elejah - " stay " [hot]

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J'étais à la banque de sang lorsque j'ai appris la nouvelle. Klaus est reparti. Grand nombre de vampires se demandent ce qu'il était venu faire à Mystic Falls et, un nombre encore plus grand se demande ce qu'il fait désormais à la Nouvelle Orléans. Faut dire que l'absence de la famille originelle ne passe pas inaperçu ; elle rassure les habitants de cette ville mais, pour ma part, je vois les choses autrement. Les rumeurs concernant la cure et cette grotte mystérieuse font évidement fureur, elles aussi. Certains crient au scandale en disant que ce ne sont que des foutaises pour attirer l'attention sur le monde surnaturel, que cette cure n'est autre qu'une illusion. Ce que j'en pense personnellement ? Je ne sais pas... J'ai assez d'amis concernés par la question pour me sentir moi même concernée mais, je ne partirai pas à l'aventure pour une chose dont on ne sait rien. C'est risqué, beaucoup trop risqué... et je me suis promis de me tenir à l'écart des ennuis pour un moment. Ma famille a besoin de moi mais, surtout, j'ai besoin d'elle. Je n'ai pas envie de les mettre en danger une fois de plus, inutilement qui plus est. Les problèmes se sont assez accumulés autour de nous, non ? Sans compter que j'ai envie de vivre, de profiter de cette seconde chance qui s'offre à nous. Après tout, Jenna et Alaric se marient ! Qui l'aurait cru ? Ma joie est sans doute impossible à décrire. Jeremy, lui, reste plus discret à ce sujet mais, au fond de lui, je sais pertinemment qu'il saute de joie. Il a toujours considéré Alaric comme la figure paternelle qui nous manque. Je sais qu'il est ravi pour eux.

Assez rêvassé. Après m'être fourni en poches de sang à la banque, je n'ai pas pu m'empêcher de passer chez les Mikaelson pour vérifier la rumeur de leur départ de mes propres yeux. Elijah serait-il parti sans rien me dire, encore une fois ? Mon coeur se resserre à cette idée mais, malheureusement, cela se confirme lorsque j'arrive devant le grand manoir. Aucune voiture, aucune lumière. Personne. Je prends tout de même le temps de me garer. Je n'arrive pas à croire qu'ils soient partis comme ça, qu'il soit parti sans un mot. Suis-je si idiote que ça ? Est-ce que y croire semble si dérisoire ? Je soupire et sors de la voiture, faisant quelques pas vers l'entrée avant de pousser la porte à demi entrouverte. " Il y a quelqu'un ? " Non, évidemment. Mon ouïe de vampire me l'avait déjà confirmé, avant même que je me rentre dans la maison. " Elijah ? " Mais, on peut toujours rêver, non ? Je m'avance vers le hall et cherche mon téléphone portable -pour appeler l'originel- lorsqu'une voiture se fait entendre dans l'allée à l'extérieur. Je me cache instinctivement dans le salon. Une intrusion n'est jamais la bienvenue, même lorsqu'on a habité la maison durant plusieurs mois... Cachée, j'essaye de me faire toute petite mais, en entendant les pas approcher, je l'élance à vitesse vampirique dans les bras d'Elijah - avant même qu'il ne puisse franchir le seuil de la porte d'entrée. La vitesse nous propulse quelques mètres en arrière et, évidement, les escaliers nous font trébucher. Nous nous retrouvons tous les deux à terre, moi au dessus de lui, un sourire angéliquement coupable sur les lèvres. " Salut toi... " dis-je avant de l'embrasser doucement. Comment ai-je pu douter de lui ? A moins qu'il ne soit venu chercher quelques affaires avant de s'en aller. Il m'avait prévenu qu'il ferait des allers retours ; peut-être qu'il n'est passé qu'en coup de vent... Quoi qu'il en soit, je me détache de lui à contre coeur et me relève, lui tendant une main au passage. " On raconte en ville que vous êtes repartis. J'avais peur de t'avoir raté. " avoue-je avec une petite moue.

Spoiler:

Elena & Elijah ◮ Stay

Mon frère était enfin parti de Mystic Falls. Je n’avais pas vraiment apprécié de le voir dans le coin. Il avait pris la décision de retourner à la Nouvelle-Orléans et j’avais envie qu’il y reste quelque temps. J’avais appris qu’il avait mis au point son expédition pour la cure et j’étais assuré de ne pas le revoir pendant plusieurs mois. J’ai pendant un temps hésité à le suivre mais il m’avait bien fait comprendre qu’il n’avait pas besoin et j’étais dans une période où j’en avais marre de forcer les choses. Je n’abandonnai pas, il était clair que non, mais je voulais prendre un peu de temps pour moi, histoire de changer un peu et NiKlaus loin de moi et d’Elena j’étais assuré qu’il ne lui fasse pas de mal comme j’avais pu le connaître par le passé.

Cependant, même si je ne quittai pas la ville, j’allais suivre l’évolution des recherches de mon frère de loin et l’aider comme je le pouvais pour atteindre son objectif. Je n’étais pas d’accord avec sa façon de penser mais je lui venais en aide comme il me l’avait demandé. J’avais suffisamment été sévère avec lui en doutant de son désir de s’occuper de son enfant pour ne pas en rajouter une couche. Tant qu’aucune vie n’était en danger pour le moment, je ne comptais pas lui mettre des bâtons dans les roues. Qui plus est, je faisais partie des rares vampires qui considéraient que la race des loups-garous devait tout de même persister.

Après avoir rendu visite à Mélinda et Leroy pour les informer de la situation, je retournai dans le manoir familial qui était vide. Cela faisait plusieurs jours que je n’y avais pas remis les pieds. Il fallait dire que je revenais tout juste de la Nouvelle-Orléans. J’avais tenu à discuter avec mon frère de son idée d’alliance avec notre ancienne ennemie. Je ne comprenais d’ailleurs toujours pas pourquoi il avait accepté car lui faire retrouver ses pouvoirs restait un grand danger.

Garant ma voiture, je fus surpris de voir que celle d’Elena était déjà là. Je sortis de la voiture et me dirigea vers le porche de la maison et je n’eu pas le temps d’ouvrir la porte que je fut projeté en arrière, tomba lourdement sur le dos, Elena sur moi. Particulièrement surpris, je ne su pas réagir pendant quelques secondes. J’avais la sensation d’avoir manqué quelques choses. « Salut toi... » Ne comprenant qu’à moitié la situation, je répondis à son baiser. Je n’avais pas besoin de comprendre quoi que ce soit pour répondre à une marque d’affection. « Salut. » Elle se relèva alors et me tendit sa main. Cependant, je me relevai sans son aide. Sans doute ma vieille école me signifiant que les hommes n’avaient pas besoin de l’aide des femmes pour se relever.

« On raconte en ville que vous êtes repartis. J'avais peur de t'avoir raté. » « Je ne compte pas partir. Mon frère Klaus, oui, il a monté une expédition pour l’Amérique du Sud, il ne devrait pas être là pendant plusieurs mois. » Dis-je tout en époussetant mon costume avec un certain soulagement. J'étais satisfait de savoir qu'il ne ferait pas de mal à mes proches ou ceux d'Elena pendant toute cette période. Dans cette histoire, je ne me souvenais d’ailleurs pas quelle était la position de ma petite sœur Rebekah. « Et puis, je t’ai fais la promesse de ne plus disparaître. » Oui, je ne lui avais certes pas fait la promesse de ne plus partie, en revanche, je lui avais fait celle de la tenir au courant de tout et donc de ne pas disparaître par un claquement de doigt. « Je ne serais pas partie sans te dire au revoir. » dis-je tendrement.

