you're nothing but dog shit + SATINE

Satine Marie Dubois

dakota fanning ; tumblr

Mon nom est Satine Marie Dubois et, je suis arrivée à la Nouvelle Orléans depuis quelques semaines seulement. J'ai 17 ans en apparence physique mais 338 en réalité ainsi que toutes mes dents et, jusqu'à nouvel ordre, je suis une princesse, le travail c'est pas pour moi. Je suis une vampire accomplie et, connait très bien l'existence du monde surnaturel.

Petit rappel : la grande part des vampires de la NO sont dévoués à Marcel, tandis que les sorcières le craignent au plus haut point.

Une ville contrôlée entièrement par les vampires, sans que les humains ne s’en aperçoivent réellement, quoi de mieux? La Nouvelle Orléans est un paradis pour quiconque possède des crocs et une soif de sang. Satine connaît très bien l’histoire de cette petite île. Comme le fond de sa poche même. S’ayant fait une belle réputation un peu partout sur la côté est des États-Unis, la blondinette a entendu parler de ce petit problème de sorcières, et honnêtement, ce n’est pas ce qui dérange le plus la vampire qui se fiche pas mal de leurs destins. Satine n’a jamais eu de misère à trouver ce qu’elle voulait, à faire dire ce qu’elle veut bien entendre, et possède des yeux et des oreilles un peu partout. C’est un de ses sbires qui lui a glissé quelques mots sur les conditions de vies pour les créatures surnaturelles de la Nouvelle Orléans, et curieuse comme elle est, Satine n’a pas hésité à aller jeter un petit coup d’œil. Ce petit projet de suprématie est bien, et elle applaudit son créateur pour avoir réussi à gérer les sorcières qui pourraient en un rien de temps éliminer tout suceurs de sang, selon elle, et une armée de vampires un peu trop festifs jusqu’à maintenant, mais est déçue par son manque de perspective. Satine est l’initiatrice d’un mouvement pour la suprématie des vampires, c’est bien normal que cette petite île la motive, mais visionnaire comme elle est, la blonde se demande bien pourquoi ce Marcel décide d’en rester à un seul endroit. Bref, Satine sait être discrète, et agir dans l’ombre est un de ses nombreux talents, mais ici, tout semble se savoir, tout le monde semble être observer. La vampire n’est pas naïve, elle sait bien que sa présence ici à déjà été détectée. Petite intrus qu’elle est, elle ne fait pas partie de ce petit regroupement, et est ici en tant qu’invitée, en tant qu’observatrice. Mais il faut avouer que la blondinette ne dirait pas non à un rendez vous avec celui qui dirige cet endroit.  

TOUTE HISTOIRE MÉRITE D'ETRE RACONTÉE  

Froide - Sanguinaire - Narcissique - Visionnaire - Persuasive - Manipulatrice - Bonne oratrice - Téméraire - Rancunière - Autoritaire - Égoïste - Débrouillarde - Rusée - Belliqueuse - Sensible - Directe - Calculatrice - Caustique - Bonne actrice - Condescendante - Indépendante - Méfiante - Élégante - Érudite - Ponctuelle - Discrète - Réfléchie - Violente - Culottée France, Paris plus précisément, un 27 avril 1675. Une jeune femme marchait péniblement dans les rues vides de la ville. Il faisait nuit noire dehors, et les petites lanternes accrochées aux portes des maisons étaient la seule source de lumière présente à cet instant. Cette jeune femme semblait porter dans ses mains un paquet, ou du moins, quelque chose. On ne pouvait pas distinguer cette chose, toute emmitouflée dans des couvertures, sans doute pour la protéger de cette pluie battante et de ce vent qui semblait vouloir arracher les habitations de leurs sols. L’inconnue fit une courte pause et regarda le bâtiment devant elle. Majestueux, avec une superbe architecture. Une croix représentant le christ ornait sa plus haute tour, et la femme fit un léger signe de croix sur sa poitrine avant de s’avancer vers l’église. Elle déposa son petit paquet sur le seuil de ces grandes portes et tapa de toutes ses forces dans le bois qui les constituaient pour réveiller quiconque pouvait bien dormir et posséder un sommeil léger. Jugeant qu’elle avait frappé assez longtemps, elle prit ses jambes à son cou et disparut dans la noirceur de la nuit. Quelques minutes plus tard, une vieille dame ouvrait la porte et plissait les yeux, à la recherche de celui ou celle qui avait bien pu rendre visite au Seigneur à cette heure, et finit par baisser les yeux. Devant elle, un bébé. Un petit visage rosé, les yeux clos, comme si la température extérieure ne le gênait pas du tout. La sœur s’en empara, et sur sa couverture, quelque chose y était inscrit, ‘’Satine’’. Elle ne pouvait définitivement pas laisser cette enfant seule dehors et décida de lui offrir la maison de Dieu comme sa maison à elle aussi.

