Si seulement j'avais su...

Invité

Pas de voiture, ce n’est vraiment pas pratique cette affaire. Surtout quand on a le permis et qu’on pourrait en avoir une ! Mais quand on voit le prix de l’automobile à notre époque, remettre l’achat d’une auto à plus tard est un bon moyen d’économiser. Mais pendant ce temps, c’est bus et taxi. Et c’est bien là l’origine de tout ce vacarme. Je n’ai pas tout compris, je savais juste que j’avais mal, d’était très douloureux. Tout ce que je savais, c’est que j’étais sensée être assise la tête en haut, et au lieu de ça j’étais couchée là être contre une vitre cassée. Je mis un moment à retrouver mes esprits, j’avais des bouts de verre plantés dans les jambes et dans les bras, mais j’allais survivre, là n’étais pas le réel problème, mais que c’était-il passé dans ce bus ? J’avais encore les oreilles qui sifflaient mais je percevais quand même des cris, des cris d’enfants et de femmes. Il fallait que je les aide à sortir de là. J’étais sans doute la seule personne dans ce bus qui n’allait subir aucun dommage corporel. Mais pour ça, il fallait déjà que je puisse me mettre debout, il fallait que je me concentre. Remettre mes idées en place une bonne fois pour toute. Me calmer. Ne pas paniquer. Respirer.

Une fois que j’eu retrouvé l’usage de toutes mes facultés, je fus surprise par un bruit de voiture s’arrêtant, pilant juste à côté du car. Quelqu’un viendrait-il nous aider ? Il fallait vite que j’enlève tous ces morceaux de verres avant qu’il n’arrive, si il voyait mes plaies se refermées, je n’imagine même pas sa réaction. Je pris un bout de verre dans à pleine main, inspira fort, et tira. Et je fis pareil pour les autres tandis que je voyais la personne s’aventurer dans le bus couché, c’était un homme d’après sa silhouette, j’essayais de vite terminer avant qu’il n’arrive au milieu du bus ou je me trouvais et me vois m’arracher des morceaux de verre des bras. Je terminais juste à temps, mais les déchirures de mes vêtements et le sang trahissait le fait que mes plaies était en train de se refermées, j’essayais de me mettre debout pour camoufler mes blessures, et me retrouvais juste en face de l’homme. Ce visage… je le connais… cette odeur… je la connais aussi… une odeur de loup, mélangée à… une autre odeur familière… j’étais figée, j’avais du mal à croire ce que je voyais…

FICHE ET CODES PAR EPISKEY.