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Lorsque je tombe lourdement sur Elijah, mon coeur se resserre dans ma poitrine. J'en ai le souffle coupé. Le souvenir de nos corps sur son lit me revient aussitôt ; un sourire bête me trahit. Sa main qui me retient, ses lèvres qui rencontrent les miennes.. je m'en souviens comme si c'était hier. J'aurais pu le repousser puisque, entant qu'homme d'honneur, il ne m'aurait pas forcé à lui tendre la main. Néanmoins, nier mes sentiments pour lui plus longtemps aurait été inutile... Au dessus de lui, je ferme les yeux un instant pour éviter de trop en relever sur mes pensées, profitant au passage pour humer le parfum de sa veste. " Salut. " Mon regard croise le sien avant que je décide de me lever et, malgré la main que je lui tends, l'Originel s'obstine à se relever tout seul. Tant pis. J'affiche une mine vexée avant de m'essuyer les mains sur mon manteau - pendant que Elijah, lui, nettoie le sien précieusement. Un rire m'échappe.

" Je ne compte pas partir. Mon frère Klaus, oui, il a monté une expédition pour l’Amérique du Sud, il ne devrait pas être là pendant plusieurs mois. " Je ne peux m'empêcher d'afficher un visage réjoui. " Voilà qui nous fera des vacances. " dis-je sans même réfléchir. " Et puis, je t’ai fais la promesse de ne plus disparaître. " En effet... Je fais un pas vers lui et l'attire à moi en tirant sur l'une des extrémités de son costume. C'est vrai qu'il m'a promis de ne plus m'abandonner mais, cela n'empêche pas que ses absences pèsent sur moi comme le monde sur les épaules d'Atlas. " Je ne serais pas partie sans te dire au revoir. " " J'espère bien. " dis-je aussi tendrement que possible. " Je... " Je me tourne vers la porte d'entrée et me détache de lui à contre coeur. " Je me suis permis d'entrer, la porte été entrouverte. J'ai trouvé cela étrange mais, après vérification, il n'y a personne à l'intérieur... " Peut-être que quelqu'un est rentré pour chercher des infos sur Klaus ou, pire, sur Elijah. Mes yeux s'écarquillent de terreur malgré moi, pendant que mes pas me mènent vers la maison. Depuis qu'il s'est déclaré porte parole des vampires, beaucoup de personnes l'ont dans le collimateur. Elijah est donc en danger, peu importe son immortalité et peu importe ce qu'il pense. Devant la porte, je me tourne à nouveau vers lui. " Tu ne devrais pas rester là... " Je sais que mon avis importe peu, que cette maison compte beaucoup mais, comment pourrait-il rester dans une maison qui n'est pas sure ? Je ne pourrais pas m'endormir ce soir sans être sure qu'il est entièrement en sécurité.

Elena & Elijah ◮ Stay

Le contact d’Elena ne m'échappa pas qui me rappela instantanément la dernière fois que j'avais senti Elena sur moi. Cela remontait à plus de deux à présent voir bientôt trois. Ce jour là, tout était allé si vite. Une déclaration, une acceptation, un lit et un désir brulant avaient sans aucun doute fait brûler les étapes entre Elena et moi, cependant le héroïque Matt avait accompli son devoir en brisant ce moment. Je me souviens que je lui aurais bien tordu le coup à cette époque. Cette frustration, je l’ai détesté. Le temps avait passé et je me sentais toujours autant frustré. je me savais à fleur de peau en ce qui concernait Elena et le moindre touché faisait parcourir des frissons dans tout mon corps.

« Voilà qui nous fera des vacances. » Pour le coup, j’étais assez d’accord avec la jeune femme même si je savais qu’elle le disait avec plus de colère et d’amertume que je ne pouvais en avoir. Car même si je continuerai à m’inquiéter pour ma famille et à m’assurer qu’ils sont dans le droit chemin, j’avais depuis bien longtemps compris que je trouvais le bonheur éloigné d’eux. Malgré tout mon amour et la difficulté que j’avais à faire ce constat, nous étions toxique les uns pour les autres. Cependant, c’était impossible de nous éloigner car avec le temps, nous avions besoin les uns des autres comme un poison qui était devenu une dépendance.

« J'espère bien. » Je montais les quelques marches menant à la porte d’entrée en même temps qu’Elena. « Je... Je me suis permis d'entrer, la porte été entrouverte. J'ai trouvé cela étrange mais, après vérification, il n'y a personne à l'intérieur... » J’eu un léger sourire en coin, il y avait bien longtemps que nous ne fermions plus rien à clef dans notre maison. « Tu sais, la totalité de nos ennemis ne s’arrêtent pas à une porte verrouillée. Nous avons décidé, il y a bien longtemps qu’il était inutile de la fermer. » « Tu ne devrais pas rester là... » J’eu un sourire tendre tout en prenant délicatement les mains de la jeune femme. « Tu n’as pas à t’inquiéter pour moi. » dis-je tout en scrutant Elena du regard. Je savais qu’à présent personne n’oserait s’attaquer à moi. Je n’avais plus d’ennemis dans le monde surnaturelle, à l’exception de quelques moustiques, et en ce qui concernait les humains, ils étaient bien trop content d’avoir quelqu’un comme moi pour trouver des compromis et apaisés les tensions plutôt qu’un dégénéré comme mon frère (je laisse à l'appréciation de choisir lequel) qui serait capable de faire de l’élevage.

Posant une main sur la joue de la belle brune, je lui fis une caresse. « C’est plutôt à moi de m’inquiéter. Si il y avait eu quelqu’un ? Comment aurais-tu fais ? » Oui, ma puissance me permettait beaucoup de liberté mais je n’en oubliais pas que j’avais des faiblesses à prévenir. Elena en revanche, ne semblait pas prendre conscience qu’elle prenait des risques et qu’elle restait un être vulnérable. « Je ne veux pas que tu prennes des risques pour moi, tu m’entends ? » dis-je d’une vois douce mais ferme. Je n’avais d’ailleurs pas pu m’empêcher un léger froncement de sourcils. « Je ne veux pas prendre le risque de te perdre, Elena. »

