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Invité | Sujet: On a hospital bed ? Mar 4 Mar - 8:24 | |
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Trois jours. Entre le moment où il avait rencontré Toby et maintenant, trois jours, c'était exactement le temps qu'il c'était passé. Ils ne s'étaient pas recroisés, et entre temps, la pleine lune avait fait son boulot sur le grand brun. M'enfin... C'était passé. Maintenant, il allait mieux et tout était revenu à la normal. L'air de rien, extérioriser sa sauvagerie une fois par mois, c'est pas plus mal, parce qu'après on est très calme. Bon d'accord la douleur est insupportable, le risque de croiser et tuer quelqu'un est grand, mais de toute façon il n'avait pas le choix, alors il tentait de trouver des côtés positifs à sa malédiction chérie.
Trois jours plus tôt, les deux jeunes hommes c'étaient quittés dans la forêt, après un bisou sur la joue des plus chastes. Ca, ça avait bien marqué le grand brun. Un câlin, une bise... Oh oui, là, tout ce qu'il voulait c'était retrouver Toby et juste le serrer tout contre lui.
Aiden n'avait même pas prit la peine de dormir un peu après sa nuit fatigante et douloureuse. Il avait juste retrouvé ses vêtements dans la forêt (soyons réalistes, les bout de tissus ne résistent pas au développement d'une musculature de super-loup. Il l'avait bien comprit et gardait des vêtements pour après), était juste rentré chez lui pour prendre une douche, avant de ressortir. Il devait surement être un peu masochiste sur les bords...
Et le grand brun c'était simplement rendu à l'hôpital de la ville. Il avait les traits fatigués, légèrement tirés, mais surtout des yeux aux reflets joyeux. Après tout, il avait presque passé trois nuits blanches... Mais ça ne se voyait pas. Le sourire joyeux et rafraîchissant effaçait une partie des traces de sa fatigue. Maintenant que tout était passé, et donc tout revenu à la normal, il voulait le revoir. Le revoir et lui faire un énorme câlin, oui, bien entendu. Le loup-garou traversa rapidement les couloirs, à la recherche d'un indice sur où pouvait bien se trouver le blond. Il connaissait presque tout de lui, physique, parfum aussi, et il ne cherchait qu'à l'entrevoir pour lui sauter dans les bras.
Il sentait déjà son odeur, mais cela ne voulait rien dire. Il avait l'odorat très sensible, et le sentir voulait simplement dire que l'homme était passé par ici recensement, ou même juste qu'il avait frôlé quelqu'un qui maintenant passait dans ce couloir. Il y avait beaucoup de monde qui était passé par ici, et Aiden avait du mal à pister Toby, malgré son odorat et toute sa volonté. Finalement un sourire fendit son visage et il marcha résolument vers une silhouette.
Des mèches blondes en batailles ; cette odeur si caractéristique. Oui, Aiden ne pouvait pas se tromper. Il vérifia cependant deux à trois fois avant de venir l'embêter, parce que le jeune homme était quand même interne dans un hôpital, et il ne voulait pas le déranger en plein travaille... Pas si c'était important tout cas. Mais non, Toby ne semblait pas trop occupé. Le brun sauta donc sur l'occasion et s'approcha, posant une main sur son épaule, comme pour signaler sa présence : "Hey Toby ! J'espère que tu ne m'as pas oublié en trois jours..."
Aiden profita que le blond se tourne vers lui au son de sa voix et au contact de sa main (alala, les réflexes humains..) pour le prendre brièvement dans ses bras, dans une étreinte simple mais chaleureuse. "J'espère que je ne te dérange pas, sinon je peux repasser tout à l'heure..."
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Invité | Sujet: Re: On a hospital bed ? Mar 4 Mar - 19:06 | |
| Oh you make me feel mighty real…
Il s’était passé 3 longues journées depuis que j’avais fait l’une des plus baroques et des plus excitantes rencontres. Pour ne pas dire la plus. 3 nuits où je faisais le même rêve qui provoquait un réveil où sueur et déception, quant au fait que ce n’était pas réel, se mélangeaient. 72 heures qui me parurent comme 72 années. D’habitude préoccupé par mon travail en tant qu’interne au point d’oublier tout ce qui se passait d’autre dans ma vie, mon cerveau ne pouvait pas se concentrer totalement là-dessus, et donc mes supérieurs me le firent beaucoup remarquer, comme quoi je suis infiniment distrait ces derniers jours, et que je devrais faire une pause si j’avais des problèmes. En rougissant, je m’excusais abondamment jusqu’à ce qu’ils me pardonnent mon écart, mais ça commençait certes à devenir ambigu. J’avais beau me persuader que ce n’était qu’à cause de la pleine lune qu’il devait être trop occupé pour moi, mes insécurités n’arrêtaient pas de refaire surface, me chuchotant au creux de l’oreille qu’il m’avait tout simplement oublié, moi. Venant de sortir d’une opération, je me dirigeais vers la cafétéria pour un petit déjeuner léger quand soudain, l’infirmière qui me filait depuis un bon moment sortit de nulle part, avec son sourire gauche. Je le lui rendis, et son visage devint soudainement écarlate, ce qui m’embarrassa au plus haut point. Déterminé à ne pas m’arrêter parce que ça ne ferait que me gêner encore plus, j’accélérai le pas, sachant pertinemment qu’elle comprendrait que j’ai du pain sur la planche. Mais c’était peine perdue, parce qu’une main se posa subitement sur mon épaule. Agacé au plus haut point, il ne me prit que quelques secondes pour réaliser qu’elle avait quand même une sacrée patte ! Mais je n’étais pas au bout de ma stupeur …
My universe will never be the same, I'm glad you came…
"Hey Toby ! J'espère que tu ne m'as pas oublié en trois jours..." Cette voix … Cette façon caractéristique de prononcer mon prénom … Aucun doute possible, le voilà enfin, le spectre qui hantait mes soirées. Je me retournai aussi vite que possible pour recevoir le moment fort de ma journée : un tendre enlacement qui me fit sentir encore mieux que le chocolat chaud que m’apportait ma mère, en une soirée d’hiver insupportablement froide. "J'espère que je ne te dérange pas, sinon je peux repasser tout à l'heure..."
And you can see my heart beating, oh, you can see it through my chest …
Me déranger ? Il plaisante ?! Je n’attends que ça depuis … la dernière fois ! Il avait une odeur différente, moins animale, comme s’il venait de prendre une douche. D’ailleurs, ses cheveux étaient encore un peu mouillés. Je ne savais même pas quel parfum je préférais, les deux me faisaient planer. Je me dégageai gentiment de son étreinte pour avoir un aperçu de son visage. Il était visiblement fatigué, comme s’il n’avait pas dormi depuis des jours, ce que je compris tout à fait. Mais alors pourquoi est il venu me voir au lieu de piquer un somme ? Un flot de pensées m’envahit, par lequel je refusais de me faire emporter mais il était trop fort. Oui, il m’aimait bien, ça c’est sûr !! Si j’étais seul, une danse de joie aurait été de rigueur mais là, ça serait plutôt une autre démonstration de mon absurdité, comme si celles d’avant n’étaient pas suffisantes … « Alors, Aiden, comment ça s’est passé, la pleine lune ? Parce que tu as l’air très éreinté, tu devrais te reposer à l’heure qu’il est ! » Bon, c’est vrai que ça me faisait énormément plaisir qu’il soit venu me voir, mais maintenant qu’il est là, je ne savais quoi faire, j’étais tout simplement troublé, je voulais juste qu’il s’en aille pour ne pas tomber dans un silence gênant. Car après tout, malgré ce qui s’était passé, nous sommes toujours des inconnus … |
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Invité | Sujet: Re: On a hospital bed ? Mar 4 Mar - 20:42 | |
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Aiden profita allègrement du léger câlin, avant de lâcher le blond, lui-même se détachant gentiment de son étreinte. En s'éloignant, le brun en profita pour un peu mieux regarder son homologue, celui-ci faisant de même. Il n'avait pas réellement changé, il avait l'air peut être un peu fatigué par son travail, ce qui est normal et... La magnifique blouse d'interne. Cela n'avait rien de glamour pour le loup-garou, et pourtant la seule chose qui traversa son esprit à ce moment là c'est qu'elle allait très bien à Toby. Magnifiquement bien.
Il releva la tête au son de la voix du blond, sortant de ses pensées plus... Honteuses par la même occasion. Il sourit un peu à la remarque et passa une main dans ses cheveux légèrement humides, comme pour tenter de les coiffer (il savait ça totalement impossible, mais chacun ses tics). Il réfléchit quelques secondes avant de regarder le couloir dans lequel ils étaient encore, simplement face à face "Et si... On allait autre part ? Je veux dire, quand tu seras en pause, on pourrait aller à la cafétéria. Je n'ai encore rien avalé et puis... Ca nous permettrait de parler un peu. Plus tranquillement qu'ici en tout cas."
Il était vrai que les deux hommes n'étaient vraiment pas tout seuls ici, entre les infirmiers et infirmières, quelques patients et des visiteurs, tout ce qu'ils disaient était partagés avec un petit comité. Et... Non, le brun ne criait pas sur tout les toits qu'il était un loup-garou. Il préférait éviter : "On pourra parler de tout ce que tu sais quand on serra un peu plus seuls si tu veux Toby..."
Aiden lui offrit un petit sourire aussi gentil que compréhensif. Il pouvait attendre de toute façon, maintenant il était tranquille pour trente jours. Alors il pourrait attendre Toby pendant le reste du mois s'il fallait. Il se rendait bien compte que c'était bizarre de dire ça de quelqu'un qu'on connait à peine, mais c'était vrai, le grand brun voulait en apprendre plus sur son blond, et il prendrait tout le temps qu'il faut pour découvrir toutes les facettes de l'humain. Il en avait vue une partie ; sa gentillesse, sa douceur, le fait qu'il soit particulièrement bavard... Et il pouvait aussi compter dedans ses câlins et ses étreintes absolument magiques ? Surement.
