Sujet: The bitch came back.. | Say&Lis Dim 1 Sep - 20:48
The Bitch came back.
Lisbeth sorti à la hâte de la volvo grise qu'elle avait était forcé de volé. Cet automobile qu'elle n'avait pas quitté depuis qu'elle avait réussit à s'échapper de la pièce souterraine dans laquelle elle avait été séquestrer depuis plusieurs mois. Elle ne réalisait toujours pas. Elle ne se rendait pas compte qu'elle était enfin sorti de cette prison de pierre dans laquelle on l'avait malmenée, blessée, violée, à moitié vidée de son sang à plusieurs reprise. Lisbeth était enfin libre et ça n'avait pas été le cas depuis tellement longtemps que cela lui semblait tout bonnement irréelle. La jeune femme enjamba difficilement la poubelle qu'elle avait renversé en se garant brutalement dans l'allée de ce qui semblait être sa maison. La maison dans laquelle elle avait grandi. Les souvenirs de cette petite maison de banlieue semblait tellement loin à présent. Toujours avec autant de difficulté elle s'avança vers la porte où elle se mit à sonner puis rapidement à tambouriner mais personne ne semblait l'entendre. La jeune femme se hissa alors sur la pointe de ses petits pieds nus et meurtris pour attraper la clé de secours, à sa grande joie, celle-ci était encore là. Elle s'empressa de l'enserrer dans la serrure, d'entrer et de refermer tout aussi rapidement à clé derrière elle. Lisbeth jeta un coup d’œil alentour, s'attarder sur chaque meuble, sur chaque objet comme pour s'assurer qu'elle était bien seule. Que personne n'allait surgir pour lui bondir dessus. Non pas n'importe qu'elle personne mais cette personne en particulier. Celle qui l'avait enlevée, celle qui l'avait séquestrée et fait subir mille et une misères. Une fois s'être assurée d'être bien seule chez elle, elle pénétra dans la pièce qu'elle avait pour habitude d'appeler sa chambre. Cette pièce n'avait pas changé. Elle était resté exactement comme elle l'avait laissé avant de s'en aller pour le bal des fondateur. Elle se souvenait qu'elle était pressée, qu'elle avait promit à son frère qu'elle allait s'y rendre mais elle n'avait jamais eut la chance d'y mettre un pied. Sveltana l'avait enlevé avant. Cela lui semblait tellement loin à présent, tellement insignifiant. Quand elle leva les yeux pour tomber nez à nez avec son pâle reflet dans le miroir. Elle crut d'abord défaillir. La jeune femme qui lui apparaissait dans le miroir était tellement loin de celle qu'elle avait vu la dernière fois qu'elle s'était regardé dans cette même glass. Cette jeune femme là était couverte de bleus, de morsures, d'écorchures, de griffures. Il lui semblait avoir perdu une bonne dizaine de kilos. La jeune femme qu'elle voyait portait une robe à moitié déchiqueter, avait les cheveux en bataille. Elle était non seulement sale mais souillée. Elle se souvenait de ses lèvres et de ses mains sur sa peau de porcelaine, elle se souvenait de ses crocs et de ses doigts en elle. Cette vision la révulsait tellement que quand elle attrapa le première objet qui lui passait sous la main pour l'envoyer s'écraser contrer le miroir. Elle en fut presque soulager quand celui-ci se brisa. Lisbeth n'attendait ni une ni deux, elle s'empressa d'ôter le lambeau de robe qui recouvrait encore son corps avant de foncer sous la douche. Elle avait besoin de se laver, se laver de tout ces souvenirs aussi. Comme si une simple douche pourrait y parvenir. Après quarante bonne minutes, Lisbeth se décida enfin à s'extirper de la douche. Elle attrapa une serviette pour se sécher avec une lenteur folle avant d'aller enfiler une robe de chambre sans se crisper une seule fois quand elle marcha sur les débris de verres qui ne manquèrent d'agresser ses plantes de pieds. Lisbeth allait pour s'allonger sur son lit quand elle entendit du bruit en provenance du salon. Rapidement la jeune femme s'empara du pieu qu'elle avait planqué sous son lit quelques mois auparavant. 'Elle est revenu,elle est revenu pour me reprendre', ne put-elle s'empêcher de penser. Mais il était hors de question qu'elle se laisse faire, hors de question qu'elle La laisse l'emmener à nouveau. Vivement elle ouvrit la porte de sa chambre et s'élança dans le salon en brandissant son arme, se fichant éperdument des débris de verres implanté dans ses pieds. C'était comme si la douleur avait cessé d'être. Boostée par l'adrénaline elle se sentait forte comme mille hommes. "Je ne te laisserais pas m'em...", elle s'interrompit en se rendant compte qu'il ne s'agissait pas de Sveltana mais de Sayanel. Son grand frère. La jeune femme ne doutait pas une seconde que sa famille avait tenté de la retrouver, du moins, c'était ce qu'elle pensait. Elle était loin de se douter que Sveltana s'était assurée pour leur faire croire qu'elle était tout bonnement parti loin de cette ville. C'est en ignorant tout ce qui avait pu se passer durant son absence qu'elle se jeta dans les bras de son frère, elle avait besoin de lui, besoin qu'il la rassure, besoin qu'il lui dise que c'était enfin terminer. "Je suis là maintenant, je suis là." Plus pour se le faire comprendre à elle qu'autre chose au finale. La jeune femme était tellement heureuse de revoir son frère, de le serrer dans ses bras qu'elle n'avait même pas prit la peine de remarquer qu'il ne semblait pas aller bien du tout.