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Elena & Elijah
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" Tu sais, la totalité de nos ennemis ne s’arrêtent pas à une porte verrouillée. Nous avons décidé, il y a bien longtemps qu’il était inutile de la fermer. " Ça... c'est fait. Autant vous dire que je me sens aussi maligne qu'une enfant à qui on apprend que le ciel est bleu. Cela parait tellement évidement pour Elijah que je me sentirai rougir de naïveté. Après tout, il raison - comme toujours. Les chasseurs qui ont défoncé ma porte, cella de la maison du lac, n'ont eu aucun remord à le faire donc, à quoi pensais-je ? La famille originale a du en voir bien plus que cela. Ils sont tous rodés et assez bien placés pour savoir ce qui est inutile ou pas de faire. J'hausse les épaules d'un air fautif. Cela ne change rien au fait que je m'inquiète pour lui. C'est une chose que je ne peux pas m'empêcher de faire. " Tu n’as pas à t’inquiéter pour moi. " " Comment faire autrement ? " dis-je dans un murmure, plus pour moi que pour lui. " C'est naturel de s'en faire pour les gens qu'on aime, non ? " Je le taquine mais, ma question est sérieuse. Il sait parfaitement que je suis comme ça, que je n'y peux rien... " C’est plutôt à moi de m’inquiéter. -je penche ma tête et souris tendrement- Si il y avait eu quelqu’un ? Comment aurais-tu fais ? " Je sors mes clefs de voiture de ma poche et les tiens comme un poing américain. " Ne te fis pas aux apparences. J'étais armée. " Je glousse avant de lui lancer un regard de reproche factice. " Tu ne me crois pas capable de me défendre ? " demande-je légèrement vexée, avant de prendre son visage entre mes mains. " Il n'y avait personne Lijah... et, si il avait eu quelqu'un, j'aurai fait de mon mieux pour rester en vie. Je n'ai pas survécu à la folie de ton frère pour me faire tuer par de malheureux intrus. " Je me suis assez approché pour l'embrasser tendrement. " Ne t'en fais pas... " " Je ne veux pas que tu prennes des risques pour moi, tu m’entends ? " " Oui. " ...mais un sourire moqueur me trahit. " Je t'entends... mais cela ne veut pas dire que je t'écouterai le moment venu. S'il fallait que je me mette en danger pour toi, je le ferais sans hésiter. " Je baisse les yeux avant de les plonger à nouveau dans les siens. " Et tu le sais, ça. " Evidemment qu'il le sait. C'est sans doute ma spontanéité et mon insouciante, qui lui font le plus peur. Son froncement de sourcils confirme d'ailleurs ce que je pense. " Je ne veux pas prendre le risque de te perdre, Elena. " Je lève les yeux au ciel malgré moi. " Tu ne me perdras pas Elijah. Je suis là... -je prends ses mains et les embrasse doucement- avec toi. Tu aurais préféré que je ne vienne pas ? " S'il me répond non, je lui en colle une ! Mais avant qu'il ne puisse me répondre que ce soit, je recule doucement, l’entraînant avec moi dans la maison. " Tu vois... ? il n'y a personne. " Le ton est taquin, quasi provocateur. " Mais si tu tiens à vérifier, on peu toujours le faire... pièce par pièce. " Je fais parcourir mes doigts sur sa poitrine, lève les yeux et lui tourne le dos comme si rien n'était. Au fond, j'essaye surtout de prendre sur moi, parce que c'est à peine si j'arrive à me contrôler pour ne pas lui sauter dessus. Quoi que. Ça... c'est déjà fait. Le souvenir de notre chute me fait alors sourire bêtement.
Codes par Wild Hunger.

« Comment faire autrement ? C'est naturel de s'en faire pour les gens qu'on aime, non ? » Entendre cela de la part d’Elena avait toujours tendance à me rassurer. Je savais qu’elle m’avait prouvé à plusieurs reprises qu’elle m’aimait mais j’avais toujours peur qu’elle se rende compte que finalement il ne s’agissait que d’un nuage. L’entendre dire que je faisais partie des gens qu’elle aimait, me faisait toujours un bien immense et me rassurait. Je sais, j’étais idiot de penser de cette façon, mais comment pouvais-je faire autrement ? J’avais toujours été dans l’incertitude, que depuis je ne cessais jamais de m’inquiéter. « Ne te fis pas aux apparences. J'étais armée. Tu ne me crois pas capable de me défendre ? » « Face à des personnes s’attendant à devoir battre un vampire millénaire, oui j’ai des petits doutes. » Je savais qu’Elena était une femme forte et indépendante, même si je n’avais pas toujours envie que cela soit le cas. J’aimais protéger, c’était dans ma nature et même si je faisais de grand effort pour la laisser s’affirmer par elle même, je m’inquiétais en effet qu’elle puisse croire pouvoir se défendre face à une attaque qui serait dirigée contre moi. Je dis bien serais car en finalité, il n’y avait pas eu d’attaque et il était assez idiot de se prendre la tête pour ce genre de chose.

« Il n'y avait personne Lijah […] Ne t'en fais pas...» Il est vrai que cela serait assez idiot de disparaître après avoir survécu à un démon tel que pouvait l’être Klaus. Je devais l’avouer qu’à ce niveau là, j’avais toujours été impressionné de voir à quel point Elena pouvait se battre pour la vie. C’était quelque chose que j’avais perdu l’habitude de faire et je ne cesserais jamais de l’admirer pour cela. « Oui […] Et tu le sais, ça. » Je tiquais légèrement. Je savais que c’était difficile de s’empêcher de ne pas se mettre en danger pour la personne que l’on aime mais je voulais qu’Elena comprenne que je n’avais pas les mêmes faiblesses qu’elle. Elle était la femme que j’aimais, celle qui me rendait heureux et par ce fait, elle était ma faiblesse. J’étais d’accord avec Klaus, l’amour était une faiblesse autant qu’une force mais j’avais décidé de le vivre pour voir le verre à moitié plein et espérer trouver le bonheur et être apaisé. Maintenant que je l’avais trouvé dans les bras d’Elena, j’étais terrifié à l’idée qu’elle me soit enlevée. J’avais connu cela de trop nombreuse fois.

« Tu ne me perdras pas Elijah. Je suis là... » Dans un léger froncement de sourcil, je la vis embrasser mes mains. Je m’avouais surpris. Il fallait dire que je ne connaissais que très peu cette facette de la personnalité d’Elena, celle d’une femme. Des frissons me parcouraient le long de mes membres à chacun de ses légers baisers. « … avec toi. Tu aurais préféré que je ne vienne pas ? » Elle se détacha de moi et je ne mis pas longtemps à la suivre à l’intérieur de la bâtisse. « Tu vois... ? il n'y a personne. » Le ton d’Elena me surpris réellement mais cela n’était clairement pas pour me déplaire et un léger sourire enjôleur apparu sur mes lèvres. « Mais si tu tiens à vérifier, on peu toujours le faire... pièce par pièce. » Je levais un sourcil, m’humidifiant les lèvres comme unique moyen de patience. Je savais ce qu’elle était entrain de faire et j’espérais pour elle qu’elle savait ce qu’elle faisait car depuis trop longtemps, je me voyais frustré. Me tournant le dos, je m’approchais de la jeune femme pour l’embrasser délicatement dans le cou. « Oui tu as raison, c’est une mesure de sécurité que nous devrions prendre. » Le retournant, je l’embrassais avec fougue. « Je suggère de commencer par les chambres. »