HRP : Désolée de la taille, promis je me rattraperai >< ! : HRP |
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Invité | Sujet: Re: On a hospital bed ? Mer 5 Mar - 0:00 | |
| Everybody stood to see us , and everyone agreed , we lit up like the stars …
Nous étions là, nous regardant, nous jaugeant, devant tout le monde, sans que je ne me sente embarrassé. Pas le moins du monde. Au contraire, cela avait l’air tellement normal. Sauf que j’avais mentionné la pleine lune devant plusieurs personnes. Et voilà, encore une connerie. Je ne pouvais décidément pas m’en empêcher. A ma remarque, il montra un peu ses belles dents blanches, bien alignées, qui feraient rêver un dentiste, mais pour l’instant, c’est moi qui en subissais l’éclat. Il se passa aussi les mains sur les cheveux, ce qui me rappela le contact soyeux qu’ils pouvaient avoir … " Et si... On allait autre part ? Je veux dire, quand tu seras en pause, on pourrait aller à la cafétéria. Je n'ai encore rien avalé et puis... Ca nous permettrait de parler un peu. Plus tranquillement qu'ici en tout cas." Manger ? Manger avec lui ? Dans le calme ? Je crois que je vais pleurer.
I'll let the lack of words speak for me, the way I am I can't express or understand…
Je le fixai pour une minute, toujours ébahi par le fait qu’il soit là devant moi, haut en couleurs et en … formes. Je ne savais pas si je devais accepter son invitation ou si tout cela était précipité. Depuis Cara, j’avais des problèmes d’intimité, et s’ils ne s’étaient pas manifestés la première fois, ils revenaient au galop en ce moment, m’empêchant de profiter pleinement du moment. Mon cœur commença à me faire mal, avec cette douleur particulière qui l’assaillait quand j’évoquais Cara dans mon esprit. Je pris le temps d’y réfléchir mais il me prit de court en rajoutant : " On pourra parler de tout ce que tu sais quand on serra un peu plus seuls si tu veux Toby..." Il m’avait fait confiance quand je l’ai persuadé que pour moi, il était humain. Il s’était abandonné à moi en me laissant le serrer contre moi. Alors pourquoi ne pouvais-je pas lui accorder ma foi ? Pourquoi son sourire ne pourrait-il pas être assez pour que je me livre à lui en entier ?
I know you're scared it's wrong, like you might make a mistake, there's just one life to live, and there's no time to wait, to waste …
Non. Il en était hors de question. Je ne pouvais pas tout gâcher avec mes propres spectres du passé. Parce que c’est ce dont il s’agit. Du révolu avec lequel il faut se réconcilier pour bâtir le futur. Honnêtement, je le savais à présent, j’étais en train de tomber amoureux du loup-garou. Je me sentais en sécurité avec lui, comme si rien ne pouvait m’atteindre en sa présence. Et si mon premier essai dans la matière a été un pur désastre, cela ne veut pas dire qu’Aiden me blessera de la même manière. Alors, oui, j’irai manger avec lui, oui, je lui parlerai de moi et l’écouterai parler de lui, et oui, si l’attirance est mutuelle, je me permettrai de m’ouvrir à lui complètement. « Ça marche, j’allais justement à la buvette, j’ai la dalle aussi. Après on ira dans un endroit paisible fréquenté uniquement par l’écervelé que je suis, ça nous permettra de discuter de certaines choses, et d’autres aussi. » Je montrai toutes mes dents à mon interlocuteur, comme le plus grand des attardés mentaux que cette terre aie porté. Puis j’avançai, saisis sa main et le traînai derrière moi, bien décidé à profiter de cette journée qui s’annonce mémorable.
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Invité | Sujet: Re: On a hospital bed ? Mer 5 Mar - 1:11 | |
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Aiden s'inquieta un instant du silence. Avait-il fait ou dit quelque chose de mal ? Il se mit à chercher dans son esprit sans rien trouver... Pourtant, devant lui, Toby semblait pensif. Bien trop pensif. Comme s'il remuait quelque chose en lui que lui seul pouvait savoir et comprendre. Cela devait être le cas ; c'est le cas chez tout le monde. Alors il attendit, simplement, que le blond se rouvre à lui comme il l'avait fait, il y a de cela trois jours, dans un forêt sombre. Comme ils l'avaient fait. Ils s'étaient tout les ouvert à l'autre, et cela restait gravé dans la mémoire du brun.
Finalement, le blond reprit la parole, juste au moment où il allait s'excuser pour ce qu'il avait dit -bien qu'il ne sache pas ce qu'il avait dit de mal... Qu'importe. Toby lui offrit un grand sourire, dévoilant à son tour toute sa dentition. Ok. Tout allait bien alors, pas vrai ? Le loup-garou n'arrivait pas à expliquer, mais il était heureux, particulièrement heureux. Peut être parce qu'il allait manger avec le jeune homme qui hante la moindre de ses pensées dans quelques minutes ? Il devait avoir une part de ça.
Finalement Toby prit sa main pour le tirer derrière lui, surement là où ils pourraient manger, et puis être tranquille et parler. Aiden devait aussi être heureux parce qu'il allait pouvoir découvrir un part qu'il ne connaissait pas de l'homme à qui il avait dévoilé son pire secret la nuit même de leur rencontre ; de l'homme qu'il avait presque agressé... Avant que tout finisse en une étreinte aussi douce que mémorable.
Ils finirent par arriver à la cafétéria de l'hôpital et le grand brun s'installa dans un coin de la salle, là où ils pourront commencer à parler sans être interrompu ou sans être écouter par des oreilles indiscrètes. Encore une fois, il ne voulait pas crier à la face du monde qu'il était un esclave de la lune, encore moins si c'était pour vendre les siens au passage. Aiden soupira un bon coup avant de rire doucement : "J'ai au moins besoin d'un café sacrément corsé."
Il laissa Toby regarder ce qu'il voulait prendre, réfléchissant. Il ne voulait pas brusquer l'autre, surtout pas après l'épisode dans le couloir, mais voulait aussi en savoir plus sur le blond. Aiden finit par se lancer, d'une voix légère : "Hé bien Toby, maintenant qu'on est là, parle moi un peu de toi. Tu sais quelque chose sur moi, c'est à ton tour !"
Le loup-garou lui fit un petit sourire tout aussi léger, comme pour faire comprendre au blond qu'il ne voulait pas directement tout ses plus gros et pires secrets, juste en savoir un peu plus de lui autour... D'une tasse de café ou autre, il s'en foutait un peu du décor. Seul le blond l’intéressait en ce moment, et il le sentait, pour au moins un certain temps !
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Invité | Sujet: Re: On a hospital bed ? Mer 5 Mar - 21:10 | |
| You’re in my veins, and I cannot get you out …
C’était exquis, même trop. Ce faible contact, ma main contre la sienne, avait quelque chose de surhumain, quelque chose que personne ne pourra jamais décrire avec de simples mots. Avec Aiden, je perdais les notions du temps et de l’espace, où les moments passés sans lui n’étaient rien comparés à ceux avec lui, et où le lieu qu’il occupait était celui où je voulais être. Nous voilà arrivés à la buvette, bien qu’il m’importait peu ce que j’allais prendre puisque j’avais déjà eu ma pâtisserie du jour … En voilà un bon surnom pour Aiden que je garderai en mon for intérieur pour l’instant. M’enquérant de ce qu’il voulait avec un regard interrogateur, il me dit avec un soupir et un petit rire : "J'ai au moins besoin d'un café sacrément corsé." Deux cafés à emporter alors, parce qu’on ne resterait pas là. Et cela, le brun ne le savait toujours pas puisqu’il commença à parler : "Hé bien Toby, maintenant qu'on est là, parle moi un peu de toi. Tu sais quelque chose sur moi, c'est à ton tour "
I've been having trouble sleeping. I forget how to breathe in, I long for you… I wanna be alone with you…
Sa joie avait décidément quelque chose de contagieux, je ne pouvais pas m’empêcher de lui rendre… Avec un air qui se voulait mystérieux, je précisai : « Je ne vais pas me dévoiler ici, quand même. D’abord, ça fait hyper impersonnel. Ensuite, il y a trop de monde à mon goût. Enfin, je connais un endroit que tu vas sans aucun doute apprécier. » Je lui tendis son café, effleurant sa main au passage. C’était plus fort que moi, je voulais le toucher pour le restant de mon existence. Alors, c’est ce que je fis. Je passai près de lui, lui présentai ma main qu’il saisit, et traversai les couloirs avec un nouveau compagnon. Et de toute la compagnie que j’aie pu avoir, celle-ci était de loin la meilleure, et c’est pour cette raison qu’elle allait recevoir les honneurs pour découvrir mon jardin secret.
If I lay here, if I just lay here, would you lie with me and just forget the world? …
Je voyais à son regard ébahi qu’il ne s’attendait certainement pas à ça. Quand je disais jardin secret, j’entendais par là un vrai qu’on traversait avant d’atteindre un bâtiment abandonné. C’était l’ancien hôpital de Mystic Falls, en ruines, auquel personne ne pensait jamais. Pour y accéder, il fallait passer par une sorte de « passage secret »qui menait à un endroit frais, dont je prenais occasionnellement soin. Dans cette surprise qu’était la sienne, il y avait tellement de joliesse que je me devais de me retenir pour ne pas l’embrasser. « Alors, qu’est ce que tu en penses ? Ce n’est pas mal, n’est ce pas ? Et ici, tu peux me demander ce que tu veux, même si en comparaison avec ta vie, la mienne est certainement banale. Alors, je répondrais à toutes tes questions tant que tu me promets de me parler des loups-garous, des vampires et de toutes les autres personnes exceptionnelles qui existent. »
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Invité | Sujet: Re: On a hospital bed ? Jeu 6 Mar - 12:02 | |
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Aiden fut un peu surprit quand le blond lui répondit que, non, ils n'allaient pas parler ici. Qu'il trouvait tout cela un peu trop impersonnel. Il voulut l’interroger, mais pas besoin, Toby lui annonça qu'il connaissait un endroit qui allait lui plaire. Enfin, le brun lui faisait quand même confiance, alors il n'allait pas poser plus de question, se serait totalement inutile. Il lui tendit son café, en effleurant sa main. A son contact, un long et langoureux frisson fit trembler discrètement son coeur. Il se releva donc, avant d'attraper la main de l'humain. Il s'en foutait que des gens puissent les voir, leur avis ne l'importait absolument pas.
