[ Elijah Mikaelson & Tatia Petrova ] ~ "Nulle cause n'est perdue s'il y a encore un pauvre fou prêt à se battre pour elle."

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"Nulle cause n'est perdue s'il y a encore un pauvre fou prêt à se battre pour elle."

Tatia Petrova avait enfilé une fine robe d'été à fleurs. Ses talons claquaient contre le sol au rythme de ses pas. Ses cheveux étaient bouclés et une barrette retenait joliment l'un de ses mèches rebelles. La demoiselle adressait des sourires éclatants et des minauderies à quiconque croisait son chemin.
Sans vraiment savoir pourquoi, la jeune femme était de bonne humeur : il faisait beau, le soleil réchauffait sa peau de miel et l'atmosphère était suffisamment plaisante à son goût pour aller admirer des œuvres d'art paisiblement.
Son sourire vacilla quand elle remarquait la tignasse brune qui ne pouvait appartenir qu'à une seule et unique personne. Elijah. L'homme que la brunette avait fuit puisque ledit vampire ne l'aimait pas réciproquement. Tatia pressait le pas, le cœur soudainement devenu douloureux. Elle songeait à tourner les talons et à le fuir une fois de plus sans autre forme de procès. Elle était terrifiée à l'idée de lui parler et de l'effet que cela lui ferait. Dans quel état serait-elle si Tatia avait une discussion avec le beau brun ?! Quand il lui dirait qu'il était parfaitement heureux avec Elena et qu'elle se résumait qu'à une simple erreur. Que l'aimer était une erreur. Pire si Elijah la confondait avec l'une de ses doubles, la jeune femme devrait lui expliquer sa méprise et ils seraient tout deux mal-à l'aise. Malgré tout, l'espoir s'infiltrait en elle comme du poison. La demoiselle espérait secrètement qu'Elijah était revenu pour elle, et que enfin il lui reviendrait. Qu'il n'était pas ici par hasard, mais simplement pour qu'ils soit réunis à nouveau. Tatia soupira fermement. Elle n'avait rien pour le retenir, ni par le passé et pas plus davantage que maintenant. Il était inutile de se faire des faux espoirs qui l'entraînerait dans une spirale de chagrin.
La jeune femme s'avança tout sourire vers l'Originel. Un sourire aussi factice que sa décontraction apparente. Tatia rejetait ses cheveux en arrière en serrant fermement son sac à main pour garder prise sur quelque chose qui la raccrocherait de force à la réalité, unique témoin de son trouble.
- Elijah …
Son ton était beaucoup trop amoureux à son goût et elle s'agaçait toute seule à désirer ardemment à cet homme sans en vouloir un autre. Sans vouloir lâcher prise, s'accrocher à un amour perdu d'avance. Tatia était la seule à se battre mais elle n'arrivait tout simplement pas à se faire une raison.
- Qu'est-ce que tu fais là ? Asséna t-elle.
Sa voix se voulut forte et sûre d'elle mais un faible chevrotement ne put s'empêcher de passer la barrière de ses lèvres délicieuses.
Pas la peine de tourner autour du pot. Tatia voulait savoir de quoi il en retournait. LA raison de sa présence ici. La Petrova se passait une main nerveuse dans les cheveux avec un sourire qui dut davantage ressembler à une grimace, son parfum si familier, le même parfum qui lui avait tant manqué, lui était tout simplement insupportable.

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Elijah …

Tatia. Je ne savais pas que tu étais toujours en ville.

Qu'est-ce que tu fais là ?

Je vis ici depuis quelques semaines.

Je ne savais pas que tu étais de retour en ville.

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"Nulle cause n'est perdue s'il y a encore un pauvre fou prêt à se battre pour elle."

