop ce qu’il a voulu faire avant de froncer les sourcils face à ce qu’il me dit. Civilisation ? Il croit que je viens de l’époque des Vikings ? Ou même d’une tribu en Amazonie ?

« Tu crois que je viens du Moyen-âge ? Merci, je viens de la même époque que toi, et je sais encore comment vous fonctionnez. »

Vous, pour humain car évidemment, je suis loin d’en être un. Cette fois-ci, contrairement à lui, je lui ai répondu de manière très autoritaire, froide à glacer le sang. Je retire ensuite ma main. Il faut que je résiste à cette envie de lui sauter dessus, de glisser mon visage à son cou et de le menacer, de l’effrayer, de lui montrer qu’il s’est trompé de jouet. Je glisse mes mains dans mes poches restant à quelques millimètres de lui, pouvant encore sentir son souffle s’écraser contre mon visage. Mon prénom ? Juste mon prénom ? Il ne croit tout de même pas que je vais lui dire mon vrai prénom ? hmm… Judas ou Ivy ? ou tout simplement Judas-Ivy ? Non, faisons court, faisons bref, faisons à ma manière.

« Ivy. Prénom de filles mais je pense que tu compaties pour savoir que l’on ne choisit pas son prénom n’est-ce pas ? Et toi ? Tarzan ? C’est quoi ton ‘petit’ prénom ? »

Mon visage s’éclaircit un peu, mais pas trop non plus. Depuis la mort de ma famille et de celle qui comptait le plus à mes yeux, je n’ai jamais souris. La seule fois où je souris c’est pour me moquer des autres, pour leur montrer que je suis loin d’être un homme saint d’esprit. Je n’ai plus jamais été heureux, je n’ai plus jamais connu l’amour et surtout je ne me suis plus jamais attaché à personne. Perdre ceux que l’on aime, ça fait beaucoup trop de mal. Je l’observe, le reluquant de haut en bas avant de sourire satisfait de ma nouvelle marionnette puis je reviens cette fois plus franchement contre lui, glissant mes lèvres à son cou, mordillant quelques parcelles de sa peau avant de la relâcher et je me détache un peu, humant son odeur, mon souffle s’écrasant contre son cou. Je le désire, et si ça ne tenait qu’à moi, il aurait déjà fini par terre, complètement nu. Je remonte lentement mes lèvres le long de la mâchoire, mes crocs sortis, frôlant sa peau mais ne s’enfonçant pas pour autant. Mes yeux changent de couleur, virant au noir/jaune. Je me détache bien rapidement me mettant dos à lui, ayant du mal à retenir mes pulsions bestiales.

« Dis-moi qui tu es, je te dirais qui je suis. Dans l’autre sens, ça ne marchera pas. Je continuerais à venir te voir, je sais exactement où tu vas, je te sens, ton odeur quand tu n’es pas loin de moi. Tu ne m’échapperas plus, où que tu ailles. »


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MessageSujet: Re: all I wanna do is love ur body. ∞ Jeremiah   all I wanna do is love ur body. ∞ Jeremiah EmptyMer 6 Mar - 15:52

Anarmiah.

Se soumettre ainsi à quelqu’un sans broncher, gentil toutou au quotidien, il avait déjà donné. Son père l’aurait bien renommé Médor s’il en avait eu l’occasion. Il lui en avait même parlé lors d’un repas plus ou moins silencieux. Son père se prêtait souvent à des monologues sans fin et souvent sans sens lors de leurs repas partagés et Jeremiah n’avait pas son mot à dire, juste à l’écouter et à servir le repas. Et ce type-là. Ce foutu psychopathe qui rentrait chez les gens comme l’on rentre dans des toilettes publiques désirait juste que le jeune homme se plie à ses volontés. Et jamais au grand jamais il ne serait obéissant à cet homme. Tout comme à n’importe quelles personnes. Libre. Il resterait libre. Il avait ramé dans la boue pour arriver à cet idéal plus ou moins à ce qu’il pensait d’une vie en toute liberté. Qu’on lui arrache aussi vite ce qu’il avait eu tant de mal à avoir, cela était injuste et il ne se laisserait pas faire sans rien dire. Quitte à se battre contre son agresseur. Quitte à mourir pour rester libre. Les conséquences lui importait peu, tant qu’il en restait libre et non enticher à quelqu’un, devant lui obéir à chaque claquement de doigt de sa part. Sérieusement. Cela le mettait hors de lui que certaines personnes avaient ce besoin de domination sur d’autres plus faible, de pouvoir lire la peur de sa victime dans ses yeux avant de plonger sa lame dans son cœur, lui retirant ainsi si égoïstement la vie.