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Elena & Elijah
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Lorsqu'il s'approche de moi, je ressens comme une décharge électrique me parcourir tout le corps ; comme celles auxquelles ont ne s'y attend pas et que l'on ressent longtemps après. Sauf que celle-ci n'avait en rien été désagréable, au contraire. Cela fait si longtemps que nous n'avons pas eu un vrai moment à nous qu'une seule caresse de sa part me ferait fondre sur place et, c'est justement ce qui arrive aussitôt. Ses lèvres effleurent ma nuque, puis l'embrassent, ce qui m'arrache un soupir. " Oui tu as raison, c’est une mesure de sécurité que nous devrions prendre. Je suggère de commencer par les chambres. " Je dépose mon index sur ses lèvres et souris, avant de répondre à son baiser. Vérifier les chambres est une excellente idée. La dernière fois que nous l'avons fait, nous n'avons pas eu le temps de les sécuriser à fond donc... je passe mes bras autour de son cou et me colle un peu plus à lui. " Rappelle... moi... le nombre de... chambres, s'il te plait ? " Entre deux trois baisers, j'arrive quand même à terminer ma phrase sur un ton enjôleur. Le fait est que je m'en fous complètement du nombre de chambres cette fichue maison peut avoir. Ma question indique simplement que s'il faudrait toutes les faire, je ne ferais sans aucun problème. Je ne saurai même pas par laquelle commencer d'ailleurs... Prenant le visage de l'originel entre mes mains, je détache mes lèvres des siennes pour reprendre ma respiration. " Viens... " dis-je en lui prenant la main. L'espace d'une seconde, je me dis que ce serait plutôt à lui de me guider mais, faudra qu'il s'y fasse rapidement : je ne suis pas le genre de filles qui se laisse faire gentillement - quoi que. Estimant les chambres trop longues à atteindre, je l’emmène dans le salon. Une multitude de souvenirs me traversent l'esprit mais, je les chasse aussitôt pour me retourner et faire face à l'Originel. " Je t'aime. " est le seul truc potable que j'arrive à lui dire avant de lui sauter dessus, littéralement parlant. C'est comme si le temps que nous avons perdu jusque là voulait rattraper sa course, comme si les doutes et toutes les erreurs commises -chacun de notre côté- n'avaient plus d'importance. Mes doigts se perdent dans ses cheveux au moment où je me rends compte que je l'ai -encore- plaqué contre le mur. Le souvenir de notre premier baiser me force à le laisser respirer un instant, et me fait sourire bêtement. L'eau a coulé sous les ponts depuis ce temps là et, pourtant, rien ne semble avoir changé. L'euphorie est la même, si ce n'est plus forte et intense. On dit que plus c'est long plus c'est bon donc... que doit-on dire lorsqu'on a attendu plus de deux ans ? Un nouveau sourire trahit mes pensées et pendant que je le dévore des yeux, mes mains s'empressent de faire passer sa veste par dessus ses épaules pour la faire tomber doucement sur le sol. " Tu vas m'en vouloir. C'est la deuxième fois que je salis ta veste aujourd'hui... " dis-je dans un murmure, jouant avec le col de sa chemise et sachant pertinemment que sa veste est le dernier de ses soucis à l'heure qu'il est. Du moins, je l'espère. " Tu m'en voudrais aussi si... " ...je laisse ma question en suspens pour venir embrasser la naissance de sa mâchoire tendrement. Non, c'est (presque) certain qu'il ne m'en voudra pas. Doucement, mes mains descendent le long de sa poitrine et font remonter le bas de sa chemise, la libérant ainsi de son pantalon - et sans lui demander la permission, j'arrache le tout d'un coup sec. Ça, au moins, c'est fait... Laissant mes doigts effleurer sa peau, je lève les yeux comme une enfant qui vient de faire une bêtise et attend de voir si quelqu'un va la punir ou non.
Codes par Wild Hunger.

Spoiler:

« Viens... » Elena était déterminée et ce n’était pas pour me déplaire. Je la sentais nerveuse alors qu’elle me guidait, bien que j’avais tendance à penser que cette nervosité était dû à une certaine impatience. On pouvait parler de l’appétit des hommes mais celle des femmes n’était souvent pas en reste. « Je t'aime. » Elena me faisant face, je laissais un léger sourire apparaître sur mon visage tout en la prenant dans mes bras. Je n’avais pas besoin de lui dire que je l’aimais, elle le savait. Cependant, je reconnaissais que ces douces paroles avaient toujours un bel effet sur moi. J’étais un romantique dans l’âme et je savais que je ne résistais pas à ce genre de chose, bien quand finalité, je n’avais pas besoin ni l’envie de résister à quoi que ce soit. Le baiser fougueux qu’elle m’offrit nous poussa contre le mûr. Mais je n’en avais que faire, je ne voulais qu’une seule chose, répondre avec autant de passion à son baiser. Mon désir était tout entier pour elle et si en finalité, je connaissais par cœur le corps de la double Petrova, je le découvrais en réalité pour la première fois par les propres réactions que m’offraient Elena. Je sentais le désir d’Elena, sa vigueur n’en était qu’une preuve.

Finalement, c’est elle qui arrêta notre baiser pour reprendre une respiration. Je n’étais pas contre cette idée. Je la laissais guider, elle semblait déterminer et avoir un but précis en tête. Me mordant la lèvre inférieure, je la laissais retirer ma veste. « Tu vas m'en vouloir. C'est la deuxième fois que je salis ta veste aujourd'hui... » « Ne t'inquiète pas, je me chargerai de te punir. » Dis-je dans un murmure amusé. A vrai dire, je n’en avais rien à faire de ma veste. De moins dans cet instant et dans cette situation, je n’en avais absolument plus rien à faire. Seule Elena comptait, seuls les baisers qu’elle m’offrait comptait, seul son touché sur ma peau pouvait me rendre fou. « Tu m'en voudrais aussi si... » Ne finissant pas sa phrase, je fermais instinctivement les yeux lorsqu’elle vint embrasser ma mâchoire tout en laissant délicatement parcourir ses mains le long de mon corps, libérant ma chemise. Ses doigts légers effleurèrent mon ventre avant qu’elle n’arrache ma chemise d’un coup sec. Légèrement surpris, je laissais échapper un léger rire, repensant à la première fois que nous étions allés si loin. Posant mon regard sur elle, je ne pu plus tenir lorsqu’elle caressa mon torse. Resserrant mon étreinte, je vins l’embrasser, la plaquant à mon tour contre un mûr.

« Je savais que tu finirais par me faire payer d'avoir ruiner ta robe. » Je me souvenais avec perfection de ce jour où la tension était si forte, où ma frustration se faisait tellement ressentir que je lui avais arracher l’une des bretelles de sa robe. Ce jour là, elle ne m’avait vraiment pas aidé à me contenir. Mais ce jour là était passé, depuis bien longtemps, et j’étais heureux de savoir que je n’avais plus à rester frustrer. Que nous avions enfin le temps pour nous, de faire avancer ce que nous voulions être. Embrassant son cou, j’eu quelque instant envie de sortir les crocs mais il me fut facile de vaincre ce désir en laissant un autre prendre sa place. Elle, j’avais envie d’elle, je voulais la posséder. Laissant mes mains parcourir son corps, je les descendais jusqu’aux hanches de la jeune femme puis ses cuisses avant de les attraper pour la porter. Sans difficulté, je nous laissais tomber sur le canapé, non loin. Remontant au niveau de ses lèvres, je détachais la chemise de la belle brune en ne faisant que peu d’inquiétude pour les boutons qui sautèrent tout en passant rapidement ma main sous son débardeur m’arrêtant sur sa poitrine. Effleurant doucement le tissu délicat de son soutien-gorge, je détachais d’un geste précis ce dernier. Puisque nous étions partis dans la destruction de vêtement, autant y aller à fond. « Tu ne m’en voudras pas ? » dis-je avec un sourire amusé.