La jeune femme poussa un soupire à vous fendre l'âme. Elle n'arrivait pas à dissimuler ses yeux nébuleux à l'Originel. Relâchant la pression qu'elle exerçait sur son sac, Tatiana glissait une main dans ses longs cheveux bruns, tortillant une mèche autour de son doigt signe de nervosité chez elle.
- Tatia. Je ne savais pas que tu étais toujours en ville.
La brunette esquissa un faible sourire en coin. Être face à lui sans prendre ses jambes à son cou lui était d'un effort immense.
- Je vis ici depuis quelques semaines.
La demoiselle hochait mollement la tête en se hissant sur la pointe des pieds pour remettre droite, la cravate de l'homme qu'elle aimait, simple excuse pour avoir un semblant de proximité avec le vampire. Elle se sentait si petite face à lui, si insignifiante. Peut-être l'était-elle ?
Elijah fronçait légèrement les sourcils et Tatia se remit à plat sur ses pieds avec une moue pensive. Visiblement, il était aussi gênée qu'elle. Enroulant ses bras autour d'elle-même, la brune se berçait légèrement en lui jetant des regards qu'elle n'espérait pas trop amoureux.
- Je ne savais pas que tu étais de retour en ville.
La jeune femme reprit le contrôle d'elle-même et Tatiana poussait un nouveau soupire qu'elle dissimula bien vite par un énième sourire.
- Je n'avais nulle part d'autre où aller.
Son sourire gracieux montrait tout son mal-être, sa vie était devenu d'un ennui tel que la brune avait déjà songé à mettre fin à ses jours. L'espoir d'un possible retour à ce « nous » qu'elle chérissait tant l'emplissait d'espoir et la garder en vie. Aussi misérable soit-elle.
Un sourire tendre et doux illumina son visage tandis qu'elle contemplait son âme-sœur d'un regard bienveillant, faisant fit de sa nervosité, Elijah était resplendissant de santé et semblait heureux. C'était tout ce que la jeune femme désirait : même si elle souffrait le martyr, et que la solitude lui pesait, voir le vampire qu'elle aimait heureux la réconfortait.

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Tatia & Elijah ◮ "nulle cause n'est perdue…"

Je laissais la jeune femme s’approcher de moi et remettre en place ma cravate. Peu importe ce qui pouvait se passer entre nous, j’aimais le contact de la jeune femme. Cependant, et malgré mon amour profond pour Tatia, il restait qu’elle n’était pas Elena et ne le serait jamais. Elle ne pourrait jamais remplacer la jeune femme et je nous aurais menti à nous même si j’étais resté avec Tatia. Je lui aurais fait du mal. Je savais que je lui avais fait du mal, j’avais conscience qu’elle m’aimait mais c’était justement parce qu’elle aurait toujours une place dans mon cœur que je ne voulais pas lui mentir. En pensant à Elena, j’eu un léger froncement de sourcil, ayant parfaitement conscience qu’elle n’apprécierait pas cette situation.

« Je n'avais nulle part d'autre où aller. » Je baissai le regard. Je n’aimais pas l’idée qu’elle se sente seule et perdue. Cette époque n’était pas la sienne et si elle avait fait une fabuleuse preuve d’adaptation, cela ne devait pas forcément être facile tous les jours. « Tu sais que les portes du manoir te sont toujours ouvertes. La maison est grande, tu y seras toujours la bienvenue. » dis-je avec un tendre sourire. Oui, je ne voulais surtout pas qu’elle se sente seule et j’étais près à lui venir en aide pour lui permettre de trouver le bonheur. Je savais que l’idée ne serait pas apprécier de tout le monde et en particulier d’Elena. Mais je ne supportais pas l’idée de faillir à Tatia. Malgré tout ce qui c’était passé, je voulais être là pour elle. Je ne savais pas vraiment comment agir avec Tatia, la situation était si compliquée.

« Tu sais que je serais toujours là pour toi, n’est-ce pas ? » Je voulais m’assurer que la belle brune était consciente de cela. Je ne voulais surtout pas qu’elle pense que sous prétexte que j’avais choisi Elena, je la raillais de la vie, ce n’était absolument pas le cas, c’était véritablement impossible. Elle avait été mon premier amour, je serais toujours présent pour elle. J’avais cependant conscience qu’elle n’était pas forcément favorable à me voir rester dans sa vie. Quoiqu’il en soit, je respecterai sa décision, je tenais cependant à m’assurer qu'elle sache que je ne l’abandonnerai jamais.