Il le suivit dans les couloirs sans se poser de question (quoi que..), son café bouillant dans une main, l'autre tenant celle d'un beau blond. Ils passèrent pas différent chemin, et le brun les regarda tous presque avec étonnement. Il ne s'attendait clairement pas à ça, c'est vrai... L'hôpital abandonné ? Il n'y avait jamais mit les pieds, ni même penser à y rentrer un jour. Mais il appréciait. C'était beau et frais.
Finalement, ils passèrent par une sorte de porte secrète, pour arriver enfin. Aiden se figea un instant, observant les alentours. Il aimait beaucoup l'endroit, effectivement, et il était surprit. Il faut dire qu'il ne s'attendait clairement pas à un endroit pareil quand Toby lui avait dit qu'il l’emmènerait quelque part. Mais il était heureux, parce que cette endroit ne semblait pas avoir rencontré grand monde, à part peut être le blond... Et lui maintenant.
Le grand brun se tourna vers Toby quand celui ci lui parla. Il sourit doucement au son de sa voix et attendit qu'il finisse de parler avant d'ouvrir la bouche : "C'est... Super joli. Effectivement, j'adore ! Il réfléchit une demi-seconde avant de continuer. Je te promet que je te parlerai de tout ça... A condition que tu n'ailles rien répéter. Certains sont près à tuer pour garder le secret de tout ce qu'il se passe dans cette ville."
Lui à vrai dire, s'en foutait un peu que le monde soit au courant. Le seul problème, c'est que, comme les vampires, si les loups-garou étaient découvert, il risquait d'avoir pas mal de traque, de morts. Avec tout les chasseurs qui trainent... Toutes les créatures devaient bien faire attention. Même celles qui, comme Aiden, sont d'une gentillesse incroyable. "Je commence à poser les questions par contre ! Fit-il avec un petit clin d'oeil. Hum... Ca fait longtemps que tu es dans cette ville Toby ? Je veux dire, je ne pense pas t'avoir vu avant... Et tu n'as pas l'air très vieux... Quel âge as-tu en fait ?"
Plus il parlait, et plus il se rendait compte qu'il connaissait à peine Toby. Pourtant... Il avait l'impression d'être lié à lui depuis si longtemps. Aiden se fit une promesse, dans tout les cas ; en découvrir le plus possible sur le jeune homme blond.
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Invité | Sujet: Re: On a hospital bed ? Jeu 6 Mar - 14:37 | |
| For fear of what you might do, I say nothing but stare at you , and I'm dreaming I'm trippin' over you …
"C'est... Super joli. Effectivement, j'adore ! Je te promet que je te parlerai de tout ça... A condition que tu n'ailles rien répéter. Certains sont près à tuer pour garder le secret de tout ce qu'il se passe dans cette ville." Qu’il apprécie l’endroit me fit un bien fou. Et qu’il me fasse cette promesse me donnait des ailes. Peu importe si comme Aiden l’avait si joliment précisé avec un clin d’œil, je devais répondre à ses questions d’abord : "Je commence à poser les questions par contre ! Hum... Ca fait longtemps que tu es dans cette ville Toby ? Je veux dire, je ne pense pas t'avoir vu avant... Et tu n'as pas l'air très vieux... Quel âge as-tu en fait ? " Se révéler… C’était exactement le mot pour ce qui se passait maintenant. Sortir de l’ombre vers la lumière. Et y rester, exposé à toutes sortes de risques. Voilà quelque chose que j’avais fait rarement et que je ne voulais plus refaire depuis pas mal de temps. Mais grâce à lui, grâce à ce magnifique jeune homme en face de moi, je voulais tenter ma chance encore une fois, et je n’allais pas du tout m’en priver.
Wake up if you believe love is not a fading dream, tell me I'm not the only one who feels this way right now …
« Je suis né à Mystic Falls et j’ai fréquenté son lycée, je ne t’ai pas vu avant non plus, donc je ne sais pas, peut être que tu étais le sportif alors que moi j’étais le geek de service. Ou alors c’est juste une différence d’âge. Parce que moi j’ai 24 ans, donc si on n’était pas dans la même promotion, tu devais être encore plus inatteignable. Par contre, je suis bien content que ça ne soit plus le cas. » Et revoilà mon sourire qui surgissait encore une fois. Mon Dieu, qu’il m’avait manqué. Bien entendu, j’avais gardé l’habitude de l’attribuer à mes patients, mais ce n’était pas la même chose. Celui-ci avait pour source une exceptionnelle gaieté qui m’enveloppait, prête à ne jamais me laisser me défaire d’elle. Je voulais être avec lui tout le temps pour me sentir comme ça éternellement. Saisissant ma chance, je commençais à jouer avec sa main machinalement, prêt à dévoiler des pièces du mystère que je constituais vis-à-vis de mon entourage.
Strip away the flesh and bone, everybody wants to talk about a freak, no one wants to dig that deep, let me take you underneath…
« Tu sais, j’en sais des choses sur être un individu qui doit se dissimuler tout le temps, qui doit se faire discret pour ne pas laisser transparaître ses plus gros secrets. Je comprends que toi, avec la relation que tu entretiens avec la pleine lune, te sente si isolé. Et je sais que parfois ça peut paraître très injuste, surtout quand ce n’est pas par choix. Et s’il y a bien une chose qu’il faut savoir sur moi, c’est que je déteste être tout seul. Comment expliquer sans paraître très contradictoire ? J’abhorre la solitude au fond de moi, mais j’essaie de me persuader du contraire afin de ne pas tomber dans des désillusions. Et parfois, je me sens très triste à cette idée, parce que tout ce que je recherche, c’est quelqu’un qui pourra me redonner confiance en moi. Un quidam qui me transformera une nouvelle fois. Et quand je t’ai en face de moi, quand mon regard coïncide avec le tien, je sais que je l’ai trouvé, et j’attends juste qu’il me reconnaisse aussi. » Si mon objectif final était de le faire fuir, je crois que j'avais indubitablement réussi. Mais qu’est ce que c’est que cette déclaration ? Je pestai intérieurement contre moi-même, me traitant de toutes les insultes imaginables. C’était vraiment trop tôt pour mettre autant de pression sur lui, et il n’y avait que quelqu’un d’aussi sot que moi pour faire cela … Je mis ma main contre mon front dans un signe d’exaspération en grimaçant, puis, dans une tentative de rectifier le tir : « Je suis désolé, je ne sais pas ce qui m’a pris, ce ne sont pas des choses à dire, j’ai vraiment été inapproprié. » J’eus un petit rire nerveux et me passai la main dans les cheveux, tic que j’avais hérité de mon paternel. |
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Invité | Sujet: Re: On a hospital bed ? Jeu 6 Mar - 23:01 | |
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Aiden l'écouta en enregistrant la moindre information, qu'elle soit utilise, croustillante ou rien du tout. Il voulait en savoir le plus possible sur Toby et... Mieux vaut en savoir trop que pas assez, pas vrai ? Sa joie était contagieuse et un grand sourire chaleureux s'étira à son tour sur les lèvres du brun. Il apprit avec surprise que le blond était né ici, et qu'il y avait aussi grandit. C'était... Bizarre de savoir ça. Ils s'étaient surement déjà croisés à de nombreuses reprisent sans faire attention. Il avait bien raté quelque chose pendant de nombreuses années alors...
Le grand brun voulut lui répondre quand Toby se mit à jouer avec sa main. Il connaissait ce genre de tic nerveux et attendit quelques secondes, laissant au blond le temps de continuer. Cela ne rata pas, et l'humain se remit à parler, d'une voix plus gênée cependant, comme s'il ne parlait clairement pas de ça tout le temps... Et Aiden comprit en l'écoutant que non, effectivement, ce qu'il avouait là, il ne devait pas le crier sur tout les toits.
Le loup-garou fut encore une fois surprit par ses paroles, mais il sentait son coeur fondre comme un petit caramel, malgré le fait qu'il soit bien caché et bien à l'abri. Ce mec... Ce mec était bien trop adorable pour son bien. Pour leur bien à tout les deux, d'ailleurs... Il dut se retenir trois vois quatre fois de lui sauter dessus, soit pour lui faire le plus gros câlin du monde, soit pour le violer bucalement. Mais il avait une petite idée sur laquelle des deux options serraient la meilleure...
Il resta quelques secondes silencieux à la fin du récit, ne sachant quoi dire. Il n'avait jamais été particulièrement doué avec les mots, enfin, on ne comprenait jamais quand il parlait sentiments... C'est pour bien cela qu'il avait développé sa technique "câlin aux multiples facettes" qui allait si bien à son côté tactile et proche. Aiden ouvrit la bouche, exactement au même moment que Toby. Again... Le blond se frappa le front avant de passer sa main dans ses cheveux.
Le loup-garou s'approcha de son bel humain et attrapa cette main qui bougeait bien trop à son gout depuis tout à l'heure, et qui l'avait quitté trop tôt. Il chercha un instant ses mots, alors que ses doigts entrelaçaient, presque avec tendresse, ceux de Toby : "Je peux... Essayer d'être ce quelqu'un. Te tirer vers la lumière. Je suis esclave de la lune, c'est vrai, mais moi je n'ai pas le choix. C'est une malédiction, ce n'est plus un choix. Je veux... Prendre soin de toi, Toby. Tu n'as pas à rester dans l'ombre, ou à douter de toi-même et encore moins à rester seul dans ton coin. Tu mérites bien mieux que ça."
Le jeune homme avait hésité sur ses mots, pesant chaque phrase, analysant chaque espace, chaque respiration coupant un mot. Il ne voulait pas blesser le blond en faisant mal quelque chose, ou avec un mot de travers. Aiden serra doucement la main de Toby, comme pour le retenir, parce qu'il avait peur qu'il parte maintenant..