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-Notre Père, qui est aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne vienne et que… Satine n’écoutait plus, et arrêta soudainement de dire la prière avec ses ‘’sœurs’’. Vêtue d’une robe noire et blanche et d’une coiffe de bonne sœur, elle fixait ses yeux bleus océans sur cet homme qui venait de faire son apparition dans son champ de vision. Une chevelure brune, des yeux de la même couleur, qui tiraient un peu plus sur le noir, cette mâchoire carrée et cette posture. Le petit cœur de jeune fille de la blondinette se mit à battre plus vite à la vue de cet inconnu. Il n’était pas de Paris, jamais l’adolescente ne l’avait vu, ni même aperçu dans les rues de la ville. Il était plus vieux, et elle était destinée à devenir religieuse, alors pourquoi il lui faisait autant d’effet? Effet que Satine ressentait pour la première fois, soit dit en passant. Les sœurs de l’église passaient du pain dans les rues, comme à chaque dimanche, et Satine s’avança vers le bel inconnu qui lui faisait face. Déjà à son âge, la blonde avait atteint une taille qu’une jeune femme pourrait avoir, et ses traits ne ressemblaient pas vraiment à ceux d’une adolescente de quinze ans. Arrivée devant celui qu’elle fixait depuis de bonnes minutes, Satine lui adressa son plus beau sourire en lui adressant une légère révérence, avant de lui tendre un morceau de pain chaud. –Bonjour sieur, je m’appelle sœur Satine, aimeriez vous un morceau de pain? L’homme lui rendit son sourire, qui semblait être aux yeux de l’adolescente, le plus chaleureux et le plus aimable qu’elle n’ait jamais vu. –Je suis Elijah, et j’en prendrai bien un morceau, volontiers. Il tendit la main et s’empara de celui que tenait la future religieuse. Elle s’apprêtait à ouvrit la bouche à nouveau, mais quelqu’un interpella son bel inconnu. –Elijah! Viens, nous partons. C’était une fille, à la longue chevelure blonde et au même accent que celui qui se tenait devant elle. Ce dernier lui adressa un dernier sourire et partit rejoindre cette blondinette. Elijah, un nom qu’elle n’oublierait pas de si tôt…

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Une obsession. Oui, il était devenu une obsession pour la future religieuse. Lui et sa famille. Son frère, sa sœur… Ils avaient quelque chose d’étrange, de pas normal, de dangereux. Et ces caractéristiques étaient la cause de cette obsession. La jeune fille s’était mise à sortir le soir, elle désertait l’église dans laquelle elle habitait depuis sa plus tendre enfance et allait rôder près de leur demeure à eux… C’est ainsi qu’elle aperçut Elijah sous son vrai jour et pour la première fois. Pendu au cou d’une jeune femme, de longues canines et du sang. À cet instant, elle avait reculé brusquement et prit la fuite devant cette vision d’horreur, mais qui ne l’horrifiait pas tant que ça. Son attitude changea dès le lendemain. Plus lunatique, plus rêveuse, Satine semblait souvent perdue ou profondément absorber dans ses pensées. Une question se répétait en boucle dans sa tête. À quoi avait-elle fait face hier soir? Qu’étaient-ils? Des suppôts de Satan? Les démons sous leurs formes humaines? Peu importe, Satine était obnubilée. Elle en venait même à oublier ses prières, rater la messe du dimanche. Rapidement, on l’a réprimanda, mais Satine perdit vite l’envie de vouer sa vie à la religion, surtout après ce que la blondinette avait vu. Ils finirent par la chasser. Les prêtres et les sœurs. Jugeant qu’elle avait perdu sa vertu et sa foi envers Dieu, qu’elle ne priait plus, ne portait plus la croix et ne prenait plus la peine de remercier le Seigneur pour ce qu’elle avait, ils en vinrent à la conclusion que la petite Satine avait été soumise à la tentation, et qu’elle avait échouée. Que le démon en personne c’était emparé d’elle, et que rien ni personne ne pouvait la sauver. Très rationnel comme explication en effet. Évidemment, quel démon a sa place entre les quatre murs d’une église? C’est chez Elijah qu’elle alla se réfugier, en le suppliant de la prendre avec elle. Considérée comme possédée par les habitants de Paris, la ville n’allait faire qu’une bouchée de cette petite blonde aux yeux océans. On allait la brutaliser, l’insulter, la pousser à bout au point ou Satine serait obligée de quitter les murs de la ville, de partir. Et là, à l’extérieur dans la vie sauvage, c’était une mort assurée. C’était une pauvre adolescente désespérée à l’instinct de survie plus fort que tout. Et c’est cette même adolescente qui fut prise sous la protection de l’originel.