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"Nulle cause n'est perdue s'il y a encore un pauvre fou prêt à se battre pour elle."

Elijah laissait la jeune femme s'occupait de sa cravate en ayant l'air d'apprécier l'attention. Tatia remarqua secondairement ses sourcils froncés, il devait sans doute penser à Elena, ce qu'elle même se refusait à aborder.
Suite à l'évocation de sa solitude, le beau brun baissa les yeux comme prit en faute. La demoiselle ne voulait pas qu'il croit cela, elle l'aimait, mais ils ne pouvaient être ensemble.
« - Tu sais que les portes du manoir te sont toujours ouvertes. La maison est grande, tu y seras toujours la bienvenue. »
Son doux sourire la fit cligner des yeux puis sourire à son tour. Il tenait encore un tant soit peu à elle, c'était certain. Même si ce n'était pas de la manière dont elle le souhaitait. Elijah voulait lui venir en aide et ça l'a touchait beaucoup, presque autant que ça l'effrayait.
« - Je suis tentée ... vraiment. »
La belle brune déglutit en gigotant maladroitement sur ses pieds.
« - Mais ça ne plairait pas à Elena, et je n'ai plus ma place dans cette maison. »
Vivre dans un hôtel lui plaisait, la solitude aussi. Tatia Petrova y avait prit goût, elle vivait avec celle-ci comme une seconde peau. La jeune femme se complaisait dans cette indépendance de femme autonome. Elle préférait être honnête avec lui : sa raison passerait avant son cœur désormais.
Tatia lui offrit un sourire désolé en plissant la bouche soudain boudeuse. A chaque fois qu'elle pensait lui échapper, cesser de l'aimer, il revenait à la charge et balayait toutes ces certitudes. Tatia Petrova ne pouvait rien refuser à un Mikealson.
« - Tu sais que je serais toujours là pour toi, n’est-ce pas ? »
La brune laissa son regard s'évader sur ses lèvres, et elle se maudit intérieurement. Était-elle aussi faible ?! Aussi pathétique ?
La vieille Petrova plongeait son regard dans le sien sans chercher à s'en défaire.
« - Sois raisonnable » Grommela t-elle à voix basse.
Elle ne savait si elle parlait à l'homme ou à elle-même. Tatia caressait sa joue rien qu'une seconde avant de retirer sa main comme si elle s'était brûlée.
« - Je sais, Elijah. Merci..t...tu sais que je suis là pour toi aussi. »
La Petrova esquissait un sourire maladroit, assez mal-à-l'aise. Elle avait peut-être était trop loin dans son attitude et trop de proximité serait néfaste autant pour lui que pour elle.

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« Je suis tentée ... vraiment. Mais ça ne plairait pas à Elena, et je n'ai plus ma place dans cette maison. » C’était même une certitude que cela ne plairait pas à Elena mais j’en faisais mon affaire. Je me considérai l’entier fautif du malheureux de Tatia. Je lui avais fait croire à une chance à notre amour alors que mon cœur n’avait jamais cessé d’être pris par Elena. Tatia avait une place dans mon cœur, je l’aimerais toujours, c’était une certitude. Mais Elena avait su prendre la plus grosse partie. Je ne m’étais pas montré sincère avec Tatia, même si j’avais vraiment pensé pouvoir être heureux avec elle, et je m’en voulais tellement. Je l’avais fait souffrir inutilement en lui offrant des espoirs. Cela aurait pu continuer si je n’avais pas recroisé la route d’Elena. C’est une certitude, que nous aurions pu durer très longtemps, mais cela n’aurait pas été juste ni bien. « C’est comme tu préfères, sache juste que l’offre sera toujours là et ne t’occupe pas d’Elena. » Même si elle refusait ma proposition, je voulais vraiment qu’elle sache qu’elle pouvait me demander n’importe quoi pour lui venir en aide. J’étais très attaché à Tatia et l’idée de l’abandonner toute seule dans une époque qui n’était pas à la base la sienne, m’horrifiait. Certes en deux ans, elle avait pris pas mal d’habitude mais qu’importe, je ne voulais tout simplement pas l’abandonner, je n’en avais pas envie.