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Invité | Sujet: Re: On a hospital bed ? Ven 7 Mar - 0:37 | |
| Oh, my love, my darling, I've hungered, hungered for your touch, a long, lonely time…
Les minutes s’égrenèrent, me rendant de plus en plus tendu. Je ne savais pas si c’était bon signe qu’il n’aie pas déjà pris ses jambes à son cou ou s’il était toujours choqué par mes propos, et je ne pouvais pas le vérifier sans le regarder dans les yeux, chose que je m’abstenais absolument de faire par frayeur. Enfin il me libéra de mon dilemme avec ces mots : "Je peux... Essayer d'être ce quelqu'un. Te tirer vers la lumière. Je suis esclave de la lune, c'est vrai, mais moi je n'ai pas le choix. C'est une malédiction, ce n'est plus un choix. Je veux... Prendre soin de toi, Toby. Tu n'as pas à rester dans l'ombre, ou à douter de toi-même et encore moins à rester seul dans ton coin. Tu mérites bien mieux que ça." Toby… Toby… Mon prénom ne pourra jamais être mieux déclaré que de cette façon là. C’était une certitude. Ses mots me bouleversèrent à un point où je sentis mes yeux mouiller. Et quand il serra ma main, ce fut d’autant plus difficile. Je recherchai donc le réconfort de ses yeux, je le vis me regarder comme si j’étais la personne la plus importante dans sa vie maintenant, je découvris qu’il était complètement honnête avec sa précédente tirade. J’essayai de me retenir mais je ne pus pas le faire pour bien longtemps, une larme se détacha de mon œil pour retomber lentement le long de ma joue. Comment ai-je pu atteindre ce degré d’émotion ? Il fallait que je me ressaisisse sinon il va faire ce qu’il aurait du faire dès que j’avais eu la maudite idée d’ouvrir ma gueule. J’espérais qu’il n’avait pas vu ma larme. Soudain, il se rapprocha de moi.
Kiss me out of the bearded barley. Nightly beside the green green grass…
Son front était collé contre le mien. Je pouvais sentir les doux effluves du café dans son haleine, l’odeur de son gel douche … Il n’y avait rien d’autre que je ne voulais plus que sa bouche contre la mienne à présent. J’étais prêt à m’abandonner totalement et sans regrets. Sa respiration s’accéléra et mon cœur était encore plus déterminé à s’échapper de sa prison qu’est mon torse. Nos souffles s’unirent dans le plus beau baiser que j’aie jamais reçu. Chaud, agréable… Je voulais mordre, lécher, jouer, sucer … Je voulais faire tout ce qui pouvait être fait afin de ne rien rater de sa lippe. Je pris son visage à deux mains, et lui rendis son baiser avec plus de passion que je n’en avais jamais manifesté. Et finalement …
A moment, a love, a dream, a laugh, a kiss, a cry, our rights, our wrongs …
Depuis quand étais-je en train de rêver ? Avais-je dit ce que j’avais ? M’avait-il embrassé ? Non, cette dernière partie m’aurait laissé un goût exquis, et là, il n’y avait rien. Étais-je en train de confondre l’illusion et la réalité ? Mais depuis quand ? Étais-je juste dans un autre rêve, et allais-je bientôt me réveiller ? Pire, est ce que notre rencontre même était un rêve ? Je commençais à paniquer, à haleter… Non, on ne pouvait pas me l’enlever. Non je le méritais. Pas maintenant, pas après avoir expérimenté ça … Je me levai brusquement, à court de mots, trop enfoui dans mes pensées jusqu’à en avoir des migraines. J’avais besoin d’air sans savoir où en trouver. J’étouffais et je ne savais pas quoi faire, parce que c’était au-delà de mes compétences médicales. Ce que je pris donc pour une crise de panique commença à s’emparer de moi jusqu’à faire de moi une épave.
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Invité | Sujet: Re: On a hospital bed ? Ven 7 Mar - 1:32 | |
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Aiden se mordit un peu les lèvre en voyant les yeux de son blond devenir brillants. Il sembla longtemps être dans ses pensées, mais il eut l'air encore plus perturbé quand ses yeux rencontrèrent les miens. Il ne fallut que quelques secondes de plus pour qu'une larme dévale sa joue. Le brun s'approcha rapidement, pour venir chasser cette larme salée et traitre. Il s’inquiétait, se demandant sir les glandes lacrymales de Toby lâchaient par bonheur ou par tristesse. D'un revers de la main, il fit disparaître la coulée d'eau salée, mais la seconde d'après, il avait comme perdu le blond.
Les yeux vitreux et ne le suivant pas du tout, le loup-garou se demanda où étais parti Toby. Et clairement, ça ne le rassurait pas, de le voir divaguer comme ça, il ne savait où, surement bien trop loin... Bien trop loin de lui dans tout les cas. Cependant, il n'eut pas le temps de faire grand chose, que déjà les yeux verts de son humain semblaient se réanime. Son corps eut un petit sursaut, comme si, d'un coup, le marionnettiste se rappelait qu'il y avait quelqu'un qui attendait de prendre vie au bout de ses fils.
Le brun essaya d'intercepter le regard de Toby, mais celui-ci se perdit encore une fois en lui-même, comme s'il n'existait plus. Il se releva d'un coup, et Aiden dut faire un pas en arrière pour ne pas se prendre le haut de la tête du blond en pleine mâchoire. La respiration de son vis-à-vis se fit plus rapide et plus sifflante, comme s'il cherchait à respirer dans une pièce sans oxygène. Plus le temps passait, et moins Toby semblait trouver de l'air avec lequel remplir ses poumons.
L'homme chercha un instant ce qu'il se passait, et la réponse fut lumière dans sa tête en entendant le blond de plus en plus paniquer : il faisait une crise d'angoisse. Pour une raison qu'il ignorait, Toby angoissait, au point d'en hyper-ventiler et puis d'en perdre sa respiration.
Aiden paniqua lui aussi, mais se reprit au bout de quelques secondes. Il n'allait certainement pas laisser son petit humain blond chercher sa respiration et se faire ainsi mal. Il attrapa un de ses bras, alors que son autre main se posa sur la joue de Toby, le forçant à relever un peu la tête et le fixer. Le loup-garou chercha à intercepter son regard de ses yeux suintant l'inquiétude et la panique presque maîtrisées : "Toby ? Hey beau blond, regarde moi, je suis là, regarde moi... Tout va bien, ne t'en fais pas, tout va bien..."
Il ne savait absolument pas pourquoi il disait ça, et oui bien sur qu'il paniquait ! Le brun était doué en médecine, ouai... Quand ça concernait les animaux ! Tout ce qui était à quatre pattes, avec poils/plumes... Il n'y connaissait pas grand chose aux humains ! Surtout qu'il n'avait jamais entendu qu'un animal pouvait faire une prise de panique... Aiden finit par lâcher le bras du blond et sa pencher. Sa main qui au départ était sur la joue de Toby, bougea pour plonger dans ses cheveux. Son autre bras passa autour de sa taille, et il le serra doucement contre lui.
De la même façon que l'humain l'avait calmé dans la forêt, le brun essayait de le calmer aujourd'hui. Sa main dans ses cheveux, caressant les mèches blondes, et son bras entourant sa taille, la serrant d'une manière rassurante, il essayait de montrer que, quoi qu'il arrive, il était là, que tout se passerai bien. Il voulait vraiment que Toby se calme...
Aiden se redressa juste assez que pour coller leur front, le regardant toujours. Leur nez se frôlait, leur souffle se mélangeait, et le brun faillit oublié qu'il faisait ça pour sauver les poumons du blond : "Toby, regardes moi... Je suis là, tout va bien.." |
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Invité | Sujet: Re: On a hospital bed ? Ven 7 Mar - 14:03 | |
| Hold me, wrap me up, unfold me, I am small and needy, warm me up and breathe me …
Je sentis soudain son contact se répercuter dans tout mon corps, comme s’il était ramené à la vie à nouveau. Oui, c’était cela, exactement, que je ne voulais pas perdre. Ces sensations nouvelles que même mon ancien amour ne m’avait procurées, même dans nos meilleurs moments. J’étais assez déconnecté de la réalité, mais je pourrais reconnaître son toucher parmi mille. Je pouvais l’entendre parler mais sans le comprendre, mais quand l’une de ses mains se retrouva dans mes cheveux et l’autre autour de moi, je plongeai dans un calme intérieur que rien ne pouvait désormais troubler. Son front contre le mien comme avant dans mon imagination, il était juste … présent. Tellement investi que je me sentis si bien, je ne voulais pas quitter cette position pour rien au monde. Sans crier gare, je fourrai mon nez dans son cou, humant ses senteurs, recherchant l’apaisement absolu. Mes mains étaient plaquées contre son dos musclé, l’enlaçant contre moi comme pour ne pas le laisser partir. Ma respiration retourna à la normale, et je n’avais plus d’autre préoccupation que de profiter de cette étreinte qui ne méritait pas un autre qualificatif que féérique. Enfin, extraordinaire, merveilleux, magique étaient aussi des mots. Mais là, tout de suite, je me sentais vivre comme dans un de ces contes de fées, et je voulais ma fin heureuse.
Wrapped in your arms is where I want to be, love is in my heart, tearing the rules apart, so why should I be ashamed? …
Je relevai la tête et collai mes lèvres contre sa joue plus que nécessaire, profitant de ce bisou autant que je le pouvais. Je me détachai de lui et rougis de tout ce qui s’était passé ce dernier quart d’heure. Il est vrai que les gaffes étaient mon fort, mais aujourd’hui, j’avais battu mon record. Je ne savais même plus quoi dire, je voulais me justifier, avoir des excuses à présenter mais rien ne me vint à l’esprit. Alors comme le lâche que je suis, je m’enfuis. Oui, je courrai à toutes jambes vers le nouveau bâtiment, déterminé à rentrer chez moi pour me cacher pendant au moins … 2 siècles ! Mais quelle cruche !!! Mais qu’est ce qui m’a pris de faire un truc pareil ? Et le fait de déguerpir comptait. Je multipliais les mauvaises décisions aujourd’hui, et je le regrettai. Oh mon Dieu, faites qu’il me rattrape, faites qu’il comprenne. Je ne ferai plus jamais une chose semblable. Mais pourquoi ne puis-je tout simplement pas m’arrêter … Pourquoi ne pouvais-je pas être mature et admettre mes erreurs ? Je ne pouvais pas le perdre, ça c’est un fait déjà établi et pourtant, j’accomplissais tout ce qui me mènerait justement à cette fin. Je freinai brusquement et me retournai.