Voir son regard porté sur sa maison, sur sa vie lui donnait juste envie de lui cracher à la figure de partir de chez lui immédiatement. Pourquoi donc ? Car ce type regardait sa vie avec répugnance, avec dégoût, avec répulsion. Et personne n’avait à le regarder ainsi. Même sans porter son regard directement sur sa personne. C’était juste … Juste personne n’avait à donner un commentaire sur sa vie, passée ou présente. Il faisait ses choix. Choix qui le menaient ici et même s’il ne faisait pas les bons choix, personne n’avait à le lui faire remarquer. Maudissant son père qui était la cause pour un tel comportement de sa part, Jeremiah pencha la tête sur le côté et chercha à avoir un autre point de vue sur la façon dont son agresseur dévisageait son habitat. Rentrer dans son jeu, ne surtout pas s’énerver car l’autre pourrait en venir aux mains. Après un court instant de réflexion, il se sentit bon d’ajouter d’un ton détaché : « C’est la décoration des anciens propriétaires. J’ai acheté la maison il y a pas si longtemps que ça et je n’ai toujours pas eu le temps de refaire la décoration. Comme … comme tu peux le voir, les photos représentent surtout des gens inconnus devant un paysage paisible dont je n’en fais pas partis. » La raison pour laquelle il gardait ses photos étaient surtout personnelle. Mais ça il ne lui dirait pas. Etant donné que les rares photos qu’il avait avec son père avaient été brûlé dès son deuxième jour de sa fuite, il se retrouvait sans photo de famille. Et sachant le regard que portaient les gens en général sur les gens ne possédant pas de photos de famille, il avait préféré garder ceux-là, mentant si on lui demandait qui était représenté sur ce tableau.

Certes c’était débile. Certes ce préjugé était sûrement faux. Certes l’avis des autres lui apportait. Mais il avait besoin de rentrer plus ou moins dans la normale. Il avait besoin de savoir qu’il ressemblait à l’idéal d’un américain. Il ne voulait pas se faire montrer du doigt pour une quelconque différence. C’était pour cette raison principale qu’il avait accepté le premier métier, pourri soit-il qui se présentait à lui. Et cela l’amusa en parallèle de chercher ce que faisait de ses journées son agresseur, jouant ainsi à la provocation. Jouant aussi avec sa vie. Mais la réaction de son vis-à-vis n’en fut pas moins surprenante. Il vint à rire de la situation. Laissant un Jeremiah un peu déboussolé par deux choses. La première était que ce type avait réellement soit un gros problème soit un gros problème, car il ne voyait pas d’autre solution. La deuxième était que son rire sonnait à ses oreilles comme la plus belle des symphonies. Son sourire, immense, moqueur comme celui du Joker que lui offrait son agresseur lui fit peur, lui sous-entendant un ordre silencieux ; le silence.

Et c’est ce qu’il fit. Il ne ressaya pas de jouer au provocateur en se moquant du métier, tout aussi nul que le siens, que doit faire son interlocuteur. Juste un instant de détour, plongé dans ses songes et le voilà plaqué contre le mur. Face à lui, ce type. Ce type qui avait repris un visage son air menaçant, comme s’il voulait l’égorger là, tout de suite. Bloquer. Impossible de passer à côté et de s’enfermer rapidement dans sa chambre, oubliant comme la dernière fois sa rencontre avec son agresseur. Mais insistant comme il l’était, Jeremiah pose ses mains sur le torse de son vis-à-vis et pousse très faiblement. Juste pour lui faire comprendre qu’il devait partir car il commençait à lui donner chaud et à lui faire peur. Mais son corps ne bouge pas. Pas d’un centimètre. A croire que cet homme était doté d’une force surnaturelle. Bien sûr, pas le temps de penser à cela car son audace le perdra et il continue dans son jeu de la provocation, le cherchant, titillant ses limites comme il avait toujours réussit à faire. Et sa réponse ne fait que provoquer à nouveau d’agréable frisson. Le timbre de sa voix était beaucoup plus bas, plus froid encore qu’avant. My god, ce gars était vraiment trop angoissant. Mais ce qui lui dérangeait dans sa phrase était le, vous fonctionnez. Il en sous-entendait qu’il ne fait pas partit des êtres humains ou des gens civilisés ? Jeremiah fut tenté de lui demander mais son vis-à-vis se mit en mouvement. Attendant le contact pas très sympathique entre son dos et le mur qui ne vint jamais, il plongea son regard dans le siens, cherchant à le comprendre un peu mieux. Son souffle se fait le plus discret possible, il essaie de ne pas faire paraître sa peur en présence de son agresseur mais tout dans son attitude le terrifie.