« Sois raisonnable. » Part cette phrase, je prenais conscience que je ne devais pas lui faciliter la tâche. Si elle voulait m’oublier, il n’y avait qu’une solution, que je ne sois pas en permanence dans ses pattes. J’étais là à lui offrir, proposer tout ce qu’elle voulait alors quand réalité, la chose qu’elle voulait était que je m’éloigne d’elle. Je prenais conscience de cela et baissais le regard. Elle avait en soit raison, je devais la laisser s’éloigner de moi mais je n’en avais pas envie. Dans un désir égoïste et paradoxale, ne plus être proche de Tatia me faisait mal. C’était incompréhensible, moi-même, je ne comprenais pas, mais c’était la situation tel que je la ressentais. Je ne voulais pas la laisser partir. Je laissais faire la jeune femme lorsqu'elle vint déposer sa main sur ma joue. Il était claire que pour moi, il serait toujours très difficile de la repousser, cependant dans ce cas, je ne souhaitais pas la repousser.

« Je sais, Elijah. Merci..t...tu sais que je suis là pour toi aussi. » J’eu un sourire tendre avant de simplement prendre Tatia dans mes bras. C’était sans doute la dernière fois que je le faisais, mais je tenais à le faire. Intérieurement, je luttais pour accepter de la laisser s’éloigner de moi mais je n’en avais pas envie. Desserrant légèrement mon étreinte, je la regardais dans les yeux en caressant doucement sa joue. Je me perdis quelques instants dans son regard noisette avant de m’éloigner brutalement, me rappelant Elena à l’esprit. « Oui, il est claire que nous serons toujours là l’un pour l’autre. Cependant, je me dis que nous éloigner peut-être pendant quelques temps serait bénéfique pour toi comme pour moi. Je n’ai… comment dire… pas envie de faire plus de mal à qui que ce soit. » Que se soit envers Tatia ou envers Elena.

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"Nulle cause n'est perdue s'il y a encore un pauvre fou prêt à se battre pour elle."

