Invité | Sujet: Don't save me cause I don't care ▲ SAYANEL Jeu 13 Mar - 22:40 | |
| Sayanel Zander Pritchard Thomas Dekker, Tumblr
Mon nom est Sayanel Zander Pritchard et, je vis/suis arrivé(e) à Mystic Falls depuis presque toujours. En réalité je suis arrivé lorsque j'avais un an et en suis reparti il y a huit mois pour en revenir ... Aujourd'hui, en réalité. J'ai 25 ans ainsi que toutes mes dents et, jusqu'à nouvel ordre, je suis tueur à gages. Vous n'imaginez pas à quel point cette branche marche depuis la découverte sur les vampires. Brillant choix de reconversion, l'industrie du disque c'était pas pour moi en fin de compte. Je suis un(e) chasseur accompli(e) et, ne tolère pas la présence des vampires parmi les humains.
Petit rappel : tous les habitants de MF connaissent désormais l'existence des vampires.
Dites nous tout, cela nous intéresse
Les vampires. Ils ont tué ma mère, assassiné froidement mon meilleur ami, fait fuir celle que j'aimais. Et maintenant, le monde entier a décidé que puisqu'ils étaient "officiellement" vivants - paradoxe quand tu nous tiens - je devais m'y faire et accepter le fait que des créatures sans âme marchent parmi nous ? Ce serait mal me connaître. La réalité sur les vampires a juste ralentit la productivité des chasseurs, mais j'étais au courant bien avant cela. En réalité, je suis au courant depuis que j'ai dix neuf ans, depuis que ma mère a été assassinée, et qu'un chasseur nommé Daryl m'a enseigné son savoir. Vous l'avez peut-être connu, l'un des meilleurs de son temps. Voire le meilleur. Il a été tué également. Si je suis de retour c'est à cause de mon fils, oui. Mais je ne compte pas laisser la mort de mon mentor impunie. J'aimerais que les gouvernements comprennent une bonne fois pour toute ce qui a coûté à l'humanité. La vérité blesse, la vérité tue. Celle-ci nous a privé d'une bien grande aide. Alors à ceux qui militent pour les droits des vampires je ne dirais qu'une chose: mettez vous en travers de mon chemin, et vous mourrez aussi. Je ne parlemente pas lorsqu'il s'agit de vengeance, tout le monde le sait.
C'est l'histoire de votre vie
On croirait que l'existence va de soi. Que tout ce que l'on fait nous est dû. Que tout ce qui nous arrive arrive par notre bon vouloir, ou qu'il est le prix à payer d'une existence plus ou moins heureuse. Ou le prix à payer de la vie, tout simplement. Je ne suis pas de cet avis. Je ne suis pas fataliste au point de croire que tout ce qui m'est arrivé est le fruit du hasard. Je ne suis pas fataliste au point de croire que ce que je vis, tout le monde aurait pu le vivre. Parce que ce qu'il est arrivé à ceux qui se sont amusés à marcher sur mes pas … A été bref. On ne s'improvise pas tueur. On le devient par force ou par choix, mais on le devient parce qu'on en est capable. Je vis dans un monde où tout le monde croit être élu pour cela. Ou tout le monde pense qu'il est simple d'être moi, d'être ce que je suis. Mais je vais vous dire un secret : tous ceux qui pensaient cela sont morts, et mon père et moi sommes les seuls encore debout. L'humanité est bercée par les rêves. Ceux qui savent veulent se battre contre des individus qu'ils ne comprennent pas. Ceux qui ne savent pas vivent comme si tout était à leur portée. Mais ceux qui arrivent à s'endormir, ceux qui n'entendent pas toutes les nuits les mêmes cris de douleurs, ceux qui ne revoient pas les scènes cauchemardesques de leurs meurtres, ceux-là ne peuvent pas comprendre, ne pourront jamais rien comprendre. Ceux-là ne seront jamais comme moi. Je m'appelle Sayanel Zander Pritchard, et je suis ce que l'on appelle communément un chasseur de créatures surnaturelles. La question que je me demande maintenant est … Les entends-tu … Les cris de ceux que tu as tué ?
Tout avait pourtant bien commencé. Vous ne voulez pas savoir où je suis né, quelle date, et quelle température il faisait à l'extérieur. Au fond de vous, vous vous en foutez. Je ne vous blâme pas, à votre place, ça me serait bien égal. Le meilleur moyen de vous raconter ma vie est sans doute de vous la montrer.
