Le monde n'est pas toujours juste et c'est à nous que revient la charge de faire croire que si.
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Sujet: Le monde n'est pas toujours juste et c'est à nous que revient la charge de faire croire que si. Dim 5 Jan - 18:06
Le monde n'est pas toujours juste et c'est à nous que revient la charge de faire croire que si.
Halala, ça crève de chasser les vampires toute la matinée, ce matin j’ai décidé de provoquer le vampire que j’observe depuis un moment, ce fut épique mais il ne devait en resté qu’un. J’avais beaucoup de stratégie mais j’ai surtout eu énormément de chance. Dans tous les cas ça fait du bien d’être à la maison et de s’être lavé un bon coup. Après quelques bandages et quelques sparadraps, je me suis bien mis en tête que j’avais mérité un petit séjour dans l’un de ses bars très conviviaux qui donne du plaisir même si tu y va seul. Après tout, j’avais débarrassé la terre d’un buveur de sang plus tôt dans la matinée. Mais ça, personne ne le savais et personne ne le saura. Même si les bandages trahissent le fait que je me suis battu, si on me le demande je dirais que je me suis battu parce que quelqu’un a agressé ma petite copine (la pauvre, elle n’existe pas et elle s’en prend toujours plein la tronche.) En tout cas une chose est sure, le coup de l’escalier c’est le moyen le plus sûr d’être direct suspect ! Si non je peux dire aussi que je me suis pris un cycliste. Ça ne passe pas trop mal aussi, mieux déjà que de se prendre une voiture ou une moto… Enfin bref, il fallait que je sorte, direction l’avenue principale.
Une fois à l’intérieur je revis quelques têtes familières, des gens avec qui j’avais ris la dernière fois. J’entendis un petit « Salut Aaron ! » d’un mec qui se rappelait de mon nom alors que moi non… La honte, je lui fis un petit geste de la main, de toute façon il était entouré de deux superbes filles du genre qui ont les seins plus gros que la tête alors je ne pense pas qu’il les laisserait pour venir discutailler avec moi, ni même qu’il veuille que je le rejoigne, alors tant mieux. Je m’installe au bar, juste à ma droite il y avait un mec d’à peine 17 ans qui draguait une nana d’une façon peu sure mais elle avait l’air aussi stupide que lui alors il avait peut-être ses chances, et de l’autre un jeune, seul. Bah, moi aussi j’étais seul, alors quand le barman s’amène il me dit à chaque fois la même chose : « Alors ? Tu n’amènes toujours personne avec toi ? » Il est sympa mais il est lourd… « Si je devais ramener quelqu’une je l’emmènerais plutôt dans un resto. Sers moi comme d’habitude s’il te plaît. » Il eut le petit rire qu’il a tout le temps. Puis il se retourna, pris une bière et me la décapsula. « Tiens gamin. Une chose est sure, ce n’est pas avec toi que je vais faire ma recette ! » Ce mec est plein d’humour, il met bien l’ambiance, mais des fois il devrait essayer de faire des vans un peu moins moyenâgeuses.
Le gamin de ma droite se leva avec sa nana, elle riait comme une dinde, il lui avait surement dit que c’était une étoile tombée du ciel ou ce genre de connerie. Mais le pire c’est que ça avait marché ! Mais en marchant dans l’allée centrale entre les tables du bar il fit tomber un petit sachet de poudre blanche. Eh ben, s’il commence si jeune il n’est pas sorti le pauvre. D’ordinaire je ne lui aurais jamais fait remarquer mais là c’était différent, en effet, l’autre garçon un peu plus loin sur ma gauche fixait le sachet d’un drôle d’aire. Il était à peu près à mi-distance entre nous deux mais il était quand même plus proche de moi. Alors quand je le jeune garçon se lever en direction du sachet, je fis de même en un peu plus rapide puis je donnais un coup de pied dans le sachet le renvoyant dans les jambes de l’ado qui s’apprêtait à sortir. Il se retourna, vit le sachet, puis le ramassa tout en me jetant un regard méfiant. « T’aurais dû laisser ça là où tu l’avais trouvé petit. » lui dis-je avant qu’il sorte. Puis je m’adressais à l’autre jeune homme, « ça t’intéressait ce qu’il y avait là-dedans ? » lui dis-je tout en me rasseyant. Je n’aime pas bien voir des jeunes trainer avec ce genre de choses. C’est pire qu’un flingue ces machins-là.
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Sujet: Re: Le monde n'est pas toujours juste et c'est à nous que revient la charge de faire croire que si. Dim 5 Jan - 21:05
New Jersey 2013
Aaron & Kiprian
Les deux mois d'été venaient de s'écouler ainsi que ma vraie fausse cure de désintoxication. Mes parents m'avaient contraint à y aller malgré mes supplications. Le New Jersey ! Et puis quoi encore ! J'ai rien contre les gens qui y trainent mais franchement ça ne me tentait pas mais vraiment pas du tout. Tu m'aurais dis la Californie, Miami, je dis rien mais là... En plus tu verrais leur maison pour dépendants ! Tout est bleu, partout ! Les murs, les portes, l'accueil, la télé dans le salon... Tout jusqu'à la lunette des WC. Limite si à l'entrée ils nous proposent pas des salopettes bleues pour faire l'esprit prison. T'y crois ? Quand j'ai vu ça j'ai halluciné ! Enfin je sors de cet établissement. Mes parents doivent venir me chercher dans deux jours. Ma psychologue m'a donner le droit de sortir en ville et je ne me suis pas fait prier. Me voilà donc, marchant à vive allure dans la ville. Au coin de la rue il y avait un bar qui me donnait une bonne impression. Je poussai la porte et entrai. Une table était libre contre une vitre, j'allai m'y installer et une serveuse ne tarda pas à me demander commande. Je lui demandai une limonade qui arriva dans la seconde. Quelle efficacité ! Elle n'était pas désagréable à regarder en plus. L'intérieur paraissait bien moins engageant que l'extérieur à y repenser. J'avalais ma boisson à petites gorgées et décidais de ne pas tarder à continuer mon tour en ville mais quelqu'un en décida autrement. Un jeune d'environ mon âge quittait les lieux avec sa copine quand il laissa tomber un petit sachet de poudre. Pendant deux mois, je n'avais rien vue de tel. A la vu de la substance une envie irrépressible dans reprendre me prit. Les souvenirs des effets produit me faisaient planer avant l'heure. Je le fixai sans bouger, bataillant intérieurement. Je n'était peut-être pas dépendant mais l'envie était tout même présente. N'en pouvant plus, je me levai et allait ramasser le sachet quand un pied vint donner un coup dedans et le projeter dans les pieds de son propriétaire. L'homme à qui appartenait ce pied le mis en garde. Je retournai vers ma chaise quand il s'adressa à moi :
-ça t’intéressait ce qu’il y avait là-dedans ?