« - C’est comme tu préfères, sache juste que l’offre sera toujours là et ne t’occupe pas d’Elena. »
Elle fronça les sourcils en penchant la tête. Cette perspective était aussi tentante que retourné au manoir des Originels, qu'elle avait considéré à l'époque comme sa famille. Elle cligna des yeux et entortillait une mèche de ses cheveux autour de son doigt en signe de nervosité.
« - Je..Je suis perdue. Tu me met le doute, c'est très vilain. »
La demoiselle laissa échapper un léger rire cristallin en le pinçant gentiment de manière complice. Il baissait les yeux et cela la mettait dans une position délicate. Il avait tout du tit garçon qui luttait contre les larmes quand celui-ci se fait enguirlander. La jeune femme avait le mauvais rôle et elle détestait ça. Cependant elle ne pouvait faire preuve que de tendresse devant le sage Elijah. Cela lui permettait d'être un tant soit peu proche de l'homme. Il lui offrit un sourire doux avant de l'enlacer et elle en fut surprise. Bien vite remise de ses émotions, elle huma avec discrétion son odeur en glissant ses petits bras autour de lui. La vieille Petrova ferma ensuite les yeux en sentant la main douce du garçon caresser sur joue. C'était à son tour d'avoir l'air d'une petit fille innocente et adorable.
Quand Tatia rouvrit les yeux, ils étaient plongés dans ceux d'Elijah et elle soutenait son regard tendrement sans ciller. Cependant il se détacha d'elle complètement et elle en fut déçue.
« - Oui, il est claire que nous serons toujours là l’un pour l’autre. Cependant, je me dis que nous éloigner peut-être pendant quelques temps serait bénéfique pour toi comme pour moi. Je n’ai… comment dire… pas envie de faire plus de mal à qui que ce soit. »
La brune déglutit, sous le point de faire une bêtise, malgré ce qu'elle disait son égoïsme la rattrapait au galop. Bien sûr qu'elle désirait qu'il soit heureux, et c'est ce que Elena faisait. Même si elle en mourait à petit feu. Même si chaque souffle qu'elle prenait était à eux seuls une torture. Elle voulait garder le garçon près d'elle. Trop près sûrement peut-être. Elle clignait des yeux comme une biche en le regardant par dessus ces cils.
« - Je ne suis pas raisonnable pour ce coup mais ... »
Elle se mordait la lèvre avec air presque désespéré, la solitude à ce moment précis la terrifiait. Elle aurait voulu lui dire "Ne me laisse pas, pas encore." mais elle le blesserait que davantage. Rester à sa place, comme une amie lui était de plus en plus difficile. Elle se pinça les lèvres en attirant l'homme à l'abri des regards et en parlant à voix basse comme pour lui confier un secret.
« - Tu t'habituera à mon absence. »
Elle baissa la tête en retenant ses larmes avec un soupir à vous fendre l'âme.
« - Et jamais tu ne reviendra me voir si on s'éloigne quelques temps, je le sais. »
Elle releva la tête le regard fuyant, elle se détestait profondément d'être aussi faible, un simple oui aurait fais l'affaire et elle aurait pu se détacher du garçon. Son cœur aurait pu être de nouveau libre. Mais rien n'était jamais simple entre eux. Jamais Tatia n'oublierait son premier amour.
La belle brune glissa ses mains sur les joues d'Elijah en se mordant la lèvre au sang.
« - Je disparaîtrais de tes pensées, et de ta vie ... comme si je n'avais existé..comme un fantôme. Je ne veux pas. Me laisse pas toute seule, Elijah. »
Elle secoue la tête pour chasser les mauvaises pensées de son esprit. Tatia lui coula un regard timide en approchant son visage de celui de l'Originel.
« - Tu m'as dis de ne pas m'occuper d'Elena ...» Souffla t-elle en ravalant difficilement sa salive.
La jeune femme colla son front au sien, laissant son souffle effleurer ses lèvres. Tatia fermait les yeux s'apprêtant à ressentir la douleur de son refus, elle était si faible. Le moment fatal où il la repousserait. Une fine et unique larme s'échappait de son œil et coula d'une lenteur extrême sur sa joue.

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« Je..Je suis perdue. Tu me met le doute, c'est très vilain. » Je ne voulais pas mettre le doute à la jeune femme. Je tenais trop à elle pour lui mettre le doute. La situation était complexe et je ne savais pas où me positionner, je ne savais pas quoi faire pour trouver un équilibre convenable pour tout le monde.

« Je ne suis pas raisonnable pour ce coup mais ... » Je fronçais légèrement les sourcils pour chercher à comprendre ce qu’elle voulait me dire. « Tu t'habituera à mon absence. » Je déglutis difficilement. Je ne savais si m’habituer à l’absence de la jeune femme était possible mais il était vrai que j’avais du vivre avec la mort de Tatia pendant plus d’un millénaire. « Et jamais tu ne reviendra me voir si on s'éloigne quelques temps, je le sais. Je disparaîtrais de tes pensées, et de ta vie ... comme si je n'avais existé..comme un fantôme. Je ne veux pas. Me laisse pas toute seule, Elijah. » Je secouais négativement la tête. C’était faux, jamais je n’avais pu oublier Tatia et il était certain que ce n’était pas à présent que j’oublierais la jeune femme. Son nom était gravé dans mon cœur. Elle était mon premier amour et je savais que les années pourront passés, j’aurais toujours de fort sentiment pour elle.

« Tu m'as dis de ne pas m'occuper d'Elena ...» Tatia s’approcha de mon visage et je n’eu pas le courage de la repousser. Je fermais les yeux lorsqu’elle posa son front contre le mien mais j’eu un froncement de sourcil. Je ne pouvais pas faire cela à Elena, je ne voulais pas faire cela à Elena. Attrapant la main de la jeune femme, je m’éloignais quelque peu d’elle. « Je ne pourrais jamais t’oublier Tatia. Tu as été la première femme que j’ai aimé. En plus de milles années, je n’ai jamais réussi à t’oublier et jamais je ne t’oublierais. Tu es gravé en moi, cependant, ne me tente pas. Tu sais que je ne veux pas te faire de mal et me refuser à toi me déchire le cœur car je sais que je te fais souffrir. »