Ivy. Son estime pour lui baissa d’un seul coup face à cette révélation. Ivy donc. Voilà comment son agresseur se nommait. Mais il n’en fit aucun commentaire, le dévisageant simplement, attendant le moment où son vis-à-vis en aura marre de lui et viendra l’égorger. Il devait lui donner son prénom lui aussi. Il devait mentir ? S’inventé un prénom et une vie ? En croisant le regard de son interlocuteur, il comprit que lui mentir viendrait à creuser sa tombe. « Je … Mon prénom n’est pas Tarzan. Jeremiah. Mon prénom est Jeremiah. Jeremiah Hills. » Déclara-t-il d’une voix fébrile au début mais voulu plus forte en fin. Et c’est là qu’il se rendit compte de ses mots. Fuck it. Il lui avait donné son identité au complet. Il lui serait alors tout aussi facile de le retrouver. Jeremiah se mit à se tortiller, pas trop certes mais tout de même présent alors qu’il surprenait le regard d’Ivy sur sa personne. Il avait l’impression d’être une bête de concours qu’il viendrait d’acheter. Qu’il détaillait, fier de son achat. Son tortillement se transforma alors en faible tremblement quand son vis-à-vis se colla à nouveau à lui et porta ses lèvres à son cou. Et chose stupéfiante, il se surprit à lâcher un gémissement entrecoupé, comme pour encourager ce type à lui mordre plus franchement le cou. Sentir ses lèvres monter le long de sa mâchoire le remplit d’une telle chaleur qu’il en resta lui-même pantois face à cela. Son corps semblait réagir positivement aux gestes de son agresseur.

Jeremiah eu juste le temps d’apercevoir un reflet jaune étrange dans ses yeux avant qu’il ne se détache de lui et se mette dos à lui. Laissant le corps du jeune homme se refroidir. Et sa phrase. Sa phrase. Sa phrase le congela complètement. C’était une menace. Une menace proférée par ce psychopathe. Jeremiah le dévisagea un instant, sans savoir réellement comment réagir. Et ce fut le sentiment le plus primitif qui vint à s’exprimer en premier ; la colère. Dans un geste d’autodéfense, le jeune homme vint chercher à tâtons un couteau assez coupant pour se défendre d’une attaque et se recula, se collant ainsi totalement au mur derrière lui. Certes il n’allait pas pouvoir s’enfuir si Ivy venait à s’approcher encore une fois de lui pour le plaquer mais callé à ce mur, Jeremiah savait qu’il n’allait pas faire de grosse bêtise. Pointant la pointe tranchante du couteau vers son agresseur, le manche collé à son torse, si son vis-à-vis s’approchait de lui, il viendrait lui-même s’empaler dessus. Les sourcils froncé, les lèvres pincées, il ne bougea pas en un premier temps avant de se mettre à parler pour attirer son attention sur lui. « Nobody. Nobody ever had dared threaten me ! Tu te prends pour un fucking de psychopathe mec. Et tu vas gentiment attendre ici que la police ne vienne te ramener dans ton asile Ivy. »