Ca m'intéressait forcément, pourquoi me serai-je lever sinon ? Je me demandais d'où débarquait ce bonhomme à l'allure de justicier. Pourquoi intervenir alors qu'au fond, il aurait put faire comme si de rien était et me laisser prendre la poudre. Qui sait ce que j'en aurait fait ? Je l'aurais peut être jeter dans une poubelle, bien que j'en doute... A présent il était assit en face de moi :
-Peut-être... Et toi ? Pourquoi intervenir ?
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Sujet: Re: Le monde n'est pas toujours juste et c'est à nous que revient la charge de faire croire que si. Sam 11 Jan - 14:12
Le monde n'est pas toujours juste et c'est à nous que revient la charge de faire croire que si.
Apparemment, le jeune garçon n’avait pas apprécié que je lui ôte son ambiance du soir sous son nez. Mais qu’importe je m’en fous. Cela me fit doucement rigoler lorsqu’il me demanda pourquoi est-ce que j’étais intervenu. Riais-je parce que la réponse était évidente, ou parce qu’en fait moi-même je n’en savais rien ? Je pense que c’est un petit mix des deux. Parce qu’en temps normal j’aurais laissé couler sans rien faire, mais je ne sais pas, sa tête me parlais à ce mec. Et je ne me voyais pas rester les bras croisés devant un jeune ramassant un sachet de poudre et voir sa photo dans le journal de demain avec pour gros titre « une victime de plus sur le tableau de chasse de la drogue » puis me dire que j’aurais pu lui éviter cela. C’était ça en fait, un mix des deux. Mais je n’allais pas lui faire le grand spitch. Sachant à quel point j’étais bavard il n’y eu que deux mots qui sortis. Oui je sais c’est pas beaucoup. Ces deux mots furent : « Pourquoi pas ? » Ouais c’est vrai j’aurais pu trouver mieux… Mais que voulez-vous. Quand on n’est pas bavard, on ne sait pas faire de discourt.
Bon j’allais quand même pas rester sur un truc pareil ! Que voulez-vous qu’il fasse avec « pourquoi pas ? » alors il fallait bien que je trouve un truc. Aller je vais essayer un truc comme « t’as besoin de ça pour t’éclater ? » Bon c’est vrai que je pouvais causer… moi mes soirées je les passais à chasser des vampires et les loups. Ou à taper sur un sac de sable dans ma cave… On a vu mieux pour s’amuser. La seule qui pouvait me faire vraiment bouger c’est Jess, mais elle est pas toujours là. C’est peut-être pour ça que je n’arrive pas à faire la conversation. Parce qu’en fait c’est toujours elle qui fait toute la parlotte en mode pipelette. Et maintenant qu’elle n’est pas là je n’ai pas été capable de sortir plus de 10 mots. Mais en même temps, les jeunes c’est pas les discours qu’ils comprennent. J’ai été un ado rebelle et je sais que les interventions dans les lycées il n’y a rien de plus chiant. Alors je me vois mal lui sortir des trucs sur le mal de la drogue etc etc… manquerait plus que je me fasse passer pour un prof.
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Sujet: Re: Le monde n'est pas toujours juste et c'est à nous que revient la charge de faire croire que si. Sam 11 Jan - 18:43
New Jersey 2013
Aaron & Kiprian
-Peut-être... Et toi ? Pourquoi intervenir ?
Je fixais ma limonade un instant comme hypnotisé par les bulles de gaz qui remontaient doucement une à une. Il fallait que je me canalise et la concentration avait été l'une des choses les plus importantes pendant mes quelques mois ici. Finalement un peu calmé je la bu d'une traite. L'autre gars me répondit par une autre question. Pas très étonnent. J'avais fais de même quelques instants avant. Néanmoins ça m'irritait. Il m'irritait, lui, là, ce type, sortit de nul part. Il débarque et joue les psychologues à deux balles. C'était qui au juste ? Un psy de la maison de dépendants, envoyé pour me surveiller ? Ils avaient si peu confiance en leur patient à peine "guérit" ?
- T’as besoin de ça pour t’éclater ?
Psychologue bonjour ! Ils n'étaient vraiment pas croyables, ces gens là. Cette nuit je ne rentrerais pas. Ca leur apprendrai ! Un mineur dans la rue, une imprudence prise avec un patient. Je mettrais ma main à couper que des blâmes seraient distribuer... Je me levais sans demander mon reste, laissai un billet sur la table et me dirigeais vers la sortie. Si l'homme me lâchait les baskets : peut-être me serais-je tromper sur lui. Peut-être qu'il ne serai pas un thérapeute à la noix. Mais je sentais toujours une présence derrière moi. Une fois à l'extérieur de l'établissement, je me retournai et pointai un doigt accusateur vers lui avant de m'emporter :
- J'ai pas besoin de ça pour m'éclater mais pour oublier ! Aller ! Fais pas comme si tu comprenais pas ! Je sais très bien que t'es psy ! Vous êtes vraiment tous pareil ! Vous pouviez pas me faire confiance un peu ?! J'y aurai pas toucher je le jure ! Foutus américains...