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Elena & Elijah
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Son sourire me rassure autant qu'il en dit long - si bien que je ne suis pas surprise de me retrouver clouée au mur la seconde qui suit. Chacun son tour, je ne suis pas contre. Un cri m'échappe toutefois au moment où mon dos frappe la tapisserie du salon mais, je ne m'en plaint pas pour autant. Je me contente de passer la langue sur les lèvres tout en le regardant fixement, d'un air de défi. " Je savais que tu finirais par me faire payer d'avoir ruiner ta robe. " Ah oui, la robe ! Je avait presque oubliée, préférant -de loin- centrer mes souvenir sur ses caresses et baisers. " Elle m'avait coûté une fortune... " dis-je dans un murmure faussement boudeur, comme pour l'obliger à se racheter. Cela dit, je ne suis pas sûre que le prix de la robe vaille cent fois moins que le prix de la chemise que je viens de lui bousiller mais, peu importe. Je ne veut pas qu'il se rachète pour la robe après tout mais, pour une tout autre chose. Ce jour là, nous n'avons pas pu finir ce que nous avons commencé et, bien que je ne regrette rien, j'ai toujours ce petit pincement au coeur en me disant que nous avons peut-être attendu trop longtemps. Est-ce que notre relation aurait été ce qu'elle a été si ce jour là aurai été différent ? Nous ne le saurons jamais... donc, pourquoi me prends-je la tête avec ça maintenant ? Non mais, sérieux ! Des fois, je me giflerai moi-même... Je lève les yeux vers son visage au moment où je me rends compte que je fixe mes mains, posées sur sa poitrine et, sans vraiment me laisser le temps de comprendre, Elijah me soulève et balaye tous mes doutes en me laissant tomber sur le canapé. Je ne peux m'empêcher de sourire, surprise et satisfaite de le voir si fougueux. Le vampire originel n'est plus, je ne vois que l'homme que j'aime, celui qu'il m'est si rare d'apercevoir en public.

Lorsqu'on y repense, la promesse que nous nous étions faite était absurde. Comment pouvions nous penser pouvoir masquer ce qui nous lie, ce qui nous anime ? Si je me souviens bien, Rebekah avait été la première à comprendre mais... encore une fois, on s'en fou. Fermant les yeux, j'efface l'ardoise de mes souvenirs pour profiter de l'instant présent, et seulement celui-ci. Sa main frôle ma peau -m'envahissant de frissons- jusqu'à me libérer de mon soutien-gorge et, sans même me rendre rendre, je me suis courbé le dos pour me rapprocher le lui. " Tu ne m’en voudras pas ? " En guise de réponse, je l'oblige à se débarrasser des vestiges de sa chemise, avant de le tirer vers moi doucement. Il pourrait déchirer chacune des pièces que je porte, cela me serait complètement égal - seules ses lèvres comptent. Je les mords volontairement, faisant glisser le bout de mes ongles le long de son dos. On dit que c'est en jouant avec le feu qu'on se brûle... ors j'ai une multitudes d'envies à brûler avec lui. Je le pousse doucement, me retrouvant au dessus de lui - comme la toute première fois. Mon regard croise le sien et, je sais qu'il y pense aussi. Un sourire en coin me trahit mais, l'impatience me pousse à me rabattre sur lui pour l'embrasser à nouveau. " Tu m'as manqué... " lui souffle-je entre deux baisers. Ses attentions au quotidien sont toujours appréciables mais, cette complicité là m'avait manqué plus que tout. " Ça... " dis-je en m’enculant légèrement sur lui, les yeux rivés sur les siens. " Ça m'a également manqué. " ...si on peut dire. Je n'ai pu profiter d'un instant comme celui-ci une fois -une seule fois- mais cela ne m'a jamais empêché d'y repenser, au contraire. Je me suis repassé ses premiers mots d'amour si souvent en boucle que j'ai faillit finir par croire que j'avais rêvé... Seulement voilà, je sais désormais où j'en suis, où nous en sommes. Mon amour pour l'originel n'a jamais été aussi fort et, je ne demande qu'à lui prouver à quel point je le veux et peux être sienne. Déposant de tout petits baisers -de ses lèvres à son oreille- je lui dis que " J'aimerais vérifier la première chambre. " d'un ton suppliant, au creux de l'oreille. " Promis, je laisserais sonner si jamais on vient frapper à la porte. " Matt ne viendra pas gâcher ce moment deux fois, ça non ! Puis, de toutes manières, cela m'étonnerai fort que quelqu'un vienne me chercher ici. Nous sommes donc tranquilles, vraiment tranquilles.
Codes par Wild Hunger.

« Tu m’as manqué… ça… ca m’a également manqué. » Je resserrais mon étreinte contre elle pour la sentir plus proche de moi. Elle n’avait aucune idée à quel point elle m’avait également manqué. Elle était en droit de penser le contraire au vu des évènements qui s’étaient passés avec Tatia, mais elle m’avait vraiment manqué. Tatia était adorable et douce mais elle n’était rien en comparaison à Elena. Oui, jamais Elena n’avait quitté mon cœur et j’étais comblé de l’avoir auprès de moi à cet instant, de la serrer dans mes bras et qu’elle soit bientôt mienne. Les baisers de la jeune femme s’apparentaient à des caresses. « J'aimerais vérifier la première chambre. Promis, je laisserais sonner si jamais on vient frapper à la porte. » « Tu as intérêt. » Répondis-je dans un murmure avant d’attraper les lèvres de la jeune femme pour l’embrasser. Dans ce baiser, j’en profitais pour nous lever et d’une vitesse propre au vampire je nous menais à ma chambre en un clin d’œil. En réalité, ce n’était pas la première chambre de cette aile mais la deuxième. La première était celle de ma sœur et je trouvais tout de même assez malsain d’aller nous vautrer dans cette dernière. Je savais que ma famille et moi avions des relations particulières, parfois malsaines, mais peut-être pas à ce point là.

Je nous laissais tomber sur mon lit. Les souvenirs de notre première réunion ne cessaient d’hanter mes pensées. Les souvenirs de sa peau délicate, de son ventre, de sa poitrine, ne cessaient de m’obséder. Je voulais y regoûter, oui, je ne pourrais pas résister à ce désir. Il était bien trop tard pour faire machine arrière à présent. Surplombant la jeune femme, je faisant prolonger notre baiser passionné tout en laissant parcourir mes mains sur son corps, finissant de lui enlever ce qui lui servit un jour de vêtement et que j’avais allégrement détruit dans le salon. Nue jusqu’à la taille, je savais qu’elle était magnifique. Je n’avais pas besoin de la regarder, mes mains me décrivaient la jeune femme pour moi. Son corps réagissait à chacune de mes caresses et instinctivement, je collais mon corps contre le sien, sentant le désir se faire plus fort. Le contact de nos peaux l’une contre l’autre ne cessait de me déclencher des décharges électriques qui ne faisaient qu’augmenter mon impatience.

