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 DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox

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MessageSujet: DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox   DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox EmptySam 3 Nov - 17:49

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    Ses cheveux flottent dans l’air au grès du vent. Un vent qui rend la température déjà peu élevée encore plus fraîche.$ Un vent qui lui picote les jambes, des jambes simplement recouvertes d’un collant chair. Ses cuisses peuvent au moins clamer qu’elles ont un peu plus de chaleur : recouvertes par un bout de tissu. Un bout de sa robe noire : une petite robe noire, classique, chique. Elle pourrait très bien se rendre à un entretient d’embauche ou à un gala, mais il est un peu tard même tard tout court. La nuit a déjà pris possession du ciel, quelques étoiles ont réussi à gagner une place parmi les nuages. Il est tard, aucune idée de l’heure précise, mais il est tard ! Ce qui rend encore cette situation plus surprenante : Rox assise sur un banc, jouant avec une cigarette, le détail : habillée chic. Explication –non pas qu’elle soit vulgaire habituellement- mais sa tenue s’explique par la soirée dans laquelle elle a fait une apparition : une soirée halloween. Oui, étrange, vous me direz dans ce genre de soirée on est censé venir habillé en sorcière, en monstre etc. Mais la demoiselle en avait décidé autrement, elle était venue en Audrey Hepburn. Ce qui expliquait que ses pieds étaient emprisonnés dans des escarpins haut, vraiment hauts, trop hauts à son goût.

    Elle avait simplement passé deux heures dans la soirée, elle n’avait pas réussi à s’intégrer, pas faute d’avoir essayé. Mais nan, elle n’a pas réussi. Pas réussi à rire de blagues bébêtes, entendre des gens se plaindre de broutilles, se faire draguer. Une chose lui avait plu : l’alcool, c’est vrai que les boissons proposées étaient pas mal. Elle avait passé plus de temps à boire qu’à discuter, elle n’a pas non plus bu trois bouteilles de vodka – si ça avait été le cas elle serait dans un état tout autre. Elle avait bu quelques verres, pas des dizaines mais quelques un. Malgré ça, elle n’avait pas accroché. Alors la demoiselle avait échoué sur ce banc, après avoir repoussé la drague un peu trop poussé d’un inconnu. Elle n’avait pas envie de rentrer chez elle, pas envie de se retrouver seule à déprimer entre quatre murs. La demoiselle préférait déprimer à l’air libre. De l’air vraiment froid !

    La clope lui donnait un peu de chaleur, absolument pas fumeuse, elle n’aime pas l’odeur. Pourtant cette nuit ça ne semble pas la déranger. Elle joue avec la fumée, joue avec les quelques centimètres qui causent tant de ravages avec sensualité. Si elle était dans un autre quartier on pourrait presque croire qu’elle attend un client. Un client riche vu le chic de sa personne. Petit problème : les marques sur son visage, c’est pas très vendeur. Elle en avait eu assez de supporter une couche de maquillage sur sa peau, à peine avait-elle quitté la soirée qu’elle s’était dé-peinturlurée . De toute façon qui pouvait bien la connaitre et apparaître en ce moment ? le père noël, un fou, une folle, un couple, un toxico, Ezekyel… A cette pensée elle ne put s’empêcher d’avoir un petit rire sarcastique. Aaah Ezekyel. doit être avec sa nouvelle copine. ……pendant que t’es toute seule triste, à broyer du noir sur un banc en pleine nuit. Déprimant. Pour ajouter une dose de déprimant en plus, une musique lente a vous faire pleurer se diffuse dans ses écouteurs : the cinematic orchestra ; to built a home. D’ailleurs, elle ne put bloquer une petite goûte salée : qui dévala impunément sa joue.

    Il est tard, il fait nuit, il fait froid, elle est seule, c’est pas un quartier super, ne jouerait-elle pas avec le feu ? Qu’importe, ça lui ai arrivé une fois, pourquoi pas deux ? SUPER comme état d’esprit. Faut vraiment qu’il lui arrive quelque chose de bien sinon la machine à broyer du noir va continuer de fonctionner à plein régime. Elle en est déjà arrivé à chantonner, dans un murmure, sa voix se noie dans le froid, un murmure désespéré qui va très bien avec l’univers de la musique. Un murmure qui est un appel....
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MessageSujet: Re: DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox   DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox EmptyDim 4 Nov - 20:19



EXTERIEUR ; DE NUIT ; AVEC ROXANE
Liberté. Oui... depuis ma transformation, j'ai l'impression d'être William Wallace -dans Braveheart- qui cherche en vain à acquérir la liberté dont il a besoin. Comme lui, j'ai surtout réussi à y perdre la vie. Regardez-moi ; pâle comme un linge, les yeux ensanglantés par la soif... j'ai l'air d'un véritable zombie, un vrai mort-vivant. Quoi de mieux pour le soir d'halloween ? A mon naturel blanchâtre, j'ai juste ajouté une simple chemise trouée ; immaculé de sang, du vrai. " Un verre ? " Je tourne la tête vers la demoiselle qui me propose ce verre. Déguisé en infirmière, elle me sourit innocemment ; beaucoup trop longtemps pour être véritablement innocent. " Non merci. " dis-je en déclinant le plateau qu'elle m'avait plaqué devant le nez. Du champagne, du vin, de la grenadine... pas vraiment ce dont j'ai besoin. Je plonge mes yeux dans son décolleté avant qu'elle ne porte une main à ce dernier pour me le cacher. " Ben quoi ? Si tu ne voulais pas être vue et regardée, fallait porter un drap sur la tête ma pauvre ! " Puis, regardez-moi ce costume... en partant, ses fesses me font de l'oeil mais, c'est surtout son cou que j'aurai croqué sans demander l'autorisation. " Ez' ?! " Je cherche celui qui m'appelle des yeux mais, avec tout ce monde, ce perds vite pied. " EZ' ?!?! Je suis là ! " Je sais où tu es abruti ! Seulement, je n'ai pas envie de te voir, de te parler. Je ne veux parler à personne, je ne suis pas d'humeur. A la place, je cours dans la direction inverse, cherchant à m'éloigner de la foule. Parmi elle, beaucoup trop d'odeurs, beaucoup trop de bruit, de sensations fortes. J'ai beau me montrer fort devant Anastasia durant "mes cours de vampirisme", je ne trouve pas le courage d'aller jusqu'elle ce soir, à cette soirée ridicule. Je la vois accompagné d'autres hommes -surement des amis- et, cela me réconforte dans l'idée qu'il ne faut pas que je m’incruste, que ce ne serait pas bien. De toutes manières, si je reste une minute de plus ici, je finirai par faire un meurtre et, même si l'idée l'enchante, je n'ai pas envie d'avoir des problèmes si tôt. Je ne suis pas prêt à les gérer, pas tout seul. Si seulement Kendra ne m'avait pas abandonné à mon sort... " Pousse-toi ! " dis-je à une énorme citrouille, postée au travers de mon chemin. " Hey, regarde où tu vas ! " " Pardon ?! T'as un problème ? " lui crache-je au visage, les yeux gonflés par la rage. Mon demi-tour s'est fait si vite que le gamin -d'à peine 12 ans- reste bouché bée devant moi, complètement terrorisé. Il fini par baisser les yeux. " Je préfère... " Dorian, je l'ai connu alors qu'il ne savait pas encore marcher à quatre pattes. Aujourd'hui, l'idée même de lui arracher la tête m'arrache un sourire.

J'avais fondé de grands espoirs sur cette soirée. Le faux sang, les monstres à tout va... je m'étais dit que cela m'aiderait à dissimuler ma nature, qu'au pire, je passerai pour celui qui a trouvé un chouette costume avec un bon maquillage mais, c'était sans compter sur mes nouvelles pulsions. J'aurai pu m'amuser à cette soirée ; j'aurai rattraper le temps perdu, celui que je passe enfermé chez moi en attendant qu'Anastasia réussisse à convaincre je ne sais quelle sorcière de me créer une bague de soleil. Si seulement les heures passés à écouter ses conseils pouvaient être aussi simples à mettre en pratique... je soupire malgré moi. Lorsque je regarde en arrière, la foule est loin ; je suis déçu. Elle est où cette fichue liberté tant recherchée ? Elle est où, hein ? Si chaque effort que je fais me pousse à reculer de trois cases pour ne pas tuer le premier venu, à quoi bon être un vampire ? Aucun plaisir, aucune chance de vivre heureux. Je viens même à me demander si les conseils d'Ana sont si précieux ; je pourrai choisir mon propre style de vie, mes propres règles...