J'avais prononcer cette dernière phrase avec un accent russe. Depuis le plus jeune âge, mes parents adoptifs m'ont fait apprendre ma langue maternelle. Parfois il me prenait l'envie de parler, alors je m'y mettait, seul dans ma chambre. Très vite j'avais pris un accent parfait. Le naturel revenait quand je parlait cette langue même si je ne l'entendais que très rarement...
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Sujet: Re: Le monde n'est pas toujours juste et c'est à nous que revient la charge de faire croire que si. Sam 18 Jan - 14:29
Le monde n'est pas toujours juste et c'est à nous que revient la charge de faire croire que si.
Voilà, on essaye d’être un peu sympa, je sais que c’est pas mon fort d’aller de moi-même vers les autres, et quand je me force un peu, j’ai l’impression que je ne suis vraiment pas fait pour filler des coup de pouces aux autres. Le voilà qui se barre et qui pète un câble une fois le palier de la porte franchis. Technique de faible : attendre d’être loin pour avoir de l’avance s’il faut courir. J’aimais vraiment pas l’air que prenait se gamin. Et qu’est-ce que j’entends ? Moi un psy ? C’était le mot de trop. Je me levais si fort que ma chaise voltigea derrière moi. « C’est ça ! Barre-toi loin ! Les lopettes paranoïaques de ton espèce n’ont rien à faire dans une ville pareille ! Et un conseil gamin, le jour tu comptes vraiment devenir un homme, même si je ne pense pas que ce soit pour tout de suite, tu commenceras par revenir à cette table et me dire ce que tu as à me dire dans le blanc des yeux ! » Bon il fallait maintenant que je me clame. Je récupérais ma chaise par terre et me rassis sans pour autant le quitter des yeux. Cependant un mot sortis encore de ma bouche, « minable. » Ouais, je le trouvais minable. Et je pensais et pesais chaque mot que j’avais balancé dans ce petit bar.
Il n’y avait plus un bruit, tout le monde nous regardais, ce que je n’appréciais pas du tout, l’attention était fixée sur nous deux, les gens qui me connaissait, savais que j’aimais avoir le dernier mot, surtout lorsqu’on tentait de m’insulter. Et tout le monde savait aussi qu’un jeune pouvait aussi se montrer très arrogant, mais ce qu’ils n’avaient surement pas remarquer c’était le fait que ce jeune-là avait une dépendance à la drogue. Seul moi savais que ce garçon pouvait réagir à mes provocations ou bien les ignorer totalement. Ce qui renforcerait mon point de vue et me donnerait raison. C’est pourquoi je m’attends plus à le voir réagir qu’à le voir partir. Mais les gens du bar eux, n’en savent rien, c’est ça qui les rend aussi obnubilés par le fait que des voies se haussent, le spectacle, le suspens, merde qu’est-ce j’ai envie de leur cogner dessus, on n’est pas des bêtes au zoo, le seul truc qui pourrait faire penser à un zoo, se sont eux, les hyènes.
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Sujet: Re: Le monde n'est pas toujours juste et c'est à nous que revient la charge de faire croire que si. Mar 21 Jan - 21:42
New Jersey 2013
Aaron & Kiprian
Moi qui croyait que l'autre blond m'avait suivit, quand je me retournai je le vis, toujours assit au même endroit. A peine eu-je le temps de finir qu'il réagit brutalement. Sa chaise vola et il hurla :
-C’est ça ! Barre-toi loin ! Les lopettes paranoïaques de ton espèce n’ont rien à faire dans une ville pareille ! Et un conseil gamin, le jour tu comptes vraiment devenir un homme, même si je ne pense pas que ce soit pour tout de suite, tu commenceras par revenir à cette table et me dire ce que tu as à me dire dans le blanc des yeux !...Minable.
Mon sang battait dans mes tempes de plus en plus vite. Je sentais la chaleur m'envahir. J'avais chaud, j'allais exploser. Je sentais cette rage tant de temps garder au plus profond de moi. Cette rage qui ne demandait qu'une chose : sortir. Cette fureur qui était né en moi le jour où j'avais appris que mes parents adoptifs n'avaient pas dis toute la vérité sur ma vie passée. J'avais toujours refoulé cette pensé mais au fond... Je les détestais d'avoir fais ça. J'avais commencé à toucher à la drogue pour oublier...Mon frère, celle que j'aimais et leurs mensonges... Leurs mensonges qui avaient créer un vide inexplicable en moi. Comme s'il manquait une partie de moi. Cette partie manquante n'était autre que mon frère jumeau. Je revint sur mes pas. Une fois à hauteur de la table je frappai du poing :
-Lopette hein ?! C'est ça que tu dis ? Perds tes parents bébés, perds la personne la plus chère que tu aies à quatre ans, apprends que ton frère jumeau a été enlever le jour de votre naissance mais 17 ans après... et après on en reparle !
Je ne sais vraiment pas ce qui me pris. J'avais toujours été discret sur mes origine dans la vie courante et en société. Seules les personnes les plus proches de moi savaient tout ça et aujourd'hui je déballais ça à un inconnu ? Le New Jersey m'avait vraiment attaqué le cerveau ! J'étais toujours debout, le regard de tous les clients rivé sur moi dans un silence religieux. Je ne pu m'empêcher de lâcher un juron russe :
- ублюдок...
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Sujet: Re: Le monde n'est pas toujours juste et c'est à nous que revient la charge de faire croire que si. Dim 2 Fév - 21:10
Le monde n'est pas toujours juste et c'est à nous que revient la charge de faire croire que si.
