Greg - La vie sans moi serait encore plus... intolérable.

Gregory Hanighan

759 ✘ Bi ✘ diletant professionnel et Libertin ✘ Vampire

Bonsoir, je suis né en 1256, ça commence à faire un petit moment mais je ne me lasse toujours pas de la vie. Après tout les époques changent, nous vampires voyons les évolutions arriver petit à petit, il y a et aura toujours quelque chose à découvrir, je n’arrive pas à comprendre ceux qui s’ennuis tout de même avec tout ça. Je suis fils unique d’une famille loin d’être riche, pauvre oui c’était le mot. Monsieur et Madame Hanighan avait eu un fils parce que les moyens de contraception n’existaient pas encore et s’ils m’ont gardé c’était parce qu’ils considéraient qu’ils devaient accepter tous les enfants que Dieu leur offrait. Seulement l’idée que je sois un cadeau du ciel devint rapidement une absurdité quand ils remarquèrent qu’à chaque fois ils devaient choisir un membre de la famille qui ne mangerait pas durant le repas, pour faute de quantité. Je devins vite un fardeau, un boulet comme on dirait aujourd’hui. Alors j’ai commencé à travaillé à l’âge de neuf ans pour pouvoir me nourri tout seul mais ça n’était pas encore assez satisfaisant. Je peux vous garantir que je n’ai jamais été gros mais mon estomac faisant des nœuds en parlant des nuits durant ils m’arrivaient de chiper un peu de nourriture dans le garde mangé une fois la nuit tombée et mes parents endormis. Seulement impossible que ça passe inaperçus, mon père comptabilisait ça mieux qu’une secrétaire, chaque morceau de viande, chaque feuille de choux était comptée et si il y avait par malheur quelque chose qui manquait au petit matin mon corps d’enfant se voyait malmené par des coups de bâtons où de pieds. Les côtes cassés et les genoux démolis je connaissais bien. Je les haïssais, lui pour ce qu’il me faisait subir et elle parce qu’elle trouvait ça normal. Croyez-moi si j’en avais eu la force à l’époque j’aurais depuis longtemps retourné le bâton contre mon père.

C’est à mes onze ans que j’ai compris le sens de la citation « A quelque chose prêt malheur est bon ». Un soir ou devrais-je plutôt dire une nuit alors qu’il pleuvait et que mes parents et moi étions dehors en train de creuser au tour de la maison pour éviter une éventuelle inondation ; un homme est arrivé de nulle part. Son visage est resté flou dans mes souvenirs, il faut dire qu’avec la pluie et la nuit rien n’était évident mis à part le fait qu’il était en train de… De tuer mes parents. Il les avait mordus et ceux-ci étaient morts. Tout enfant à notre époque se verrait attristé par une telle perte mais je ne pouvais pas regretter un amour qu’ils ne m’avaient jamais donné en revanche je savais que les blessures sur mon corps allaient enfin avoir le temps de disparaitre.  Je ne sais pas pourquoi il m’a laissé en vie, pourquoi il ne m’a rien fait, il m’a vu pourtant et entendus alors pourquoi ? Je croyais vraiment à l’époque que cette question allait rester sans réponse.

Les années qui suivirent je me suis débrouillé, ne me doutant pas une seconde que l’homme qui avait tué mes parents gardait un œil sur moi. La vie était plus difficile ce temps la, n’étant d’ailleurs qu’un orphelin c’était plus de la survit que de la simple vie. J’ai vécus sous un toit comme dans la rue ou j’ai dû m’imposer pour ne pas me faire écraser par d’autre. C’est sûrement à ce moment que je me suis rendu compte de ce que j’étais en train de devenir, je me révoltais à la moindre critique et ça partait souvent en bagarre. Le jour où un mec s’est retrouvé à tomber au sol et que ça tête a frappé violement contre les gravas, ce jour où des gens sont venus aider ce mec à rester en vie en me lançant des regards noirs, ce jour la je me suis dis que j’étais en train de devenir comme mon père. J’avais été aveuglé par la rage pour presque rien. J’avais peur, peur qu’un jour je finisse vraiment par tuer quelqu’un, au quel cas je serais exécuter sans aucun jugement bien entendus vu mon rang inexistant, de toute façon un jugement n’aurait pas été utile.