Mes narines se heurtent violemment à une odeur familière, une odeur que je ne connais que trop bien. Ma mère ; elle me vient naturellement en mémoire puisqu'elle fumait exactement ce genre de cigarettes. C'est une des siennes que j'ai tout d'abord crapoté pour faire le beau devant les copains ; ce sont les mêmes que j'ai continué à voler dans ses paquets les années suivantes. Je cherche la source des yeux, autant dire que je reçois une claque en pleine figure. Roxane. Je recule instinctivement de quelques pas, reviens en arrière avant de m'arrêter net. Pourquoi ? Pourquoi ai-je arrêté de lui parler déjà ? Je ne m'en souviens carrément plus. Je jette un oeil derrière moi ; elle est toujours là. Vêtue d'une simple robe noire, elle illumine la rue par la beauté de sa simplicité. Alors que d'autres ont mis le paquet pour cette fête à la con, Rox' prouve qu'un peu de classe n'est pas de trop. Quoi que ; cela ne lui ressemble pas. Cela fini même par m'intriguer et, sans même m'en rendre compte, je me retourne complètement vers elle. Au loin, elle est assise toute seul, toute triste. Elle me fait pitié. " Rox... " Dans un élan de curiosité, je me retrouve derrière elle aussi vite que mes capacités de vampire me le permettent. Elle ne se retourne pas, surement ces fichus écouteurs qui l'empêchent de m'entendre. " Roxane ? " Doucement, je lui enlève un écouteur de l'oreille, ne sachant absolument pas pourquoi je le fais...

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MessageSujet: Re: DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox   DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox EmptyLun 5 Nov - 11:08

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    Un lapin, une chouette = un lapinchou ? Elle essaye de se changer les idées, à sa manière : inventer de nouveaux animaux. Faut bien, que d’une manière ou d’une autre elle tente de se changer les idées. Mettre un coup de pied –pour rester poli- aux idées noires. Mais …. Ce n’est pas vraiment une réussite. Le loufoque finit par se mélanger aux idées noires, ce qui donne quelque chose…. De vraiment étrange. Comme l’invention d’animaux n’a pas fonctionné, elle a renoncé. Préférant se concentrer sur la musique, déprimons, déprimons…. joyeusement Un rire sarcastique passe la barrières de ses lèvres. Hop, elle prend une nouvelle cigarette, écrasant l’autre sol mais la récupérant la mettant dans un mouchoir. Non pas qu’elle veuille la garder en trophée, ce ne serait même pas un trophée, mais simplement ne pas laisser le mégot par terre. A nouveau elle se met à jouer avec la fumée.

    mais il fait toujours aussi froid. Mais je reste, toujours. Elle attend peut-être d’être figée par le froid. Ses jambes sont déjà biens saisies par le froid. La cigarette lui offrant une source de chaleur, au point où elle en est, la demoiselle serait capable de finir le paquet. pourquoi je reste ici ?. Ah oui, elle ne voulait pas déprimer toute seule entre quatre murs, c’est mieux au grand air ! Une nouvelle chanson l’accompagne, plus rythmé mais tout de même déprimante. Entre deux bouffées elle murmure les paroles. Elle se met à essayer de faire des formes avec la fumée mais c’est pas une réussite, heureusement elle ne s’étouffe pas : c’est déjà ça. Le goût du tabac commence à être vraiment forte dans sa bouche, ce qui pourrait la décider à ne pas s’en griller une autre, pourquoi ça n’existe pas les cigarettes sans goût de tabac ? c’est simplement, l’industrie du tabac ne se mettrait plus autant d’argent dans les poches. je tiens peut être un nouveau concept ses yeux se plissent, elle se met à imaginer la pub pour cette cigarette sans tabac : avec xxxx vous avez le plaisir de la fumée sans sa nocivité ! Elle part dans son délire, au moins la déprime lui dévore moins l’esprit.

    Et là, alors qu’elle s’imaginait déjà faire la pub à la télé de ce produit révolutionnaire, on lui enlève ses écouteurs. Réaction immédiate : elle sursaute et se lève telle un diable à ressort. Elle est effrayée, instinctivement elle vient mettre ses mains devant son visage. Les stigmates de l’agression sont encore là. Comme une enfant qui veut voir quelque chose sans le voir complètement : elle entrouvre ses doigts et regarde à travers. Elle finit par les enlevé complètement : ça n’a pas l’air d’être un fou et si elle reste comme ça la clope va la brûler. Ses yeux s’ouvrent en grand telles deux grandes soucoupes : une de ses réactions qu’elle seule maîtrisent et qui lui sont toutes particulières.

    ezekyel ….. Bah oui c’est lui ! Et dans un mauvais état, son regard le traverse quelques secondes avant de détourner le regard, elle pourrait presque rougir mais ses joues sont déjà rosies par le froid. D’ailleurs elle se rend compte à quel point elle est gelée. et là je veux un million de dollars ! une référence à Friends, preuve qu’elle a passé trop de temps à regarder cette série, elle avait pensé à Ezekyel et il était devant elle, alors pourquoi pas un million de dollars. Un sourire prend possession de son visage. Ses lèvres accueillent une dernière fois le petit bout qui pose tant de problèmes, avant de le faire tomber pour l’écraser. Et pour la dernière fois, elle fait s’échapper la fumée de sa bouche : très sensuelle.

    Alors qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Bonne question. En tout cas elle frissonne, la seule source de chaleur avait disparu. Pourtant un petit sourire continu d’étirer ses lèvres. on va passer l’étape de « ça va ? » « oui et toi ? » blabla. Elle accompagne des gestes, étranges avec ses paroles, ses deux mains jouant le rôle de personnes discutant. c’est la suuupper soirée halloween qui t’as fait arrivé jusque ici ? d’ailleurs : son costume c’est un tee-shirt taché de sang et un teint palo ? sauf que le sang à l’air vrai….mais c’est pas du vrai …. ? Elle se dit que non ! c’est plus simple comme ça.

    Résumons : elle est gelée en plein milieu d’une rue dans la nuit et elle tombe ou plutôt Ezekyel tombe sur elle. Question : qu’est-ce qu’on fait maintenant ? tu m’as manqué … quoi !? c’est sorti tout seul, étrange. je fuis en courant ? ou je reste ? Hésitante, elle fait des petits pas : du sur place.


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MessageSujet: Re: DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox   DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox EmptyLun 5 Nov - 15:48



EXTERIEUR ; DE NUIT ; AVEC ROXANE
J'ai imaginé cette situation tellement de fois que je reste planté là, comme un con, pendant qu'elle entrouvre ses doigts pour me voir. Qu'est-ce qui lui prend ? Ça ne va pas la tête ?! Je penche la tête comme un chien qui ne comprend pas ce qu'on attend de lui. Ma bouche se prépare à dire quelque chose mais, ma raison me pousse à ne pas le faire. Vu le sursaut qu'elle a fait, manquerait plus qu'elle nous fasse une crise cardiaque. En attendant qu'elle reprenne ses esprits, je prends le temps d'admirer son visage. Cela fait tellement longtemps... J'avais presque oublié à quel point ses pommettes lui donnent cet air spécialement craquant. Son maquillage est pas trop mal, à moins qu'elle se soit vraiment fait casser la gueule il y a peu puis, cette robe... dieu que ça lui fait un splendide ... " Ezekyel... " Hein, quoi ? Hébété, je lève les yeux vers elle, pris sur le fait. " C'est moi... " Sans blague ?! C'est vrai que cela fait un baille que nous nous ne sommes pas parlés mais, je vois qu'elle ne m'a pas oublié ; ni moi, ni mon prénom. C'est déjà ça... Je laisse mes yeux redescendre le long de son corps, jusqu'à ce qu'ils se bloquent sur la cigarette entre ses doigts. Depuis quand fume-t-elle ? Cela me fait l'effet d'une autre claque, sur l'autre joue. Nous avions 12 ans la première fois que nous avons eu une conversation normale. Entre temps, beaucoup d'eau est passé sous les ponts ; elle a changé et, si seulement elle savait à quel point j'ai changé également... elle ne resterait surement pas plantée là devant moi. Je me rends compte du temps que j'ai perdu à la fuir, à l'éviter. Pourtant, je ne regrette rien ; je suis bien trop bornée pour avouer mes tords. Ce n'est que lorsque la fumée s'échappe de sa bouche que je réalise qu'elle n'a pas de manteau. A-t-elle froid ? Que fait-elle ici ? " On va passer l’étape de « ça va ? » « oui et toi ? » blabla... " Puis-je approcher sans qu'elle s'en aille en courant ? Puis-je... la prendre dans mes bras ? " C’est la suuupper soirée halloween qui t’as fait arrivé jusque ici ? " Je lui réponds par un sourire sincère, chose rare ces derniers temps. Chaque fois que je la croisais dans la rue, je changeais de trottoir ; chaque fois que je l'apercevait au loin, je détournais les yeux. Pas très galant, terriblement méchant. Elle qui m'a jamais laissé tombé durant toute notre enfance, je n'ai pas hésité à la laisser tomber comme une vieille chaussette mal propre. Elle ne méritait pas ça mais, j'étais trop égoïste pour y penser. D'ailleurs... je le suis toujours un peu.