Voilà, il était revenu, j’en avais pas tout à fait fini avec lui, mais une chose m’avais moyennement plut, il venait de me frapper. J’ai pas l’habitude de frapper les plus petits que moi ou les handicapés. Mais il n’était pas handicapé, seulement, je ne sais pas quel âge il avait mais il devait tourner autour de la vingtaine c’est pourquoi je n’irais pas contre mes principes et je ne le frapperais pas. Mais je peux faire autre chose… Si je ne dis rien il s’imagineras que je ne sais pas me défendre et que je n’ai que de la gueule, or c’est pas une idée qui me plaît beaucoup… dans les secondes qui suivirent, j’attrapais son bras avec lequel il venait de me frapper et le lui retourna dans le dos, c’est pas bien méchant j’avais pas vraiment envie de lui faire mal, mais par contre je pris un malin plaisir à lui mettre la tête contre la table avec ma main libre et à bien le tenir ! Il m’avait chauffé avec ses histoires des parents morts, c’était mon tour… « Estime toi heureux de les avoir perdu bébé ! Tu veux jouer à ce jeu ? Je crois avoir compris les règles, c’est mon tour, j’imagine que je dois dire ‘‘pers ta mère à 19 ans dans tes bras sans rien pouvoir faire pour la sauver, pers ton père dans tes bras alors qu’il essayait de te protéger !’’ tu veux que je continue peut être ? » Dis-je en lui maintenant la joue contre la table et le bras dans le dos tandis que le bar était de plus en plus vide, bizarrement les gens ne voulaient pas entendre la suite eux. Je repris après une courte pause pour respirer quand même, et avec une voie un peu plus posée « Alors maintenant gamin, réfléchis a deux fois avant de perdre le contrôle de ce qui sort de ta bouche. On dirait pas comme ça mais je peux me montrer sympa quand on l’est avec moi. » Dis-je en le relâchant. Le barman semblait heureux que je me décide à reprendre mon calme et à lâcher ce jeune dont j’ignore même le nom. Je lui ai saqué quelques consommations d’usagers étant partis avant que ça ne dégénère. Mais dommage pour eux, ça n’a pas dégénéré, ils auraient pu rester. Enfin ça, ça dépendra de l’autre.
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Sujet: Re: Le monde n'est pas toujours juste et c'est à nous que revient la charge de faire croire que si. Lun 3 Fév - 13:26
New Jersey 2013
Aaron & Kiprian
Le russe. La langue. C'était la seule chose qui me rattachait encore à mes origines. J'avais beau aimer l'Amérique et les américains en général, je m'étais toujours senti mieux quand je parlais ma langue natale ou quand je m'intéressais à son histoire. C'est sûrement la raison pour laquelle quand je m'énerve, je parle russe. Pour m'apaiser, me calmer, me sentir bien. J'étais toujours pointer devant mon interlocuteur quand soudain je senti une force s'exercer sur mon poignet. L'autre type joua avec mon bras et me le retourna derrière le dos. Sa force était proportionnel à son corps massif. Même si j'essayai de desserrer son emprise je n'y parvint pas et il plaqua ma tête contre la table en bois de son autre main. Alors que je pensai qu'il forcerait pour me briser le bras, il prit la parole à son tour :
-Estime toi heureux de les avoir perdu bébé ! Tu veux jouer à ce jeu ? Je crois avoir compris les règles, c’est mon tour, j’imagine que je dois dire ‘‘pers ta mère à 19 ans dans tes bras sans rien pouvoir faire pour la sauver, pers ton père dans tes bras alors qu’il essayait de te protéger !’’ tu veux que je continue peut être ?
J'écoutai ce qu'il disait tout en essayant de savoir s'il ne bluffait pas. J'analysai la scène depuis le début. Sa vivacité, le ton qu'il avait dans sa voix quand il me parlait à son tour de ses parents décédés... Il paraissait sincère. Après avoir appuyé un peu plus fort ma tête contre la table, il me relâcha :
-Alors maintenant gamin, réfléchis a deux fois avant de perdre le contrôle de ce qui sort de ta bouche. On dirait pas comme ça mais je peux me montrer sympa quand on l’est avec moi.
Je me relevai et un bar vide se présentait à moi. Tous les clients étaient vraisemblablement partis. Il restait encore le barman qui ne pouvait pas abandonner son établissement sous prétexte que deux hommes se battaient à l'intérieur. D'un signe de tête je lui indiquai que ça allait et que je quittais le bar pour éviter la casse. Je me retournai vers le grand blond et lui tendis la main :
-Désolé pour tes parents... Ethan. Je m'appelle Kiprian Ethan Hewitt.
J'attendis qu'il prenne ma main et sortit sans demander mon reste. Il me traiterai peut-être encore de lopette mais dans ce cas ça serai un sacré imbécile très peu mature pour son âge... La nuit tombait dehors. J'étais donc rester si longtemps à l'intérieur de ce bar ?
Alors, que j'empruntai la première rue à gauche pour rentrer chez les dépendants, quelque chose me tira en arrière. Je tombai les fesses les premières sur le sol alors qu'un homme se trouvais devant moi. Il m'observait d'un air sadique. Mon cerveau allait à toute vitesse. Je ne fus pas long à comprendre. Un vampire. Peu de temps avant de venir ici mon père m'avait fait part de mon héritage. L'héritage des Hewitt. La chasse, la chasse aux vampires. Mon entrainement devait débuter à mon retour à Mystic Falls. J'étais fais. Le suceur de sang s'approchait de plus en plu de moi. Les dents proches de mon cou, il était près à commencer son repas. Cependant rien ne se planta dans ma chair. Une personne était intervenue.
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Sujet: Re: Le monde n'est pas toujours juste et c'est à nous que revient la charge de faire croire que si. Dim 9 Fév - 10:43
Le monde n'est pas toujours juste et c'est à nous que revient la charge de faire croire que si.