Dernière édition par A. Lisbeth Pritchard le Lun 2 Sep - 2:33, édité 1 fois
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Sujet: Re: The bitch came back.. | Say&Lis Lun 2 Sep - 0:22
En arrêtant la voiture devant chez son père, Sayanel n'avait qu'une idée en tête: la vengeance. Il voulait tous les voir crever, un par un, et s'ils souffraient c'en était que meilleur. Toutes les nuits il revoyait le rire de Logan, comme s'il y était. Puis il le voyait couvert de sang. Il n'avait pas vu le corps, la scène de crime, mais la voir décrite dans les rapports de police suffisait amplement, surtout quand il le jumelait à ce qu'il avait connu avec sa mère. Des cauchemars affreux, qui ne faisaient que lui donner l'impression de devenir fou. La folie était parfois bénéfique. Elle forçait la détermination et la mort. C'était tout ce dont il avait besoin enfin de compte. Mais il était bien trop déterminé pour sa propre sécurité. Il s'était trop entiché de la mort pour qu'elle ne finisse pas par le cueillir, lui aussi. Mais cela était bien égal au chasseur, s'il pouvait tuer les salopards qui avaient réussi à franchir les barrières des Carter. Ils devaient se sentir fiers, d'avoir réussi à tuer deux des personnes les plus emblématiques de la résistance contre toutes les créatures surnaturelles à Mystic Falls. Mais ils allaient devoir composer avec les Pritchard. Deux morts pour deux morts, oeil pour oeil, dent pour dent, c'était la règle, c'était ce qu'ils méritaient. Ils le méritaient même avant. Mais personne ne les touchait, parce que les vampires de neuf cent années méritaient du respect, de la stratégie. Personne ne s'était bougé, pour mettre fin à leur règne de violence et d'horreur, et la seule chose auquel les humains lambda avaient eu droit était une scène d'horreur dont peu se remettraient un jour, pour ceux qui l'avaient vue de leurs yeux. June en particulier. Comment oublier que l'on ait trouvé sa mère crucifiée sur une porte, que l'on ait entendu le craquement du cou de son frère, et son effondrement sur le sol? C'était à en devenir dingue. Pourquoi s'attaquer à eux? Pourquoi ne pas leur laisser un moment de répit, juste le temps qu'ils soufflent?
Sayanel poussa la porte d'un geste rageur, comportement qui lui était devenu habituel, et posa son sac sur la table, sans se soucier du bruit qu'il pouvait bien faire. De toute manière si Cléo était là, il l'aurait déjà vue débarquer, et son père travaillait, sans doute le rejoindrait-il plus tard, ou pas, il n'en savait rien. De celui-ci, il en sortit son couteau, et des plans. De la ville, des environs, ses plans de bataille. Tout ce qui pourrait ressembler à de la stratégie. Il savait que Christopher ne tarderait pas à former un groupe de bataille, mais en attendant, il voulait pouvoir travailler sur la question pour soumettre aux Carter ses idées. Il ne vivait plus que pour la vengeance. Sayanel avait tout perdu. Il n'avait plus rien, il avait eu Jess, elle était partie, il avait eu des amis, tous commençaient à faire leur vie, Aloysia avait retrouvé Daryl, Lukas avait Chloé, lui n'avait rien. Il ne pouvait vivre que par ses envies de tuer, il le devait, c'était ainsi qu'il pourrait rester debout. Se penchant sur ses plans, il grogna. Ils savaient tous où était situé l'appartement des vampires - qui vivaient d'ailleurs avec une humaine, aussi étrange que cela puisse paraitre - mais Sayanel restait persuadé qu'après neuf cent ans de vie, ils étaient plus intelligents que cela. L'erreur de la plupart des gens étaient de ne pas penser à l'intelligence dont ces créatures pouvaient faire preuve. Une intelligence sale, souillée, retorse, mais une intelligence quand même.
Un bruit le fit se figer. Il ne savait pas qui se trouvait dans la maison, mais il était persuadé que ce n'était ni Cléo ni Andrew, qu'il avait vu partir chez un ami pour la soirée. Son couteau a proximité de sa main, il était à deux doigts de l'attraper et de le brandir, mais il savait mieux que personne à quel point l'effet de surprise pouvait tout changer, et que brandir une arme en s'annonçant n'était pas réellement la meilleure manière de rester en vie. Alors il attendit, et quand le son de la voix retentit à l'autre bout de la pièce, sa tension, loin de s'évanouir, s'amplifia. Les muscles assez raides pour qu'il se demande s'il réussirait un jour à les bouger de nouveau, il restait figé, le visage fermé, serrant les dents. Tout mais pas elle. Il aurait bien affronté n'importe quel vampire. Mais pas elle. Elle était en vie, d'un côté, un soulagement, de l'autre, une excuse envolée. Aussi horrible pouvait-il paraître, à cet instant, il aurait préféré qu'elle ne revienne pas. Parce qu'elle n'avait aucune excuse. Elle vivante, elle n'avait pas de quoi se défendre quant à l'abandon qu'elle avait orchestré. Alors que Lisbeth se jetait sur lui, le prenant dans ses bras, il n'avait qu'une envie: s'en détacher. Au lieu de ça, il ne réagit pas, se contentant de fixer ses cartes, sans réellement y faire attention. S'il voulait lui rendre son étreinte? Sans doute plus que tout au monde. Mais il était rancunier, encore plus lorsqu'il aurait donné sa vie pour la personne qui l'avait laissé en arrière. Il ne pouvait ni la regarder, ni lui parler. Encore moins la toucher. Pas pour le moment.;
"Lâche-moi, je suis occupé, je crois que ça se voit non?"