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Invité | Sujet: Re: On a hospital bed ? Ven 7 Mar - 16:57 | |
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Aiden sentit avec satisfaction son blond se calmer, lentement certes, mais sa respiration se fit plus détendue, plus facile. Et le brun aussi se remit à respirer, comme s'il reprenait vie en même temps que Toby, comme s'il avait aussi retenu sa respiration, le temps que l'humain retrouve la sienne. Il sourit un peu plus doucement quand son blond enfouit son visage contre sa gorge, et quand ses mains se serrèrent avec force dans son dos. Oui, Toby revenait à lui, doucement mais surement, il reprenait conscience de la réalité pour mieux y revenir.
Le brun fut un peu surprit quand il sentit les lèvres de l'humain se poser sur sa joue, avec plus de force que nécessaire, mais cela l'attendrit plus qu'autre chose. Non, avoir les lèvres particulièrement douces d'un beau blond collées à sa joue n'avait vraiment rien de désagréable. Que du contraire...
Malheureusement, ce moment presque intime ne dura pas. Il fallut quelques secondes à Toby pour se dégager de lui, lui jeter un regard d'excuse avant de s'en aller en courant. Genre... Vraiment en courant. Aiden mit quelques bonnes secondes à réaliser que Toby était partit, sans un mot, pour retourner à l'hôpital. Mais il ne comptait clairement pas le laisser tranquille... Il l'avait retrouvé, et il n'allait pas la lâcher à moins d'avoir une excuse valable.
Le loup-garou se mit donc à courir après son blond, rapidement pour récupérer les quelques secondes que Toby avait eut en avance, pendant qu'il réfléchissait. Mais... Il n'avait clairement pas prévu que le blond s'arrête, devant lui, d'un coup. Non mais... Prévenir, ça tuerait quelqu'un ?
Aiden n'eut pas le temps de s'arrêter, lui. Prit dans son élan, il tomba sur Toby, l'entrainant dans sa chute. Le blond était au sol, sur le dos, le brun au dessus de lui, la tête sur le haut de son torse. Le choque n'avait pas été énorme, Toby ne s'était pas cogné la tête (après la crise d'angoisse, la commotion cérébrale ? Non mais..) et donc tout le monde allait bien.
Il reprit sa respiration pendant deux petites secondes avant de relever la tête. Mais il ne se redressa pas, parce qu'il avait peur que Toby tente encore une fois de s'en aller s'il le lâchait. Et là, sous son corps, il y avait moins de risque : "Toby, arrêtes de fuir... Qu'est-ce qui se passe ? Je veux pas... Te voir t'éloigner de moi comme ça, j'aime pas ça..."
Le loup-garou avait juste été le plus honnête possible dans ses paroles, et il espérait qu'elles fassent effet sur son blond. |
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Invité | Sujet: Re: On a hospital bed ? Ven 7 Mar - 17:42 | |
| Trying not to love you, only goes so far, trying not to need you, is tearing me apart …
Le voilà qui me percuta de plein fouet, nous entraînant tous les deux dans une chute qui nous mit dans une position très embarrassante. Je me sentais prisonnier de ce corps de géant, mais je ne voulais pas qu’il me relâche, d’un côté parce qu’il me prendrait certainement l’envie de faire une autre maladresse, d’un autre parce que c’était foutrement attrayant qu’il soit si près de moi, nos corps se touchant. "Toby, arrêtes de fuir... Qu'est-ce qui se passe ? Je veux pas... Te voir t'éloigner de moi comme ça, j'aime pas ça..." Je commençais à rire très fort. J’étais pratiquement dans l’hilarité, ce qui devait certainement me donner l’air d’un aliéné. Mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Je ne savais même pas ce qui était le plus drôle : mes terribles erreurs de jugement de cette journée, la chute ou les mots d’Aiden. Il croyait que j’aimais ça, moi ? Il croyait que j’appréciais qu’il me fasse cet effet-là, moi, qu’il devienne le monstre sous mon lit en même temps que la personne que je veux dans ce même lit ? C’était tellement absurde que mes nerfs lâchèrent, puis je m’arrêtai de rire d’un coup et repris un air sérieux. Ma main commença à explorer les moindres recoins de son visage, les apprenant, les mémorisant comme si le monde en dépendait. Parce que mon monde en dépendait. Je voulais pouvoir me remémorer ces traits à chaque fois que j’aurais besoin d’eux, à chaque fois qu’il serait loin de moi pour une raison ou pour une autre. Mais ce qui importait pour l’instant, c’est qu’il ne se résolve pas à m’abandonner après avoir vu quel lunatique je pouvais être. Il n’avait besoin que d’une seule lune comme source de soucis, pas la peine que je sois la deuxième.
Yes, you'll be in my heart, from this day on, now and forever more …
« Je ne suis qu’un pauvre sot, je suis désolé que tu aies eu à subir ça. Je n’assumais pas mes paroles, et j’ai commencé à me comporter comme un détraqué, je suis vraiment désolé de t’avoir fait peur et de t’avoir inquiété. S’il te plaît, pardonne-moi, parce que moi non plus, je n’aimerais pas te voir t’éloigner de moi… » J’étais enfin arrivé à ses lèvres, et misant le tout pour le tout, je les effleurai aussi. Je m’y attardai autant que possible puis je me dirigeai vers le menton poilu, qui piquait un peu mais qui était tout aussi fascinant. Un désir ardent s’éveilla en moi, je voulais explorer tous son corps avec mes mains, puis avec ma bouche, mon nez, écouter les battements de son cœur s’accélérer, signe que ça l’affectait. Je voulais toucher, goûter, sentir, regarder, entendre, avoir recours à tous mes sens quoi. Je savais que j’allais trop vite, que je le prenais de court. Mais je ne pouvais pas me résigner à ce qu’un jour passe sans qu’il ne m’embrasse, et j’étais donc déterminé à le provoquer au maximum parce que dans ses yeux, je pouvais voir qu’il ne tiendrait pas non plus pour très longtemps. Enfin le reste viendra petit à petit, mais là, tout de suite, je voulais me délecter de son bec.
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Invité | Sujet: Re: On a hospital bed ? Ven 7 Mar - 23:38 | |
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Aiden regarda Toby se mettre à rire sans comprendre, commençant à ce demander tout ce qu'il se passait dans la petite tête de son petit blond. Il ne bougea cependant pas, résolu à en apprendre plus sur l'humain. Il n'allait pas le lâcher, ça c'est certain, il avait mit bien trop de temps à le retrouver, à le rattraper. Mai il n'eut rien à faire que déjà le blond avait arrête de rire comme un aliéné et reprit un air plus sérieux.
Le grand brun ferma les yeux un instant en sentant les doigts de Toby parcourir la peau de son visage. Il profitait clairement du contact, laissant le blond faire sans rien dire. Au final, il s'en foutant de comme était son blond. S'il était fou, lunatique, ou autre chose. Il rouvrit les yeux pour écouter Toby, se penchant en même temps. Leur front se touchèrent, et il offrit un petit sourire au blond. Il chuchota, très bas, comme pour ne pas casser l'ambiance : "Ne t'excuses pas, je ne m'éloignerai pas... Jamais..."
Il ne se rendait même plus compte de ce qu'il disait. Mais il s'en foutait... Il s'en foutait depuis que Toby avait passé ses doigts sur ses lèvres. Non, clairement, plus rien d'autre lui important à part son blond et ses lèvres, cette effluve de café... C'étai du sadisme pur. Bien sur que non, Aiden ne pouvait plus se retenir ! Il n'était pas être pas humain, mais c'était un homme, merde !
Finalement, le grand brun se pencha et brisa le peu de distance qu'il y avait entre eux, et il vola avec tendresse les lèvres de son vis-à-vis. Elles avaient un gout de café, avec quelque chose d'encore plus captivant. Pire qu'une drogue, plus dangereux aussi, mais tellement plus attirant... Surement un de ses meilleurs baisers. Si pas le meilleur.
Il s'en foutait des gens qui pouvaient passer, de ce qu'ils pouvaient penser. Il goûtait aux lèvres d'un beau blond couché sous lui... Que demander de plus ? Sur le moment, le loup-garou se dit qu'il pouvait demander bien plus d'un corps aussi sexy que celui de Toby, mais il se retenait...
Sans qu'il comprenne comment, le baiser s'approfondit encore un peu. Aiden se mit à mordiller les lèvres de son blond, tendrement. |
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Invité | Sujet: Re: On a hospital bed ? Sam 8 Mar - 0:25 | |
| And I didn't mean to fall in love, but I did, and you didn't mean to love me back, but I know you did…
"Ne t'excuses pas, je ne m'éloignerai pas... Jamais..." Et vint le moment tant attendu. Je savais que cette fois, ce n’était pas une chimère, parce que même dans mes songes les plus fous, même avec la plus sauvage des imaginations, je n’aurais pas pu envisager pouvoir ressentir ce que j’éprouve maintenant. C’était encore mieux, même si jusque là, je ne croyais même pas ça réalisable. Mon corps brûlait littéralement, sans le côté torture de la chose. Ses lèvres étaient comme unies aux miennes, se sentant chez elles. Mordillements, suçons, caresses … Ce baiser avait tout pour être le meilleur que j’aie jamais vécu. Et sans conteste, il l’était. J’en perdis même mon souffle, moi qui pratiquais de la natation et un sport de combat. Je repoussai Aiden juste assez pour qu’il me laisse m’assoir, haletant, puis j’entourai ses épaules avec mes bras, dans une étreinte passionnée afin d’unir nos bouches pour une deuxième fois miraculeusement meilleure que la première fois. Je fondis, comme neige au soleil. Finalement, je rompis le charme, bien déterminé à garder des forces pour un autre round. Je souris à Aiden, avec mes yeux plein de tendresse. Puis je posai ma main sur le côté gauche de sa poitrine, cherchant son pouls, qui était très difficile à rater tellement il était rapide. Je commençai à rire bêtement, ce qui me valut un autre rapprochement de la part du jeune brun, mais pas encore. Je posai mon index sur ses lèvres qu’il embrassa, et je me mis à parler avant de céder à retourner dans cet endroit où je me sentais complet.