CHAPITRE I : « You're fuckin' perfect to me. »
Chaque personne se doit d'avoir quelque chose qui le distingue des autres. C'est ce que son père lui avait toujours dit, et c'est ce qu'il avait toujours essayé de faire. Pendant des années, Sayanel avait cherché ce qui le différenciait des autres, ce qui le rendait si exceptionnel. Il n'était pas vraiment très sportif, même s'il courait plusieurs fois par semaines. Il n'avait pas l'étoffe d'un meneur, il était bien trop solitaire pour être à la tête de n'importe quel groupe, du moins à cette époque. Il n'était pas réellement doué en musique, même s'il avait vraiment adoré se mettre à jouer de la batterie, le temps qu'il en avait fait – jusqu'à ce que son père lui fasse clairement comprendre que le son, jour après jour, n'allait pas être vivable, en trouant une par une les peaux de son instrument. Pendant trop longtemps, il avait cru qu'il n'était doué pour rien, qu'il n'avait rien de spécial. Puis il avait découvert la photographie. Par hasard, en rendant service à un ami, qui devait faire le photographe pour un mariage, et qui, au dernier moment, n'avait pas pu y aller. Alors Sayanel avait accepté de le remplacer. Et là, ç'avait été la révélation. Il avait pris du plaisir à cela, bien plus qu'il n'avait jamais pris de plaisir à rien.
Accoudé à la rembarde d'un pont, son appareil à la main, le jeune homme savourait les quelques minutes de calme qui lui étaient données. Il n'avait que dix-sept ans, avait toute la vie devant lui, et pourtant, il était déjà soûl de trop de bruits. Il fallait dire qu'il n'avait pas souvent l'occasion de se retrouver seul, avec son frère, qui, a quinze ans, cherchait continuellement sa présence, pour tout et n'importe quoi. Andrew ne savait rien faire seul. Ou plutôt, si. Des tas de choses. Mais il n'aimait pas. Il n'aimait pas devoir vivre sans personne autour de lui, tout le contraire de son frère aîné. Et quand le plus jeune mâle de la famille n'était pas dans les environs, il se débrouillait toujours pour tomber sur des amis du lycée, sur sa petite amie du moment, où sur un mec lambda qui le connaissait mais qu'il n'avait jamais vu de sa vie.
Une Porsche grise s'étant arrêtée sur le côté de la route klaxonna, le sortant de ses pensées, manquant de le faire lâcher son appareil. Cependant, il se reprit et se tourna, le regard vaguement interrogateur, bien qu'il ait reconnu la voiture. S'approchant jusqu'à atteindre la fenêtre désormais baissée du véhicule, il se pencha légèrement pour apercevoir le conducteur.
« Bah alors, je te manque tellement que tu me poursuis même le week-end, en dehors du lycée ? »
Un sourire amusé sur les lèvres, son ami prit le temps de lui tirer une grimace. Cependant, il ne se démonta pas, et pendant que Say' rangeait son appareil, il lui exposa la raison de sa présence.
« Bah voyons … Je te cherchais. Juste pour m'assurer que t'avais pas oublié la fête ce soir. »
Impassible, le jeune Pritchard chercha dans sa mémoire de quoi le jeune homme pouvait bien parler. C'était l'inconvénient de la popularité lycéenne : on finissait par être invité un peu n'importe où, jusqu'à oublier qui invitait, et surtout quand. Puis il se souvint. Laurel, une fille de sa classe de biologie. Rien de bien particulier apparemment.
« J'en sais rien, je vais peut-être rentrer finalement. »
Le blond à ses côtés, qui avait redémarré sa voiture, freina brusquement. Il aimait beaucoup ce genre d'effets de style, qui ne rend bien que dans les films.
« Tu plaisantes ? Déconne pas mec, tu sais bien que sans toi ça serait moins cool ! Puis … Y aura Julia, faut que tu m'aides bro... »
Un sourire s'étira sur les lèvres du brun.
« Tu me supplierais pour que j'y aille ? »
Un regard vers lui. Un mouvement de tête. Puis le coup partit, le touchant à l'épaule.
« Aoutch. Ca va, j'ai compris, dépose moi chez moi pour que je dépose mes affaires et on y va. »
A cette époque, la seule difficulté que rencontrait Sayanel était celle de ne jamais être seul. Il avait trop d'amis, trop d' «obligations », trop de tout. Ce dont il ne pouvait pas se douter, dans son esprit de lycéen, était que quelques années plus tard, il manquerait de tout cela.