Son ton était froid, sans appel. Il s'en voulait, un peu, mais il ne pouvait s'empêcher de penser que si elle avait été là, si elle l'avait soutenue, rien de ce qu'il avait traversé n'aurait été aussi dur. Il n'aurait pas eu à rester seul près du lit d'hôpital de Melfice, il n'aurait pas eu à culpabiliser autant tout seul, il aurait été rassuré, ELLE l'aurait rassuré. Au lieu de cela, elle était partie en vacances. Se ressourcer. Est-ce qu'il l'avait fait lui? Et bordel ce qu'il en aurait eu besoin ! Elle était lâche. Lâche, trop fragile peut-être, infiniment détestable. Mais c'était sa soeur.
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Sujet: Re: The bitch came back.. | Say&Lis Lun 2 Sep - 2:26
The Bitch came back.
La famille c'était ce qu'il y avait de plus important au monde pour la jeune Pritchard. Dieu s'il existe sait que ça n'avait pas toujours été le cas mais elle s'était donné tant de peine pour que cette famille reste uni. Ca n'avait pas était facile tout les jours, elle avait eut des secrets à découvrir, des secrets a gardé, des repas a préparé, un père a couché et des violentes disputes à mené et elle ne le faisait pas par dépit mais bien parce qu'elle aimait chaque membre de sa famille comme s'ils étaient un membre physique de sa personne. Ils étaient absolument tout pour elle et malgré tout, elle ne doutait pas une seconde que la réciproque ne soit pas vrai. C'est bien pour cela qu'elle ne douta pas une seconde que sa famille avait remué ciel et terre pour la retrouver. La désillusion sera d'apprendre plus tard que ça n'avait à aucun moment été le cas mais pour l'heure, elle l'ignorait. Elle se réjouissait de serrer son frère dans ses bras. Il était de loin la première chose qui lui paraissait réellement présente depuis qu'elle s'étant enfuie, il faisait naître en elle des émotions positives. Chose qui ne s'était pas produit depuis sa capture. La fille Pritchard serrait son frère dans ses bras avec force, comme si elle s'y accrochait férocement pour qu'Elle ne puisse plus l'emmener. Elle était tellement heureuse qu'à aucun moment elle ne se rendu compte que son grand frère ne semblait pas vouloir répondre de quelques façon à cette étreinte. "Lâche-moi, je suis occupé, je crois que ça se voit non?" Ses mots vinrent l'achever. Elle ne comprenait pas ce qu'il entendait par là, elle ne voulait pas le comprendre. Pourquoi disait-il cela ? N'était-il donc pas ravie de la retrouver ? Elle, sa petite soeur ? Apparemment pas ! Lisbeth n'arrivait pas à le croire, une violente rage s'emparra de tout son être, une colère mêlée à une profonde tristesse. La réaction de son frère lui fendait le cœur, lui amputer une jambe ou un bras à vif aurait était moins douloureux que ce qu'elle ressentait à cette instant précis. Elle se détacha de lui pour s'empresser de lui envoyer son poing dans la tronche. Le coup était parti sans qu'elle puisse l'arrêter, ça avait été totalement indépendant de sa volonté. Son geste avait été guidé par sa rage bouillonnante. "Tu te fous de moi ? Oui, tu dois être en train de te foutre de moi ! Tu ne peux pas être sérieux. Qui êtes vous et qu'avez vous fais de mon frère ? Tu me retrouves enfin et tu as le culot de me sortir ça !" Lisbeth avait toujours manqué de contrôle de soi quand il s'agissait de son frère. Il avait cet espèce de don, il arrivait à la faire sortir de ses gonds avec une telle facilité. C'en était déconcertant ! La jeune femme balança les cartes que son frère avait soigneusement disposé sur la table par terre. C'était inconcevable que ces bouts de papiers aient beaucoup plus d'importance qu'elle, sa petite soeur. Il ne voyait pas qu'elle était loin d'avoir besoin de ça maintenant ? Il ne voyait pas qu'elle était couverte de bleus, qu'elle était aussi pâle ? Ne voyait-il donc pas à quel point elle était mal en point ? Elle empoigna ensuite son frère par le col de sa chemise, le forçant à la regarder. "Ne m'as-tu donc pas chercher ? Te fichais donc tu qu'Elle me garde avec elle ?" Lisbeth ne comprenait pas pourquoi est-ce qu'il était comme ça. Avait-il fini par croire à sa mort ? Pensait-il halluciner ? Ou alors les choses étaient ce qu'elles étaient : Il se fichait éperdument d'elle. Lisbeth le regardait avec attention, emportée par sa colère, elle n'en était pas aveuglée. La jeune femme voyait qu'il n'avait pas l'air d'aller si bien que ça, et le fait qu'elle lui envoie son poing dans sa figure ne devait pas être le seul motif...