Peut-être qu’il envenimait les choses. Peut-être que ce type était vraiment un dangereux psychopathe en évade. Peut-être qu’il rêvait simplement. Peut-être que tout cela était bel et bien réel. Beaucoup de peut-être. Pas beaucoup de certitude. Et au fond de lui, une voix lui soufflait que son affront n’allait pas être sans conséquence. Surtout qu’il savait son agresseur plus fort que lui. Le désarmer et ce servir de son arme contre lui allait être juste trop facile. Il en était plus que conscient. Et il allait devoir bouger, se mettre à l’abri et attendre que son vis-à-vis parte de sa maison. Mais pourtant, il ne bougea pas. Il ne fit aucun mouvement, restant là, arme en main, le regard fixer sur le dos d’Ivy. Son corps était toujours secoué par de petit tremblement discret mais voyant. « Tu sais quoi ?, Jeremiah haussa les épaules et continua, Vas y ! Vas y, surveille moi. Suis-moi. Menace-moi. Tu peux même t’installer dans la chambre vide chez moi pour être encore plus proche de moi. Je m’en fou. Tu ne me fais pas peur. » Son ton ne se voulait pas menaçant, pas provoquant, ni même ironique. Sa voix était grave, intense. Il s’en fichait en fait que ce type s’intéresse autant à lui. Cela lui faisait même plaisir. Mais ça il ne l’avouerait jamais. Ce type ne lui faisait pas peur. Pourtant … Pourtant il tenait toujours son couteau pointé vers lui.
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MessageSujet: Re: all I wanna do is love ur body. ∞ Jeremiah   all I wanna do is love ur body. ∞ Jeremiah EmptyMer 6 Mar - 20:43

Anarchy & Liam


LTrop de répondant et je n’aime pas tellement sa. Pourquoi tant de résistance ? Pourquoi autant d’arrogance ? Cela ne va rien changer du tout, au contraire il cherche plutôt à aggraver la situation. Plus il l’ouvre, plus il se met dans de mauvaises conditions et malgré mes agissements je ne pense pas qu’il se rende compte du danger qu’il y a, à me rechercher des puces comme il le fait là. Je suis patient, mais comme tout être j’ai une certaine limite. Combien de temps encore, est-ce que j’accepterais le fait qu’il joue comme ça avec moi ? Combien de temps encore, vais-je pouvoir être patient et ne rien laisser paraitre ? Je n’en sais rien, mais je commence à saturer. Je n’ai pas envie de le blesser, je veux simplement jouer avec et pourtant …pourtant je sens mes pulsions prendre le contrôle, je me sens défaillir. J’ai envie de lui faire du mal, de le faire crier et hurler. J’ai envie de voir son sang couler sur le sol, j’ai envie qu’il souffre et surtout qu’il se la ferme à me sous-estimer comme ça, à faire son petit malin. Sait-il au moins ce qu’il fait ? Je n’en ai pas l’impression, il se paye pas mal de ma tête et qu’il fasse gaffe, je suis loin d’être le plus clément.

Il se met à parler, je serre discrètement les dents mais reste silencieux. Je ne lui ai rien demandé, pourquoi est-ce qu’il se l’ouvre ? Je devrais lui imposer des règles, c’est vrai, j’ai oublié de le faire mais d’abord domptons un peu la bête, calmons un peu le jeu, essayons de calmer cet homme sauvage et après on verra. Je joue, je teste et pourtant rien…rien du tout si ce n’est que de la peur malgré son assurance, malgré sa grande gueule. Je suis flatté du danger qu’il prend, tous ces mots qu’il me crache presque à la figure. Je reste impassible et en général c’est plutôt mauvais signe. Pas eu le temps de refaire la décoration ? Peut-être qu’il se moque de moi alors que tout ce qui l’entoure ce sont ses affaires, et ses photos également. Il croit que je suis dupe ? Je lâche un profond soupire, pas très discret mais cela prouve ma lassitude et il commence sérieusement à me courir sur le haricot. Plus ça va et moins j’arrive à garder mon self control.

Je ne sais pas ce qui me retient de lui sauter dessus, de planter mes crocs dans sa chair, de l’envoyer valser à l’autre bout de la pièce, de le faire souffrir dans d’atroce souffrance. J’aimerais tellement mais au fond de moi, au fin fond de mon être quelque chose m’empêche d’agir. Cet homme m’attire, cet homme m’intéresse et ce sont finalement ceux qui me tiennent le plus tête qui m’intrigue, qui m’impressionne. Nous devons être pareils, lui et moi au final malgré que lui n’est qu’un tout petit humain de rien du tout et moi un hybride capable de le réduire en miette. J’ai une sorte d’admiration pour lui, il essaye tout de même de rester calme malgré la situation qui se présente à lui-même si la peur se lit dans son regard, physiquement il reste à mes yeux impassible. Je me reconnais, rien que quand je le regarde, quand son regard croise le mien j’ai l’impression que cet homme n’est rien d’autre que mon propre reflet et c’est tout de même assez perturbant.