Sautillant sur place, elle scrute mon t-shirt avec attention. Je sens monter une pression de dingue ; un mélange d’inquiétude et envie de tout lui dire. Seulement voilà, elle ne pourrait pas comprendre et, elle aurait raison de paniquer, de plus jamais vouloir me revoir. Je ne la révérai plus, pour de bon. Ce serait peut-être mieux pour nous, pour elle... mais, à cette idée, mon coeur se resserre dans ma poitrine. Je pensais ne plus avoir à le ressentir, c'est drôle. " Tu m’as manqué… " Toi aussi... Mais alors qu'elle fait malgré elle un pas vers moi, je recule de trois autres. " Je ne devrais pas être là, je... je retourne à la fête. " A moins que tu ne me retiennes, que tu me demandes de rester. Faisant demi-tour, je n'ai pas besoin qu'elle le fasse pour faire volte-face aussitôt. " Heuh... ça ira ? " Je me passe une main dans les cheveux, signe que je me sens complètement désemparé devant elle malgré que j'essaye de lui faire croire tout le contraire. " Je veux dire... ça ira si je te laisse ici toute seule ? " Idiot ! N'était pas elle seule avant que je vienne m'incruster ? Comment puis-je croire que j'ai le droit de m’inquiéter pour elle après tout ce que je lui ai fait ? Bref ! " Je peux rester... si tu veux. " Bon sang, tais-toi Ez' ! " Soit dit en passant, très réussi l'effet gueule cassée. Ça contraste un peu avec la classe de ta robe mais, c'est pas plus mal pour une soirée d'halloween. Pourquoi n'es-tu pas restée avec les autres ? " J'ignore volontairement les larmes sur ses joues. Les faire remarquer m'obligerai à la réconforter et, je ne me sens pas prêt pour ça. " Tu sais... tu ne rates rien cela dit. " Mouais... faut surtout dire que je n'ai pas réussi à gérer tout ce monde et toutes ces tentations. En parlant de ça, pourquoi suis-je en train de fixer les veines de ses poignets... ?
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MessageSujet: Re: DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox   DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox EmptyLun 5 Nov - 18:11


    Avait-elle déjà imaginait comment ils pourraient se revoir ? Si vous le demandiez elle dirait « ooh non … pas vraiment » mais c’est un mensonge ! Oui, elle avait imaginé (de façon plus ou moins réaliste) comment ils auraient pu se revoir. Allant de la simple rencontre dans un magasin à la terre a été envahi par des zombis et ils se seraient retrouvés dans un abri sous terre (encore que cette hypothèse n’est pas si fantaisiste que ça vu la jeune femme). Elle ne s’attendait pas à ce que cette rencontre soit théâtrale ou alors digne d’un film romantique. Pourtant, vu les circonstances ça semblait une coïncidence heureuse. En pleine période de tourmente, de déprime ils tombaient l’un sur l’autre. Un signe du destin ? quelle connerie le destin ! voilà ce qu’elle en pense. Mais là n’est pas le problème. Le problème, parce que oui il y en un, c’est qu’est-ce que je fais maintenant ? En tout cas, elle ne s’est pas attardée sur les mots du jeune homme « oui c’est moi ». pourquoi j’ai dit son prénom ? Pour être certaine que c’est lui ? pour que son esprit intègre que c’est du réel ? qui sait, il a peut-être un frère jumeau ? diabolique ou pas.

    Nerveusement, elle triture le tissu de sa robe. Pauvre robe qui va sentir la clope, byeurk ! Une raison de plus de ne pas continuer à fumer : l’odeur sur les vêtements. Elle est nerveuse mais cela ne l’empêche pas de dire quelque chose, chose qui es tout à fait de son genre. En même temps elle a raison, c’est pas un ça va qui va changer quelque chose, d’autant plus que la plupart du temps les gens répondent pas la vérité. Cette pensée lui fait lever les yeux au ciel. En attendant une réaction elle se met à sautiller sur place, tentant du mieux qu’elle pouvait de se réchauffer même si ce n’était que pour un chouilla. Mais, des paroles sortent de sa bouche, comme si son cerveau les avaient envoyé sans le consentement de son esprit. Tu m’as manqué. C’est sorti tout seul (ce qui équivaut un miracle vu son incapacité à dire aux gens qu’elles les aiment, du fait de la peur du rejet, de l’abandon et compagnie). Elle en revient pas ! c’est moi qui ai dit ça ? OUI C EST TOIII. Elle plisse les yeux, un plissement qui ne lui ait pas destiné, mais juste pour elle-même, cherchant à comprendre comment elle a pu sortir ça. En fait cette réflexion ne dura pas longtemps. Car heureusement, le jeune homme intervint. HEUREUSEMENT parce que sinon elle se serait mise à paniquer et aurait très bien pu se mettre à fuir tel Bip-bip l’autruche (bleu, mais c’est un détail).

    Mais les paroles ne sont pas rassurante. bêtise ! pourquoi ta fais ça ? c’est sorti tout seul ! oui, elle a des conversations intérieurs avec elle-même. En tout cas elle commençait à se conforter dans son regret. D’ailleurs, ça se voyait sur son visage, un petit sourire triste traversa son visages l’espace de quelques secondes. Et voilà qu’il part. Elle respect son choix comme elle a respect son choix de ne pas lui parler pendant des années. Alors, elle se met à récupérer ses écouteurs pour arriver à atteindre son MP3, MP3 qui est accroché à la bretelle de son soutien gorge bah oui, faut bien l’accrocher quelque part. Elle trifouille donc un peu dans le haut de sa robe et finit par l’attraper, l’éteint et le jeter dans son sac qui est resté dans son sac (ayant fait un pas vers lui au préalable, elle n’est pas encore assez bonne en tire de MP3 pour le faire de loin). bien fait pour toi ! tu sais très bien qu’il faut pas faire ça ! Elle se retrouvait gêlée, encore plus déprimé une vraaiiiieee soirréééeee poouuuu pas le temps de finir –rrriiii qu’Ezekyel se manifeste.

    Tout n’est pas perdu ! Immédiatement et un sourire (cette fois heureux) sur son visage, un sourire spontané. Un sourire qui se fige, il hésite, faut que je lui demande de rester ? Apparemment pas, puisqu’il continue de parler = bon point. nan effet gueule cassée cent pour cent naturel, fait maison elle parvient à réprimer un rire sarcastique mais aussi nerveux. En temps normal elle aurait commencé par répondre « je suis une grande fille, je sais me défendre, je me suis entraînée en jouant les super-héroïne » mais non, elle ne commence pas par ça. Elle hésite, elle hésite à dire qu’elle s’est faite agressée, mais c’est trop tôt, trop tôt et pas le lieu adéquoite. En plus, il pourrait se sentir coupable et c’est pas la peine. Alors elle préfère dire « c’est 100% maison, l’effet est réussi ! » un moyen de dire la vérité sans qu’elle ne soit véritablement comprise. La technique « je vais mal, mais je veux pas te le montrer, mais je te le montre un peu pour voir si tu vas le voir et m’aider. » un truc dans le genre.

    « soirée pas super, trop de monde, envie d’autre chose, je crois que mon côté associable et timide remonte. Ça… ça te tentes qu’on aille ailleurs ? ailleurs : un endroit où il ne fait pas froid, un bar, chez moi ? » chez toi, dans un bar, chez moi, même si c’est le bazar et minuscule En tout cas elle fait des progrès, elle a réussi à lui proposer de rester, même si sa voix fut chevrotante à nouveau la peur de déranger, d’être rejetée etc.
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MessageSujet: Re: DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox   DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox EmptyLun 5 Nov - 19:45



EXTERIEUR ; DE NUIT ; AVEC ROXANE
" Soirée pas super, trop de monde, envie d’autre chose, je crois que mon côté associable et timide remonte. " J'essaye de lui adresser un sourire réconfortant, un de ceux qui nous caractérisait tant. Ils nous était possible de nous comprendre sans nous parler auparavant ; pourquoi ai-je du mal à la cerner aujourd'hui ? Avons-nous tant changé que ça ? Je veux dire... avons-nous perdu tout ce qui nous reste de notre amitié ? " Ça… ça te tentes qu’on aille ailleurs ? ailleurs : un endroit où il ne fait pas froid, un bar, chez moi ? " Chez elle ?! Absolument pas ! Je ne voudrais pas m'imposer, m'emporter surtout. J'ai beau lui avoir fait beaucoup de mal par le passé, je ne le pardonnerai jamais si je venais à la blesser réellement, pour de vrai ; physiquement quoi ! " Je... je ne sais pas trop. " J'avance un peu vers elle, hésitant. C'est vrai que son maquillage a carrément l'air réaliste ; faudrait qu'elle me dise comment elle l'a fait à l'occasion. Je prendrais note pour les années à venir, même si avec le vrai sang et l'expérience des siècles, je pense que j'aurai de quoi faire pour toute une éternité d'halloween . " On pourrait marcher un peu pour commencer puis, s'il est encore ouvert, pourquoi pas s'arrêter au Grill un moment. Je crois qu'ils ont repousser leur heure de fermeture à plus tard, à cause de la fête au parc. " Je lui propose d'entamer le pas, avant de marcher à mon tour à ses côtés. C'est drôle mais, j'ai l'impression que je ne suis pas le seul mal à l'aise dans l'histoire. Toutes ces années sans se parler, quel gâchis finalement... " T'étais déguisée en quoi, au faite ? " J'ai bien une idée mais, je préfère l'entendre dire plutôt que de faire une bourde et la voir se braquer. Se serait idiot, vu les circonstances. " En tout cas, t'es... jolie. " Super sexy, ouais ! " T'as ma permission pour mettre des robes plus souvent... en revanche, je vois que tes chaussures ne sont pas vraiment pratiques. Comment fais-tu pour supporter ça ? J'aurais le vertige à ta place ! " Sans vraiment réfléchir à deux fois, je lui propose mon bras. " Tu veux t’appuyer sur moi ? N'ai pas peur, vas-y. " Nous n'avons jamais eu peur du contact physique étant enfants, je ne vois pas pourquoi cela changerait. Roxane doit être une des seules que j'acceptais au sein de mon espace vital d'ailleurs... J'avais oublié à quel point son parfum était enivrant ; à moins que ce soit ma nouvelle nature qui me pousse à remarquer ce genre de détails insignifiants. Au contact de sa peau, je la repousse aussi violemment que maladroitement. " Humm... Désolé. " dis-je complètement dérangé. " T'es totallement gelée ! " Faux ! Enfin, si, c'est vrai mais... ce n'est pas vraiment la raison de ma réaction. Sa peau était si douce, tellement... je ne sais même pas comment la définir. Je ne saurais surtout pas définir ce que j'ai ressenti. Tous les muscles de mon corps se sont contractés en son contact en tout cas. C'est bizarre et, je préfère ne pas tenter l'expérience ; pas tout de suite.