Sujet: Re: The bitch came back.. | Say&Lis Lun 2 Sep - 4:08
Aussi incroyable que cela puisse paraître, Sayanel avait plus changé en deux mois que durant ces deux dernières années. La rage et la chasse avaient pris le pas sur tous les autres sentiments, ressentis et occupations qui gouvernaient sa vie, il était devenu plus violent encore qu'il ne l'était depuis la mort de sa mère. Ou peut-être qu'il était seulement devenu plus fort, donc plus dangereux. Mais cette rage, cette colère qu'il ressentait, il n'arrivait pas à l'extérioriser aussi bien qu'il le voulait, et la majeure partie, il la gardait en lui, ce qui pouvait s'avérer dangereux, en particulier lors de ces moments là, des moments comme celui qui était en train de se produire, et qu'il aurait voulu arrêter tout de suite. Pourquoi n'existait-il pas un putain de bouton pause dans cette vie pourrie qui lui avait été attribuée? Qui jetait les cartes sur la table dans le monde divin?, Qui devait s'occuper de la "destinée" des habitants de Mystic Falls ? Parce que cette personne s'était carrément gourrée sur toute la ligne. Ce n'était pas à lui, pas aux Carter de subir tout ça, c'était aux méchants. Ce n'était pas ça qu'on leur apprenait dès leur plus jeune âge? Le bien ... Le mal? Où étaient-ils? Le mal triomphait, le mal n'avait aucun scrupule à utiliser les plus basses méthodes, et les plus efficaces, le mal allait prendre le dessus sur le bien, et Sayanel était sensé combattre ça? Pour le soutien divin, il repasserait ... Il commençait à se faire à l'absence de sa soeur, comprendre qu'elle les avait abandonnés pour de bon, et BAM, la revoilà? Quel dieu qu'il soit, il lui dirait deux mots si un jour il le croisait. Alors qu'il ne savait même plus comment réagir, s'il devait commencer à casser les verres maintenant ou attendre de s'énerver encore plus que la rage qui bouillonnait en ce moment en lui sorte en pleine face de celle qu'il considérait maintenant comme une "lâcheuse". Ne pas réagir. Il ne voulait pas la blesser. Malgré tout, il ne voulait pas la blesser, et pourtant, il savait que ça finirait par arriver, d'une manière ou d'une autre. Il était comme cela, dans la démesure, excessif. Mais il ne pourrait lui pardonner ce qu'elle avait fait. Comment l'aurait-il pu alors que tout s'effondrait autour de lui? Le coup était parti sans qu'il s'en rende compte, sans qu'il puisse l'arrêter. Mais il ne venait pas de lui, étonnamment. Comment osait-elle ... Tournant son regard vers elle, on ne pouvait plus rien y voir sauf une envie grandissante qu'elle parte. Pour toujours si c'était possible cette fois. Il avait bien trop à supporter pour accepter que sa propre soeur devienne un fardeau.
" Du culot?! Tu me parles de culot alors que tu viens de me foutre une baffe ? Mais va te faire foutre ! Tu nous as abandonné, excuse moi de t'en vouloir, tu veux pas que je te prépare un café, en même temps? Figure toi que le monde s'est pas arrêté de tourner quand tu t'es cassée, et si toi t'as préféré t'éloigner pour pas y faire face, nous on rame."
Game on bitches, Lisbeth était de retour, et ils recommençaient leurs disputes. Comme avant ? Non. Tout était brisé, tout était à reconstruire. Si la personne qui se trouvait en face de lui avait un jour été une personne de confiance pour Sayanel, cette période était révolue. On croit la famille éloignée de tout soupçon, mais en réalité, il n'aurait même pas dû lui apporter sa confiance. Trop de choses avait été dites, trop de choses avait été faites. Lui agissait, depuis six ans, il essayait de faire tenir debout sa famille, en particulier son frère, et tout ce qu'il avait eu comme remerciement de la part de Lisbeth avait été un départ précipité, pour des vacances en Floride. La reconnaissance et l'aide chez les Pritchard, il n'y avait rien de mieux. Vraiment. Egoiste. Elle était d'un égoïsme rare. Ignorant complètement le sens des paroles de la jeune femme, il décida de les ignorer et de garder seulement la partie qui l'intéressait pour pouvoir lui recracher tout ce qu'elle avait manqué dans la figure. C'était la moindre des choses. Sans ménagement, il la poussa lorsqu'elle agrippa. Elle l'avait touchée une fois de trop précédemment, il fallait qu'elle arrête de croire qu'elle pouvait lui porter atteinte sans en recevoir en retour. S'éloignant d'elle, il se mit de l'autre côté de la table, ramassant les papiers qu'elle venait de jeter au sol. Si un seul était déchiré, il le lui ferait payer.
" Mais bordel Lisbeth tu t'es BARRÉE ! T'es bien sympa de nous dire que tu vas bien, en train de boire des cocktails en Floride mais pendant ce temps deux Carter son morts, j'ai eu un accident de voiture dont j'aurais pas dû réchapper, à cause de moi Melfice a perdu la mémoire et Jess s'est barrée, me laissant tout seul comme un con. Alors non je suis pas venu te chercher parce qu'on avait des soucis autrement plus importants à régler que ta petite personne ! "
Pour appuyer ses mots, ou juste pour ne pas lancer le couteau à la figure de sa soeur - ce que son père n'apprécierait sans doute pas- Sayanel donna un coup de poing violent dans le meuble d'à côté, faisant tomber deux tasses qui s'écrasèrent au sol dans des éclats de verre. Il avait envie de pleurer. Enumérer tout ce qui lui était arrivé depuis deux mois avait été la goutte de trop. Dire à voix haute les choses les rendait directement plus réelles. Il n'était pas prêt d'accorder son pardon.
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Sujet: Re: The bitch came back.. | Say&Lis Lun 2 Sep - 6:19
The Bitch came back.