Je remis une mèche de cheveux à la jeune femme. « Je ne pourrais jamais t’oublier Tatia et si je t’ai proposé de nous éloigner, c’est pour toi. Pour que toi tu réussisses à m’oublier. Mais jamais je ne t’abandonnerais si tu ne le désires pas. Je serais toujours là pour toi, pour te soutenir … comme un ami. » J’avais ressenti le besoin de préciser comme un ami car j’avais la sensation que la situation devenait de plus en plus confuse et ce, même pour moi ce que je ne souhaitais pas. Je ne voulais pas me brouiller à nouveau l’esprit alors que j’avais pris ma décision.

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Tout ce passa comme elle l'avait prévu, Elijah lui saisit la main avant de s'éloigner.

« Je ne pourrais jamais t’oublier Tatia. Tu as été la première femme que j’ai aimé. En plus de milles années, je n’ai jamais réussi à t’oublier et jamais je ne t’oublierais. Tu es gravé en moi, cependant, ne me tente pas. Tu sais que je ne veux pas te faire de mal et me refuser à toi me déchire le cœur car je sais que je te fais souffrir. »

La jeune femme entrelaça ses doigts à ceux du jeune homme avant de lui caresser.

« - C'est juste que ... tu m'a oublié si vite. Et tu as refais ta vie avec ma double. C'est ... humiliant pour moi. Je suis blessée...et puérile je sais. Pardon. »

Tatia relâcha ses doigts en luttant contre les larmes de honte qui menaçaient de rouler sur ses joues. Elle secoua ensuite la tête pour se ressaisir avant qu'il ne remette une mèche de ses cheveux derrière son oreille. La demoiselle se sentait comme une enfant, une adolescente en chaleur qui serait amoureuse d'un garçon beaucoup plus vieux qu'elle.

« - Je ne pourrais jamais t’oublier Tatia et si je t’ai proposé de nous éloigner, c’est pour toi. Pour que toi tu réussisses à m’oublier. Mais jamais je ne t’abandonnerais si tu ne le désires pas. Je serais toujours là pour toi, pour te soutenir … comme un ami. »

La Petrova glissait une main douce contre sa joue en poussant un soupire.

« - Je ne désire pas que tu m'abandonne, Elijah. Jamais. Et je crois que jamais je ne pourrais être seulement ... une amie. Parce tout simplement : je ne le suis pas. »

La jeune femme déposait un baiser à la commissure de ses lèvres tout en restant proche de son visage. Elle colla sa poitrine à son torse sans s'en rendre réellement contre en le regardant par dessus ces cils. Tatia plongeait ses grands yeux de biches dans ceux de l'Originel. Ses tits yeux noisettes étaient nébuleux et mouillés.

« Elijah, je ne veux ni te tenter ni te dire quoi que ce soit de fâcheux qui te mettrais dans une situation inconfortable. Mais tu dois l'entendre, le savoir, je sais que ça ne changera rien mais je sais qu'il existe toujours quelque chose entre nous deux. »

Pour Tatia Petrova, il resterait toujours une flamme entre elle et Elijah Mikealson. Peu importe combien il s'acharnerait à souffler dessus, elle s'acharnerait à la rallumer tant qu'il subsisterait de l'espoir.

« Je suis amoureuse de toi. » Asséna-t-elle

La jeune femme était déterminée à lui offrir une déclaration, à lui faire entendre raison en quelque sorte.

« Et je pense ne pas être capable de cesser de t'aimer. Alors, si tu ressens rien pour moi ... regarde moi droit dans les yeux et dis-le. Dis-le que tu ne m'aime pas, que tu ne m'a jamais aimé, et que tu ne ressens rien pour moi. Dis-le ! Ou embrasse-moi ! Mais fais quelque chose ! »

Tatia était épuisée. Épuisée d'être la seule à se battre. D'être la seule à l'aimer.

