Crowley | Blood, tears & gold.

Crowley Raphaël Mason

kit harington ; fullmoonheathen

Mon nom est Crowley Raphaël Mason et, je suis arrivé(e) à Mystic Falls depuis six ans. J'ai Vingt-sept ans ainsi que toutes mes dents et, jusqu'à nouvel ordre, je suis un bout de viande sur pattes, chômeur accessoirement. Je suis un fantôme accompli et, tolère la présence des vampires parmi les humains.

Petit rappel : tous les habitants de MF connaissent désormais l'existence des vampires.

Pendant la saison II du forum, l'existence des vampires a été révélée. Dites nous en quelques phrases comment votre personnage se sent depuis cette révélation. Comment vit-il la chose, ce qu'il en pense... a-t-il peur pour sa propre race ? Dites-nous tout en quelques lignes.

« Le feu ne purifie pas, il noircit. La peur et la douleur se transforment en haine... et la haine commence à changer le monde. La haine de Crowley grandissait et grandissait, elle brûlait ses entrailles. Cette haine devenait si intense qu’elle pouvait désormais s’abattre sur quelqu’un qui était juste un peu trop curieux.»
Je me souvenais des railleries, des moqueries qui pouvaient fuser aux coins de la classe, les rires étouffés mais surtout les coups d’œil que l’on me jetait, ils pensaient peut-être que je ne les voyais pas, que je ne sentais pas cette ambiance malsaine qui régnait autour de ma petite personne, ce n’était que des idiots ignorants, le qi d’une huître dans un corps d’adulte, ils étaient tous comme ça, des copies, d’une copie, d’une copie, un cercle qui n’en finissait jamais. L’un déballait une chose et aussi vite qu’une tempête balayant un petit village, une rumeur complètement infondée venait se cogner à mon oreille, essayant de me blesser, de me faire défaillir mais rien n’y faisait, j’avais l’habitude. Je déménageais souvent, trop souvent, je me souviens d’avoir haussé le ton dans la petite salle le jour de la rentrée, lors d’une petite présentation orale imposée, prévenant quiconque voulant se lier d’amitié avec moi que ça n’était pas la peine, tout bonnement parce que ce ne serait que des amis à usage unique, rester quelques jours avec eux puis finir par bouger dans une autre ville, encore une fois. J’étais distant, plutôt froid et arrogant, n’hésitant pas à montrer ma franchise aux autres. Les gens ont peur de l’étranger, ils pestent et crachent sur quiconque oserait être différent. Je venais de débarquer à Mystic Falls, arrivant au beau milieu d’un bordel dont je me foutais éperdument, et pourtant, quel idiot j’ai pu être.
Vous vous souvenez lorsque vous étiez enfant, la seule chose qui vous importait était de savoir ce que vous alliez manger en rentrant de l’école, de savoir quelle couleur vous alliez utiliser pour colorier votre dessin ou encore si vous aviez raté votre série préférée. Pour ma part, je ne pensais pas à l’avenir, à ce qui pouvait arriver, j’espérais seulement vivre assez longtemps pour pouvoir me tirer loin de ma famille. Je n’étais pas un fils à papa, j’étais indépendant, solitaire ne comptant que sur moi-même et personne d’autre. Nous bougions tout le temps et chaque fois que l’on quittait une chambre d’hôtel, nous repartions un membre en moins. La première c’était ma mère, magnifique, les cheveux toujours parfaitement coiffés qu’importe les circonstances, elle en avait marre, elle avait claqué la porte et une balle perdue claqua sa poitrine, elle s’était effondrée devant la voiture, triste mort. La suivante sur la liste ? Ma sœur, peste, garce, appelez la comme vous voulez, mais je m’estime heureux de l’avoir vu se faire happer par un bus qui passait trop vite et trop près du trottoir, elle s’était transformé en un steak haché étalé là, sur la route. Et enfin vint mon paternel, protecteur, bienveillant, celui-ci fut tout bonnement