Poursuivant mon baiser, je le fis dérivé dans le cou de la jeune femme mais cette fois-ci je ne m’y arrêtais pas, préférant continuer mon parcours sur la naissance de la poitrine de la jeune femme. Telle une goûte d’eau parcourant le corps d’une femme, je descendais, couvrant le corps d’Elena de baiser, arrivant jusqu’à son bas ventre. Déposant de léger baiser, je la forçais à se cambrer. Avec une lenteur que j’aimais être insoutenable, je déboutais son jean descendant ce dernier pour le lui retirer complètement. Caressant l’intérieur de ses cuisses, j’ajoutais un baiser volatile au bas ventre de la jeune femme avant de remonter au niveau de ses lèvres attrapant ses dernières avec envie. De mes mains restées en bas, je caressais la jeune femme, m’amusant avec sa dentelle. Je la désirais plus que tout, jamais je n'avais autant eu envie d'elle.

hs: désolé c'est merdique :honte:

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Elena & Elijah
STAY

Elijah ne perd pas de temps pour répondre à mes attentes et, je ne peux qu'en être ravie. Je m’agrippe à son cou jusqu'à ce qu'il me laisse tomber sur le lit, que je reconnais aussitôt. Nous y sommes... L'odeur rassurante et familière de cette chambre me ramène une fois de plus deux ans en arrière mais, je n'ai pas le temps de m'y attarder que l'originel me rejoint. Comment pourrais-je faire autrement que le dévorer des yeux ? Je le veux, c'est aussi simple que ça... Je pose une main sur son torse lorsqu'il me surplombe, l'autre se perdant dans ses cheveux. J'aimerai pouvoir lui dire à quel point j'ai envie de lui mais, j'estime que mon corps se charge de le dire pour moi. Je tremble de toute part, me cambrant à chacune de ses caresses. Si seulement ce sentiment d'euphorie pouvait durer pour l'éternité... je serais prête à vivre cachée, enfermée avec lui pour toujours si cela me donnait l'opportunité de revivre ce moment, encore et encore. Luttant contre mon envie de presser le temps, je l'embrasse alors qu'il vient de me déshabiller à moitié. Mes mains entourent son visage, avant que je ne le prenne dans mes bras pour sentir son corps écraser le mien. Aucune gène m'anime, juste un sentiment doux et léger de bien-être, un peu comme si j'étais -enfin- à ma place - c'est à-dire dans ses bras.

Ne tenant plus sur place, j'enfuis mon visage dans le creux de son cou, faisant glisser mes mains le long de son dos jusqu'à ses fesses - ce qui me fait penser que son pantalon est de trop. Il en profite pour embrasser chaque parcelle de mon corps et, j'en ai le souffle coupé. A chacun de ses baisers, j'entrouvre mes lèvres -comme si cela pouvait m'aider à respirer- avant de les mordiller de nouveau. Cela me rend complètement dingue ; oui, encore plus, c'est possible. Mon dos se cambre tellement que j'ai l'impression de finir au plafond. Est-ce dont cela que l'on appelle grimper au rideaux ? Un rire m'échappe au même moment qu'il m'embrasse le ventre, m'obligeant à porter une main à ma bouche. " Désolé. " dis-je timidement, d'un regard torride et complique au naturel. Je n'ai aucune envie qu'il s'arrête là, et il le sait. Comme pour me punir -pour la chemise ou le rire ?- il prends un temps fou à déboutonner mon jean et, au moment où je me redresse sur les coudes pour lui venir en aide, il me le retire entièrement. Il n'y a pas à dire, il joue avec mes nerfs...

Ses doigts effleurent l'intérieur de ma cuisse, m'invitant à les écarter ; je ne résiste que quelques secondes avant de l'emprisonner avec mes jambes, le serrant fort contre moi. Dire que j'ai envie de lui serait un euphémisme, surtout au stade où nous en sommes. Mes sens sont tous en éveil, les uns plus que d'autres... Je me cambre encore, priant paradoxalement pour qu'il cesse de jouer avec mon dessous en dentelle. " Arrête... s'il te plait. " S'il a envie de jouer, autant qu'il le fasse avec autre chose après tout... Je descend donc mes mains vers son bas ventre, puis son entrejambe. Pour quelqu'un qui vient de lui supplier d'arrêter, je ne me montre pas très convaincante mais, peu importe. Mes mains ouvrent son pantalon plus vite que ce qu'il aurait sans doute imaginé, et d'une main, je le force à se redresser et s’asseoir sur le lit. " Laisse moi faire. " Je l'embrasse tendrement, descendant progressivement mes lèvres vers son cou puis le long de sa poitrine. Pendant ce temps, j'ai fais glisser son pantalon jusqu'à pouvoir le jeter un peu plus loin - à terre, encore une fois. Faut croire que j'ai une dent envers ses affaires... ce qui me fait sourire bêtement. Je me retourne vers lui et reprends ma place, à califourchon sur lui. Mes lèvres dévorent les siennes pendant que mes mains s'impatientent un moment sur son torse, avant de descendre lentement vers son boxer. " J'ai envie... " ...de toi ; mais je suppose que c'est inutile de le préciser. Ondulant de nouveau, je sens mon souffle se mêler au sien lorsque j'effleure ses lèvres mais, joueuse, je ne l'embrasse pas pour autant. Je baisse les yeux vers mes mains qui, elles, sont toujours au même endroit et jouent sadiquement avec l'élastique de l'originel.
Codes par Wild Hunger.

Spoiler:

« Arrête... s'il te plait. » J’eu un léger sourire en coin. Je la sentais impatiente et je prenais un malin plaisir à prendre mon temps. J’avais toujours été comme cela. Faire en sorte de faire monter la tension à son maximum pour terminer dans une explosion sensorielle majestueuse. Sentant sa main descendre vers mon entre jambe, elle avait de toute évidence envie de jouer elle aussi. Sentir la main de la jeune femme à travers mon pantalon me faisait perdre la tête et me forçait à fermer les yeux. Ouvrant mon pantalon avec un certain empressement, je lui obéis. Après tout, elle pouvait bien faire tout ce qu’elle voulait de moi dans cet instant. « Laisse moi faire. » Je ne comptais pas faire autre chose. Un léger sourire pouvait se lire sur mes lèvres lorsqu’elle vint déposer des baiser sur mon torse. Répondant à ses baisers, le désir en moi se faisant de plus en plus important et insurmontable. Mes mains se baladaient dans son dos. Je m’amusais tout de même à effleurer la colonne vertébrale de la jeune femme ainsi que le bas de son dos. C’est alors qu’elle se mit à jouer comme je le faisais il y a quelques instants. Elle jouait donc à cela. « J'ai envie... » Elle faisait en sorte de n’effleurer que mes lèvres, ce qui me rendait fou. D’un geste vif, je nous retournais pour me retrouver au - dessus d’elle et l’embrasser avec passion passant mes mains au niveau de ses reins pour la forcer, sans grande difficulté, à se cambrer. Faisant dévier mon baiser vers la gorge de la jeune femme, je fis descendre doucement la lingerie fine d’Elena pour la lui retrier complètement. J’étais de plus en plus impatient et chacun des contacts de ma peau avec la sienne ne faisait qu’accroitre cette impatience. Continuant mon baiser sans m’arrêter, d’une main légère je vins effleurer son intimité avant de faire remonter le dos de ma main vers la poitrine de la jeune femme.

