F*** vampires, they start to piss me off

Je préviens de suite : je ne vais pas commencer par « il était une fois » et finir par « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants », les enfants, ces morveux qui hurlent et bougent dans tous les sens *frissonne* Enfin, je vais passer sous silence les 11 premières années de ma vie qui se sont résumé par une vie que toute fille aurait voulu avoir avec des parents aimant, une belle baraque avec la piscine, les salles de bain design dans chaque chambres, la superbe terrasse avec vue sur sur le lotissement bien friqué... Bref, la totale quoi. Mais sous les strass et les paillettes, il y avait une double couche et voir même triple couche, de secrets, de mensonges, de cachotteries... Il y aurait presque put avoir des cadavres dans le jardin, non en fait j'ai découvert que mon père brûlait les corps, résultat = aucunes traces d'ADN. Vous ne comprenez pas ? C'est normal, moi aussi avec mon caractère kamikaze, bon je vais reprendre depuis le début pour vous, même si je suis pas du genre à raconter ma vie, donc on va faire vite, j'ai une de ses sangsues qui doit se faire arracher les crocs et se faire une séance d'UV.

C'était un soir d'été, en juillet il me semble, quelques jours avant mon anniversaire. J'étais partis voir une amie et j'étais censé y rester pendant une semaine, faire des trucs de filles quoi, parler des derniers potins, de nos ex, regarder la télé, mettre 40 ans à se préparer dans la salle de bain entre boucler les cheveux, choisir les habits et patati et patata... Je pensais que mes parents m'avaient envoyé chez elle dans un seul but : préparer la villa afin d'organiser mon anniversaire. J'en ai parlé avec Krsity, et ayant un peut le même tempérament bien trempé que moi, j'ai de suite compris ce que signifiait ce large sourire s’étirant à chaque secondes sur son visages encadré de boucles blonde.
Le père de Kristy était partit à New York pour rencontrer le patron d'une boîte avec qui il allait faire affaire et sa mère était partit en France dans le but de faire des études de langues. Le père de mon amie était du genre collectionneur et possédait plusieurs voitures de luxe, il interdisait Kristy d'y toucher et je lui avait longuement répéter les paroles de son père, elle c'était contentée de dire « je ne vais pas toucher une de ses voitures, je vais en conduire une, y'a une différence Scarlett. » Et il n'en avait fallut pas plus à  Blondie pour nous emmener dans le quartier bien bouge où se trouvait ma villa.

Les grillons rythmaient nos oreilles et les lumières des jardins bordaient la route, Kristy s'avançait doucement et s'arrêta quelques mètres avant la maison pour ne pas nous faire repérer. En descendant la voiture, je ne me sentais pas bien, comme une intuition, ce moment dans les films d'horreurs où l’héroïne comprend qu'il se passe quelque chose, et beh c'était exactement mon impression ! 
Kristy chercha quelque chose dans sa veste rouge avant de râler, me disant d'avancer et qu'elle devait rechercher prendre son appareil photo dans la voiture, elle voulait immortaliser la tête de mes parents quand j'allais les griller. Je continua donc de m'avancer vers la maison. Aucun bruit. Pas de chiens aboyant, les cigales semblaient s'arrêter et la porte de la villa était grande ouverte, presque détruite. Mon cœur commença à s'emballer et je tentais de calmer ma respiration. Je rentrais doucement dans la maison, mon talon brisa un nouveau morceau de verre, crépitant au sol.
-Maman... ma voix était faible, trop hésitante. Papa ? 
Les photos aux murs étaient à terre, détruites, la table renversé et le sofa éventré, l'écran de la télé venait d'être ravagé et en posant ma main sur le mur, tentant d'allumer la lumière, je sentit quelque chose d'épais et glissant, je regarda mes doigts malgré les ténèbres. Des tâches sombre, du sang. Je commençais à paniquer, le courant était coupé et en frottant ma main sur mon jean j’attrapai mon portable pour composer le numéro de la police avant d'entendre un cri venant de dehors qui déchira l'air. Kristy.

Me précipitant dehors, je criais le nom de mon amie, sans la voir ou l'entendre une nouvelle fois. La panique prenait le dessus sur mon sang froid et je devais me retenir de faire couler mes larmes. Je me dirigea vers la voiture rouge, dont la porte était grande ouverte. En m'approchant, je vis mon amie. Ou du moins, son cadavre. Ses cheveux blonds aux éclats d'or étaient eux même tâchés de sang, son visage rayonnant était voilé de blanc, une expression de terreur dessinant son visage. Elle était mutilé, plusieurs marques sur le cou et la nuque littéralement brisé. Un cri monta le long de ma gorge mais je sentis une main se plaquer contre ma bouche, me retenant d'appeler à l'aide.
-Du calme trésor du calme... C'est moi ça va aller...
Je n'avais jamais était autant soulagé d'entendre la voix de ma mère. Elle se recula de la voiture, m'emportant avec elle à l'abri de l'avenue.
J'avais peur, je voulais lui demander ce qu'il se passait, mais elle m'intimait de ne pas dire un seul mots.

Voilà, vous connaissez maintenant le commencement de ma vie, là où je suis réellement devenue quelqu'un en prenant mes décisions, mes repères. M'affirmant. Inutile de parler de ce qui c'est passé ensuite. Je suis partis rapidement, comme des fugitifs avec mon père et ma mère dans un appartement à New York où nous avions prit le nécessaire avant de partir. Je pensais au père de Kristy, ici en ce moment même qui allait découvrir sa fille, morte. J'étais responsable de sa mort, je n'aurais pas dut la laisser faire, j'aurais dut être plus convaincante. Et j'ai craqué, ma mère m'a serré dans ses bras, je me souviens de ces mots comme si elle les avaient dit il y a une minute « c'est ça le rythme de notre vie, tu a la possibilité de te battre pour les tiens en devenant forte, ou laisser les autres te briser encore et encore avant que tu ne tombe plus bas qu'à terre. »
Et cette nuit là, mes parents se fichaient de savoir si je les entendais ou non. Maintenant je savais dans quel monde je vivais. Je savais que la période des habits hors de prix, les bijoux et tous le reste  allaient rythmer le passé. J'ai découvert qui j'étais, d'où je venais, que notre famille était des chasseurs, tous sans exception, même oncle Christopher et ma cousine June. Mais mes parents avaient jugé préférable que je devais apprendre la chasse le plus tôt, peut être que si je ne m'étais pas endurcie dès mes 16 ans, je serais resté brisé par la mort de Kristy. Maintenant j'avais quelque chose pour me rattraper dans ma chute. J'étais une chasseuse, mon père m'apprenait les règles du combats au corps à corps tandis que ma mère m'apprenait à tirer à l'arc et à l'arbalète, m’instruisant sur les plantes contre vampires et loups, leurs caractéristiques, leur mythologie.  En passant par les sorcières, gardiennes de la nature mais dont certaine se voyaient sombrer dans les ténèbres. Je savais maintenant qui j'étais, une Carter et j'allais chasser chaque vampires, chaque loups, chaque sorcières tant que ma famille ne serait pas venger, tant que Kristy ne sera pas venger. Et il y avait un endroit où j'allais commencer cette vengeance : Mystic Falls.

qui suis-je vraiment ?

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Je suis toujours Aaron, je n'ai pas encore changé de sexe ! Je suis toujours celui qui joue la (b)(w)itch et Gabou !