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MessageSujet: Re: DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox   DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox EmptyLun 5 Nov - 21:28


    Si elle n’a pas fuit c’est pour quelques raisons (évidemment) : petit un son courage semble vouloir s’exprimer (et c’est tant mieux) motivé par l’attachement envers Ezekyel, petit deux l’alcool commence à faire son effet (à même commencé avant l’arrivée du jeune homme). Ainsi, elle se sent plus légère et légèrement libre (une sorte de sensation d’apaisement flottant, certain appellerait ça l’ivresse). Les deux aidants elle se retrouvait à avoir le courage de dire des vérités (même si elle préféra en omettre). C’était beaucoup pour la jeune femme. Car malgré ses airs gentille, joviale et loufoque, elle était quelque de torturée, timide et toujours loufoque (voir même encore plus). Bref, elle pourrait mettre ça dans la liste des choses qu’elle a réussi (et qui sont d’importances.) ça côtoierait (entre autre) avoir réussi à se passer de lecteur musique pendant huit jours (= une accro à la musique), avoir réussi à faire durer une tablette particulière de chocolat une semaine etc.

    Elle devait aussi peut être mettre : avoir réussi à ne pas avoir sombré dans un état d’hypothermie, mais il y a toujours la possibilité d’en faire une. Alors l’idée d’aller dans un lieu chauffé pourrait même la faire soupirer de plaisir. Oh oui ! Un endroit frais. Mais apparemment il ne tient pas à venir. Elle en est attristée, une petite voix continue de lui marmonner qu’elle est une idiote, qu’elle ne se fera que mal encore….Mais ouf… il propose autre chose. marcher ouaip, mais pas des heures, je suis gelée ! Mais c’est ta faute, t’es restée comme une statue (qui gigote tout de même) alors qu’il fait froid « avec plaisir ! » cette petite phrase s’accompagne d’un sourire, un sourire heureux, sincère. Elle ne peut s’empêcher de l’observer. Ça fait tellement longtemps. Certes il lui est arrivé deux fois de le croiser par hasard, mais ça faisait longtemps. Grandir l’avait embelli comme le vin il se bonifie. En le couvrant du regard elle ne pouvait s’empêcher de ressentir du désir, et pas qu’un peu. je vais pas lui sauter dessus ! 1 il me repousserait 2 il me repousserait 3 il me repousserait 4 je n’aurai pas le courage de le faire et je ne voudrais pas le traumatiser quoi que. Et il y avait l’impression qu’ils « marchaient sur des œufs » : faisant attention à ce qu’ils disent, sont distants etc. même si pour le moment les paroles de la demoiselle étaient sorties assez naturellement (mais le regret s’en suivait parfois).

    Alors ils se mettent à marcher, son corps la faisant souffrir à cause du froid il me le fait payer, p’têtre que ça ira mieux dans quelques pas. Sinon je vais devoir m’arrêter. Son regard se pose sur l’horizon, n’osant pas poser son regard sur lui pendant plusieurs minutes (de peur de l’effrayer et aussi, faut l’admettre, ne pas céder à l’envie de l’embrasser). L’embrasser, elle commence à partir dans l’imagination du moment, fort heureusement le jeune homme posa une question. Question qu’on lui avait déjà posée à plusieurs reprises pendant la soirée. « c’est pas commun je sais, je suis déguisée en une Audrey Hepburn bien moins jolie et disons que le visage c’était pour le côté « halloweenesque ». » Une copine devait être habillée en Liz Taylor Cléopâtre version vampire (un mélange) mais aussi le moyen que tout le monde comprenne : si les gens ne connaissaient pas Taylor alors ils verraient juste une Cléopâtre vampirique. Quant au costume de Rox ça peut être une femme chic pour halloween.

    je suis zoolliiiee ? A l’intérieure d’elle il y a une petite fille (version manga) qui court souriant béatement. « Merci, je prend l’habitude de porter des robes, d’habitude ça fait moins apprêté…. Et je t’autorise à venir me voir plus souvent…. » une dernière phrase glissée innocemment venir me voir plus souvent pour voir mes robes, et plus….. tutututututututu on se calme ! Et il a vu le problème des talons. « fallait que ça fasse vrai, mais je crois que mes pieds vont m’en vouloir pour un bon moment. Les gens qui font ces chaussures sont maso. » en plus souvent c’est des mecs, comme Christian Louboutain, j’aimerai bien les voir avec leur chaussuuuurrees Quel gentleman, il propose son aide, aide qu’elle accepte avec plaisir, passant son bras sous le sien. « merci de m’éviter une entorse. » Il pourrait même la porter comme ça le problème serait résolu ? Mais elle ne demandera pas, bien trop tôt et bien trop étrange (pas tant que ça vu les idées en tout genre qu’elle a). Mais comment dire, il y a un problème. Il la repousse, violement, elle failli tomber. Heureusement elle évita ça, fouettant l’air avec ses bras elle retrouva l’équilibre. Il s’excuse, naturellement elle dit « c’est pas grave. » vraiment, ça n’est pas grave, surprenant mais pas grave (ç’aurait pu l’être si elle était tombée). « désolée j’avais pas pensé à ça, je suis vraiment gelée, c’est pas grave. » pour le rassurer elle lui adresse un petit sourire. « mais …. Est-ce que… est-ce que je pourrais prendre ta main ou au moins m’agripper à toi ? » c’est hésitant, mais elle va jusqu’à la fin de sa demande. Certes elle voulait s’éviter une foulure ou tout autre mais aussi elle a envie de retrouver un contact avec lui. d’ailleurs, lui aussi il est froid, très froid ?


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MessageSujet: Re: DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox   DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox EmptyLun 5 Nov - 23:24



EXTERIEUR ; DE NUIT ; AVEC ROXANE
Elle s'excuse ; faux pas. D'ailleurs, pourquoi le fait-elle ? Je ne comprends pas. Je suis obligé de la fixer un instant pour essayer de comprendre d'où lui vient ce magnétisme qui m'a attiré à elle ce soir. Combien de fois l'ai-je croisé sans oser la regarder ? Combien de fois l'ai-je suivi sans oser me faire voir, sans oser lui parler ? Qu'est-ce qui a changé ? Qu'est-ce qui m'a pris ? Beaucoup trop de questions, beaucoup trop de problèmes à venir ; je le sens. " mais … Est-ce que… est-ce que je pourrais prendre ta main ou au moins m’agripper à toi ? " Au lieu de lui répondre, je reste immobile et silencieux, comme une de ces statues au milieu d'un rond point ou à l'entrée d'un musée. Me prendre la main ? C'est à dire ; la main.... MA main ?? Pourquoi pas, essayons. " Viens là toi ! " Je tends ma main et prends la sienne. En un millième de seconde, tout un monde s'écroule sous mes pieds. Je la tire vers moi et la prends dans mes bras. Le temps s'arrête ; mieux ! il revient en arrière de quelques années. Lorsqu'on était gosses, j'aimais faire croire aux autres garçons de ma classe qu'elle était ma copine. Non seulement ils étaient fous de jalousie que j'en ai une mais, j'étais fier d'en avoir une comme elle ; même si tout cela n'était qu'un jeu d'enfant, c'était important pour moi. Notre relation était exclusive, personne ne la comprenait à part nous. Certes, nous n'étions pas ensemble mais, nous étions ensemble quand même. Ensemble, nous aurions été très loin ; seulement j'ai merdé en cours de route...