Il semblerait qu'il n'était pas le seul à posséder ce type de don, elle pouvait le voir dans ses yeux. Cette rage, cette puissante colère qui ne demandait qu'à éclater. Et elle ne put s’empêcher de se demander comment est-ce qu'une simple crochet du droit avait bien pu le mettre dans une rage pareille. Il y avait quelques choses, il devait y avoir quelques choses d'autre ! Son frère avait beaucoup de défauts certes mais ce n'était pas du tout son genre de se mettre dans des états pareille pour un rien. Certes Sayanel en faisait toujours trop, il était toujours dans les excès mais jamais sans raison. Et se recevoir une bonne droite dans la tronche n'était pas une raison suffisante, pour avoir déjà fait pire. Ce, sans compter qu'elle ne comprenait pas pourquoi est-ce qu'il l'accueillait ainsi. Se rendait-il comptait qu'elle avait faillit y rester ? Se rendait-il compte qu'elle aurait pu ne jamais revenir ? Se rendait-il seulement compte qu'elle était sa petite soeur et que l'heure elle avait besoin qu'il pense à autre chose qu'à sa gueule ? La jeune Pritchard ne se rendait pas bien compte elle-même d'avoir survécu finalement à cette folle furieuse ! Elle n'était même pas certaine d'être en sécurité même loin du Texas parce qu'après tout, elle était venue l'enlever dans sa ville la toute première fois. C'était dangereux pour elle de revenir ici, c'était pas stratégique et malin de sa part mais elle voulait simplement revoir sa famille. La seule chose qui l'avait permit de tenir aussi longtemps c'était de savoir que sa famille était là dehors et qu'ils remuaient ciel et terre pour la récupérer saine et sauve. Comment avait-elle pu se tromper aussi lourdement ? Elle avait toujours était la plus maladroite de chasseurs Pritchard, elle était un boulet pour et croire qu'elle leur manquerait avait peut être une grossière erreur. Elle se sentait trahi, blessée, étonnement seule et tellement mais tellement en colère contre lui mais contre elle aussi. Quand il la poussa, elle fut contrainte de lâcher prise pour aller se cogner contre le buffet. Bousculade qui n'aurait pas été douloureuse en soi si son frère n'avait pas été énormément fragilisé. Lisbeth fronça les sourcils aux dires de son frère. Avait-il perdu la tête ? "Non mais tu délires ou quoi ? Tu crois réellement que j'ai choisi ça ? Ca m'est tombé dessus, Elle m'est tombée dessus !" Ouais, ça ne pouvait être que ça, son frère avait complètement perdu la tête. Et la droite qu'elle lui avait mise avait dû abîmé d'autres neurones. Parce qu'il faisait preuve à présent d'une stupidité gargantuesque ! Oui, Lisbeth préférait penser que son frère était bête plutôt que méchant. Quand Sayanel reprit la paroles se fut pour l'achever. Sur le cul, elle n'arrivait pas croire qu'elle avait raté autant d’événement funeste. Il l'avait douché. La jeune femme cessa de suite de préoccupé d'elle, de ce qu'elle pouvait ressentir après avoir été enlever,torturer,servi de bouffe et servi d'engin sexuel. Le fait était que des choses affreuses étaient arrivés durant son absence et elle aurait pu faire une tentative d'évasion bien plus tôt. Parce qu'après, elle était une chasseuse de vampire et un flic. Elle avait été entraîné pour faire face à ce genre de situation. Elle aurait dû s'en sortir seule, c'était dont ça que son frère lui reprochait ? Sayanel aurait préféré qu'elle se défasse de cette vieille vampire toute seule, sans arme et ligotée comme un saucisson à un lit. Elle n'était donc pas à la hauteur. A l'annonce de toute ces nouvelles la jeune femme se senti défaillir mais elle se retint fermement au buffet en bois qu'elle avait précédemment percuté. "Deux Carter mort, Melfice, un accident de voiture ?" Le visage de chaque Carter envahirent son esprit : Lukas,Logan,Aarön,June,Chris et Gabriella. La jeune femme ne pouvait pas concevoir qu'il ait pu arriver du malheur à une de ces personnes. Ils étaient comme une seconde famille. Certes parfois ils avaient des différents comme le tout monde mais Lisbeth les adorait tous. Et Melfice, qu'avait-il bien pu se passer ? Pourquoi est-ce que son frère pensait-il qu'il aurait dû mourir durant son accident de voiture ? Bon, pour Jess, Lisbeth n'était pas bien surprise, elle l'avait toujours trouver louche. La garce. Cela faisait déjà un bon moment que le silence pesait dans le salon. Elle n'était pas vraiment en état pour encaisser de tel choque sans compter qu'elle mourrait de faim,qu'elle avait mal à la plante des pieds,qu'elle se sentait faiblarde et qu'elle voyait un peu flou mais elle ne s'en inquiétait pas. Lentement,elle était aller s’asseoir sur le canapé en titubant, elle avait besoin de s'assoir. "Qu'est... Qu'est-ce qui est arrivé au Carter, qui est mort , qui a fait ça ? Et pour Melfice, il va bien au moins? ", elle l'avait assaillit de question mais une autre question la turlupinait. "Pourquoi penses-tu que j'ai été boire des cocktails en Floride ? T'es con ou c'est l'accident qui t'as rendu infirme du bocal ? Regardes moi !" Oui,elle était pas très sympa,là. Bien consciente qu'elle ne devait pas plaisanter avec ce genre de chose mais était tellement indigner par cette situation qu'elle ne mesurait plus l’ampleur de ses mots.Elle se leva fit les quelques pas qui la séparait de lui d'un pas mal assuré certes mais elle parvint à se placer en face de lui non sans se tenir à la table pour ne pas tomber. "Regardes moi ! Ais-je réellement la tête d'une nana qui est parti faire un tour sur la côte Est ? C'est ce que tu crois ? Tu crois que je suis parti comme ça sans prévenir, sans rien emporter avec moi ? Et tu penses que je serais revenu aussi pâle, aussi maigrichonne, autant couvert de bleus et perforée comme une passoire ? " Lisbeth était à nouveau envahit par une rage fulgurante mais elle n'avait plus la force de l'extériorisait. Elle se pencha ensuite faiblement pour ramasser les débris des tasses qu'ils venaient de casser tout en pleurant silencieusement. "Et papa et Andy ? Dit moi qu'ils vont bien, je t'en supplie..."