Bon, à première vue, il s’était calmé. Tant mieux, je n’aurais pas aimé devoir encore maîtriser un jeune comme ça. Quand ce sont des personnes de même âge et de même calibre que moi, je n’ai aucun scrupule à le frapper. Je suis un chasseur, un chasseur assez violent avec ses proies, mais plutôt loyal dans la vraie vie. Frapper des gamins, des vieux, des handicapés ce n’est pas mon truc… quoi ? J’ai oublié les femmes… bah il m’est déjà arrivé de frapper des femmes oui, mais c’était des vampires, rien à voir avec une humaine, je ne frappe pas les humaines non plus. Je connais très bien ce côté de moi où est enfoui tellement de choses horribles qui ne demandent qu’à exploser et qui le font bien souvent lorsque je me bats vraiment comme s’il ne devait en rester qu’un. Ce côté de moi ne ressort que très rarement, j’ai vraiment appris à le canaliser. Même dans un petit combat, je reste toujours calme et ne m’énerve jamais, j’ai acquis suffisamment d’expérience dans le combat pour savoir jauger correctement mon adversaire et savoir s’il je peux le battre facilement ou non. Savoir si je peux me laisser exploser ou non.
Quand il quitta le bar de façon un peu trop rapide à mon gout, je ne le retiens pas. Je l’avais retenu avant parce qu’il était en train de m’insulter. Et ça je ne pouvais le laisser passer. Mais il s’était présenter tout en me serrant la main, ce qui pour moi veut dire « sans rancune », donc il était libre de partir sans que je n’ai quoi que ce soit à dire, c’est son droit il va ou il veut. Je mis un gros billet sur le comptoir, pour payer ma part, et celle de tous les pochtrons qui avaient quitté le bar sans rien laisser sur leurs tables, le billet ne compenserait surement pas tout ce que j’avais fait perdre au barman mais après tout, je n’étais pas obliger de le dédommager puisque je n’avais forcé personne à sortir. Alors je ne pense pas qu’il râle que je donne quelque chose de bon cœur. Une fois sortis, le soleil en train de se coucher laissant place à la nuit qui nous enjolivait encore de quelques rayons de soleils rouges orangés, je ne pus m’empêcher de m’arrêter, admirer cette couleur, et… repenser a la mort de mon père par un coucher de soleil identique… Mais ce qu’on ne remercie jamais assez à ce cher soleil, ce sont les ombres qu’ils procurent, en effet, plus il est bas, plus l’ombre est grande. Et les coïncidences heureuses ne sont pas forcément aussi rares qu’on le croirait. Le soleil se couchait dans l’angle d’une ruelle, et deux ombres arrivaient à 2m de mes pieds, elles étaient dans cette ruelle, je reconnu la scène d’une agression, et la silhouette du jeune de tout à l’heure, je courus dans sa direction et me retrouvai dans le dos d’un vampire, il ne m’avait pas entendu, trop occuper peut être ? Il était malin, juste dans un coin d’ombre en attendant que le soleil finisse de se coucher, mesquin, à la manière vampire… j’aurais pu sortir mon poignard et le lui enfoncer dans le cœur en passant dans son dos, mais j’aime pas frapper dans le dos. Cela dit, il y a une grande différence entre attaquer dans le dos, et porter un coup au dos… la grande différence était juste l’attention de l’adversaire, dans le premier cas, l’adversaire ne sait pas que tu l’attaque, et je n’aime pas ça, dans le deuxième cas, il sait que tu l’attaque et là ça ne me pose plus aucune limite… alors il y eu juste un petit « Je ne te dérange pas trop j’espère ? » La surprise du vampire lui fit brusquement tourner la tête mais avant même qu’il commence à le faire j’avais moi-même déjà commencer mon mouvement de poing, il avait tourné la tête juste pour voir mon poing arriver pile poil ! Un sourire s’inscrit sur le coin de mes lèvres, tandis que j’essayais de sortir le vampire de l’ombre, il fallait que je l’amène dans ce qui restait des rayons de soleil… Il était à la limite de l’ombre je n’étais pas loin… encore un petit peu… je fis prendre de l’élan à ma jambe, armais mon coup de pied pour lui lancer dans les flans ! Mais cette créature du diable n’eut aucun mal à l’arrêter de sa main et en profita pour me redonner exactement le même coup de pied, j’encaissais le coup, crachais une goutte de sang vu la puissance de celui-ci, mais j’avais mon poignard au bout de ma main, alors de l’autre j’attrapais sa jambe qui s’attardait sur mes côtes et planta mon poignard dedans ! je le ressortis et le replanta ! Il enleva sa jambe tout en m’insultant, mais je ne l’écoutais pas vraiment, l’important c’était de bien rester accrocher à mon arme. Mais les vampires on cette satané faculté de régénération, et ce ne le gênais pas vraiment d’être blesser, avec leurs vitesse habituelle, il m’empoigna le coup, me souleva et me plaqua contre le mur à bout de bras. Je déteste vraiment leur force, ce n’est pas juste. Mais cette position plus que très inconfortable me donnais encore une possibilité, il me tenait bien, au coup certes, mais il me tenait bien, je pouvais donc considérer ça comme un point d’appui, alors je levais mes genoux jusqu’à ce qu’ils touchent mon torse, posa les deux pieds contre le sien, m’appuyais du mur et je l’envoyais cette fois-ci bien dans la lumière ! Il fallait que ça aille très très vite, vu leur rapidité a eu, je n’avais pas une seconde avant qu’il se mette à l’abri du soleil. Avant même que mes pieds touchent pas terre, je lançais mon poignard en direction de son cœur, dans le mile. Merci papa pour ton entrainement acharné. Mais ce n’étais pas un pieux en bois, il fallait que je lui arrache le cœur. Alors le temps qu’il reprenne son souffle, il avait un poignard dans le cœur tout de même, je pris de l’élan, sautais, et appuyais les deux pieds joints sur le pommeau du couteau. Ce qui cervait de garde à cette arme accrochât le cœur et quand la lame ressortit de son dos, le cœur était dessus, et le vampire s’écroula. Je me redressais doucement, repris mon souffle, essuya les quelques gouttes de sang qui restais sur mes lèvres. Puis je regardais le vampire par terre, il était retombé sur mon couteau. Alors je le fis rouler d’un coup de pied, et récupérais mon arme sous son corps. La partie la plus gore fut surement celle où je pris le cœur et l’enleva de ma lame pour le jeter à côté du vampire. Mais il était peut-être temps de s’occuper du jeune, alors je vins vers lui, lui tendis la main pour le relever. « La prochaine fois, reste dans la lumière. »
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Dernière édition par Aaron Turner le Dim 16 Fév - 11:27, édité 1 fois
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Sujet: Re: Le monde n'est pas toujours juste et c'est à nous que revient la charge de faire croire que si. Sam 15 Fév - 16:00
New Jersey 2013
Aaron & Kiprian
Une force venait de me projeter avec une force incroyable au sol et un buveur de sang se trouvait juste devant moi, un air sadique sur le visage. Alors que le film de ma vie se déroulait dans ma tête : de mes moments passés à l'orphelinat jusqu'à ce centre de désintoxication, le vampire se léchait les babines. Néanmoins, le ciel était avec moi aujourd'hui. Une voix grave lança dans sa direction :
-Je ne te dérange pas trop j’espère ?