C'est vrai qu'elle est complètement gelée ; seulement je ne peux pas la réchauffer, plus maintenant. Je resserre quand même mon étreinte, comme si ça pouvait aider. " Tu m'as manqué aussi... vraiment. " dis-je dans un murmure, plus pour moi que pour elle. Bizarrement, je ne regrette même pas ces mots ; je pourrais rester là des heures, la tenant dans mes bras comme autrefois. Suis-je devenu sentimental ? Ça craint vraiment... " Désolé... " De quoi ? Doucement, je recule mon corps, m'éloignant du sien. Une de mes mains reste quand même pour lui remettre une mèche derrière l'oreille. " ...pour tout. " J'aurais pu trouver n'importe quel autre baratin ; pourquoi lui dire la vérité ? Cela ne me ressemble pas, ça devient inquiétant. Je finis par reculer de quelques pas. Peut-être que c'est elle qui me rend faible et vulnérable ; peu m'importe. " Tiens, prends ma main. Ce serait con que je doive t'amener à l’hôpital, non ? " Ce serait surtout con que je te saute dessus sans prévenir ! Si jamais elle se blesse, si seulement elle se met à saigner, je serais incapable de me contrôler. Je ne pourrais pas résister, c'est sur ! J'ai déjà du mal à contenir mon envie de l'embrasser... " Tu fumes depuis longtemps ? " Allez hop, changement de sujet pour essayer de changer d'idées. " C'est marrant... ma mère fumait fume les mêmes que toi. " Je marque une pause, pour voir si Rox' a remarqué le hic. Heureusement, elle semble avoir les idées à mille lieux d'ici, comme moi. " C'est comme ça que je t'ai trouvé, j'ai reconnu l'odeur. " Ton odeur aussi... " Voilà, on y est ! " Par contre, personne d'autre n'y est, au Grill. A travers la vitre, on ne peut que le constater : c'est le désert total. A croire qu'ils se sont tous donnés rendez-vous à la soirée du parc. " Tu veux qu'on y rentre quand même ? " Je ne comprends même pas pourquoi ils ont tenu à rester ouverts plus longtemps que d'habitude. Peut-être l'espoir fou que les gens viennes après la fête ; qui sait ? " Je t'en prie ; mademoiselle. " dis-je -en insistant sur le mademoiseeeelle- en ouvrant la porte à Roxane. Comme quoi, je le con des arnacoeurs peut s'avérer être galant quand il en a envie.

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MessageSujet: Re: DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox   DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox EmptyMar 6 Nov - 18:28


    Elle se sent étrangement libre (la boisson), alors ses peurs sont diminuées permettant de faciliter la situation, de faciliter sa parole et de ne pas essayer de tout contrôler (trop) la situation. On en viendrait presque au point de se dire qu’il faudrait qu’elle se mette à boire plus souvent, pour être plus libre, tranquille et sincère. En somme elle est désinhibée, un peu. D’où sa facilité à lui demander de l’aide, de l’aide pour pas ne pas finir écrasée au sol. Mais euh …. Il ne répond pas, il reste planté à la regarder. D’ailleurs, elle le regarde aussi mais finit par poser son regard au-dessus de son épaule, ne voulant pas le mettre mal à l’aise et éviter de lui sauter dessus, aussi. Mais heureusement il ne reste pas statufié pendant longtemps et il accepte. Naturellement, un sourire s’inscrit sur le visage de la demoiselle. Oulaaaa, elle a même le droit à plus. Pas le temps d’analyser qu’elle se retrouve dans ses bras, c’est bien aussi comme ça.

    Ce contact lui avait tellement manqué, ça parait « tout con » comme geste, mais pour elle et pour eux ce n’est pas un geste « tout con ». Ça faisait tellement longtemps. Malgré sa surprise elle profite du moment, pose sa tête contre son torse. Pas de cœur qui bat, mais ça elle se le dira plus tard (ou pas du tout ça se trouve). Ils sont là, ensemble. Ses yeux se ferment, un soupir de soulagement lui échappe. Elle pourrait rester comme ça longtemps, encore plus s’il faisait moins froid. Il est sa seule source de chaleur au propre comme au figuré. Quand elle a sombré, et ce n’est il n’y a pas longtemps, c’est à lui qu’elle a pensé pour l’aider mais elle n’a pas osé, pas osé appeler. Ils s’étaient séparés, elle n’avait pas bien compris pourquoi, elle se disait que c’était comme ça, il l’avait abandonné, mais c’était son choix et la demoiselle l’avait respecté. Certains pourraient prendre ça pour un manque d’affection, mais dans ce cas c’est l’inverse. Elle s’est effacée pour son bien, car il avait décidé d’aller ailleurs. A plusieurs reprises elle voulu réapparaître dans sa vie, essayer de l’aider à avancer, mais elle n’osa pas. Encore et toujours la peur du rejet, de déranger. A cet instant elle ne lui en voulait pas, du moins pendant cette rencontre.

    En plus elle avait le droit à un tu m’as manqué. Ça la rassurait et en même temps …. Elle n’était pas certaine, ça se trouve je suis bourrée et celui qui est contre moi est un inconnu, nan nan ! Elle a bien une explication avec du surnaturel mais elle se doute bien que ce n’est pas le cas. Marbrée, certes, mais pas inconsciente. Et alors qu’elle profite de l’odeur de parfum et de lessive (un peu) sur son tee-shirt, il la repousse. Hop, ses yeux se rouvrent. Ils la repoussent, mais pas trop. Elle sourit, un sourire heureux mais discret, ne sachant pas si ça va être un rejet ou l’inverse. Et il s’excuse, s’excuse pour tout. On va de surprise en surprise. Elle comprend son recule, il s’est livré, il s’est excusé simplement mais excusé quand même, sans doute a-t-il l’impression de faire trop sentimental ? Ça doit être ça. Au moins il ne la rejette pas, lui accordant sa main. « merci » qui s’accompagne d’un sourire. j’ai bien fait d’aller me geler sur un banc, vraiment !!. Elle entrelace ses doigts au siens et les voilà repartis. Les clopes, nouveau sujet. « je fume pas ou plutôt je ne fumai pas. J’avais juste envie de sentir le petit bout dans ma bouche, sentir la fumée échapper de mes lèvres et me réchauffer. »j’ai bien essayé de faire des formes mais pas réussi. Les mêmes que sa mère, c’est comme s’ils étaient de nouveaux amis. ça me gênerais pas si on était plus que des amis. La lune appel Rox ou plutôt la terre. Elle acquiesce pour elle-même. Il a perdu sa mère, mais elle ne s’attarde pas là-dessus, vu comment il s’est repris il ne veut pas en parler. La demoiselle ne va pas s’en mêler, du moins pas pour l’instant.

    Et les voilà arrivé devant le Grill ch’avais même pas que c’était là d’ailleurs peu de personnes ont l’air de le savoir vu qu’il n’y a personne dans la salle. Il demande si elle veut entrer, en même temps quand je t’ai proposé d’aller autre part c’est le grill que ta choisi ! D’ailleurs, elle n’a pas le temps de répondre qu’il lui ouvre la voix. « merci monsieur. » elle lui adresse un sourire énigmatique. C’est violent, un choc de température, ça lui donne une sensation de brûlure ce qui l’étourdie quelques secondes. Elle regarde les alentours, personnes même pas de personnel alors elle va d’elle-même s’asseoir à une table pour quatre vide. Assise, elle ne peut s’empêcher de le regarder. Et là, sans réfléchir, elle se lève se précipite vers lui –seulement à quelques petits pas- elle l’embrasse. Se mettant sur la pointe des pieds, elle pose ses lèvres contre les siennes. Elles sont froides, mais elle n’y fait vraiment attention car les siennes sont gelées. Continuer ? Arrêter ? C’est à lui de décider.

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MessageSujet: Re: DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox   DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox EmptyMar 6 Nov - 19:55