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« C'est juste que ... tu m'a oublié si vite. Et tu as refais ta vie avec ma double. C'est ... humiliant pour moi. Je suis blessée...et puérile je sais. Pardon. » J’eu un autre soupire, mes yeux plongés au sol. « Ce n’est pas que je t’ai oublié vite, s’est juste mon histoire avec Elena qui m’est revenu comme un boomerang. » Oui c’était la vérité. Il avait suffit d’une rencontre pour que tout reparte. Cependant, je n’avais rien regretté pour la simple et bonne raison que je savais que mon amour pour Elena était si puissant que je ne pouvais y résister. Elle était la femme de ma vie et je continuais à persister dans la pensée que je ne pouvais pas vivre dans le passé de mon histoire avec Tatia même si lutter contre notre histoire et l’amour que je porterais toujours à la jeune femme n’était pas facile.

Le contact de la peau de Tatia contre la mienne avait quelque chose de rassurant mais je savais que je ne devais pas me conforter dans ce bien-être. Il ne fallait pas car je savais que je faisais du mal à Elena. Si par malheur elle venait à l’apprendre, je sais qu'on s'ouvrirait à une grande dispute et dieu sait que nous avons un souci avec les disputes. « Je ne désire pas que tu m'abandonne, Elijah. Jamais. Et je crois que jamais je ne pourrais être seulement ... une amie. Parce tout simplement : je ne le suis pas. » Je savais qu’elle avait parfaitement raison, cependant ce constat ne m’arrangeait absolument pas. J’essayais de me voiler la face pour rendre les choses différentes. Cependant, le fait est que lorsque j'étais face à Tatia des sentiments que je souhaitais enfouir ne cessaient de toquer à ma porte, chose que ma conscience essayait de repousser violemment. Preuve en était, je ne fis rien lorsqu’elle s’approcha de moi et vint déposer un baiser dangereux non loin de mes lèvres. Les lèvres de la jeune femme étaient comme à son habitude douce et son parfum boisé me donnait le vertige.

« Elijah, je ne veux ni te tenter ni te dire quoi que ce soit de fâcheux qui te mettrais dans une situation inconfortable. Mais tu dois l'entendre, le savoir, je sais que ça ne changera rien mais je sais qu'il existe toujours quelque chose entre nous deux. » Pourtant, la jeune femme me mettait dans une situation inconfortable. Mon choix se portant sur Elena avait pourtant était claire cependant, Tatia arrivait à me faire douter et je n’aimais pas cela. « Je suis amoureuse de toi. » Je détournais alors le regard. « Tatia… » Mais je ne finis pas ma phrase. Que pouvais-je lui dire ? je n’en avais aucune idée. Pendant des siècles j’avais espéré entendre ces mots et l’univers avait décidé qu’elle revienne à l’époque d’Elena. Je me sentais maudit et je me demandais si je ne préférais pas l’époque où j’étais seule. Les femmes pouvaient se montrer si compliquées et surtout si déterminées.

« Et je pense ne pas être capable de cesser de t'aimer. Alors, si tu ressens rien pour moi ... regarde moi droit dans les yeux et dis-le. Dis-le que tu ne m'aime pas, que tu ne m'a jamais aimé, et que tu ne ressens rien pour moi. Dis-le ! Ou embrasse-moi ! Mais fais quelque chose ! » Piétinant des pieds, je n’arrivais pas à regarder la jeune femme. Elle avait de toute évidence décidé de me torturer. Elle savait que je ne voulais pas me mettre dans une position indélicate car je n’avais envie de faire souffrir personne cependant face à ce qu’il se passait soit, je faisais souffrir Elena soit je faisais souffrir Tatia. Et je n’aimais pas cela, non vraiment pas du tout. « Tatia… » dis-je dans un nouveau murmure. Tatia ne m’offrait pas de nuance dans la décision à prendre et je détestais me sentir oppressé. Une envie de fuir me vint à nouveau cependant je ne voulais plus fuir. J’avais commis cette erreur avec Elena et perdu 2 ans de notre histoire. Cédant dans un moment de pulsion, j’attrapais la nuque de la jeune femme et lui offrait un baiser fougueux. Ma morale et ma conscience le regrettèrent immédiatement mais c'était fait.

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