I was made to keep your body warm, but I'm cold as the wind blows so hold me in your arms …
« Tu sais, Aiden, tu es la deuxième personne que j’aie embrassé durant toute mon existence. Je sais que ça peut être difficile à croire, mais je ne me livre pas aussi facilement d’habitude. Avec mon ex, mon premier baiser était au bout du cinquième rencard, et encore, même vers la fin de notre relation qui a duré 8 mois, je ne l’ai jamais embrassé de cette façon. Alors, soit tu es un magicien et tu m’as clairement jeté un sort, soit … » Je stoppai net. J’allais dire que j’étais irrévocablement tombé amoureux de lui, que j’avais été électrocuté par la foudre elle-même. Mais ce ne sont pas des choses qui se disent aussi brièvement. Et bien que ma relation avec lui fût des plus inusuelles, je ne pouvais pas dire que je le chérissais maintenant. En plus de cela, je constatai que même en évoquant Cara, le vide ne se fit pas, comme s’il avait été comblé. Oui, taire mes sentiments, ça je pouvais le faire pour l’instant. Le perdre ? Non, jamais, au grand jamais ! « Bref, ce que je voulais dire, c’est que c’est très bizarre, ce qu’on a là. Et loin de moi l’idée de mettre une étiquette ou autres. Parce que ce sont des excuses provenant originellement de la peur du regard des autres. Alors, je m’en fous d’être ton petit ami parce que je m’en fous des autres. Ce que je veux, par contre, c’est que ça se concrétise. Je ne sais pas, moi, déjà je dois avoir ton numéro de téléphone, parce que toi débarquant à l’hôpital, moi au cabinet, ou nous, nous rencontrant par hasard dans la forêt, ça le fait vraiment pas trop. Et aussi, je veux te voir tous les jours, même pour cinq minutes. Bien que ces dernières ne seraient même pas suffisantes pour ça. » Sur ces paroles, je me jetai sur mon loup dans un baiser fougueux, plus espiègle que je ne l’avais été auparavant. |
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Invité | Sujet: Re: On a hospital bed ? Sam 8 Mar - 3:03 | |
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Aiden se sentit pousser, et il se redressa, mais il ne laissa même pas le temps à l'autre de se relever que déjà ses mains partaient dans ses cheveux pour le tirer, pour que leurs lèvres se rencontrent encore. Oh oui, elles allaient devenir de très bonnes amies celles là... Le brun adorait le gout de ses baisers. Et il savait que ce n'était pas le café qui faisait ça, juste Toby, tout simplement son blond qui le droguait rien qu'avec ses baisers.
Mais Toby s'éloigna. Il grogna, doucement, sans sauvagerie, ce qui sonnait plus comme un petit couinement de chien désespéré. Le loup-garou se rapprocha, pour encore une fois venir cueillir un baiser chez son humain, mais ce dernier l'arrêta, le bloquant de son index, qu'il s'empressa d'embrasser à son tour. Une partie du blond... Il voulait embrasser toutes les parties du corps de son blond.
Le grand brun l'écouta, déjà adoucit par son regard plein de tendresse. Mais ce qu'il lui dit... Le fit fondre, en même temps que son coeur qui devait être occuper de bouillir. Il était devenue un petit bonhomme de neige, tout en entier, tout de l'intérieur aussi, et écoutait les paroles magiques du majestueux soleil qui lui parlait de cette voix tellement douce.. Toby interrompis un instant, et même si Aiden aurait bien voulut connaitre la fin de ses paroles, le blond continua sur d'autres mots.
Bien sur, il ne pouvait pas être jaloux. Il n'avait embrassé qu'une seule personne avant lui ? Pourtant, vu sa tête et son physique, Toby aurait put mettre n'importe quelle personne dans son lit, pensa furtivement le brun. Mais il était quelque part heureux que ce ne soit pas le cas.. Apprendre qu'il n'y avait que lui qui lui faisait cette effet le rendait heureux. Concrétiser ? A parce qu'il croyait qu'après les baisers échangés, il allait le laisser tranquille ? Oh, certainement pas...
Le grand, le fort, le puissant loup-garou en était réduit à un petit sourire attendrit et deux yeux d'ors suintant une tendresse pure. Voilà où il en était, le grand lycanthrope, quand l'humain termina de parler. Il répondit tout aussi farouchement, ses mains caressant toujours les mèches blondes de l'homme connecté à lui. Il prit bien le temps de jouer avec ses lèvres, jouer avec Toby tout entier avant de s'éloigner lui aussi. Il colla leur front une seconde et reprit son souffle, qu'il avait retenu pendant tout le baiser avant de répondre : "Je suis heureux d'être le seul et le premier que tu embrasses comme ça. Promit, je ne suis pas un sorcier ! Je ne lance aucun sort. Il sourit furtivement. Et ne t'en fais pas Toby, tu auras toutes les informations que tu veux sur moi... Dès que j'aurais pu continuer ça."
Ses derniers mots n'étaient que des chuchotements, et Aiden vola encore une fois les lèvres du blond. C'était comme découvrir le meilleur met du monde après avoir passé des années à ne rien manger. C'était comme boire l'eau la plus fraîche après des années dans le désert. C'était comme... Tellement de choses magiques et merveilleuses, qu'il décida d'arrêter ses pensées là, et de plutôt continuer à torturer Toby de la plus douce des manière.
Il n'avait pas envie d'arrêter, pas envie d'être déranger. Il ne voulait pas que le blond retourne travailler, même si maintenant, il était certain qu'ils allaient se voir au moins une fois par jour. Avant juste envie de... Kidnapper son blond et de partir avec. De ne jamais le rendre. Aiden avait aussi envie de l'avoir dans ses bras tout le temps. Il était très tactile, et cela ressortait encore plus sur Toby. Une de ses mains lâcha ses cheveux et vint s'accrocher à sa hanche sans forcer. |
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Invité | Sujet: Re: On a hospital bed ? Sam 8 Mar - 13:03 | |
| It's strange what desire will make foolish people do, I'd never dreamed that I'd meet somebody like you …
"Je suis heureux d'être le seul et le premier que tu embrasses comme ça. Promit, je ne suis pas un sorcier ! Je ne lance aucun sort. Et ne t'en fais pas Toby, tu auras toutes les informations que tu veux sur moi... Dès que j'aurais pu continuer ça." L’amour … Selon des études, c’est aussi une affaire d’hormones, de neurotransmetteurs… C’est de la chimie. Dans mon cas actuel, j’avais trouvé l’alchimie. J’avais trouvé ce petit rien, ou plutôt ce petit tout qui gravitait autour de moi, qui me faisait frissonner et expérimenter de nouvelles choses Quand il m’embrassa pour la 4e fois, je n’en pouvais plus, j’étais émotionnellement fatigué, comme si maintenant rassuré qu’il n’allait pas me laisser tomber, je l’avais pris un minimum pour acquis et je voulais compenser le manque de sommeil de ces derniers jours… Bien que je veuille terriblement dormir contre lui, je ne savais pas comment l’exprimer sans faire passer ça pour autre chose alors que mes pensées s’éloignaient totalement de ce domaine. En effet, j’étais ce qu’on appelait communément un puceau. Bien sûr, au lycée ou ailleurs, on ne me croyait jamais, ou rarement, et c’était par choix. Ce n’est aucunement parce que je suis les préceptes d’une religion, ou un certain code moral, ou une éducation assez exigeante, pas du tout. Au contraire, mes parents étaient plutôt « cool », ils avaient l’habitude de me laisser la maison avec Cara occasionnellement d’ailleurs. Sauf que ce que nous faisions moi et elle avait des limites que j’avais fixées. Pourquoi ? Parce que le jour où mon corps s’adonnera à ce genre d’activités, plaisantes sans aucun doute, sera le jour où je serai sûr. Je ne parle pas de mariage, ou d’engagement jusqu’à la fin de mon existence. Pour être tout à fait honnête, je n’étais même pas sûr de savoir ce que j’attendais, persuadé que j’en serai conscient quand ça se produira.
Your heart beats in double time, another kiss and you'll be mine …
Quand il lâcha mes cheveux pour ma hanche, cela me surprit énormément et me déstabilisa pour un court laps de temps. Et bien, il avait le sens de l’initiative, ça on pouvait clairement le voir, ou plutôt le sentir. Ce contact n’était pas désagréable, loin de là. Inopiné, peut être. Mais il venait de débuter l’un de mes jeux préférés où j’excellais, et j’allais lui faire voir de toutes les couleurs. Ma bouche quitta la sienne et se dirigea vers le lobe de son oreille, que je me mis à mordiller gentiment. Je ne savais pas si ça le troublait mais il ne le montra visiblement pas. Mes mains se baladèrent partout, de son buste jusqu’à ses épaules, de son ventre que je caressai légèrement jusqu’à son dos que j’explorai complètement sur la chemise, n’allant pas en dessous de peur de devenir accro. Je chuchotai dans son oreille après avoir arrêté de la persécuter avec mes dents : « Tu aimes ça, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ou pas du tout ? » Je mis fin au jeu après lui avoir souri et me laissai tomber sur son thorax, qui désormais est le plus confortable oreiller, fermant les yeux comme pour une sieste. |
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Invité | Sujet: Re: On a hospital bed ? Sam 8 Mar - 18:52 | |
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Aiden grogna une seconde fois quand Toby quitta ses lèvres, même s'il en profita pour un peu reprendre son souffle... Qui se coinça directement dans sa gorge. Oh. Le lobe de son oreille était particulièrement sensible ; enfin, c'était quelqu'un de particulièrement sensible de partout à vrai dire. Il frissonna assez lourdement, et se mordit la lèvre quand les mains du blond se mirent à parcourir son corps. Elles restaient toujours au dessus du tissus de son haut, mais le contact le rendait quand même fou.