Sujet: Re: The bitch came back.. | Say&Lis Lun 2 Sep - 13:48
La situation était en train de lui échapper. Sayanel ne voulait pas de cette confrontation, il voulait juste pouvoir avancer dans sa vie à vitesse d'automate, ne plus penser à rien, effectuer cette vengeance qui lui tenait à coeur plus que tout autre chose, et mourir. C'était ce qui importait, finalement. Il était arrivé à un degré d'encaissement où il aurait eu envie de tout vomir, tout sortir. Combien de nuits s'était-il réveillé en sueur, tremblant, pensant que jamais il ne se remettrait de cette maladie qu'était le désespoir? Il ne dormait plus, mangeait le strict nécessaire, ne riait plus. Rire ... C'était fait pour les gens qui n'avaient rien à faire d'autre, qui ne s'étaient pas donnés pour mission de rétablir l'ordre. L'ordre. Maintenant que tout le monde connaissait l'existence des vampires, ce mot sonnait comme une blague. Comme une farce, une mauvaise farce. Il devait maintenant se cacher pour ne pas être reconnu comme étant chasseur ... Après tout, que les vampires ne connaissent pas son visage ni son nom était une assurance de rester en vie plus longtemps. Les Carter en avaientt été l'exemple funeste. Sayanel était en train de craquer, il voulait que tout s'arrête. D'un monde qui ne tournait plus, il avait désormais l'impression qu'il tournait trop vite, que rien de ce qu'il pourrait faire ne pourrait le ralentir, et qu'il finirait laissé en arrière. Mort, sans aucun doute, comme preuve que c'était le chemin habituel des choses. Las, il soupira. Il n'avait plus envie de crier. En fait, il n'en avait même plus le coeur, plus rien n'était important, quand l'on considérait qu'ils finiraient tous un jour ou l'autre comme Logan & Gabriella.
« Ecoute, j'ai pas envie de t'entendre dire que t'as trouvé la femme de ta vie et que t'étais obligée de la suivre, c'est bon. Si c'était que ça je serais déjà à Londres. »
Fermant les yeux quelques secondes, il reprit une respiration normale. Il se sentait mal, torturé. Il aurait tellement préféré être à la place de Logan. Il aurait tellement préféré souffrir physiquement que cette constante douleur psychique qui détruisait chaque parcelle de son cerveau. Une fois les gens partis, la mort venue, puis envolée, ceux qui souffraient n'étaient personne d'autre que les vivants. Et vivant, il l'était. Il l'était plus que n'importe qui le méritant bien mieux. Sayanel se haïssait. Il ne voulait pas donner d'explication, alors que Lisbeth réalisait ce qu'elle avait manqué, il ne voulait pas expliquer tout ce qui était arrivé. C'était trop pour lui, trop de malheur, trop de sang, trop de meurtre. Il avait fallu qu'ils fassent dans le théâtral, qu'ils endeuillent toute une famille, qu'ils crucifient comme un tableau macabre une femme pourtant bien respectable. Se rappeler ça, c'est se rappeler que Logan ne klaxonnerait plus en face de chez lui pour qu'ils sortent, qu'ils ne chasseraient plus ensemble, plus de conneries, plus de rires, plus de joie, parce que oui, avec lui, il riait, c'était même tout le propre de leur amitié. Ils ne se prenaient pas la tête et vivaient bien ... Pour quelle finalité, au bout du compte? Des morts atroces pour accompagner les fantasmes sordides de vampires en mal de massacres. Mieux valait vivre comme un dépressif que mourir comme un mec qui a vécu une vie pour le moins belle ? Il aurait certes préféré cela pour Logan mais absolument pas pour lui. Sayanel n'en pouvait plus. Il voyait toutes les parcelles de sa vie se déchiqueter au fur et à mesure du temps qui passait, sans lui laisser le temps de souffler cinq minutes. Comment voir autre chose qu'un signe du destin lui demandant d'arrêter d'essayer de se battre, que quoi qu'il fasse il échouerait, il serait déçu, blessé, écorché ? Ils se battaient pour une cause perdue d'avance et s'il avait auparavant été apte à le faire, ce n'était plus le cas, il ne s'en sentait plus de taille. ; Alors malgré toute la honte que lui procurait cette idée, il souhaitait que la vengeance orchestrée par les Carter lui coûte la vie. Aussi égoïste que tout cela puisse paraître, il voulait que ce tourbillon s'arrête, il voulait que tout ce qu'il ressentait maintenant s'évanouisse. Personne ne méritait de vivre dans le malheur et pourtant il semblait y avoir plus de miséreux que de gens heureux à Mystic Falls.