INTÉRIEUR GRILL ; DE NUIT ; AVEC ROXANE
C'est dingue ! Où sont-ils tous passés ? Ne me dites pas que les employés sont aussi partis faire la fête parce que, si c'est le cas, c'est moi qui va faire la fête à leur stock d'alcool fort. Je commence à en avoir besoin -je le sens- si je veux repousser à plus tard la soif qui commence à me tirailler les tripes. Tournant sur moi même, je m'apprête à m'asseoir lorsque... Je rêve où elle est en train de m’embrasser ?! Non, je demande parce qu'on ne sait jamais ; ça pourrait encore être un de mes fantasmes sordides et complètement dingues. Etant jeune, j'ai embrassé tellement de fois mon coussin en pensant à elle, que je pourrais être en train de faire une rechute... J'ouvre les yeux pour en avoir le coeur net. Wouaouh ! Deux seules choses me passent par la tête lorsque je croise son regard ; premièrement : TROP COOL, C'EST LA FÊTE DU STRING ! deuxièment : Kendra va me tuer... pire ! elle va la tuer si jamais elle l'apprend. Tant pis... Foutu pour foutu, pourquoi ne pas profiter de la situation ? Je la tire à nouveau vers moi et lui rends son baiser. De toutes manières, il n'y a personne à l'horizon pour répéter, personne pour nous perturber. J'encercle son visage avec mes mains, elles se perdent au creux de sa nuque. Attends !! Non, ce n'est pas bien de faire ça. Ca a l'air trop... sincère, trop... iréel. Oui, trop bizare en somme. " Woh woh ! " Je la pousse gentillement vers le banc ; il y en a deux -de deux places- de chaque côté de la table en bois. " Qu'est-ce qu'on fait là... ? " Je l'incite à glisser au fond, de façon à m'asseoir auprès d'elle. Généralement, on s'assoit face à face lorsqu'on est deux mais... situation particulière = assoiement (oui, j'invente des mots) particulier. " T'es peut-être pas resté très longtemps à la fête, t'y es quand même resté assez pour abuser de l'alcool à ce que je vois. " dis-je d'un air faussement innocent. Qu'est-ce qui te prends ?? Il y a personne en vue ; saute lui dessus bon sang ! Le joints mes mains sur la table et les fixe pour essayer de me contrôler. Facile à dire... Je ne veux pas la vexer, je ne veux pas lui mentir, je ne veux pas qu'elle se fasse de fausses idées mais... qu'est-ce qui est vrai et, qu'est-ce qui ne l'est pas ? Je ne sais même pas moi-même ce que je veux. Enfin si ! Je veux planter mes canines dans son cou et la vider de son sang mais, ça, ce n'est qu'un détail. Je tourne ma tête vers elle, adoptant un air de chien battu. " T'es pas dans ton état normal Rox'ie... " Quoi que ; la normalité est relative chez Roxane. " ...moi non plus. " Une lueur de culpabilité m’électrifie la colonne vertébrale ; pourquoi ? POURQUOI ?? Je me relève brutalement et me dirige vers le bar, sans un seul regard en arrière. Je reviens ; besoin d'air. J'entends des murmures "en cuisine", juste avant que quelqu'un fasse son apparition. Je m'arrête net . " Nous allons fermer, désolé. " " Pourquoi ? " Question idiote mais, spontanée. " Il n'y a personne et... " " Nous comtons pour du beurre peut-être ?! " Pas convaincu, l'homme reluque Roxane assise à la table avant de me faire un signe positif de la tête. " Juste parce que c'est vous, hein. " Il se souvient de moi ? Tant mieux. La dernière fois que je suis venu, c'était pourtant il y a des mois. Son clin d'oeil vient éclairer ma lanterne. " Elle est jolie, hein ? " me dit-il en prenant deux bouteilles derrière lui. " Qui ? " Youhouu, il y a quelqu'un ?? " Bah... ta copine, là bas. " "Ah ! Non, ce n'est pas ma... " Heuuu, laissons tomber les explications, c'est mieux... " Ouais, je sais. elle est... pas mal. " Il me plante deux verres -de je ne sais pas trop quoi- sous le nez et me fais signe de repartir vers elle. Machinalement, j'obéit sans rien dire mais, je regarde quand même en arrière plusieurs fois. Il ne m'a pas fait payer, je reste méfiant. " Le patron nous offre ça, du moins je crois. " dis-je en posant les verres sur la table. En y goûtant, je trouve le cocktail du mien immonde. Les patrons ne devraient pas faire le boulot de leurs employés barmans, cela pourrait être dangereux pour la santé. Je fini quand même mon verre d'une traite ; en ayant toujours aussi soif. " Beurk ! " Je ne sais pas ce qu'il a mis dedans mais, c'était vraiment dégueulasse. Anastasia m'avait pourtant prévenu que mes goûts allaient changer, que mes papilles allaient être mises à rude épreuve. Le baiser le Roxane n'était pas mauvais, lui... Je retourne ma tête vers elle ; sa moue d'ange loufoque me fait sourire malgré moi. Attends ! Mon sourire s'écourte aussitôt. " Je peux ? " dis-je sans attendre sa réponse. Mes doigts frôlent sa joue, passent sous le creux de son oeil noirci. " Comment tu t'es fais ça ? " Je ne rigole plus, je suis même très sérieux. " Ne me dis pas que c'est du maquillage. Je suis un gars Rox' ; je me suis assez battu pour savoir que ÇA, ce n'est pas du faux. " Je penche ma tête pour essayer de l'amadouer, de la faire parler. Ma main a fini par épouser la forme de son visage, s'y sentant assez bien pour ne plus bouger. " Tu ne t'es pas fais ça toute seule, si ? - on ne sait jamais- Qui t'a fait ça ? "
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MessageSujet: Re: DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox   DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox EmptyMar 6 Nov - 21:18


    DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox 2328502761 :affraid: voilà les émotions qui tourbillonne dans l’esprit de la demoiselle : de l’impatience mêlée à un crie de félicitation et de l’étonnement, l’étonnement d’avoir oser, d’avoir céder à ses envies sans se poser un millier de question. Si elle avait un psy celui-ci serait sans doute fière d’elle. En fait elle n’a même pas besoin d’un psy, elle sera fière d’elle, fière de ne pas avoir céder au doute, à la peur, au rejet et s’être lancée dans une action qu’elle n’aurait par le passé pu avoir. Yahouuuuuuuuu c’est la fête dans son esprit. Une fête qui part de plus belle lorsque le jeune homme lui rend son baiser. C’est bon, elle peut approfondir le baiser. Elle était arrivée –même si c’était par surprise- en douceur pour ne pas passer (j’allais mettre folle, mais elle est déjà un peu folle, mais folle dans un bon sens) pour …. Une allumeuse ? Bref, elle était arrivée « doucement » pour ne pas passer pour une idiote complète s’il la repoussait.
    Aah, elle en avait imaginé des baisers échanger avec lui et parfois plus, finissant pas se réprimander intérieurement. et qu’est-ce que ça pouvait être frusstttrrannnt ! Mais les voilà, s’embrassant DANS LA REALITE. La dernière partie a son importance. La voila déjà en trin de passer ses bras autour de sa nuque, ayant du mal à tenir sur la pointe des pieds mais aussi (faut l’admettre) parce que ça la rapproche de lui, même s’ils sont déjà trèèès proches. A peine le temps d’entrelacer ses doigts ensemble qu’il la repousse. Là, la fête dans son esprit se calme, c’est le silence complet. Mais quelqu’un se décide à intervenir par un éloquent « euhh….. ???? ». Heureusement il n’atteindra pas la barrière de ses lèvres.

    Elle est étourdie (un peu parce qu’elle a les jambes endoloris) mais surtout par le baiser. C’est plutôt sympas comme cause d’étourdissement ? En tout cas, elle n’est pas fuyante. Ses yeux sont ouverts en grand et elle fait une moue étrange (fait maison), ça lui donne un air de questionnement mais un questionnement mignon (mignon comme l’effet que donne les bébés chiens chez les gens ou encore quand ils voient des bébés phoques). Son expression s’amoindrie, mais pour autant elle est toujours aussi désireuse de comprendre. Sans faire attention elle se retrouve assise sur un banc. Elle a déjà le droit à un « woh », un woh qu’elle interprète comme flatteur. Comme wow c’est un truc de fou ? mais. C’est le mais qui pose problème d’où son air de bébé foque interrogateur. « on s’embrassait dans un resto vide » c’est sorti tout seul ! c’est pas méchant, juste naturel.

    Alors c’est ça ? pour lui la seule raison pour laquelle elle a fait ça c’est l’abus de boisson ? « pas d’accord. Oui je suis pas restée longtemps à la fête et oui j’ai bu, un peu. Mais ce n’est pas l’alcool qui m’a fait faire ce qui s’est passé, c’est que j’en avais envie, l’alcool m’a juste donné un peu plus de courage…. » elle baisse les yeux sur la table commençant par la même occasion à suivre du bout des doigts les rainures du bois. Il l’accuse de ne pas être dans son état normal. Oui c’est vrai, elle n’est pas dans son état normal, mais ça fait des semaines qu’elle n’est pas dans son état normal. LUI il pourrait l’aider à retrouver un état normal, un état merveilleusement normal. Elle ne veut pas le dire, ne veut pas dire ce qui s’est passé il y a des semaines. Il part, elle reste, reste à dessiner les rainure du bois avec la pulpe de ses doigts. La joie n’est plus la bienvenue, la tristesse revient la posséder. me pourrir la vie, cet inconnu a pourri ma vie, il harcèle mes rêves, me vole mon intimité, j’en ai marrrrrreeeee !! Sa bouche s’entrouvre un son est sur le point de sortir quand un membre du personnel fait son apparition. Elle n’adresse qu’un regard furtif au nouveau, celui qui apparaît par hasard dans cette scène, cette scène digne du théâtre de boulevard ou un film romantique.

    Mais la scène devient tendu, curieuse et apeurée Rox relève la tête et regarde les deux hommes. Ouf, ça ne part pas en sucette elle finit de suivre la scène d’un air interrogateur et voit venir les verres avec un air suspicieux (la couleur ne lui dit rien qui vaille). Et effectivement son instinct de survie avait raison : en plus d’une couleur étrange, l’odeur l’est tout autant. Après avoir lâché un léger merci, elle ose tremper ses lèvres dans le liquide. Nan, vraiment pas une réussite, une grimace traverse son visage. Et sans que son esprit est le temps d’analyser, que les doigts d’Ezekyel touchent son visage, ce n’est pas un contact désagréable, mais ça ne promet rien de bon. Dans le mille ! Sa mâchoire se contracte, son regard se repose sur le bois de la table et finit par se bosser sur un point invisible en face d’elle. « tu me croirais si je disais que j’étais tombée dans l’escalier à cause d’une robe longue ? » un rire nerveux lui échappe, par automatisme elle apporte le verre à sa bouche, yeurk, le verre repart. Elle est hésitante, elle ne rigole plus, ne sourit plus, elle est sérieuse, sérieuse et triste. « il y a quelques jours » tu connais exactement le nombre de jours …. « j’ai été agressée, je te passe les détails, le plus drôle c’est qu’il a fait ça pour vinnngtt-deuux dollars. » nouveau rire nerveux. « mais je le méritai …. ? » nan, elle ne méritait pas ça (son côté autodestructeur qui gagne). « je suppose que changer de sujet ne servirait à rien ? » Cette fois, elle lui offre un petit regard avec un sourire en coin, un sourire triste. La main du jeune homme est toujours sur sa joue. Elle n’a pas menti, n’a pas cherché à fuir, parce qu’elle sait que ça n’aurait servi à rien.