Il me donne son prénom, et je vois bien qu’il ne me ment pas. Aurait-il peur de me mentir ? Qu’importe, après tout je m’en fiche pas mal, peut-être que monsieur a réfléchit aux conséquences qu’il pourrait y avoir s’il me donnait un faux nom car en effet, je ne jouerais plus très longtemps la carte du bon saint-Maritain qui cuisine sa victime, je passerais directement aux choses sérieuses. Jeremiah ? C’est mignon, c’est pas mal, ça lui va à merveille. Je ne peux m’empêcher de sourire en coin, satisfait de la réponse qu’il m’a apporté continuant de l’observer, souriant en coin.

Son odeur, son odeur qui s’est imprégnée dans mes narines me fait un bien fou. Un long frisson traverse mon corps entièrement tout me transforme et me rend quelque peu fou. Il a un parfum qui lui va à merveille, qui le représente bien, une peau douce et une barbe de quelques petits jours, l’odeur de son shampooing…tout s’enregistre dans ma tête, tout reste encré dans mes narines, cette sensation reste présente sur mes lèvres et j’ai la vague impression de devenir déjà dépendant de ma petite victime. Son corps contre le mien me produit un effet monstre, je suis pris d’une envie de le mordre et d’une envie de l’embrasser, de découvrir ce corps que je ne connais pas, qui et encore inconnu pour moi. Inconnu, mais pour combien de temps encore ? Rien que ce contact m’a donné envie de le découvrir, rien que ce contact a fait naitre un certain désir en moi. Ses gémissements ne m’ont pas laissés de marbre, la manière dont il réagit face à mes baisers non plus d’ailleurs.

Il me fait tellement d’effet, j’ai envie de le mordre, de jouer avec lui. Je me détache bien vite de lui me rendant compte, ne laissant pas ce côté si mauvais de moi prendre le dessus. Je n’ai pas envie qu’il sache ce que je suis. Pas ce soir, pas maintenant mais plus tard. Je me mets dos à lui me massant les tempes, fermant mes yeux essayant de reprendre le contrôle de moi bien que c’est difficile. Je l’écoute parler, relevant la tête et j’affiche un sourire plutôt malsain. Comment a-t-il osé ? Finalement, il a réussi. Il a atteint cette limite, et cette fois, il va le regretter. Je me tourne ensuite face à lui remarquant le couteau près de lui. Que compte-t-il faire avec cette arme qui lui sera d’aucune utilité ? J’écoute ses paroles, qui m’amusent plus qu’autre chose. Je hausse les épaules puis je hoche la tête.

« Si c’est si gentiment proposer…tu m’aideras à faire les cartons ? Tu es bien le premier qui n’a pas peur de moi, ça me touche. »

Je dépose ma main contre mon torse, avant de me déplacer rapidement vers lui, très rapidement d’ailleurs puis j’attrape son poignet et le lui tord comme je le peux, quitte à le forcer à se mettre à genoux sur le sol face à moi et à relâcher l’emprise qu’il exerce sur le couteau. Une fois à genoux, je lui enlève le couteau des mains et l’attrape par les cheveux, le plaquant à nouveau contre le mur, le tenant au niveau de sa gorge resserrant mes doigts entre pour lui bloquer l’air relevant le bas de son t-shirt avec la lame du couteau, glissant que la pointe de cette dernière sur son ventre, appuyant contre sa chair faisant une petite entaille, descendant ensuite m’arrêtant jusqu’au niveau de son boxer.

« Ne t’avise plus jamais de le refaire…Jamais. »

Lui dis-je dans un murmure, au creux de son oreille avant de relâcher mon emprise, le laissant reprendre son souffle, gardant le couteau dans ma main avant de le pousser sur le sol et l’observe, le visage ferme et le regard vide d’expression. On récolte ce que l’on sème bébé, et surtout avec moi. Je peux te montrer des tas de choses que tu ne connais pas, je peux te faire souffrir et hurler jusqu’à t’en briser les cordes vocales, je peux te torturer, je peux te promettre une mort lente et douloureuse…Je glisse mon pied sur son torse, l’observant tout en inclinant la tête sur le côté avant de retirer mon pied puis regarde le couteau et lèche le peu de sang s’y trouvant dessus, fermant mes yeux à ce contact, en sentant ce goût si délicieux. Je le jette un peu plus loin et m’accroupie au niveau de Jeremiah, retirant les mèches de ses cheveux s’étant mise devant son doux visage angélique.

