KLAROLINE - espèce de con !

C’est de sa faute ! Cela ne peut être que de sa faute ! Comment peut – elle encore s’obstiné à être proche de lui alors que ce salaud est celui qui a attiré ces chasseurs. Non non franchement, je ne comprend vraiment pas Elena. – Remarque tu t’es vu toi ? Avec Klaus ? – Oh ta gueule, c’est pas pareil, je suis peut être attirée par cet abruti mais je suis pas assez conne pour y succomber. – T’as conscience que tu es entrain d’insulter ta meilleure amie ? – Rien à foutre, dans cette situation, elle agit connement. C’est tout, il y a pas à tortiller du cul, les faits sont là. Je ne comprends vraiment pas pourquoi elle continue avec Elijah. Et je ne comprends pas non plus pourquoi ce malade ne s’est pas définitivement cassé d’ici. Pourquoi il est revenu ? Depuis qu’il est revenu, c’est de nouveau la merde. – Ralenti ! – Sa famille est un poison, il n’y a pas à dire. J’ai perdu ma mère à cause de sa putain de famille merde ! – Ralenti bon sang – C’est bon, il a d’abord transformé Matt qui était sans doute le meilleur des humains, celui qui se battait le plus pour le rester pourquoi ? Juste pour impressionner cette bande de sorcière à la con. Et la monsieur revient et la première chose qu’il fait s’est de nouveau torturer Elena. Nan mais sans déconné ce type est malsain – Je suis d’accord mais attention au virage – Et maintenant son connard de frère a tué ma mère… mon dieu ma mère… j’ai perdu ma mère… je suis orpheline… j’ai toujours tellement de mal à réaliser… mais bon sang, j’ai perdu ma mère… j’en peux plus, je suis tellement à bout de nerf. – Tes yeux, ils se floutent, c’est pas le moment de chialer tu dois aller botter le cul d’Elena – Après mettre assuré qu’elle va bien, cela va de soit.

Je ferme les yeux pour essayer de me calmer, de faire passer ma colère et ma tristesse. Ces dernières semaines, je suis totalement à fleur de peau. La mort de ma mère m’a totalement abattu mais ma conforter dans mon désir de tuer la famille Mikaelson à l’exception de Klaus. Pas que j’ai une préférence pour lui mais parce que je tiens à la vie. Mais il est clair que je donnerai tout pour voir ces deux frères morts avec une priorité pour Kol. – VOITURE ! – Oui j’ai vu, pas la peine de s’exister. Tu vois, je l’ai évité. – Roule plus doucement merde ! – Merde toi même ! fous moi la paix ! Quoi qu’il en soit, je dois sortir Elena de cette situation, je dois l’éloigner un maximum de ses poisons. Nous étions tous plus heureux avant de faire leur rencontre. Nous avions trouvé un équilibre. Ils nous polluent l’existence et ceux malgré mon faible pour Klaus qui n’est qu’un faible et rien d’autre. – la bonne blague – Oui c’est rien d’autre ! Et je t’ai dis de te taire.

J’arrive enfin devant le chalet que Klaus m’a indiqué. J’en reviens pas qu’il met appelé. Ce n’est tellement pas son genre mais comme quoi le fait d’avoir râler la dernière fois à servi de leçon. – Et après cela tu me dis que c’est rien de plus que de l’attirance physique ? – Puisque je te le dit. Je gare ma voiture et claque la porte de ma portière. Je n’ai clairement pas envie de me faire discrète. C’est qu’ils ne se font pas chier les Mikaelson. La baraque est immense. Mes baskets foule le gravier. J’ai mis mes affaires en quatrième vitesse lorsque j’ai entendu Klaus me dire qu’il avait Elena avec lui. C’était loin d’ici en plus. J’aurais du prévoir des vêtements de rechange… je suis épuisée. Conduire m’a toujours fatiguée surtout de nuit et sur une longue route. J’ai donc juste enfilé un jean j’ai gardé ma nuisette et j’ai juste pris un long gilet qui me permet de cachet le tout. Je ne suis ni maquillé, ni brossé. Je suis dans un sale état mais cela c’est le cadet de mes soucis. Alors que je vais pour monter les deux petites marches pour accéder à la porte, cette dernière s’ouvre et je me stoppe tout comme mon cœur.

Quelques heures plus tard, Niklaus a fini par se calmer un peu. Après avoir mis les choses au clair avec son frère aîné, il a préféré le laisser tout seul. Pas la peine de faire du baby-sitting. Après tout, Elijah est assez grand pour se surveiller tout seul, non ? Que quoi. Si l'Hybride n'était pas intervenu lorsqu'Elena a essayé de lui donner à boire de son sang, dieu sait ce qu'Elijah aurait fait, jusqu'où il serait allé. La dernière fois qu'ils ont surmonté une situation similaire est aussi celle où les deux frères ont collaboré dans l'optique d'un but commun. C'est devenu tellement rare pour Niklaus -de penser aux autres- que cela lui fait tout drôle. Il a la vague impression de se soumettre, de se fragiliser face à sa compassion fraternelle. Non, Klaus n'est décidément pas habitué à ressentir quoi que ce soit qui le lie directement à autrui et, cela le perturbe grandement. Serait-il en train de devenir gentil ? Non... pas possible. Il se réconforte dans l'idée qu'il fait cela pour son frère, parce qu'il lui en doit une. En attendant... il croise les bras et regarde devant lui.