Toby arrêté de martyriser son oreille de la plus douce des manière pour y chuchoter quelques mots, qui firent sourire le brun doucement. Le blond sourit aussi avant de se laisser tomber contre le torse du loup-garou, comme à deux doigts de faire une sieste. Son sourire se fit plus tendre, ses hormones se calmèrent nettement, alors qu'il avait juste envie de prendre soin de Toby. Juste de le protéger, de le garder.
Il le serra doucement dans ses bras, posant sa tête contre la sienne, profitant simplement du moment calme. Il enlaçait son blond, doucement, humait son odeur devenue importante et très reconnaissable. Aiden laissa passer quelques minutes de silence avant d'ouvrir la bouche, mais uniquement pour chuchoter : "J'espère que tu ne dois pas bientôt retourner travailler... En plus tu as l'air crevé... Tu as du mal à dormir Toby ?"
Le loup-garou se demanda un instant s'il devait se proposer comme oreiller. Et s'il devait le faire chez lui, dans son lit. Non, pas là il n'entendait vraiment rien de pervers. Juste que... Dormir avec Toby dans ses bras devait être quelque chose de merveilleux. Rien que l'enlacer, dehors, assit sur le sol était magique alors bon... Et puis même. Il n'avait pas pour habitude de sortir avec des personnes tout ça pour qu'ils finissent par... Se prêter mains fortes. Il ferma à son tour les yeux, toujours en profitant de la présence de son blond.
Finalement, le biper de Toby se mit à sonner. Aiden grogna, doucement, encore une fois juste comme un petit chien. Il ne voulait pas tout cela s'arrête... Pas maintenant ! "Tu es censé finir à quelle heure ? Je pourrais peut être revenir te voir après, et de là on verra bien..."
Oh oui, il avait envie de lui proposer son lit, son appartement... Ses animaux ? Oui bon, d'office, dans son appartement... Il secoua légèrement la tête avant de se reprendre : "Enfin, comme tu veux !"
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Invité | Sujet: Re: On a hospital bed ? Dim 9 Mar - 1:47 | |
| You are my fire, the one I desire, belive when I say, I want it that way …
Ce moment était juste parfait. Là, contre son torse, ses bras m’entourant, comme me protégeant du monde extérieur. Je pourrais rester dans cette position jusqu’à la fin des temps, si on me fournissait le manger et le boire bien entendu. Plusieurs minutes s’écoulèrent, dans cet instant de béatitude. Le charme fut rompu par une question d’Aiden : "J'espère que tu ne dois pas bientôt retourner travailler... En plus tu as l'air crevé... Tu as du mal à dormir Toby ?" Je souris largement à cause de la chaleur qui pénétra mon cœur. Comment lui révéler qu’il était la raison pour laquelle je manquais cruellement de sommeil ? Que ces 3 dernières nuits, il avait tellement hanté mes pensées que je ne pouvais pas me reposer ? Mon biper me dispensa de cette question, plus dérangeant que jamais auparavant. Pour la première fois, il ne m’excitait pas, mais me déçut plutôt. Aiden eut un grognement de mécontentement qui m’attrista au plus haut point puis il se mit à parler : "Tu es censé finir à quelle heure ? Je pourrais peut être revenir te voir après, et de là on verra bien..." Puis, après s’être arrêté pour un court instant comme s’il était plongé dans ses propres pensées, il continua : "Enfin, comme tu veux !"
I never wanted anything so much, than to drown in your love and not feel your reign …
Je me relevai, admirant son visage que je ne verrai pas pour quelques heures. Je m’approchai doucement, et embrassai son front, puis je descendis avec mes lèvres jusqu’aux siennes dans un ultime baiser d’au revoir, cette fois doux, qui ne cherchait pas à prouver autre chose que le profond amour que je ressentais envers lui. « Ce que je veux, c’est dire à plus tard. » Mon amour, pensais-je intérieurement. Je pris une photo de lui avec mon téléphone puis lui confiai ce dernier pour qu’il y insère son numéro, puis je lui donnai le mien. « Dès que je sors, je t’appelle et tu me diras où te trouver. Je viendrais pour toi, où que tu sois, pour autant de temps que tu voudras de moi. Maintenant, je dois te laisser. » Je lui fis un doux baiser sur la joue, puis je parcourus la courte distance qui me séparait désormais du nouveau bâtiment en courant, mais cette fois d’allégresse. Mais quelque chose me fit retourner. Aiden qui criait mon nom. Aiden qui m’avait rattrapé et qui me serrait contre lui très fort dès que je me retournai à mon nom.
Standing face to face, wrapped in your embrace, I don’t wanna let you go …
Le reste de la journée se passa très lentement. A chaque fois que mon téléphone vibrait, je me jetai dessus, sauf quand j’avais les mains occupées. Je fus déçu de ne rien recevoir de mon Adonis, mais peut être que ce n’était pas le genre à envoyer des sms. Finalement, j’avais terminé pour la journée, et je me dirigeai vers mon casier, quand mon biper décida de sonner encore une fois. J’eus la rage. Un docteur, qui me considérait comme son chouchou, m’invitait à le rejoindre dans l’ablation d’une tumeur. Habituellement, j’aurais sauté de joie mais maintenant, j’étais cruellement en manque. Puisque cette opération durerait au moins 6 heures, pas de sommeil pour moi, et aussi pas ma dose de mon ours. Je me résolus donc à l’appeler pour le prévenir que ça sera pour demain. J'eus droit au répondeur, à qui je murmurai ces mots : « Hi, Aiden, je suis désolé, j’ai un imprévu, une opération qui en moyenne dure 6 heures. Ça ne pourra pas se faire aujourd’hui, je suis extrêmement désolé, je voulais te voir mais je ne peux pas y échapper. J'espère que j'aurais l'occasion de le faire demain. Je t'embrasse très fort. » Mon cœur se serra et j’étouffai un sanglot. Je n'avais même pas entendu le son de sa voix pour me motiver. Dépité, je rentrai me préparer pour l'opération la plus détestée de ma vie. |
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Invité | Sujet: Re: On a hospital bed ? Dim 9 Mar - 11:01 | |
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Aiden eut un petit sourire en sentant Toby se relever un peu, avant de poser un petit baiser sur son front, avant de descendre venir poser ses lèvres sur les siennes d'une manière très douce. Ca n'avait rien des baisers pressés échangés plus tôt. Le blond lui avoua qu'il voulait juste le revoir plus tard, ce qui remplit le brun d'une joie inconnue mais bien présente. Il hocha doucement la tête et sourit, laissant Toby faire avant de prendre son téléphone et d'y enregistrer mon numéro. Il eut le numéro de l'humain en retour.
Le blond lui dit que dès qu'il avait terminé, il l'appellerait, et qu'il viendrait tout simplement là où il était. C'était horriblement mignon ce qu'il lui disait là... Finalement, Toby embrassa sa joue avant de s'en aller en courant. Non mais... Et son câlin de départ ? Oh non, il n'allait pas s'en aller sans une dernière étreinte, ça c'est certain ! Le brun cria le nom de son blond, en le rattrapant rapidement. Il lui laissa à peine le temps de se retourner, que déjà il le serrait contre lui avec force.
Aiden le laissa enfin retourner à son travaille, alors que lui retournait chez lui. Il n'habitait pas excessivement loin de l'hôpital, et tant mieux, parce qu'il s'y rendait à pied. Il aimait bien marcher de toute façon. Le reste de la journée passa bien trop lentement... Le brun était resté tout simplement couché, chez lui, a s'occuper de ses animaux. Il avait tenu son téléphone portable loin de lui parce que sinon, il allait harceler Toby. Sauf que ce dernier était à l'hôpital, occupé de travailler, et qu'il ne voulait vraiment pas le déranger. Il hésita plusieurs fois, mais à chaque fois, il reposa son téléphone.
Téléphone qui, une heure après, sonna. Il sauta dessus, comme un fou, mais stoppa net. Numéro inconnu. Et il avait le numéro de son blond, du coup, ce n'était surement pas lui... Il fronça le nez mais décrocha. Il s'agissait d'une urgence à la clinique. Quand quelqu'un appelait là bas, mais que l'appelle n'était pas prit en charge, il était directement transféré chez Aiden.
Voilà pourquoi quand Toby appela, encore plus tard, il ne put répondre. Il était occupé avec un chaton malade. Un chaton blond, assez peureux qui n'arrêtait pas de fuir, mais qui au final, c'était cramponné à sa main en ronronnant. Le brun sourit. Bizarrement, cet animal lui rappelait son blond... Finalement, quand il sortit de là, il vit enfin qu'il avait un appelle manqué, de Toby et que celui ci lui avait en plus laissé un message. Il l'écouta, et son coeur se serra au son de la voix presque brisé de son humain... Il se mordit la lèvre, vérifia l'heure qu'il était, et l'heure à laquelle Toby lui avait laissé ce message. En moyenne six heures ? Il calcula. Et cinq heures après, il était occupé d'attendre son blond devant les portes de l'hôpital.
Il était peut être très tard, mais Aiden s'en fichait. Il voulait voir son blond. Et si pour ça il devait attendre seul, pendant une heure ou plus, devant un hôpital à l'air lugubre, il allait le faire. Bon après, il espérait juste que l'hôpital n'ait que cette porte là, et que son blond allait bien sortir par ici... Au pire, il l’appellerait pour savoir quoi. |
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Invité | Sujet: Re: On a hospital bed ? Dim 9 Mar - 14:49 | |
| I can’t look at the stars, they make me wonder where you are …
4h du matin… La chirurgie avait duré 2h de plus que prévu. J’étais exténué au point où je considérai me rendre dans une salle de repos de l’hôpital, en quête du lit libre le plus proche pour m’y laisser tomber comme une masse. Je n’avais que 3h de sommeil, et la perspective de les passer sans Aiden me bouleversa. Bon, pas de beaux rêves pour moi, j’optai pour un petit tour aux alentours de l’hôpital. Je m’emmitouflai dans mon manteau, et sortis affronter la nuit hivernale dans toute sa splendeur. Les rues étaient pratiquement vides, le petit jardin près de l’établissement hospitalier désert. Quoique … Sur l’un des bancs, je pouvais voir quelqu’un d’assis, sans broncher. Quelqu’un qui me rappela étrangement mon magnifique Aiden, ce que je pris pour un autre mirage, issu de mon imagination à cause du manque d’assoupissement et de l’attachement que j’avais pour mon loup. Néanmoins, je décidai d’en avoir le cœur net et m’approchai de l’individu, si individu il y a.