Soudainement, je sentis mes crocs sortir et je m’éloignais alors de la gorge de la jeune femme. Je ne voulais pas qu’elle s’inquiète pour cela, je ne voulais pas qu’elle le remarque et qu’elle prenne peur. Dans ma situation, je ne voulais pas briser le moment que nous vivions, cependant je n’avais pas prévu d’avoir ce genre d’envie alors que je pensais avoir assez bien lutter contre. Mais je ne voulais pas me poser trop de question, je savais me contrôler et je savais que je ne ferais pas de mal à la jeune femme. Pour cacher mon trouble, j’avais fais en sorte qu’Elena soit bien trop occuper pour penser à autre chose. J’avais fait redescendre ma main au niveau de l’entre jambe de cette dernière et avec patience et délicatesse avait accentuer son excitation. Aussitôt mon trouble disparu, j’avais rattraper ses lèvres pour l’embrasser avec passion pendant que ma mains restait sur sa zone érogène par excellence. Mordant légèrement la lèvre inférieure d’Elena, je commençais moi-même à ne plus pouvoir tenir. C’est aussi simplement que je décidais de retirer d’un geste rapide mon boxer avant de retourner auprès d’Elena en un clin d’œil. Mon corps contre elle, cela ne finissait que d’intensifier un peu plus mon désir pour elle. Mon muscle saillant contre son bas ventre, je résistais à ne pas passer à l’ultime étape. Cependant, ma patience à bout, je ne m’étais que peu de temps avant de franchir ce cape.

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Elena & Elijah
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Nos regards se croisent et se comprennent, me faisant prendre conscience qu'il est trop tard pour reculer. Ce qui paraître idiot d'ailleurs ; pourquoi aurai-je voulu faire machine arrière ? J'attends ce moment depuis deux ans et, j'ai envie de lui comme jamais je n'ai eu envie de personne - c'est donc naturellement que je me laisse faire lorsqu'il me retourne et vient me surplomber une nouvelle fois. Un léger rire m'échappe mais, ses lèvres viennent l'étouffer avec passion aussitôt. La précision de ces mouvements, la douceur de ses lèvres, l'ambition de ses mains... je suis fascinée par ce qu'il arrive à déclencher en moi, si bien que je ne fais même plus faire attention aux spasmes que ses mains me provoquent en me touchant. Non, je me contente de les apprécier sans réfléchir, pendant que mes propres mains viennent épouser la forme de son visage, dérivent à l'arrière de sa nuque pour finir par le tenir fermement contre moi. Qu'attendons-nous au juste ? Le déluge ? Je réponds à ses baisers sans retenue mais, au fond mon impatience me rend aussi folle que le contact de nos corps. J'en veux plus... et comme la toute première fois que j'ai goûte au sang humain sans me sentir coupable, j'ai envie de pousser toutes les barrières possibles et inimaginables avec Elijah. Après tout, je n'ai plus à me cacher, à trouver des excuses ou chercher des mensonges pour masquer mes sentiments pour lui. Mon amour est sincère, et il l'a toujours été mais, pour la première fois depuis longtemps, je me sens libre de le vivre pleinement. Contrairement à la première fois que nous nous sommes trouvés sur ce lit, je n'ai pas cette boule au ventre qui me disait que je faisais quelque chose de mal. Non, cette fois, tout le reste peu aller se faire voir... je ne veux que lui, et je l'assume complètement.

Je me cambre un peu plus lorsqu'il m'embrasse le cou, faisant descendre la dernière pièce qu'il me reste au passage - au contact de ses doigts, un gémissement m'échappe, me prenant moi-même au dépourvue. Comment peut-il se montrer si doux et intense à la fois ? J'en reviens pas et, j'avoue que mon état m'empêche d'y voir assez clair pour comprendre quoi que ce soit. Mon corps tout entier se détend puis se retord de désir, habité par l'envie et l'émotion que l'originel lui inspire. C'est simple ; je serais incapable de lui refuser quoi que ce soit -là, tout de suite- et si quelqu'un venait à briser cet instant de pur bonheur, je serais la première à lui briser la nuque. Cette idée me fait froid dans le dos d'ailleurs, dans le sens où mon amour pour l'originel me pousserai à faire d'horribles choses mais, lorsque Elijah me mord maladroitement la lèvre, j'oublie tout - priant silencieusement pour qu'il continue. Je vais pour le mordiller à mon tour lorsqu'il s'éloigne de moi - me faisant paniquer un peu. Va-t-il me refaire une crise ? m'attaquer ? me mordre jusqu'à l'inconscience ? L'espace d'un instant, je regrette que Klaus ne soit pas là pour le gérer si besoin mais, cette idée est tellement malsaine que je préfère la balayer aussitôt. Je préfère encore me faire mordre mille fois s'il le faut, plutôt que voir l'Hybride venir interrompre ce moment... mais, lorsque je vois Elijah retirer son boxer, je lâche un soupire de soulagement et tends mes bras pour l'inviter à revenir vers moi - le contact de sa peau me manquant déjà.

Mes mains ne tardent à venir se perdre dans ses cheveux, alors que mes lèvres l'assassinent - plus fougueusement que jamais. Le long de sa mâchoire, je fais passer mes doigts, juste avant de faire glisser une mains entre nous pour venir le placer en moi. J'aurais pu laisser faire les choses, attendre sagement mais, soyons francs, j'en pouvais plus d'attendre. Je me colle à lui, embrassant son épaule pour étouffer un cri et combler mon bonheur. Je suis sienne, enfin... et comme jamais je ne l'ai été. Je le serre contre moi, l'entourant fermement de mes jambes pour l'obliger à prendre ma place sur le lit. S'il y a un chose dont je suis sure, c'est que je suis à lui autant qu'il est mien. Mes mains se placent instinctivement dans les siennes pendant que nos corps ne font plus qu'un mais, je finis par les poser sur son torse, me permettant au passage de le contempler tout en restant "assise" sur son bas ventre. Un regard tendre et brûlant à la fois, je fais des va et vient incessants pour jouer avec ses nerfs mais, au final, c'est encore moi qui fini par craquer... Je me penche au dessus de lui et l'embrasse à nouveau.

Codes par Wild Hunger.

Spoiler:

En cet instant, je regrettais amèrement tout le temps que nous avions perdu. Je me souviens comme hier de cette journée près de la fontaine. Je lui avais avoué mon amour et elle avait découvert le sien pour moi. Rien n’avait jamais été aussi simple par la suite mais malgré les épreuves, nous avions résisté et nous sommes restés ensemble. Tout nous séparait, ma famille, ses amis, cette guerre, Tatia. Personne n’aurait imaginé que notre amour aurait autant résisté. Si je n’avais jamais douté de l’amour que je portais à Elena, j’avais toujours douté de celui qu’elle me portait. Je n’avais jamais cessé de la mettre à l’épreuve et même lorsqu’elle me prouvait toute sa sincérité, je n’arrivais pas à me rassurer. Aujourd’hui, c’était sans aucun doute la chose que je regrettais le plus. Lorsqu’il y avait eu l’affaire Matt, je n’avais pas eu le courage d’affronter le regard de la jeune femme, d’affronter une discussion tellement terrorisé qu’elle m’annonce qu’elle s’était trompée et qu’elle ne pouvait pas aimer un homme comme moi. Je nous n’étais laissé aucune chance et mon intransigeance nous avait fait perdre deux ans. Je lui avais effacé la mémoire et de la plus lâche des façons. Je savais que cela ne ressemblait pas au grand et noble Elijah mais en amour, plus aucune certitude ni schéma ne pouvait exister. Et la preuve en avait été. Un seul contact avait brisé ma compulsion, en un rien de temps mes certitudes et mes angoisses s’étaient vues balayées. Malgré le temps qui était passé, son amour pour moi n'avait jamais faibli. Elle m’aimait, j’en avais à présent la certitude et je n’avais plus à en douter.