CHAPITRE II : «L'infinie douleur de celui qui reste. »
Tout n'était que vacarme. Il y avait trop de bruits différents pour que l'on puisse les distinguer avec clarté. Sayanel n'arrivait pas à entendre, ni à voir avec précision. Tout autour de lui se brouillait, devenant de plus en plus imprécis. Il était traîné, tout comme il traînait son frère et sa sœur. Son cœur émettait un battement sourd, difficile. Lorsque le son de l'ambulance s'arrêta, il mit quelques secondes à comprendre qu'on en sortait réellement sa mère. Ce n'était pas possible. Comment … Comment cela avait-il pu arriver ? Même sans le cri strident du véhicule, le calme n'était pas revenu. Loin de là. Il ne reviendrait sans doute jamais. Les larmes de son père, pourtant toujours debout, lui arrachaient un peu plus le cœur, à chaque minute. Puis il s'éveilla. D'un seul coup, tout lui sembla clair, peut-être même un peu trop. Sa mère était en train de mourir. Comme ça, sans raison. Et eux, ils devaient maintenant attendre qu'ils arrivent à la sauver. L'espoir est un sentiment retord. Faux. Absurde. Et même en se disant de telles choses, personne ne peut s'empêcher d'espérer. Espérer qu'elle survive, que tout reviendrait dans l'ordre.
Dans sa tête, Say' revoyait distinctement la scène. Il avait aperçu la voiture de sa mère, en conduisant pour rentrer chez lui. Jusque là, rien n'avait été étrange : elle avait sûrement eu un problème, besoin de changer une roue, ou autre chose dans ce goût là. Il s'était alors arrêté pour voir si elle n'avait pas besoin d'aide. C'était Andrew qui l'avait découverte, sur les sièges arrières. Il avait crié, reculé jusqu'à tomber sur le trottoir. Say' n'avait, pendant quelques secondes, pas pu esquisser un seul geste. Puis un bruit, venant du corps de leur mère, prouvant qu'elle n'était pas définitivement morte. Et là, tout s'était accéléré. Attrapant son téléphone portable, il avait appelé en urgence les secours, puis son père, arrivé en quelques minutes. Ils l'avaient emmenée. Elle était couverte de sang, comme si elle s'était faite attaquer par une bête. C'était incompréhensible. Trop de choses anormales … Puis il l'avait vue, cette femme, dans l'ombre. Et, sans qu'il sache réellement comment, il avait su. Que c'était elle. Que tout était de sa faute.
« Je suis désolé. Je n'ai rien pu faire pour la sauver. »
Et ces mots. Si neutres et pourtant si horribles. Maudits. Et cet espoir, qui pourtant était encore présent, malgré tout, s'éteignit, dans le cœur de chaque membre de la famille Pritchard.
CHAPITRE III : « Get out of my way. »
Il n'y avait pas quinze manières de tuer un vampire. Un pieu dans le cœur. Une décapitation. Une exposition au soleil. Peut-être d'autres, mais Say' n'en avait que faire. C'était un art dans lequel il excellait. Depuis quatre ans, depuis la mort de sa mère, il s'était mis en tête de la venger. Au départ, ce n'était que cela. Lui et son père, ensembles. Ils avaient décidé d'un commun accord de laisser Andrew et Lisbeth en dehors de ce combat. Eux n'avaient pas besoin de se battre. Mais tout s'était compliqué lorsque sa sœur avait découvert ses armes, trois ans plus tôt. Elle avait voulu se battre aussi, était rentrée dans la police, suivant les traces de Niels Pritchard, et malgré la demande de son frère, n'avait pas abandonné le combat, aussi mauvaise qu'elle soit dans ce domaine.
Plus que la vengeance, ils avaient découverts par la suite qu'il n'y avait pas seulement des vampires dans leur ville. L'endroit grouillait de créatures en tout genre, rien ni personne n'était maintenant digne de confiance. Si au départ, Say' avait pensé abandonner la lutte, il n'avait pas pu. Il s'était renforcé, était devenu expert dans le maniement des armes, surtout de l'arbalète et le lancer de couteaux. Personne n'avait encore réussi à l'arrêter, lui, son paternel, ou quiconque possédant ses gênes. La tornade qui avait dévasté leur maison y était sans doute pour quelque chose. Elle n'avait pas subi beaucoup de dégâts, mais assez pour alimenter leur colère. Et la colère, c'était ce pourquoi ils étaient encore vivants. Le brun ne connaissait plus que cela. Colère. Hargne. Rancoeur. Dégoût. Il les tuerait tous, s'il le fallait. Mais il ne fallait pas qu'il en reste un seul. Pour sa mère. Mais surtout pour son frère et sa sœur, condamnés à vivre dans un monde trop dangereux pour eux.