Oh my sweet love I swear you're perfect, yes I promise, you're perfect for me …
Mon trésor nouvellement découvert reposait sur le banc. Il avait les yeux fermés, comme s’il attendait depuis belle lurette, ce qui m’attendrit à un point inimaginable. Je ne me suis jamais autant senti aimé par une personne autre que mes parents, et ce n’était pas du tout la même chose. Ces derniers étaient tenus de m’accorder leur amour inconditionnellement, Aiden n’était obligé à rien et pourtant … Mes yeux se mouillèrent, et je murmurai son prénom doucement pour le réveiller de sa légère sieste, mais ce ne fut pas suffisant. Alors j’invoquai mon esprit d’initiative et m’assis près de lui, puis je me mis à jouer avec ses cheveux. Il soupira d’aise, comme s’il avait connaissance du fait que je suis là et qu’il n’avait donc pas à se réveiller, mais il le fallait. « Youhou, réveille-toi pour moi, mon grand. » Le sourire qui dessina ses traits confirma mes doutes. Il faisait semblant ! Je me mis donc à le chatouiller espérant qu’il en souffre un minimum pour couper court à sa blague stupide ! L’effet voulu se produisit. Aiden ouvrit ses yeux en se tenant le ventre, ce qui m’encouragea à poursuivre mes titillements. Soudain, le jeune loup-garou exécuta un cri sauvage qui me fit sursauter. Ses yeux avaient un regard d’excuse mais il n’avait pas besoin de se faire pardonner, c’est moi qui y étais allé trop loin, peut être qu’il ne supportait pas les chatouilles, et de toute façon, jamais il ne m’inspirerait de l’effroi , quoiqu’il fasse.
Pitter pat, the angel on my shoulder is haunting me tonight . Tick tock, the clock is getting louder , ready for me to decide …
Je recherchai la sécurité dans les bras d’Aiden en le serrant fort contre moi. Il sentait toujours aussi bon et sa proximité était toujours plaisante. « J’ai 3 heures à tuer, et rester là à ne rien faire, juste être près de toi me contenterait. Si tu veux qu’on fasse quelque chose, je suis ouvert à toutes propositions. » Puis dans son oreille, je chuchotai : « Même les plus indécentes. » C’était une blague bien entendu, de mauvais goût certes, mais que voulez-vous ? Je ne pouvais pas m’en empêcher. « Tiens, je voulais te poser la question, tu vis tout seul ou avec tes parents ? Parce que moi je suis toujours proche de ma mère, je sais c’est embarrassant mais que veux-tu ? » J’esquissai un sourire pas du tout gêné, parce qu’avec lui, je pouvais être moi-même sans problèmes, je n’en avais pas honte, je n’avais pas besoin de garder des secrets et des mystères. Je me sentais complet. |
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Invité | Sujet: Re: On a hospital bed ? Dim 9 Mar - 17:09 | |
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Aiden avait attendu Toby tellement longtemps... Il se sentait sur le point de s'endormir. Il somnolait, tout du moins, depuis plus d'une heure. Les mains dans les poches, la tête baissée et les yeux fermés, il était assit sur un banc près de l'hôpital, près à s'endormir là comme un sans abris. Pourtant il avait un chez lui, un grand lit avec une couverture bien chaude... Parce que l'air de rien, il faisait froid dehors. Et non monsieur le loup-garou n'est pas surhomme.
Mais il ne comptait pas rentrer chez lui, et encore moins rejoindre son lit, qui était peut être grand, mais qui était surtout vide et froid. Pas de Toby pour être utilisé comme une bouillotte. Il s’inquiétait de ne pas le voir sortir (ou plutôt "l'avoir vu", parce que là avec ses yeux fermés il ne voyait pas grand chose), ou alors de l'avoir rater. Cela devait bien faire... Trois heures qu'il attendait sans bouger ! L'opération avait soit prit du retard, soit son blond était déjà partit. Ou alors il était resté dormir dans l'hôpital... Ce qui était possible aussi, surtout vu l'heure tardive.
Le brun n'aimait pas rester là. Parce que l'air de rien, la lune était haute et presque pleine dans le ciel ; on était que le lendemain de la pleine lune. Encore une fois, son odorat, sa vue, et surtout son côté animal sauvage était de sortie cette nuit là. Mais ce côté animal lui donnait surtout envie de se rouler en boule contre quelqu'un, demander des caresses... Bref, réagir comme un petit chien. Aiden fronça doucement le nez quand une odeur bien connue arriva jusqu'à lui. Toby. Toby était là et approchait. Il ne rouvrit cependant pas les yeux et laissa plutôt le blond venir à lui.
Il entendit son prénom, très doucement murmuré, mais n'y réagit toujours pas. Le brun sentit Toby s'installer à côté de lui et se mettre à jouer avec ses cheveux. Sans s'en rendre compte, il soupira d'aise, parce que bon Dieu, il ne demandait que des caresses et voilà qu'on les lui donnait enfin... Son blond lui demanda doucement de se réveiller pour lui, et le loup-garou failli lui obéir... Mais il préféra ne pas bouger, et encore un peu profiter.
Mais Toby, qui n'aimait apparemment pas son plan, commença à le chatouiller. Un large sourire fendit ses traits, alors qu'il ouvrit les yeux et se mit à rire, suppliant le blond d'arrêter sa douce torture. Sauf que, malheureusement, le loup en Aiden décida que cela avait assez duré, et il poussa un fort grognement sauvage, ce qui les stoppa net tout les deux. Le grand brun s'excusa du regard, mais il se sentait déjà pardonné.
Le loup-garou finit par prendre Toby dans ses bras, le serrant fort contre son torse. C'était dans ce genre de moment qu'il se rendait compte qu'il c'était beaucoup trop vite attaché à la présence et au contact du blond. Ledit blond finit par lui parler, en ajoutant en prime une petite blague salace qui lui fit lever les yeux au ciel. Il l'écouta encore lui parler avant d'hausser les épaules : "Oh, et bien, si on parlait ? Je veux dire... On est sur un banc, dehors. Du coup... Il rigola doucement. On a pas sut terminer notre conversation de... Et bien d'hier. On pourrait la continuer, si tu veux ?"
Il réfléchit quelques secondes : "Je suis encore très proche de mes parents, mais je vis seul, et pas très loin d'ici d'ailleurs..." |
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Invité | Sujet: Re: On a hospital bed ? Dim 9 Mar - 20:01 | |
| I need you here, I need you here to wipe away my tears, to kiss away my fears …
"Je suis encore très proche de mes parents, mais je vis seul, et pas très loin d'ici d'ailleurs..." Était-ce une invitation ?! Mon intérêt redoubla, et je cherchai un moyen de lui demander une visite des lieux cités sans passer pour un prédateur. Bon il était vrai que je n’avais pas des pensées innocentes sur ce qui allait arriver une fois là-bas, mais c’était le même genre de folies que j’avais en tête et que je me retenais de concrétiser pour le moment. Enfin, ici c’était plutôt confortable mais peut être ne l’était-ce pas pour Aiden. « Conduis moi chez toi, beau gosse, et fais moi faire le tour du propriétaire. » Le tout pour le tout…
Just like heaven, precious romance with you, and this shiver when you hold me like this …
Blotti contre lui, j’attendis sa réponse que j’espèrais positive. Sinon ça serait quand même la honte. Cette éternelle envie de presser les choses avec mon beau brun commençait à me fasciner. Etait-ce par le plus grand des hasards une façon de compenser la lenteur avec laquelle j’avais pris les choses avec Cara, jusqu’à ce qu’elle me laisse tomber à cause de ça justement ? « Je ne te comprends pas, Toby, tu me dis que tu m’aimes, tu me le montres de beaucoup de façons, mais parfois, ce n’est pas assez. Je n’en peux plus … » Avais-je peur qu’en adoptant mon rythme habituel des choses, j’allais tout gâcher encore une fois et gaspiller l’aubaine qu’était ma rencontre avec Aiden ? … Tant de questions, qui demeureront sans réponses parce que j’essayai de les chasser de mon esprit à coup de balai. Je me rassurai aussi par le fait que malgré tout l’amour que je portais pour Cara, il n’était rien du tout par rapport avec celui que j’éprouvais pour Aiden. Oui, j’osai même comparer deux coups de cœur qui ont duré respectivement 10 mois et 4 jours …
And if I fall asleep, I know you'll be the one, who'll always remind me to live in the moment …
Nous dévalâmes les rues de Mystic Falls, main dans la main, souriant, riant parfois quand l’un de nous faisait une remarque poilante. Nous vivions ces moments mémorables, qui marquaient le début d’une relation qui promettait d’être grandiose et exceptionnelle… Il avait fini par accepter de me montrer son territoire, ce qui m’avait particulièrement touché. Je me sentais comme seul au monde avec lui, vu qu’à cette heure tardive de la nuit, tout était fermé, tout était vide. Je n’avais pas peur, j’avais mon loup-garou rien qu’à moi comme garde du corps. Je ne considérais même pas l’éventualité qu’on se ferait agresser parce qu’avec son physique, il devait être très intimidant. Sauf pour moi, j’ai toujours su regarder au-delà de sa carcasse d’ours, que j’aimais beaucoup néanmoins, je précise, pour discerner son caractère de chiot bienveillant et avide de caresses. Il avait précisé que son chez-lui ne se trouvait pas bien loin, mais j’étais très pressé d’y arriver pour voir une autre de ses facettes, celle que je repérerai inévitablement à partir de son sens de la décoration et de l’esthétique. |
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