Elena se montrait dominante mais cette sensation de plaisir qui parcourait mon corps m’empêchait de protester. Mes mains posées le long de sa taille, j’accompagnais ses mouvements me laissant envahir de cette sensation de bien être. Toute cette frustration que nous avions connu était entrain de se libérer dans une communion de nos corps. Nous ne faisions plus qu’un pour notre plus grand bonheur. Au delà de se donner mutuellement du plaisir et nous prouver notre amour, nous devenions dans tous les sens du terme un couple. Plus personne n’avait à présent le droit de nous considérer comme autre chose qu’un couple. Répondant au baiser passionné d’Elena, je la rapprochais de moi en laissant mes mains se balader dans sa chevelure brune. Profitant de cet instant, je nous retournais pour reprendre ma place initiale. Elle n’était pas la seule à aimer dominer. Prolongeant notre baiser, je laissais mes mains se balader le long de son corps pour s’arrêter au niveau de ses hanches et de ses fesses. Sa peau était d’une douceur sans nom et mon désir continuait de s’intensifier. Si un temps mes coups de reins se faisaient lent et doux, j’accélérais le mouvement intensifiant nos sensations, laissant échapper des gémissements roc. J’avais cette impression d’avoir mon corps comme une ampoule. Chacun de mes contacts avec la peau de la jeune femme me déclenchait encore et toujours des décharges électriques.

Ralentissement finalement mes mouvements, ma respiration haletante, je posais mon regard dans celui d’Elena. La température était devenue brulante dans la pièce, j’avais cette sensation d’être dans un sauna. Mais nous étions bien loin de l’étouffement de ce genre d’endroit. Non bien au contraire, je me sentais libre à cet instant, libre et heureux. Il y avait bien longtemps que je n’avais pas connu cela. Je me sentais enfin libre de me laisser la chance d’être heureux avec une femme qui m’aimait. J’avais ce droit et je voulais profiter de cette chance. Je ne voulais plus m’empêcher de vivre. Aujourd’hui, j’avais une femme qui m’aimait et dont je devais m’occuper. Je voulais la rendre heureuse de toutes les manières possibles et cela passait par accepter mon histoire avec elle et d’être heureux avec Elena. Ne cessant mon va et viens avec lenteur et tendresse, je dévorait Elena du regard. Elle était mon accomplissement, sans qui rien n’aurait été possible. Sans elle, je ne serais rien. Elle me complète de toutes les manières qui existent. Déposant un léger baiser sur ses lèvres, je lui murmurais « Je t’aime. »

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Elena & Elijah
STAY

C'est extrêmement difficile de mettre des mots sur ce que je ressens en ce moment. Au delà de l'amour que je lui porte, du plaisir qui nous lie et de tout ce que je peux éprouver au contact de sa peau, c'est son regard qui n'amine le plus... Autrefois, cet homme me terrifiait. Il a commencé par me traquer comme une bête que l'on décide de faire cuire sur le grill mais, aussi loin que je me souvienne, je n'ai été jusqu'à le fuir lâchement. Était-ce une signe ? A croire que, déjà à l'époque, quelque chose de grand et fort nous poussait à nous faire confiance malgré tout, à surpasser nos idées reçues et à croire que quelque chose pouvait être fait si on y croyait vraiment. Oui... quelque part, quelque chose se passait déjà entre nous et, cela, avant même que nous n'en prendrions conscience. Il nous a fallu surmonter des montagnes, traverser bon nombre de rivières pour le comprendre mais, en ce jour, je ne regrette absolument rien - tout simplement parce que ce que nous avons vécu c'est ce qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui. C'est aussi simple que ça... et ce même homme, je ne me vois plus vivre sans lui. Comment le pourrais-je ? Mon coeur lui appartient, ainsi que mon corps et mon âme toute entière. Son regard m'embrase, me consume et lorsqu'il nous retourne à nouveau, je ne pose aucune résistance. Je me laisse faire docilement, portée par la cadence de ses caresses, ses baisers et délicieux coups de reins.

Plaçant instinctivement mes bras sous les siens, je le tire doucement vers moi. Il ralenti aussitôt ses mouvements, me permettant de reprendre -ou essayer du moins- une respiration normale. J'en profite également pour le contempler comme une enfant émerveillée mais, alors qu'il me dévisage à son tour, je me sens rougir. Nous venons de nous offrir l'un à l'autre, sans aucune gêne ni crainte et, pourtant, il arrive encore à me déstabiliser rien qu'en me regardant comme ça... " A quoi penses-tu ? " murmure-je, faisant glisser mes ongles sur son dos doucement, de haut en bas et vise versa. Je ne peux m'empêcher de lui déposer multitude de baisers, de la naissance de sa mâchoire jusqu'au creux de son cou, avant de replonger mes yeux dans les siens. Ce que j'y lis me remplie de bonheur mais, ce sont ses lèvres qui m'achèvent. " Je t'aime. " Alors qu'un large sourire se dessine sur mes lèvres, je me redresse légèrement pour l'inviter à prendre place à mes côtés. J'ai envie qu'il me prenne dans ses bras, qu'il me laisse profiter de cet instant comme il se doit - avant que le deuxième round ne commence... Lorsqu'il se couche près de moi, je place aussitôt une jambe par dessus les siennes et je viens me blottir contre lui.

J'aimerais que l'on me greffe à lui pour ne plus jamais être obligée de le lâcher mais, je sais que l'idée en elle même est absurde à souhait. Non seulement il a des responsabilités qui ne me regardent pas -ou de loin- mais, je ne peux pas m'imposer autant que je le voudrais dans sa vie. Son amour me rend déjà heureuse et épanouie, pourquoi voudrais-je lui en demander plus ? Me redressant sur un coude, je le regarde d'un air tendre et amusé... " Je vous aime aussi, Mr Mikaelson. " J'effleure ses lèvres du bout de mes doigts avant de l'embrasser délicatement - l'incitant à se taire. Le vouvoiement est un rappel équivoque de nos débuts, ce qui me fait sourire. Décidément, beaucoup de choses ont changé mais, le lieu reste le même. Je viens placer ma tête sur son torse et caresse sa peau instinctivement. " ..et c'est officiel, j'aime cette chambre. " Le ton léger de ma voix n'est pas pour autant mensonger. Je suis sincère ; j'aime cet endroit, je m'y sens bien. Je pourrais y rester pour l'éternité si seulement Elijah y restait avec moi mais, une fois de plus, je rêve et j'en suis pleinement consciente... Lentement, je fais glisser ma main d'en dessous mon visage jusqu'au bas ventre de l'originel, m'arrêtant juste au dessus du muscle qui vient de me rendre folle d'amour pour cet homme. Moi, joueuse ? Pas du tout, voyons... " Je vais vérifier la salle de bains. Tu viens ? " dis-je en passant par dessus lui, prenant soin de bien l'écraser au passage. Un baiser volé plus tard, je me tiens nue et débout près du lit - avant de tourner les talons à la recherche de la première salle de bains venue.
Codes par Wild Hunger.

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