« Gabriella et … Logan. L'une crucifiée par Eymeth Gallifrey et Logan tué par Grayson Scartrick. Tu connais le plus drôle ? C'est qu'on aurait dû les tuer depuis longtemps ces deux là mais on pouvait pas parce qu'aussi détestable soit ces deux enculés, ils sont bien trop forts pour nous mais ça c'est fini, ils vont mourir, ils vont le payer. Même si c'est la dernière chose que l'on devra faire. »
Même si la mort de Logan avait été l'une des épreuves les plus dures à encaisser de toutes ses vingt cinq ans de vie, il lui était encore plus difficile de parler de Melfice. Car ce qui était arrivé, c'était de sa faute. Si son meilleur ami ne s'était pas efforcé de lui sauver la vie, il n'aurait pas eu lui à subir les conséquences de cet accident, si Melfice l'avait laissé mourir, il serait en pleine forme. Il n'aurait pas à devoir se rappeler de qui était son père, de qui était sa colocataire, de qui était son meilleur ami, il n'aurait pas un trou noir complet sur son existence toute entière, sur ses pouvoirs, sur ses capacités et sur les dangers que cette terre représentait, en particulier Mystic Falls. Tout était de sa faute et il devait vivre avec cette culpabilité. Que quelqu'un ose lui dire que c'était bien plus simple et beaucoup mieux que de mourir. Parce qu'une fois qu'on était mort, sauf cas exceptionnel, on le restait, et ce pour toujours.
« Génial, il ne se souvient plus de rien et il a eu droit à un séjour à l'hôpital mais tout va bien. On ne sait même pas s'il se souviendra de quelque chose un jour … Imagine quand on devra lui dire qu'il est sorcier. Mais remarque, avec ta désertion, il est en avance sur toi, tu savais que maman avait une deuxième fille ? »
De Melfice, ses pensées avaient dérivées sur Cameron, pour enfin revenir sur Lisbeth, et il se tut, comme s'il venait de se prendre une deuxième gifle en plein visage. Quel con. Mais quel con il faisait. Il parlait d'égoïsme, la trouvait égoïste, lui aurait bien, quelques minutes plus tôt, fait ravaler ses mots et l'aurait bien renvoyé d'où elle venait mais il ne l'avait pas regardée une seule seconde. Pas vraiment en tout cas, pas dans le détail. Et le détail criait qu'elle n'allait pas bien. Elle n'avait pas vraiment le physique de quelqu'un qui revenait de vacances, mais plutôt de quelqu'un qu'on avait tabassé au fond d'une ruelle avant de la laisser pour morte. La panique se lisait au fond de ses yeux aussi sûrement que si elle avait été marquée noir sur blanc. Il aurait voulu s'excuser, il aurait voulu la prendre dans ses bras, mais à cet instant, il ne savait comment s'y prendre. Alors il se contenta de lui demander.
« Qu'est ce qui t'es arrivé Lisbeth ? Pourquoi ces sms si tu n'étais pas en Floride ? »
Il était désemparé, ne comprenait pas. Il aurait bien eu besoin d'une pause, mais il n'en aurait aucune. Comme d'habitude.
« Ils vont bien ... »
Invité
Sujet: Re: The bitch came back.. | Say&Lis Mer 4 Sep - 0:35
The Bitch came back.
Lisbeth réalisait mal cette réalité. Qu'avait-il bien pu se passer pour que tout dégénère à ce point ? Avant qu'elle ne soit enlever, tout semblait être rentrer un peu dans l'ordre. La famille Pritchard se remettait tout juste des horribles choses dont elle avait victime et là, bim : tout leur tombait à nouveau sur la tronche. Comme si une quelconque puissance divine s'acharnait sur eux, comme s'ils n'avaient pas déjà assez souffert ! La jeune Pritchard avait du mal à faire face à cette réalité, tout cela ne pouvait pas être vrai. Tout cela ne pouvait être qu'un horrible cauchemar, c'était bien trop horrible pour être vrai ! Elle était totalement déconnectée. D'abord l’enlèvement et tout ce qui allait avec puis ensuite cet accueille ingrate et maintenant l'annonce de ces nouvelles funestes. C'était bien trop pour la jeune femme, elle n'était pas en état pour faire face à tout cela. Lisbeth avait pour habitude d'être une femme forte et maîtresse de sa vie mais là c'était tout bonnement impossible. Durant ces derniers mois elle s'en était prit plein la gueule, elle avait du se battre pour rester en vie . Même s'il y avait eut des jours où elle avait voulu ôter sa chevalière pour mettre fin au lot de souffrance que Sveltana lui infligeait mais cette perspective lui avait semblé bien trop lâche et égoïste. Elle s'était mit en tête qu'elle devait vivre , qu'elle devait s'armer de patience pour qu'un jour comme celui-ci se présente. Pour qu'elle puisse retrouver sa famille, sa vie, ses amis. Mais elle avait été loin de se douter qu'on l'accueillerait de cette manière, elle était loin de se douter qu'eux, contrairement à elle avait si facilement abandonner la possibilité qu'elle puisse revenir un jour. Ils l'avaient tout simplement rayé de leur vies, comme si elle n'avait jamais existé, comme s'ils l'avaient déjà remplacé. Toutes ces informations étaient vraiment très complexe à digérer, elle n'en percutait pas la moitié. Lisbeth était toujours dans le dénit dans ce qui avait pu lui arriver, comment pouvait-elle se permettre de réaliser les atrocités qui étaient arrivé au autres ? C'était tout bonnement impossible mais elle s'y appliquait tellement qu'elle ne releva pas quand son frère lui parla de la femme de sa vie, c'était comme si cette réplique n'avait