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MessageSujet: Re: DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox   DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox EmptyMar 6 Nov - 22:42



EXTÉRIEUR ; DE NUIT ; AVEC ROXANE
" Tu me croirais si je disais que j’étais tombée dans l’escalier à cause d’une robe longue ? " " Tu ne t'es pas fais ça toute seule, si ? Qui t'a fait ça ? " Son rire ne me rends nerveux. Je sens une colère noir s'emparer de moi et ça me fait peur, peur de m'emporter contre elle alors qu'elle n'y est pour rien. Elle a besoin de moi, pas que je lui cris dessus pour une raison qui n'a pas de sens. Au final... je m'en veux, voilà tout. Je m'en veux de n'avoir rien vu, de ne pas avoir été là pour elle quand elle en avait besoin. " Il y a quelques jours... " Mes yeux se perdent dans l'immensité des siens. La petite étincelle que j'y voyais tout à l'heure n'y est plus. " ...j’ai été agressée, je te passe les détails -je serre mes poings sur la table, j'essaye de ne pas envoyer valser le verre à côté- le plus drôle c’est qu’il a fait ça pour vinnngtt-deuux dollars. " " Drôle ? Tu trouves ça drôle Rox' ?! " Je me redresse, j'essaye de me calme... en vain. Elle recommence ; son rire me force à grincer des dents. " ...mais je le méritai... ? " "Bien sur que non ! Regarde-toi ! " Je lui crie dessus, tapant des poings sur la table. C'est plus fort que moi, je suis détestable... Un peu maladroitement, je reprends son visage entre mes doigts et le fait aller de gauche à droite. Je finis par fixer ses lèvres malgré moi. Je les veux mais... ce n'est plus une priorité. " Il n'avait pas droit de faire ça... Pourquoi ne m'as-tu rien dit ? " Peut-être parce que tu ne lui parlais plus... aussi parce que tu n'aurai pas pu t'empêcher de tuer le type qui a fait ça. " Qui c'était ? Dis-le moi... " finis-je par lui supplier en la regardant dans les yeux. " ...s'il te plait. " Je veux me racheter, prouver que je suis encore là pour elle. Je peux l'aider, je peux arranger les choses ou, du moins, ce qu'il en reste. " Je suppose que changer de sujet ne servirait à rien ? " Son sourire me fait fondre mais, je lui fais comprendre que cela ne servirais effectivement à rien. Cependant, je préfère digérer la nouvelle doucement. Je lui ouvre mes bras et la blottie contre moi, comme une enfant. Dire que je hais les enfants... Je lui caresse doucement les cheveux, faisant tout mon possible pour ne pas lui montrer que je bouille de l'intérieur. ; de désir pour elle, d'envie de meurtre, de crier tout simplement. Je finis par entrouvrir la bouche ; au loin, le patron du bar disparaît en "coulisses". " Je suis là maintenant ; je ne partirais plus. " Et cela, peut importe ce qu'en pensera Kendra à son retour. Elle n'avait qu'à ne pas disparaître ! J'ai abandonné Roxane trop longtemps après tout... Je promets de veiller sur toi. " Je l'oblige à se redresser, je veux la regarder dans les yeux pour être sur qu'elle m'a bien compris. " Je suis là maintenant. Tu m'entends ? Je suis là... " Et là -sans réfléchir une seconde- c'est moi qui craque en premier ; je cède à la tentation, à ces lèvres qui n'arrêtent pas de m’appeler. Malgré le sérieux de la situation, je lui saute dessus. Peut-être est-ce mes sentiments qui se mélangent ; amplifiés par ma nouvelle nature, je n'arrive pas à faire la part des choses entre mon envie de la protéger et mon envie d'elle tout court. Peu importe ! " Tu veux toujours aller ailleurs ? " Hein ?! Houla, ne nous emportons pas ! Ah oui, c'est vrai... trop tard. Entre deux baisers longoureux, les mots sortent tous seuls et... trop préoccupé par là où je dois -ou peux- mettre mes mains, je me rends compte que trop tard que je viens de lui croquer les lèvres ; pour de vrai. Mes yeux gonflent et rougissent aussitôt ; je recule de trois mètres, me retrouvant du coup le cul à terre. " Qu'est-ce qui se passe ici ? " Il marche d'un pas rapide vers elle, pour s'assurer qu'elle n'a rien de grave. Ce n'est pas le moment... Souffle ! Souffle pour te calmer. " Ca va mademoiselle ? " Non, abruti ! Elle vient de se faire mordre par un fou furieux ! Seulement, elle ne sait pas encore que j'en suis devenu un ; elle ne sait pas non plus qu'elle a à faire à un vampire jeune et imprévisible. Je devrais peut-être garder mes distances plutôt que lui faire des promesses que je ne suis pas sur de pouvoir tenir. Le patron du bar se dirige vers moi, l'air sévère. Toujours à terre, j'ai l'air d'un con... " Je crois qu'on va fermer finalement. Je vous prierais de partir maintenant. " Je lance un regard désolé à Roxane, un regard plein de regrets. Je n'aurais jamais du venir vers elle ce soir... " Pas de soucis. " dis-je en me relevant. Me soumissant à l'autorité de l'homme devant moi -non sans mal- je cherche des sous dans le fond de mes poches de jean. " Laisse tomber mon garçon, ça ira. " Il fini par trainer ses pieds jusqu'au comptoir et attends qu'on soit dehors pour fermer les lumières. Fixant le bout de mes converses, je reste étrangement silencieux. Elle veut surement rentrer, elle doit être folle de rage... Non ? Pourquoi ne dit-elle rien ? Je lève les yeux, pour m'assurer qu'elle est toujours là...

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MessageSujet: Re: DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox   DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox EmptyMer 7 Nov - 18:29

DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox 2z83p08

    L’humour noir, le sarcasme et même l’humour tout court, c’était un bouclier, un moyen de mettre une distance entre ce qu’elle a vécu et ses sentiments. Dédramatiser la situation, la relativiser, pour ne pas que la réalité ne lui pèse trop. Ce n’était pas de la fuite, car elle avait conscience de l’outil qu’elle maniait. Avoir dit la vérité aussi facilement était déjà une chose extraordinaire de sa part, elle ne pouvait pas non plus se passer de son second bouclier. Ça représentait sa confiance en lui puisqu’elle s’était livrée. Avant que les mots franchissent la barrière de ses lèvres, elle savait ce qu’elle allait dire (globalement). Elle voulait arracher le pansement, parler d’un bloc comme un monologue. Cependant elle fut interrompue par une question à laquelle elle ne répondit pas directement, poursuivant son discourt. Cette interruption était rassurante, signifiant qu’il s’inquiétait. Leur regard s’accroche, un contact qu’elle ne parvient pas à maintenir dans la durée. Il faut qu’elle reste concentrée, concentrée sur ce qu’elle a à dire. Elle a dit le plus gros. Et son sarcasme n’est pas au goût d’Ezekyel. Mais elle ne répond pas, c’était juste de l’ironie de sa part. Elle repart pour un sarcasme qui déclenche une vive réaction chez le jeune homme. Surprise, elle sursaute et pose son regard sur elle-même, bah je me regarde, mais je comprend pas .

    Par contre elle sent ses mains qui viennent prendre son visage en coupe, obligée de le regarder elle essai quand même de poser son regard ailleurs. « bah j’allais pas faire hey salut Ezekyel, sa va ? au fait je me suis faite agresser. Alors tu fais quoi maintenant ? » elle était toute guillerette le temps de cette représentation. « c’est pas comme si je te voyais tout les jours. J’ai… j’ai bien pensé t’appeler …. Mais…. Mais je n’ai pas osé. » elle baisse les yeux, posant son regard sur le tee-shirt du jeune homme. Et la question de qui a fait ça tomba. Qu’est-ce que ça peu lui faire ? « il … il, visage pas visible » elle avait tenté une phrase mais c’était trop difficile, des images revenaient la harceler. Toujours les yeux sur son tee-shirt elle tentait de se changer les idées alors elle se mit à compter le nombre de tâches. me prendre dans tes bras et me dire même si c’est des conneries que ça ira mieux, ça, ça pourrait m’aider bien évidement ça restera une demande intérieure. Au moins elle a un contact avec lui, ses mains toujours sur son visage, mais ça l’a met mal à l’aise, mal à l’aise à cause de l’état de son visage. ENFIN, elle relève les yeux quittant les tâches pour le beau visage du jeune homme. C’est là qu’elle sort sa dernière phrase, toujours de l’ironie, elle assume.