Pendant deux années entières, Satine suivit les originaux dans leurs déplacements. Elle était restée humaine, à son plus grand malheur, mais ne bronchait pas. Elle servait de poche de sang quotidienne pour ses protecteurs, et honnêtement, ça ne dérangeait pas la jeune femme pour rien au monde. Elle aimait cette nouvelle vie, cette bouffée d’air frais et de liberté qui emplissait ses poumons à chaque fois. C’était un monde nouveau et terrifiant à la fois, dans lequel Satine avait plongé. Mais la blondinette aimait surtout sa nouvelle vie parce qu’Elijah y était inclus. Ce fameux étranger à qui elle avait offert un morceau de pain lors de leur première rencontre. Celui pour qui la jeune femme avait eu un gros béguin. Néanmoins, cette relation avait évoluée. Ce n’était plus seulement un béguin, justement, mais quelque chose de plus gros, plus fort. Elle l’aimait. Comme une fille aurait pu aimer son père. Il la protégeait, était gentil avec elle, attentionné, et Satine savait qu’elle pouvait compter sur celui qu’elle considérait désormais comme son paternel. N’ayant jamais eu de modèle masculin, Satine lui obéissait au doigt et à l’œil, elle avait une oreille attentive à tout ce qu’il disait et portait une attention particulière à l’éducation qu’il lui transmettait en même temps. Le seul qui semblait pouvoir le faire d’ailleurs. Téméraire, culottée, jamais elle n’avait hésité défier les autres originels malgré son statut d’humaine, mais jamais Elijah. Seulement, c’est en Espagne que Satine fut atteinte d’un virus. L’adolescente, alors âgée de dix-sept ans, s’était mise à tousser du sang, perdait de sa force, et seulement deux jours après la contraction de cette maladie, une forte fièvre l’emportait. C’est sur son lit de mort, un mouchoir rempli de tâches de sang, avec un teint pâle et de grosses cernes sous les yeux qu’elle demanda à son père de la transformer. De faire d’elle ce qu’il est. Un vampire. Encore une fois Satine demandait à son protecteur de la sauver d’une mort certaine. Et puis l’éternité en compagnie d’Elijah semblait être pour la blonde, quelque chose d’extraordinaire. Et il le fit. Il transforma cette petite Parisienne, anciennement religieuse, possédée du démon, qui servait de garde mangé ambulant… Docilement et avec faiblesse, Satine avait bu le sang de l’originel. Assez pour que son organisme fasse le reste…