Debout, près de la fenêtre de sa propre chambre, il a le regard lointain et se perd dans ses pensées. Il regrette amèrement d'avoir amené Elena au chalet mais, si c'est le prix à payer pour voir son frère rassuré et Caroline venir à lui... il le referait sans hésiter. Surtout pour la seconde raison. L'hybride n'a pas résisté à l'envie d'appeler la blondinette à son arrivée à Sun Valley. Elle lui a tellement reproché son silence lors de son long voyage, qu'il tenait absolument à lui prouver qu'il peut faire des efforts juste pour ses beaux yeux. C'est peut-être à vomir de mignardise mais, il n'y a rien que Klaus ne puisse refuser à Caroline et, cela, tout le monde le sait.

Depuis la mort du shérif, Klaus n'a pas eu le temps de se soucier de ce que ressentait sa bien aimée. Entre Kol qui disparaît aussitôt que le scandale est "fini" et Elijah qui l’appelle au secours... il n'a pas eu le temps de rendre visite à la jolie blonde pour savoir comment elle allait. Cela dit, en y réfléchissant, ce n'est peut-être pas plus mal. Ils se seraient certainement engueulés, elle lui aurait encore craché ses quatre vérités au visage et, comme toujours, il se serait braqué face à tant d’honnêteté. Sa franchise... c'est l'une des choses qu'il préfère chez elle et, pourtant, il a parfois du mal à la digérer. C'est d'ailleurs pour éviter tout conflit avec Caroline qu'il a pris le soin d'éviter le sujet de la mort du shérif au téléphone. Il s'est contenté de lui dire où il se trouvait et qu'Elena était avec lui. Aucun mot sur Mme Forbes mais, il est évidement conscient que le sujet ressortira du tiroir à un moment ou un autre. Lui en veut-elle pour la mort de sa mère ? Il secoue la tête à cette pensée. Elle n'a pas à lui en vouloir ! Pour une fois, rien est de sa faute, ce n'est pas lui qui a causé son malheur. Il tourne la tête en apercevant la voiture de la blondinette dans son champ de vision.

Elle ne perd pas de temps pour descendre du véhicule et, Klaus n'a pas besoin qu'on le lui dise pour deviner qu'elle est en colère. Le claquement de portière, le pas rapide... Il est déjà derrière la porte lorsque le bruit des pas de la blonde sur le gravier se font entendre de plus en plus près. " Caroline... " s'annonce-t-il en ouvrant la porte en grand. Un demi sourire illumine son visage en découvrant l'allure de la jeune femme mais, il préfère ne pas faire remarquer son état pitoyable. " Bienvenue au chalet familial des Mikaelson. " Il se met sur le côté et lui fait signe d'entrer, bien que la connaissant, elle n'attendait pas son approbation. " Moi aussi, je suis ravi de te voir Caroline. " ironise-t-il devant les nerfs à vif de la jeune femme. Après avoir refermé soigneusement la porte derrière lui, il joint ses mains dans le dos et se tourne vers elle. Il cherche ses mots... mais préfère se taire devant le naturel sauvage de la belle.

La mort de ma mère me reste toujours irréaliste. J’ai toujours cette impression qu’elle va revenir du travail ou sortir de sa chambre lorsque je suis à la maison. C’est véritablement entrain de me rendre malade. Et parfois, la dure réalité me touche et je me met à hurler, à pleurer toutes les larmes de mon corps. Après mon père, je dois faire le deuil de ma mère et je suis toute seule pour faire cela. Je suis seule pour pleurer ma mère. Elena semble trop occupée à s’occuper de « sa fille », Matt  ne donne plus de signe de vie et Bonnie est morte. Mon dieu, je suis tellement seule face à la mort de ma mère que je dois bien le reconnaître, je fus soulager d’entendre la voix de Klaus lorsqu’il m’appela. Cependant, ce soulagement disparu bien rapidement lorsque je constatai que la situation était plus que délicate avec Elena à proximité de lui. Ce n’est jamais bon signe lorsqu’il est a proximité d’Elena.

« Caroline... » Stopper, je n’arrive pas à quitter mon regard du sien… tellement hypnotique – ce qui est marrant c’est que ce con est capable de t’hypnotiser ma cocotte, arrêtes de le regarder dans les yeux – détail en effet à ne pas oublier, je détourne mon regard et reprendre ma route, tapant du pied. « Bienvenue au chalet familial des Mikaelson. » Cette famille me surprendra toujours, elle semble avoir des cachettes un peu partout mais en soin, cela ne devrait pas m’étonner. Ils sont bourrés de frics, c’est un peu logique qu’ils aient de quoi vivre un peu partout. « Moi aussi, je suis ravi de te voir Caroline. » Je lève les yeux aux ciels avant de faire mon entrer dans la maison. Comme je m’y attendais, c’est assez spacieux et dans le cliché parfait d’un chalet. – Moi j’aurais vu cela plus grand quand même – Ai un jour les moyens de te payer une baraque déjà comme cela et on verra pour la notion de plus grand. Je sens le regard de Klaus sur moi et je sens le rouge me monter au joue. NON NON NON, ce n’est pas le moment que mes hormones fassent des siennes. Je me retourne alors et croise les bras. Je le dévisage quelques instants – ces pecs, mmhhh – avant de détourner le regard. « Raconte moi ce qu’il s’est passé. Tu n’as pas été des plus bavards au téléphone. Pourquoi Elena est ici ? »