O-M-G ! You just like... !

O-M-G ! You just like... !

Le jazz, les défilés, l'odeur des épices et du gombo, les bonnes femmes qui prétendent lire votre avenir en coin de rues, or si c'était vraiment le cas elles seraient morte, les enterrement qui avaient plutôt l'air de célébrations... bref, quand les gens parlaient de la Nouvelle Orléans ils déconnaient pas. Je savais quel malgré tout ces effets cette ville était en réalité une putain de prison pour les sorcières, c'est dommage, mais je m'en fichais à vrai dire, je n'avais plus rien avoir avec la sorcellerie et je n'étais même pas résident en Nouvelle Orléans. J'avais entendu les rumeurs concernant les façons dont le dirigeant de la ville accueillait les autres vampires et je n'étais pas emballé à me faire arracher la tête. Non, j'allais profiter quelques jours de la ville et de ces festivités avant de repartie à Mystic Falls. Il fallait que je passe dans cette ville mythique, j'avais souvent désiré m'y rendre quand je vivais encore en France. D'ailleurs une carte du monde était accroché sur un de mes murs, sur cette dernière se trouvait les endroits que je voulais visiter, reliés par des ficelles retenues par des punaises. Sur la liste se trouvait Tokyo, Santa Fé, Valencia... Et la fameuse Nouvelle-Orléans. Et franchement je n'étais pas déçue, valait mieux que je visite cette ville en tant que sorcier plutôt que sous le statut de sorcier...
J'étais passé devant un boutique de sorcellerie, ou de vaudoo un truc dans le genre. Je ne comprenais pourquoi le sois disant Roi laissait ce genre de commerce ouvert alors qu'il asservissait les sorcières... Peut être que ce dernier avait moins de pouvoirs qu'il ne se l'imaginait. J'étais sûre qu'un assez bon nombre de sorcières pouvaient contrer ce dernier et ses sbires. Mais encore une fois, ce n'étais pas mes affaires.

Vêtue d'un simple t-shirt et d'une veste en cuir, je marchais sur les trottoir de la ville, suivant en retrait des groupes de touristes en écoutant ce qu'avait les guides à dire sur de célèbres joueurs de jazz, les construction d'hôtels particulier destinés à la haute société, la gastronomie... Mais bon je dois avouer que faire les trucs que font les gens dans les télé films c'est pas mon truc. Et les visites guidées ne font pas partie de mes passes temps favoris. C'est donc avant d'arriver à un musée en angle que j'ai traversé la route, suivant du regard une charrette tirée par des chevaux. Ça déconnait vraiment plus ici niveau tourisme. J'ai relevé la tête pour regarder l'enseigne du bar en face de moi, en lettres dorées capitales sur un fond noir. Si on ne remarquait pas le nom du lieu personne ne pouvait se douter qu'il s'agissait d'un bar, avec ses portes fenêtres peintes en vertes et son mur gris. Je me suis décidé à franchir le seuil et pénétrer dans le bar, dans lequel une effluve de bourbon flottait dans l'air. J'ai contemplé les lieux, l'endroit était plutôt calme. Une simple mélodie au piano sifflait dans l'air, le joueur se trouvait sur une estrades éclairée, là où devait se produire un orchestre de jazz le week end prochain comme l'indiquait une affiche à l'entrée. Je me suis décidé à avancer de quelques pas, manquant de m'étaler au sol sans faire attention aux quelques marches qui descendaient. En redressant la tête et reprenant mon équilibre, après avoir lâché un juron, je n'aie d'abord pas fais attention à la silhouette blond vénitien qui se trouvait gracieusement assise à un bar... Mais en plissant le regard, ralentissant le rythme de mes pas comme si ça pouvait m'aider en quoi que ce soit, je me suis vite rendu compte que mon esprit ne me jouait aucun tour... Du moins pas à 100%. C'est donc dans ma discrétion féline, habituelle que j'ai fais en sorte d'être certain de l'identité de cette femme. Pressant le pas je me suis automatiquement dirigé vers le bar, tirant le tabouret à ses côtés pour m'asseoir en un clin d’œil et tourner la tête, encrant mes yeux dans ses prunelles. Les secondes parurent s'éterniser sans que ni moi, ni elle ne réagissent en premier. La situation était plutôt bancale, peut être même inapproprié. Mais une chose était sûre : c'était l'identité de cette femme.
-Sainte merde, c'est pas possible...
Je suis resté e la sorte : la bouche entre ouverte et l'esprit brumeux à revoir celle qui en peut de temps avait fait plus pour moi que mes deux parents réunis en 22 ans de vie. Elle était si magnifique qu'un un battement de cil, un claquement de doigt elle pouvait asservir tout hommes qui se respectent, mais sous cette apparente froideur je savais que se cachait une loyauté et un soutiens sans bornes.