« Je ne te veux aucun mal, Jeremiah. Tu me pousses à t’en faire, tu ne me laisses pas le choix. Rassure-toi je ne suis pas un psychopathe ...je suis beaucoup plus que sa, bébé. »

Je pense en avoir trop dit, et beaucoup trop cette fois-ci. Je glisse ma main à sa joue la lui caressant de mon pouce lentement avant de la retirer et regarde au niveau de son bas ventre où se trouve la blessure. Je relève les yeux vers lui ensuite et me penche vers lui, mon visage se rapprochant du sien et je l’observe osant glisser mes doigts dans ses cheveux avant de fermer petit à petit mes yeux, mes lèvres frôlant dès à présent les siennes, les miennes entrouverte mais je me recule bien vite, me redressant ensuite l’observant avant de le détourner et finir par quitter les lieux, rapidement et me mettant à marcher en direction de chez moi. Je préfère partir avant de faire quelque chose que je regretterais peut-être…


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MessageSujet: Re: all I wanna do is love ur body. ∞ Jeremiah   all I wanna do is love ur body. ∞ Jeremiah EmptyJeu 7 Mar - 15:01

Anarmiah.

Passer du rire au pleure. De vivant à mort. De libre à enchaîner. Il ne désirait pas ainsi passé d’un état à l’autre. Il désirait que tout cela cesse. Qu’il se réveille de ce cauchemar. Qu’il sente les draps froissé par sa nuit agité contre son corps. Qu’il se redresse d’un seul coup, faisant craquer son dos douloureux. Qu’il lâche un long soupir de soulagement, comprenant que tous cela était fini. Qu’Ivy n’existait pas. Qu’il ne ressentait pas des sentiments jamais exploré face à son agresseur. Mais son subconscient semblait avoir envie de jouer avec lui, de jouer avec ses nerfs et ses sentiments. Car son cauchemar continuait. Car il ne se reconnaissait pas là, à provoquer ainsi ce type alors qu’il le savait dangereux, qu’il savait que ce type pouvait le tuer s’il ne désirait. Foutu subconscient. Pourquoi ne rêvait-il pas d’une jolie femme dans ses bras au lieu de ce type ? Certes il était beau. Certes il lui faisait de l’effet. Certes il avait été gâté par la nature. Certes c’était la réincarnation d’Apollon. Mais devait-il être aussi méchant ? Aussi méfiant à son égard ? Jeremiah savait que si son agresseur l’avait pris sous d’autre mot, sous d’autre attitude, il se serait faire. Il aurait été gentil. Gentil avec lui comme jamais il n’avait été gentil. Il l’aurait peut-être même embrassé si son vis-à-vis le voulait. Il aurait été à ses pieds et l’aurait suivi à l’autre bout de la Terre sans amorcer aucun geste de refus. Mais il fallait que cet homme soit aigri, comme sur la défensif. Il fallait que Jeremiah rentre trop dans son jeu. Il fallait que ce type lui rappelle son père par ses attitudes. Il fallait que ses deux jeunes gens réagissent comme des abrutis pour tout foutre en l’air, pour ce mettre en danger ainsi.

La peur continuait de faire son cheminement dans l’organisme de Jeremiah. Il essaie de ne pas le montrer. Il y arrive bien pour le moment. Mais ses yeux trahissent ses intentions. Et le fixer ainsi n’améliorait pas son cas. Il savait qu’il était allé trop loin. Il savait qu’il allait le payé. Le payé de sa vie sûrement. Et ce fut à cet instant que Liam fit le plan de sa vie. Car il ne désirait en aucun cas voir sa vie défiler devant ses yeux avant de mourir. Il voulait voir le regard vert de son agresseur sur lui avant de mourir. Sa vie ne rimait à rien. Il faisait un métier qui ne lui plaisait pas. Il n’avait plus de proche, il ne savait même pas si son père était encore vivant, s’il le cherchait ou s’il au contraire s’en fichait bien correctement. Il n’avait toujours pas trouvé le grand amour. Il n’avait toujours pas de relation stable. Toujours pas de famille. Toujours pas d’enfant. Il n’avait pas beaucoup d’amis, pas beaucoup de relation amicale. Pas beaucoup de temps libre. Pas beaucoup de pensées joyeuses. Pas beaucoup de bonne attention. Pas très bon ce bilan silencieux. Pas bon du tout. Pourtant, au début de sa vie, rien n’avait envisagé un tel revirement. Pourquoi il a fallu que sa mère soit atteinte de cette maladie mortelle ? Pourquoi il a fallu que son père soit porté ainsi sur la bouteille au point d’en être violent vis-à-vis de son propre fils ? Pourquoi il a fallu que Jeremiah se soit rebeller face à son père si tard ? Tant de question. Peu de réponse. Mais quand il faisait le bilan de sa vie, sa rencontre avec Ivy était la meilleure chose dans sa vie.