même pas été entendu. Elle se reconnecta à nouveau quand son frère prononça le prénom de la mère Carter puis celle de son meilleur ami de toujours. Les deux Carter dont il venait de lui parler, les deux Carter qui était mort et apparemment assassiné par des vampires d'après ses dires. La jeune femme fronça les sourcils quand il prononça le prénom de Grayson, provoquant chez la jeune femme un début de sueur froide. C'était le vampire même qui s'était amusé à la tuer à mainte reprise. Un dont elle n'aurait sans doute pas dû entendre parler si tôt après son retour de chez la dingue russe. La jeune Pritchard releva vivement la tête en entendant ses derniers mots. " La dernière chose qu'on devra faire ? Non mais t'es complètement malade ou quoi ! T'es suicidaire, c'est ça ? Tu te souviens du connard qui m'avait vidé de mon sang dans la foret ? Eh bien c'était Grayson et je t'assures que ce monstre est juste malade dans sa tête. Aussi vaillant qu'on puisse être , nous pauvres mortel, nous ne pouvons rien contre lui. Je t'empêche d'aller à sa poursuite, tu entends ? Je ne veux pas te perdre, je... Et puis zut ! Qu'est-ce que je devrais en avoir à faire de toute façon.", la jeune femme ne savait plus bien ce qu'elle racontait. Elle n'était pas en état de penser à ce genre de chose de manière réfléchi et posé. Elle était loin d'être capable d'entendre son frère parler de tout ces morts sans qu'il n'ait quelques chose à faire du fait qu'il soit en vie et qu'elle aussi par la même occasion. Elle était simplement guidé par ses sentiments, par ce qu'elle ressentait sur le moment où elle se décidait à prononcer ces mots. Lisbeth ne voulait plus entendre parler de mort, de vampires ou de malheurs. Elle avait besoin de revenir dans une réalité où la seule seule qui pouvait la préoccupé c'était de savoir ce que sa mère allait cuisiner pour le dîner, de savoir qu'elle sera danseuse professionnel un jour, de savoir qu'elle avait une vie normal et heureuse. Mais le train de la vie était bien plus rapide que celle de l'utopie. Elle se concentrait sur ce qu'elle faisait, ramassant délicatement les morceaux de verres brisé quand son grand frère jugea bon de reprendre ses petits scoop. Elle essayait d'assimiler les informations concernant Melfice quand soudain il dévia sur l’existence d'une deuxième fille, la deuxième fille de maman. Elle releva d'abord la tête, bouche bée. Puis elle se leva, posa les gros débris de tasses qu'elle avait dans la main avant de lever les yeux vers les siens. Elle était dégoûtée ! Alors elle avait raison, ils l'avaient remplacé ! C'était pour ça qu'ils ne l'avaient pas cherché. Pour ça et parce qu'ils étaient bien trop occuper par le malheurs de Melfice, des Carter pour se soucier de leur propre famille. Bon, elle aimait les Carter et Melfice mais elle était tellement à bout qu'elle venait à leur en vouloir à tous parce qu'ils avaient été plus important qu'elle. Plus important que leur fille, leur soeur. "C'est donc pour ça que vous... que vous ne m'avez pas...",elle ne pu terminer sa phrase, c'était bien trop dur pour elle de le dire à haute voix. C'était comme admettre que tout cela était vrai. Admettre que tout ces horribles choses étaient vraiment réelle et elle n'était pas tout à fait prête. La jeune femme regardait son frère, elle avait beau le détesté à ce moment précis, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir de la peine pour lui. Elle avait simplement envie de le serrer dans ses bras et de lui dire que tout finira par s'arranger même si tout comme elle, il savait que c'était faux. Parce que ces trois derniers mois n'ont était que de mal en pire. Quand enfin il ouvrit la bouche puis lui demander ce qu'il lui était arriver, elle ne comprit pas pourquoi est-ce qu'il vint à lui parler de la Floride. Pourquoi cette intérêt soudain pour sa personne ? Elle aurait pu croire qu'il se foutait de sa tronche mais il semblait terriblement désolé. "Je n'étais pas en Floride, je n'ai envoyé aucun sms pour la simple et bonne raison que je n'avais pas de téléphone et que j'étais au Texas dans une espèce de maison souterraine avec..." Elle déglutit bruyamment incapable de prononcer son nom sans se rappeler de tout ce que cette sal*pe lui avait fait subir. La jeune femme esquissa son premier sourire quand Sayanel lui annonça que son père et son jeune frère se portait bien. C'était tout ce qui importait pour elle au fond : être là et savoir qu'ils vont bien. Même si eux n'avait pas grand chose à faire d'elle. Lisbeth glissa sa petite main dans celle de son frère et la pressa légèrement , d'un geste apaisant. Elle l'attira ensuite vers le canapé où elle le fit s’asseoir. " Je dois paraître super égoïste de te demander de faire attention à moi alors que tu as enduré tout ça. J'aurais tant voulu être là pour toi quand tu avais besoin de moi mais moi aussi j'avais besoin de toi." Les larmes défilaient sur ses joues. "J'ai eu envie de mourir tant de fois ces trois derniers mois mais j'ai tenu bon malgrè ce qu'elle me faisait subir, j'ai tenu bon pour vous ! Je ne me suis pas barée Sayanel. La sal*pe du tueur de maman m'a éloigné de vous.",elle comprenait qu'elle avait aussi dû leur faire croire qu'elle était parti en vacance. Quelle garce..