poignardé en tentant de résonner une pauvre folle qui ne cessait de gémir au beau milieu de Chicago. J’étais seul, éternellement seul, faisant du stop pour voyager de ville en ville, priant pour ne pas être retrouvé par les flics, le poids des erreurs passées de mon père s’étaient retrouvé sur mes épaules, un malheureux meurtre qui nous avait transformé de « famille modèle » en « zombies ambulants » en seulement quelques années. Je me souviens avoir atterri à Mystic Falls pour faire une pause, prenant une chambre dans un hôtel miteux, la chambre 308. Les élèves s’étaient rassemblés autour de moi, me poussant chacun à leur tour, criant « au bûcher », certains pouffaient de rire, d’autres étaient sérieux, tenant des briquets, brandissant des bouts de bois. Ça a duré cinq minutes, les cinq minutes les plus longues de ma vie. Je voyais la coquille que je m’étais formé se briser petit à petit laissant les paroles filantes des élèves se percuter à mon esprit, je faiblissais, je devenais fou, je donnais des coups dans le vent, je n’étais qu’un simple humain et voilà que je m’étais transformé en une cible facile pour des idiots adeptes de surnaturel. Je me souviens être rentré dans cette chambre en courant, m’enfermant à double tour avant de faire les cents pas, donnant des coups de poings dans des objets totalement hasardeux, je passais ma colère sur des choses inanimées, frustré, blessé, je ne pouvais plus contenir cette haine qui me rongeait, je ne pouvais plus fermer les yeux sur cette colère qui sommeillait en moi. Je m’étais effondré sur le lit, fixant le plafond longuement avant de finalement tomber dans les bras de Morphée, une dernière et unique fois. « Il n’a pas souffert » avait-on dit « Il est mort dans son sommeil ». C’était faux, je sentais encore les flammes me chatouiller la peau tandis que je ne bougeais pas, je voyais ma vie défiler devant mes yeux alors que la chambre virait au rouge, c’était ça, l’enfer. Les cris des élèves résonnaient encore dans mon esprit qui grillait à une vitesse folle, un cri essayait de s’échapper de ma gorge mais rien n’y faisait, je périssais lentement, incapable de bouger, de crier, alors je fermais les yeux laissant les larmes perler sur mes joues et je jurais, oh oui, je jurais de revenir sur cette terre qu’importe la forme qu’on me donnerait, je jurais de tuer ces abrutis, je jurais de leur faire payer leurs actes car le feu ne purifie pas, il noircit. J’avais vingt-et-un ans, j’étais mort, terriblement mort et finalement, l’air frais me chatouillait les narines, le soleil me réchauffait la peau, un cri me tira de mes rêveries et d’un bond je m’étais levé du lit dans lequel j’étais allongé, dans la même position qu’avant, la même, deux ans plus tard. Je ne m’étais pas occupé de la femme qui se tenait debout devant l’entrée, je m’étais jeté sur un journal qui traînait, l’an deux-mille douze, j’étais là, est-ce que j’avais dormi tout ce temps ? Est-ce que ma promesse s’était finalement réalisée ? J’étais perdu, totalement perdu.  J’avais finalement fait profil bas pendant quatre ans, m’installant à Mystic Falls dégotant un métier de serveur au Mystic Grill, feignant une grosse amnésie pour ne pas faire fuir mes bourreaux, jouant la carte de la gentillesse et de l’ouverture d’esprit, essayant de m’intégrer pour mieux frapper, cachant mon côté sournois , violent et instable derrière un masque, attendant le moment pour leur sauter à la gorge, pour me venger.

Je m'appele effyi et j'ai dix-huit ans. J'ai découvert Ghost World via facebooooook    et, maintenant que je me suis inscrit, je compte venir 6-7/7j. J'aime trop de choses pour tout dire  :dance:  et pouet pouet caribou.

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HARINGTON kit [color=crimson]✘[/color] MASON r. crowley