La meilleure chose mais pas pour longtemps. En effet, Jeremiah eu aisément le temps de voir le sourire mauvais sur les lèvres de son agresseur. Un mauvais pressentiment vint lui tordre l’estomac mais il n’en fit rien, il continuait. Et Ivy répondait positivement à ses paroles. Enfin, en apparence. Car Jeremiah pouvait très bien sentir qu’il avait dépassé la limite. Il été allé trop loin. Il ne savait pas qu’elle était la parole qui avait été de trop mais il y en avait une en tout cas. Certes les mots de son vis-à-vis étaient sans méchanceté, de la moquerie, rien de bien méchant mais la suite n’allait pas continuer dans cette même ambiance. En un battement de cils, Ivy se trouvait face à lui. Et cela était juste impossible. Inhumain. Mais au final Ivy était peut être inhumain. Il était peut-être le résultat d’une expérience raté. Il était peut-être l’une des créatures qu’il avait citées lors de leur première rencontre. Un frisson parcourut son corps. Frisson qui se transforma vite en un soubresaut face à l’assaut de son agresseur. C’était sûr maintenant, il allait devoir payer. Une douleur cuisante le sortit de ses songes très rapidement et il se mit à dévisager son interlocuteur qui lui pliait carrément le poignet. Jeremiah lâcha un gémissement, traduisant son mal en même temps d’essayer de suivre son mouvement pour anéantir un peu la douleur. Et il se retrouva ainsi à genoux. Son poignet le faisait souffrir mais il n’en fit plus aucun commentaire. Il avait l’habitude des coups et son père avait l’habitude de lui tordre le poignet. Il avait eu plusieurs fois le poignet cassé.

L’expression de son visage était la seule parcelle de son corps qui pouvait traduire une quelconque souffrance. Ses lèvres étaient entrouvertes mais aucun son n’en sortait. Son corps était tendu, attendant le coup de grâce. Coup final qui ne venu jamais. Il semblerait que son vis-à-vis ait décidé de jouer encore un peu avec lui avant de lui ôté la vie. Son arme de défense lui est arrachée des mains avant qu’Ivy ne le prenne par les cheveux. Ses cheveux. Son point faible. Quelque chose d’important pour lui. Quelque chose qu’on tirait à cet instant, relevant ainsi la tête de son propriétaire. Il voulait juste que son agresseur arrête, alors il se laissait faire. Comme il se laissait faire face à son père et ses pulsions de violence. Son dos fut à nouveau plaqué contre le même mur sauf que là, la personne face à lui ne semblait pas vouloir juste se presser à lui. Un long frisson anima son corps lorsque la pointe du couteau se posa sur sa chaire. L’ai était bloqué dans sa gorge mais il aurait bien crié à l’aide s’il en avait eu le droit et le pouvoir. Ce type allait peut être finalement le tuer. Sa bouche se mua dans du silence quand le couteau vint à lui couper la peau. Certes l’entaille était petite. Certes il voyait bien dans les yeux de son agresseur qu’il ne voulait pas éparpiller ses tripes au sol. Mais la douleur en restait la même. Surtout que le couteau au départ était avait été utilisé pour couper diverses viandes comme légumes et n’avait pas été nettoyé. La menace plana dans l’air et Jeremiah ne répondit rien, reprenant simplement son souffle lorsqu’il lui en laissa le droit.