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Une décennie seulement passa. Long pour un humain, court lorsque l’on possède la vie éternelle. Dix ans en tant que vampire sous la supervision et l’éducation d’Elijah. Pas étonnant de dire que Satine était destinée cette fois-ci, à devenir un vampire semblable à l’originel. Juste, loyale, qui respecte ses promesses, attentionnée… Comme il l’était avec elle. C’était celui qui l’avait transformée, aidée à se contrôler, elle et sa soif de sang. Lui qui l’a renseignée sur les autres races surnaturelles, lui qui lui a raconté en détails l’histoire des vampires, depuis leur création. Mais voilà, lorsque l’on s’appelle Satine Dubois, le malheur semble vous suivre de près. C’est en 1702 que la blondinette fut séparée de son seul et unique modèle masculin, son créateur. En tentant de fuir leur propre paternel pour la énième fois, ils furent forcés de prendre deux chemins différents. Satine perdit son originel de vue, et ce dernier son infante. Et elle tenta de le retrouver, oh ça oui. Pendant plus d’un siècle, la vampire s’est promenée à travers le monde à la recherche d’Elijah. Demandant à n’importe quel vampire s’il avait vu les originels, que tous semblaient prendre pour des légendes. Certains n’y croyaient pas, d’autres les craignaient trop pour dire un mot. Laissée à elle-même, c’est ici que Satine changea du tout au tout. Forcée de survivre désormais sans la protection d’un vampire de plus de mille ans, elle se forgea une personnalité bien à elle, et une indépendance de fer. Satine l’instruite, docile et aimable disparut lentement mais sûrement au fil des siècles, pour laisser la place à la véritable créature de la nuit qui sommeillait en elle depuis sa transformation. Sanguinaire, violente, narcissique et égoïste. Elle finit par ne plus penser aux autres, même si elle n’arrêta jamais réellement de chercher Elijah. Seule sa petite personne comptait, on pouvait attirer son attention seulement s’il y avait des intérêts particuliers pour elle en retour. Trahison, aucune culpabilité, aucune pitié, Satine se bâtissait une réputation pour le moins redoutable parmi la population vampirique de la côte ouest des États-Unis. New-York, Boston, Washington, Floride, on commençait à la connaître au point où elle possédait des yeux et des oreilles un peu partout dans ses régions. Indirectement, tout se rapportait aux oreilles de Satine, qui l’apprenait par tel ou tel sbire…

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Un sourire satisfait et mesquin s’était installé sur les lèvres de la jolie blonde. Ils savaient. Tout le monde savait et c’était parfait. La race humaine était au courant de l’existence des vampires, et ils étaient effrayés, ça, Satine pouvait bien le sentir. L’humain est effrayé par tout ce qu’il ne connaît ou ne comprend pas, dont la race vampirique. Celle qui se nourrit du sang de ces pauvres homos sapiens. Les prédateurs de ceux qui sont supposés ne pas en avoir. Satine croisa les jambes sur son fauteuil en velours blanc de son grand loft New-Yorkais et continuait de regarder la télé. Sur toutes les chaînes, on ne parlait que de ça. Partout dans le monde, on connaissait désormais l’existence du surnaturel. C’était toujours plus facile de se faire imposer quand les autres sont effrayés. C’est ainsi qu’elle a fait, aux États-Unis. C’est avec la mesquinerie, la force, la ruse que sa réputation s’est forgée, et grâce au respect, ou sinon à la crainte qu’elle est devenue initiatrice d’un mouvement pour la domination de la race des vampires. Les humains ne sont pour elle que du gibier à chasser, des animaux, du bétail qu’il faut entretenir au risque d’en manquer, mais du bétail quand même. Satine trouve qu’ils font pitié. Ils sont faibles, sans défense, ridicules mais surtout ignorants. On pourrait même dire que la française les méprise, mais ce n’est pas de la haine en tant que telle, mais plutôt du dégout.

- Dis-moi où il est Trevor, ou alors c’est moi qui te le fais dire. Sa poigne de fer autour du cou du vampire qui lui servait d’oreilles dans le quartier sud de New-York, elle le fixait un air menaçant dans les yeux. Satine soulevait le vampire de terre, à un bon trente centimètres du sol, et serrait de plus en plus fort sur la trachée du vampire. Ce Trevor avait décidé de transformer un humain en buveur de sang, et celui-ci avait fait un beau carnage dans un bar. Nombre de survivants, zéro. Satine ne comptait pas révéler aux autorités que dans son quartier se trouvait quelques vampires, et elle n’allait certainement pas laisser ce petit nouveau né détruire sa couverture. –Dans un appartement à Brooklyn, Bredford… Avait-il prononcé avec difficulté. Satine le projeta au travers de la pièce et sortit de cette dernière. Elle avait beau vouloir une suprématie totale des vampires, elle n’allait pas laisser l’un d’entre eux se mettre sur son chemin…

TOI , DERRIÈRE TON ECRAN !

Je m'appele prisma, mais mon prénom c'est Ella   et j'ai 20 ans. J'ai découvert Ghost World grâce à un partenariat quelconque, ou alors forumactif j'me souviens plus :honte:  et, maintenant que je me suis inscrit, je compte venir 5-6/7j. J'aime le design, l'activité des membres et surtout ce scénario hehe  ... Parrainage ? [] OUI [X] NON (merci quand même :3)