Le vampire tourna à peine la tête qu'il se pris un coup en pleine face. Sa tête bougea de quelques centimètres ce qui me permis de voir qui était cette fameuse personne qui défiait ce monstre. L'homme du bar. Celui qui, il y a quelques secondes m'avait immobiliser contre une table et avec qui j'avais fait fuir la moitié des clients. Nous nous étions quittés en termes plutôt corrects mais je ne m'imaginais pas qu'il viendrait risquer sa vie pour tenter de me sauver des griffes d'un suceur de sang. Le grand blond, tenta d'enchainer un deuxième coup mais il n'avait plus l'avantage de l'effet de surprise et le vampire l'esquiva puis lui décocha un coup violent à son tour. Je sentais la panique m'envahir. Qu'est ce que ferait mon père qui chassait déjà ces créatures depuis des années ? Une arme ! Il chercherai une arme s'il était en position de faiblesse. Je regardai de tous les côtés et bougeais frénétiquement, à quatre pattes le moindre bout de bois. Je savais peu de choses à propos de ces créatures surnaturels mais je savais au moins grâce à certains livres pour ados que le bois était leur plus grande faiblesse. Je trouvais bien une brindille mais je ne pouvais rien en faire. Je voulais néanmoins sortir d'affaire cet homme qui pensait être de taille face à ce monstre. Il s'était embarqué là dedans par ma faute. Il fallait que je l'aide mais me sentait terriblement inutile sans le moindre entrainement... A présent le vampire le serrait à la gorge et le plaquai contre le mur avec une force que j'imaginais plus que violente. Je restais pétrifié, l'imaginant se faire déchiqueter sous mes yeux. Au lieux de ça l'homme du bar le projeta en avant et son adversaire sembla pendant quelques secondes bien moins puissant. Ces quelques secondes lui suffirent pour lancer d'un geste parfait un poignard au niveau de son coeur. A peine eut-il les pieds au sol qu'il se jeta sur le buveur de sang et enfonça son arme un peu plus fort. Quand il ressortit le couteau du corps, son coeur vint avec . J'eus un haut le coeur. Je n'avait pas assister à une mort d'humain mais à celle d'un vampire sanguinaire et voilà que son coeur pendouillait au bord d'un couteau. C'était assez gore, d'autant que le type du bar laissa tomber l'organe vital au sol. Une fois qu'il en eu finit avec lui il vint vers moi :
-La prochaine fois, reste dans la lumière.
J'empoignais sa main et il m'aida à me relever. J'étais encore sous le choc mais les éléments, tout ce que je venais de voir, commençait à se mettre dans l'ordre. Le grand blond avait su déjouer une fois la rapidité déconcertante de son adversaire, avait résister à des attaques plus que violentes, avait l'aire confiant dans chacun de ses mouvements, et savait comment en finir. Au bout de quelques secondes tout devint clair dans mon esprit. C'était un chasseur. Un chasseur, comme mes ancêtres, mon grand-père, mon père. Comme les Hewitt.
-Merci, je t'en dois une, vraiment. Depuis quand tu chasses ? Comment tu sais pour les vampires ? Tu veux bien m'expliquer sur le chemin, je dois rentrer chez les dépendants. C'est mon dernier jour, je sors demain et vais bientôt débuter mon entrainement...
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Sujet: Re: Le monde n'est pas toujours juste et c'est à nous que revient la charge de faire croire que si. Mer 26 Fév - 14:39
Le monde n'est pas toujours juste et c'est à nous que revient la charge de faire croire que si.
Il prit ma main pour se relever, puis il se mit à me poser plein de question, depuis quand je chassais, d’où je connaissais tout ça… grandes questions habituelles pour ceux qui ne comprennent pas ce qui leur arrive. J’ai pas l’habitude des questions, d’habitude on pose des questions à des stars au festival de cannes, pas à un chasseur dans l’ombre. « Oh une seule question à la fois s’il te plaît petit. » Oui c’est plus fort que moi, il faut toujours que j’arrête les gens qui me parlent. Mais bon, il faut quand même que je réponde quand on me parle. « Alors… à 19 ans, et par mon père. » Ouais… c’est vrai, j’aurais pu faire mieux comme réponse. Après tout, il a bien l’aire de connaitre l’existence des vampires et de vouloir en savoir plus. Je suis pas professeur mais quelque chose me plaît chez ce gosse. Je sais pas, j’ai envie de lui apprendre. «Bon ben aller, en route chez les dépendants. Faudra juste trouver des chiottes publiques que je me rince un peu ce sang. »
On s’était mis en route et il fallait bien que je trouve quelques réponses moi aussi. Alors je décidais de poser aussi une question. Oui une parce que faut pas exagérer non plus, quand on n’est pas bavard on comprend mieux de sens du mot « discourt » dis-court, court surtout. Alors il n’y eu que « et toi ? Comment tu connais les vampires et tout ça ? D’ailleurs, qu’est-ce que tu connais ? » Qui sortit de ma bouche, mais on a le temps avant d’arriver chez les psy. Je e resterais pas longtemps c’est sûr. J’ai horreur de ce genre d’endroits. Des gens qui t’examinent de partout. J’avais déjà vu un psy après la mort de ma mère, après avoir frappé les policiers venu l’emmener ; j’ai gouté au teaser et au psy de la police. Puis j’ai re gouté au teaser. Bon ok, pas sûr qu’ils sortent le teaser dès que j’aurais franchis la porte, à moins qu’ils aient placardé ma photo dans tous les bureaux de psy et que je soient devenu l’ennemi mondial des psy N°1… pour 3 dents holala… c’est pour ça que je ne resterais pas. Et c’est pour ça qu’il faut que je me frotte un peu les mains avec du savon et que je retire ma veste. Quitte à avoir froid en T-Shirt en février. C’est mieux qu’une veste tachée. Surtout avec ce genre de tache là.