    Nan il veut pas changer de sujet, pourquoi ? j’ai tout dit. Pas tout mais je vais pas lui raconter tout les détails, je vais pas lui dire que cette expérience me traumatise, que j’en fait des cauchemars, des insomnies et que j’ai eu des tendances agoraphobe et compagnie. Nan je vais pas lui dire ça. Alors pourquoi rester là-dessus ? Il lui ouvre les bras, elle va pas se gêner, la demoiselle se love contre lui, appuyant sa tête vers son épaule où elle a un accès directe à son coup d’où échappe son odeur. Pendant un instant elle ferme les yeux, pour profiter du moment mais aussi et surtout (malheureusement) pour mentalement faire fuir les images, idées sombres qui vont avec l’agression. Un « mmmmh » sera la réponse à ses paroles. t’es là pour moi maintenant ? Maintenant à l’instant oui mais dans quelques jours. Tu m’avais promis d’être là il y a des années et tu l’as pas été…. Sincèrement, elle aimerait le croire, être certaine qu’il sera là pour elle-même si le temps passe, mais …. Mais c’est difficile. Cependant, elle profite quand même du moment contre lui. La présence, la présence d’une personne qui à laquelle on tient, voilà ce qui lui avait manqué pendant « son rétablissement », qui n’était pas achevé. Les gens marchaient sur des œufs avec elle, ils ne savaient pas quoi dire, quoi faire. Rox comprenait cette réaction, c’est délicat comme situation. Pour autant, elle aurait aimé juste rester blottir contre quelqu’un, en fait elle aurait voulu être blottie contre Ezekyel. A défaut de sa présence pendant ces dernières semaines, il était là à l’instant et c’était déjà beaucoup pour la demoiselle. « oui… oui je t’entends… » son souffle se heurte à la peau pâle du jeune homme.

    Et par surprise, il se met à l’embrasser, bien évidemment elle ne le repousse pas. Et pas une tentative de petit baiser comme elle avait fait. De vrais baisers, langoureux, la jeune femme se laissait faire et guider, se retirant finalement par manque d’air mais aussi la sensation de morsure. Instinctivement elle passe le bout de sa langue sur sa lèvre, attrapent au passage une ou deux goûtes de sang. Etrange. Ce qui l’est d’avantage c’est la réaction d’Ezekyel. Un regard interrogateur se pose sur lui, elle allait demander si ça allait mais l’employé revint. « oui oui ça va. » pour rassurer l’homme elle lui adresse un regard et un petit sourire sincère. En quelques secondes ils se retrouvent dehors, le froid la saisit comment j’ai fait pour rester aussi longtemps dehors. Hésitante, elle se décide à poser le regard sur Ezekyel, « c’est pas grave. Il y a quelque chose qui ne va pas ? » elle a un air interrogateur, un air justifié vu la réaction du jeune homme mais aussi les traits de son visage qui ont changé. Il a un air plus dur, les yeux gonflés. La blessure sur sa lèvre saigne encore alors du bout de sa langue elle attrape le liquide rouge, non pas par plaisir mais par nécessité – elle n’a pas de mouchoir avec elle et puis c’est pas trois goûtes de mon propre sang qui vont me tuer !



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MessageSujet: Re: DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox   DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox EmptyMer 7 Nov - 22:52



EXTÉRIEUR ; DE NUIT ; AVEC ROXANE
Si ! C'est grave. J'aurais pu perdre le contrôle -encore plus que je ne l'ai fais- la blesser gravement, la tuer... Bon sang, j'aurais pu la tuer ! Penché, mes mains viennent se poser sur mes genoux ; j'ai envie de vomir. " Il y a quelque chose qui ne va pas ? " Tout ; tout va mal. " Non, tout... tout va bien. " Mensonge. " J'ai juste réalisé que j'allais trop loin. " Deuxième mensonge. Quoi que... " Je n'ai pas droit de revenir vers toi comme une fleur et te sauter dessus comme ça. J'ai un peu l'impression d'abuser de toi... -je me redresse et lui adresse un sourire triste, qui se veut taquin tout de même- ...même si c'est toi qui a commencé. " Elle récupère ce qui lui reste de sang avec la langue ; terriblement sexy. C'est à croire qu'elle le fait exprès ! J'avance d'un pas vers elle, juste assez pour la prendre par les épaules. " Ecoute... Tu vas oublier ce qui vient de se passer ; nous nous sommes jamais embrassés et -j'hésite un peu avant de continuer ma première tentative d'hypnose- nous nous sommes juste retrouvés au Grill. Je te manquais donc... tu m'as demandé de venir jusqu'ici pour qu'on en parle. " Ce n'est pas aussi simple que je l'avais imaginé. Dire que je fais pire que mentir à ma meilleure amie ; quelle honte ! Je ne suis même pas sur d'être assez concentré pour être efficace. Dans le doute, je recule d'un autre pas et refixe Roxane dans les yeux. " Hey ! Ca va ? T'as eu un moment d'absence... je te disais qu'on pourrait passer par chez moi, je te filerai un manteau. " Je la prends par l'épaule et l'oblige à entamer le pas avec moi. " Tu te souviens de nos soirées passées sur le toit ? On sortait par la fenêtre de ma chambre -beaucoup plus amusant que faire nos devoirs- et nous restions des heures, enroulés dans une couverture, à nous raconter des histoires qui font peur. " Un ricanement s'échappe à travers mes lèvres, je reprends aussitôt. Je n'ai pas envie qu'elle me coupe dans mon élan, je n'aurais pas le courage de recommencer. " Ça te dirait de retrouver nos 10 ans, de dormir sur le toit cette nuit ? " Je sais, je sais... il fait froid, le ciel est couvert mais... ça me manque... " On est pas obligés de parler de trucs horrifiants si tu veux. On peut simplement... nous retrouver comme avant. " J'évite tant bien que mal de la regarder, me contentant d'écouter le rythme des battements de son coeur. Il m’obsède mais, en même temps, il m'est drôlement rassurant. " Rappelle-moi de te filer un pull et un jean à ma mère. Tu ne vas pas rester habillée comme ça, si ? " Tais-toi Ez', tais-toi ! Tu ne vois pas que tu deviens lourd, que tu ne fais que parler ? J'essaye surtout de noyer le poisson. N'ayant jamais fait cela avant, je ne sais pas si ma tentative d'hypnose a fonctionné. C'est... tellement étrange ; un peu comme lorsqu'on invente un baratin pour ne pas se faire engueuler par un prof ou, lorsqu'on s'invente une vie pour que le psy nous laisse tranquille. Sauf que là, il s'agit de Roxane...

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MessageSujet: Re: DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox   DON'T YOU LET ME GO TONIGHT ? ezekyel & rox EmptyJeu 8 Nov - 10:55

    Nan tout ne va pas ! on réagit pas comme ça quand tout va bien. Elle n’a pas directement posé « qu’est-ce qui va pas ? » car elle voulait lui laisser un champ de réponse. donc tout va bien ? tu sautes au sol après m’avoir embrassé et tout va bien ?.... j’embrasse si mal que ça ? Evidement, elle n’imagine pas la véritable raison de cette surprenante réaction. Pourquoi il ne lui dit pas ? comme le elle, elle a enlevé son pansement, ne peut-il pas le faire ? Sujet trop lourd ? Trop gros secret ? Alors, elle ne mérite pas sa confiance ? elle ne mérite pas la vérité ? ce serait extrême de penser ça, mais ce type de réflexion commence à poindre son nez dans l’esprit de la demoiselle.

    Qu’importe, de toute façon il lui arraches ses souvenirs. Une sensation étrange en découle, trop étrange, ces derniers ça lui arrivait d’avoir des moments d’absence, mais cette sensation n’était pas la même. C’est comme si on lui avait arraché quelque chose, qu’on lui avait volé quelque chose. « qu’…. Qu’est ce que tu m’as fais ? » elle est perdue, on lui a volé quelque chose sans qu’elle ne puisse savoir quoi exactement. De la peur peint son visage, elle recule, perdue et apeurée. qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Un tour de son esprit ? voilà ce qu’elle finira par se dire. Encore étourdie elle répond d’un « mmoiuii dac. ». Elle ne regarde plus, elle est trop déstabilisée. Comme un automate elle le suit.

    Ce souvenir la distraie, la faisant quitté son questionnement –pour le jeune homme c’était un point pour lui. Mais cette sensation de vole et de faux lui grignotait toujours l’esprit. « si t’as une quantité suffisante de couette et autre machins moelleux je suis partante ! » un grand sourire s’accompagne de ses paroles. hé cocotte, t’as oublié tes insomnies ! tes cauchemars ! tes peurs !!!!!!!!! TAIS-TOI C’est bon, elle a encore un peu d’autorité sur elle-même, un peu …. De toute façon qui vivra verra. oh bah d’habitude j’dors en sous-vêtements …. Nan tu vas pas lui dire ça ! « oh oui… je me trouverais bien quelque chose …. » une chemise à toi …. Par exemple …..

    Pour le moment il est gagnant, le trou dans sa mémoire reste, mais fouineuse comme elle est et vu comment il était déstabilisé, il serait possible que ça remonte. Surtout qu’avant de partir elle se dit mais je connais pas ce grill ! Nous verrons bien. Et puis peut-être qu’elle se ferra d’autre souvenir une fois qu’ils seront chez lui. Heureusement que c’est chez lui que chez elle, ils auraient eu du mal à s’allonger tout les deux dans le salon … Elle se met par fixer un point devant elle, marchant, s’imaginant emmitouflée dans les bras d’Ezekyel dans une couette. tu vois que ça valait le coup de venir à cette soirée ! tu vois, faut faire des efforts ! ah bah si mes efforts sont toujours récompensé comme ça je veux bien en faire tout le temps !



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