Il releva le regard vers son agresseur, lui envoyant pour simple réponse le regard qu’un chien donnait à son maître. Oui, cela était ridicule. Oui, cela allait à l’inverse de tous ses principes mais il ne pouvait rien faire. Ce type n’arrêterait pas tant qu’il n’aurait pas ce qu’il veut. Il se laissa tomber au sol quand son agresseur le poussa au sol. Il ne chercha même pas à s’échapper. Il ne chercha même pas à porter ses mains à son ventre. Ce n’était pas un rêve. C’était la réalité. Il en était sûr à présent. Et cela lui faisait peur au fond. Tout en l’attirant. C’était trop compliqué. Sa tête lui tournait et il en était presque devenu impossible d’émettre une idée claire. Alors il se contenta juste de regarder les chaussures d’Ivy en pensant que ses chaussures avaient la classe. Il ne chercha pas à savoir ce qu’il faisait, voulant juste qu’il parte de chez lui. Et il sent à peine le pied de son agresseur s’approcher de son corps. Le bruit du métal percutant le sol le fit un peu sursauté. Il aperçut alors Ivy s’accroupir à sa hauteur et ses doigts sur sa peau déclenchèrent une multitude de frissons tout à fait agréable à Jeremiah. Ses dires le lancèrent perplexe. Il ne désirait pas lui faire du mal et il mettait ses gestes violant sur sa faute. Il n’était pas un psychopathe, mais beaucoup plus. Pire qu’un psychopathe, dans la tête de Jeremiah cela n’était qu’une seule chose ; un violeur. Alors il fut bien plus que perplexe quand la conclusion vint à lui. Mais sûrement Ivy n’entendait pas ses mots comme lui.

Et ce fut à cet instant que son agresseur eut un comportement bien étrange. La main posé sur sa joue, il se mit à la caresser lentement avec son pouce. Et la réaction qu’eut Jeremiah était encore plus étrange. A défaut d’avoir retrouvé la parole pour l’heure, il se mit à émettre un bruit. Une sorte de ronronnement d’appréciation. Mais le son mourut dans ses lèvres quand il retira sa main. La chaleur de sa peau contre sa peau lui avait fait un bien fou. A l’inverse, le manque n’en était qu’aussi grand. Et même plus grand. Très vite pourtant, ce manque fut comblé. Et son ronronnement reprit. Après avoir malmené ses cheveux, il semblait s’excuser de son geste en glissant ses doigts dans ces derniers. Leurs lèvres se frôlèrent et les yeux de son agresseur se retrouve fermer. Avait-il assez d’audace pour l’embrasser ? Pour franchir la barrière des quelques centimètres qui séparaient leurs deux lèvres ? Oui. Bien sûr que oui. Mais Ivy se recula à cet instant où il allait l’embrassé. Peut-être était-ce un signe du seigneur pour le remettre à l’ordre. Peut-être oui mais il n’avait jamais été spécialement croyant. Une frustration sans nom prit place chez lui, repoussant tous autres sentiments qu’il avait éprouvé avant. Et lorsque Jeremiah releva le nez vers son agresseur, il était déjà partit. La porte était ouverte, laissant entrer un vent glacer dans la maison. Quel sentiment animait Jeremiah à cet instant ? Plus aucun. Il était vide, vierge de tous sentiments.

Peut-être était-ce la suite logique des choses. Mais au fond, cela était triste de ce terminé ainsi. Ivy avait gagné la première manche, la seule sûrement. Non. Il ne voulait pas croire que ses sentiments inconnues qui avaient fleurit en lui ne pourrait plus être revisité. Il se promit de le retrouver, qu’importe où il habitait, qu’importe ce qu’il faisait, qu’importe ce qu’il était. Il se promit de le retrouver et de lui voler ce baiser qu’il n’avait pas eu. Et au passage de se venger du couteau. Ainsi, ce fut avec un sourire accroché aux lèvres que Jeremiah se redressa et resta planté de longues minutes devant l’entrée de sa maison. Comme s’il espérait qu’Ivy reviendrait pour lui enfoncer son poing dans le visage pour x chose. Et lorsque la fatigue prit le dessus, Jeremiah se força à rentrer pour aller dormir sur son canapé, là où c’était posé son agresseur. Il ne verrouilla pas la porte, espérant qu’un homme aux attitudes préhistoriques n’ait l’idée de revenir chez son nouveau jouet. Et depuis bien longtemps, il passa une nuit réparatrice et douce.

FIN TOPIC.
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