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Sujet: Re: Le monde n'est pas toujours juste et c'est à nous que revient la charge de faire croire que si. Mar 4 Mar - 21:05
New Jersey 2013
Aaron & Kiprian
Je commençai à parler normalement puis tout d'un coup le rythme s'accéléra sans que je m'en rende compte. A présent je parlai à une vitesse assez déconcertante je dois dire et je le mitraillais de questions. Il calma mes ardeurs d'une phrase sans être trop cassant tout de même. J'aurai été capable de me vexer, aussi débile que ça puisse paraitre alors qu'il m'avait sauvé la vie. Finalement il répondit à mes questions. J'appris comme ça qu'il avait commencer la chasse à dix neuf ans grâce à son père. Premier point commun ! Etait-il lui aussi d'une famille de chasseurs ? Peut-être appartenait-il à un conseil comme il y en avait à Mystic Falls ? Un de ces conseils qui est assez fermé aux familles n'étant pas fondatrices... Je trouvais que ce n'était pas très intelligent de se passer d'aussi bon chasseurs que les derniers Hewitt mais à quoi bon... Mes ancêtres avaient apprit seuls, tenaient tout de leurs savoirs faire et ils avaient été excellent. J'appréciais aussi qu'il ne me demande rien au sujet de ma cure ou de la raison pour laquelle j'étais chez les dépendants. Il m'indiqua juste que trouver des toilettes publics pour se laver un peu ne serait pas de refus avant de me déposer. Maintenant c'était à lui de me questionner :
-Et toi ? Comment tu connais les vampires et tout ça ? D’ailleurs, qu’est-ce que tu connais ?
C'est vrai que ça ne devait pas lui arriver souvent de sauver quelqu'un qui en savait déjà un minimum sur le surnaturel. Je vois plus des gens complètement assommer, soit qui s'évanouisse soit qui deviennent fous à la seconde..
- Mon père adoptif m'a apprit pour les vampires, les loups, les hybrides, les sorciers et tous les êtres surnaturels avant mon départ pour le New Jersey. Il est chasseur...
Nous marchâmes pendant quelques minutes et j'aperçu une petite cabane. De loin, il me sembla que c'était des toilettes j'indiquai ceci à... C'est quoi son nom ? Aucune idée ! Je m'empressai de lui demander :
Et sinon tu es d'ici...? , je fis une longue pause avec une assez forte insistance voulant dire : "Mais comment tu t'appelle au fait mon sauveur ?"
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Sujet: Re: Le monde n'est pas toujours juste et c'est à nous que revient la charge de faire croire que si. Jeu 13 Mar - 11:30
Le monde n'est pas toujours juste et c'est à nous que revient la charge de faire croire que si.
Tout s’explique, c’est sûr qu’avec un parent chasseur on en apprend pas mal. C’est moi-même comme ça que j’ai appris. Mais tous les chasseurs sont différents. Certains sautent sur la première créature qui lui apparait sans chercher à savoir le pourquoi du comment, et d’autres comme moi qui se renseignent avant de passer à l’offensive. « C’est quel genre de chasseur ? » J’avais envie de savoir. Il avait piqué ma curiosité. Chose qui n’était pas arrivée depuis un bail. Et il avait parlé d’un entrainement, il veut devenir chasseur. Autant savoir quel genre de professeur as-t-il eu jusqu’à maintenant.
Je trouvais des toilettes publiques assez rapidement, je me rinçais ce qui restait de sang sur mes mains, je fis de même pour ma veste, je l’essorais autant que je pouvais à l’endroit où je l’avais mouillée. Je m’en étais bien sortit niveau taches. Mais je ne pouvais pas la remettre, on voyait encore un peu de rouge, alors tant pis, je la pris au bras et les plis cachaient le tout. J’étais en T-shirt mais il ne faisait pas froid. Ni vu, ni connus. « Cette fois ci c’est bon, nous pouvons y aller. » Mais je ne sais pas pourquoi je n’ai pas envie d’aller là-bas, d’une à cause des psys mais ça me fait mal de laisser se pauvre gosse entre leurs mains. Après tout, j’en garde quelques mauvais souvenirs des entretiens avec des psys. Alors devoir rester dans une maison avec que des mecs comme ça autour de vous… il y a de quoi devenir fou. Mais je suppose que je n’avais pas vraiment le choix.
Sur la route il voulut faire la conversation. Il me demanda si j’étais d’ici. Je me contentais de répondre « Oui, je vis ici depuis ma naissance. Mais je ne compte pas m’attarder dans cette ville qui respire la mort. » J’étais en train de dévier dans le thriller là. L’après coup d’avoir tué quelqu’un sans doute. Mais après ça, je me rendais compte que je ne m’étais pas présenter, j’avais voulu le faire en même temps que lui au bar mais il était partit trop vite. Du coup je m’empressais de réparer ma faute. « Au fait, tu m’as dit t’appeler Kiprian, mais je ne t’ai pas dit mon nom en retour. Moi c’est Aaron Turner. » Voilà qui était fait. Il avait l’aire plutôt satisfait d’entendre pour la première fois mon nom depuis tout à l’heure.