Je me suis réfugié à l’Eglise, j’avais vécu dans une famille Catholique pendant onze ans alors j’y croyais. Je me suis confessé, on m’a recueillit, on m’a aidé. J’avais à peine vingt-et-un ans, en gros je venais d’être majeure si on se réfère à maintenant. J’ai trouvé la paix ou du moins ça s’en rapprochait beaucoup pour que j’ai cette impression. On pourrait dire que j’ai mis pas vie de côté pour l’Eglise et pour vous dire à quel point c’est que je suis même devenu curé. Je n’étais plus celui qui était recueillit mais celui qui recueillait, je n’étais plus celui qui se confessait mais celui à qui on se confessait. Ayant vécu ce que certaine personnes venaient me raconter je ne pouvais que mieux comprendre cette situation. Mon passé était définitivement passé et ma violence faisait partis de ce passé. Pourtant il a fallut que quelqu’un vienne me prouver le contraire, qu’il me prouve qu’on ne pouvait pas changer ce qu’on était au fond de soit. Aujourd’hui je le remercie mais à l’époque j’étais comme qui dirait complètement perdu devant l’impossible qui se présentait à moi.

J’avais trente ans quand Eymeth est entré dans mon église comme il est entré dans ma vie. Enfin non dans ma vie il y était déjà depuis longtemps mais sans que je n’en sache rien. "Bénissez moi mon père car je vais pécher." Bénir quelqu’un avant qu’il pêche était chose rare cependant ça offrait la possibilité de le raisonner, ce que je ne pus faire. C’est quand je vis sa bouche s’ouvrir laissant voir des canines plus longues que la normal ainsi que ses veines  apparaîtrent sous ses yeux que je compris que ce n’était pas une vision de Dieu que j’avais devant moi mais bien du Diable. Il m’a mordu et je me suis évanoui. Le lendemain je me suis réveillé dans un luxueux appartement. Est-ce que j’étais mort ? Tout ça me semblait pourtant bien réel. "Alors mon père?" il était toujours là, sans que je ne comprenne rien à ce qui était arrivé. Paradis ou Enfer ? La luxure était un des pêchés capitaux après tout et cet homme ne pouvait pas représenter le bien pourtant son visage m’était familier sans que je ne sache pourquoi.

Pendant un mois je l’ai suivit apprenant plein de chose, j’étais encore en vie, encore humain et lui était un vampire. Il se nourrissait du sang des mortels et avait des pouvoirs que je n’aurais jamais put imaginer. Eymeth m’a rappelé à l’ordre, il disait qu’il était déçu de ce que j’étais devenu. Comment pouvait-il être déçu ? Et bien parce qu’il m’avait à l’œil depuis des années, pourquoi moi ? Parce qu’il était celui qui avait tué mes parents et il avait décelé, déjà à l’époque, un part de violence en moi. Je l’ai apprit dans mes rêves, ne sachant pas à ce moment que les vampires pouvaient entrer dans la tête des autres durant leur sommeil. C’était de cette manière qu’Eymeth m’avait fait comprendre pourquoi son visage m’était familier. Il m’a longtemps expliqué les biens faits de la violence contre quoi je m’étais battu pendant des années. Durant un mois nous avons aussi couché ensemble, quelque chose qui aurait été vu tellement mal comparé à maintenant. C’était aussi jouissif qu’avec une femme, c’était juste différent. Puis avec un vampire ça ne pouvait être que différent et bien entendus inoubliable. Mais après ces quelques semaines je n’étais toujours pas décidé à être vampire, certes la tentation était la mais j’hésitais encore, le fais que j’ai été curé pendant presque une décennie jouait forcément. Eymeth a perdu patiente et m’a renvoyé à l’église. Il ne m’a pas fallut longtemps à partir de la pour me rendre compte de ce que je voulais vraiment. Voilà pourquoi en plein milieu d’une messe j’ai abandonné et dis haut et fort que Dieu n’était qu’une illusion et que je m’en allais rejoindre le seul pour moi qui méritait le titre de seigneur. Après tout il était le seul que je connaissais à avoir de tel pouvoir.

Je l’ai retrouvé et il m’a transformé. Et pour preuve sur le fait que j’étais bel et biens prêt à oublier mon passé il m’avait apporté, pour achever la mutation, la première femme de ma vie. Celle avec qui j’avais perdu ma virginité quand je vivais encore seul, une femme pour qui j’avais eu beaucoup d’affection. Je l’ai mordu et vidé de son sang. A partir de là je me suis révélé bien plus amusant et sûr de moi, Eymeth et moi sommes devenus inséparables, on formait un duo d’enfer, comme deux frère, d’ailleurs notre ressemblance nous permettait aisément de nous faire passer pour des frères. Il est la personne que je connais le mieux et celui qui m’a tout apprit. Croyez-moi la vie n’a jamais été aussi délicieuse que depuis que je suis devenu vampire. Nous avons passé je dirais presque deux siècles ensemble avant que je ne parte de mon côté ceci dis nous n’avons jamais perdu contact et c’est ainsi que je sais qu’il se trouve ici dans cette petite ville de Virginie appelée Mystic Falls. J’adore ce nom j’aurais dû y débarquer plus tôt. Mais si j’y viens aujourd’hui c’est bien dans le but de retrouver mon frère et bien sûr je ne lui ai rien dit, j’adore les surprises !

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