« Mon nom est Sayanel Pritchard. Et tu vas mourir. Encore.»
Et le coup partit. Un seul coup. Un seul essai. Le défaut des Immortels résidaient dans leur confiance. Ils oubliaient bien trop souvent qu'immortels ne signifiait pas invincible.
CHAPITRE IV : « All the wrong places »
Sayanel roulait. Plus vite, plus dangereusement, de minute en minute. Il fallait qu'il parte. La pression sur ses épaules devenait de plus en plus dure à supporter. Six ans qu'il connaissait l'existence du surnaturel, sa famille devenant plus ou moins influente dans le milieu des chasseurs, et pourtant, jamais il n'avait pensé à fuir. Mais ça … Tout d'abord Jackson tué par un vampire. Son meilleur ami assassiné par sa faute. Son image hantait le Pritchard, comme une ombre qu'on ne pouvait chasser. Puis l'amour de sa vie. Partie, tuée, enfuie … L'abandon ou la mort, n'est-ce pas un choix plutôt dur à faire pour un jeune homme de vingt-cinq ans ?
Après l'avion, interminable, il avait traversé l'Angleterre en diagonale pour trouver un endroit où s'établir, et il semblerait qu'il l'ait trouvé. Manchester. C'était l'endroit idéal.
« Parfait pour changer de vie. »
Se retournant, il espéra pendant une seconde apercevoir son père. Malheureusement, le silence lui répondit. Silence qui ne fit qu'accentuer une de ses peurs. La chasse n'était pas finie. Elle ne l'était jamais : l'équipement dans le coffre de sa voiture le prouvait.
CHAPITRE V : « Angel with a shotgun. »
Toutes les bonnes histoires, ou les plus angoissantes, se commencent à l'intérieur d'une voiture. Celle de Sayanel était sans doute quelque part entre les deux. Arrêtant son véhicule devant la maison de son père, il observa la maison. Tout semblait tellement étrange. Ne pas avoir changé et avoir vécu la guerre. Qui savait si Niels habitait encore là de toute manière ? Question idiote, lorsque l'on savait que Evy y avait vécu. Jamais il ne vivrait ailleurs que dans la maison de sa défunte femme. Sortant de la voiture, il eut un moment d'hésitation, puis ouvrit la portière arrière de sa voiture, pour en faire sortir Nillem. Comme à chaque fois qu'il observait l'enfant, un voile de tristesse envahit son regard, pour immédiatement faire place à un sourire. Malgré le peu de mois qu'ils avaient passés ensemble, Sayanel se savait faire office de père. Jamais il n'avait pensé à la paternité. Dans un tel monde, faire un enfant semblait l'acte le plus égoïste qu'il puisse être. Mais Nillem était différent. Il n'était pas sien ... Mais quelque part, il l'était. Il était son fils. Un fils de cinq ans, dont il devrait à vie s'occuper. Dès qu'il le voyait s'afficher l'image de sa mère. Zoé. Une femme formidable, une femme désormais morte. Tuée par un chauffard ivre. La vie des gens normaux, parfois, était tout aussi horrible que celle qu'il avait vécu. Mais Nillem ne comprenait pas encore. Tout viendra. Les explications, les raisons, ses choix ... Mais ce n'était pas encore le moment de les expliquer. Pas alors qu'il avait ses propres fautes.
" Reste cinq minutes dans la voiture mon grand. Je reviens tout de suite."
Le petit garçon acquiesça.
"Oui p..."
Sayanel eut un temps d'arrêt. Le sentiment général, plus fort que l'effort qu'il maintenait à la distance. Pour la première fois de sa vie, Sayanel ne se sentait pas impuissant. Ne se sentait pas inutile. Pas seul. Et quelque part, il ne l'était pas.
Hey toi, derrière ton écran !
Je m'appele Cyrielle et j'ai 20 ans. J'ai découvert Ghost World grâce à quelque chose, pour sûr, mais je ne me souviens plus quoi et, maintenant que je me suis inscrit, je compte venir 6/7j. J'aime Niels & les Pritchard, et Hope, et Damon, et les admins et ... SBAFFFParrainage ? [] OUI [x] NON - Code:
-
DEKKER Thomas [color=crimson]✘[/color] PRITCHARD Sayanel Z.
|
|