Arrivé chez les dépendants, je ne montrais pas ma haine de ses lieus. Je rentrais avec Kiprian. Et tout ce que je détestais arriva en courant vers nous. Un mec en blouse blanche qui avait l’air en colère. « Hewitt !! Vous êtes très en retard !! Non mais vous étiez où comme ça ? On vous cherche depuis près d’une heure !! J’espère que vous n’avez rien fait de grave si non vous allez devoir rester plus longtemps !! » D’un geste de pur réflexe, je me mis entre les deux. Je ne sais même pas pourquoi. Mais ça fit taire le gueulard. « S’il est en retard c’est uniquement à cause de moi. » J’espérais qu’il nous fouterait la paix mais ce ne fut pas le cas. Il avait une cinquantaine d’année et ne pensait pas se taire devant un mec qui n’en avait pas encore 30. « C’est bien Hewitt vous vous êtes trouvé un alibi d’1m90 ! Très intelligent ! » Je fis un signe du bras pour faire comprendre à Kiprian de ne pas réagir. Je n’aimais pas du tout sa façon de parler. C’était le moment du coup de bluff. « Hey ho ! On va se calmer tout de suite ! L’alibi d’1m90 c’est le cousin pas vu depuis 3 ans, alors l’alibi te dis qu’il a eu plus envie de parler avec son cousin que de rentrer chez vous, ce que je comprends aisément vu l’accueil ! » Ce petit coup de bluff, bien que très léger, lui avait coulé le bec pendant quelques secondes, il cherchait ses mots. J’aime quand ils font ça, ça montre à quel point ils sont déstabilisés, comme s’ils avaient trébuché de leur piédestal. Il avait l’air d’avoir trouvé quelque chose à dire mais quand il ouvrit la bouche, je lui coupais la parole. « Moi je suis venu ici pour une seule chose, il m’a dit qu’il devait rentrer parce que c’était son dernier jour. Et moi je sais que vous pouvez faire sortir des jeunes plus tôt s’ils ont un adulte responsable qui se porte garant. Comme un parrain. Et je suis là pour ça. » Voilà c’était sorti tout seul. Voir arriver l’autre timbré m’a encore plus donné l’envie de tirer l’ado de là.
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Sujet: Re: Le monde n'est pas toujours juste et c'est à nous que revient la charge de faire croire que si. Jeu 13 Mar - 21:50
New Jersey 2013
Aaron & Kiprian
Mon sauveur m'apprit qu'il vivait ici depuis toujours. Moi qui détestais le coin. Il n'y avait peut être pas que des cons dans le New Jersey. Il voulait quitter la ville, il n'en était que plus intelligent. Finalement il m'apprit son nom. Aaron. Aaron Turner. Nous continuâmes en silence et finîmes par arriver. Nous étions poster devant la grille. Je pensait que ça serait là que nos chemins se sépareraient mais il me suivit à l'intérieur de la cours. Un psy courut à pleine vitesse dans notre direction. Il s'arrêta à notre hauteur, l'air sévère. Il me dévisageait. Finalement il éclata :
-Hewitt !! Vous êtes très en retard !! Non mais vous étiez où comme ça ? On vous cherche depuis près d’une heure !! J’espère que vous n’avez rien fait de grave si non vous allez devoir rester plus longtemps !!
La seconde qui suivit Aaron était posté entre nous. Je n'avais même pas eu le temps de bouger le petit doigt ni d'ouvrir la bouche qu'il s'était interposé. Du tac au tac il prit ma défense. Le toubib me lança un regard et me railla :
-C’est bien Hewitt vous vous êtes trouvé un alibi d’1m90 ! Très intelligent !
Voilà pourquoi je détestais les psy ! Ils sont censés vous aider et vous comprendre mais ils sont tous pareils. Des idiots ! Je commençais à en avoir marre d'être pris pour une mauviette et voulait répliquer mais encore une fois Aaron intervint avant que je puisse faire quoique ce soit.
-Hey ho ! On va se calmer tout de suite ! L’alibi d’1m90 c’est le cousin pas vu depuis 3 ans, alors l’alibi te dis qu’il a eu plus envie de parler avec son cousin que de rentrer chez vous, ce que je comprends aisément vu l’accueil !
Mon cousin. Un sourire se dessina sur mon visage à cette idée. Il était sacrément intelligent ce type. On aurait dit qu'il avait berner des psys toute sa vie. Celui qui se trouvait en face de moi ne sut pas quoi répondre. Il y eu un court instant de silence et mon "cousin" reprit :
-Moi je suis venu ici pour une seule chose, il m’a dit qu’il devait rentrer parce que c’était son dernier jour. Et moi je sais que vous pouvez faire sortir des jeunes plus tôt s’ils ont un adulte responsable qui se porte garant. Comme un parrain. Et je suis là pour ça.
Wouah ! La grande classe. Il m'avait sauvé la vie et à présent il se chargeait de me faire quitter cette maison de fou. Ne trouvant rien à dire l'homme en blouse nous fit rentrer dans le bâtiment puis dans son bureau. Nous signâmes quelques papier et Aaron donna son nom. Le médecin ne vérifia même pas si ses dires étaient vrais. Il était trop content de me laisser partir. Il faut dire qu'il ne m'aimait pas beaucoup. C'est ainsi qu'Aaron me fit sortir d'ici et me sauva la vie en l'espace de quelques heures. Notre amitié débuta comme ça.
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Sujet: Re: Le monde n'est pas toujours juste et c'est à nous que revient la charge de faire croire que si.
Le monde n'est pas toujours juste et c'est à nous que revient la charge de faire croire que si.