Adriyel ∇ Illusions infâmes, cauchemars poétiques.

Adriyel Leho-Frozen River

c'est tout moi ça !

La vie a quelque chose de mystérieux. Et pourtant nombreuses sont les personnes à vouloir à tout prix la sacrifier, à préférer la mort aux délicieuses années que la vie peut offrir en échange de malheurs inavoués et inoubliables, qui semblent, à mesure que le temps s'échappe, devenir cauchemars, cauchemars si doux que cela devient une obsession. La même chaîne, toujours et encore. L'humanité qui s'essouffle, l'impression de perdre pied. La chaleur des corps épris n'est plus, n'apporte rien d'autre que la froideur de la solitude. Et les diables qui se complaisent dans le malheur, diables obsédés par leur drogue si particulière. Et il arrive parfois que les gens, sans doute dans un élan d'auto-protection, se créent une carapace derrière laquelle ils se cachent, restant dans l'ombre de ce qui leur est connu. Longtemps, Adriyel a cru être une de ces personnes. Mais les maux jamais ne partent, tout comme les souvenirs, c'est en cela qu'ils se ressemblent. Il n'a jamais connu ses parents, les vrais, et la seule famille qu'il ait à ce jour se résume à un unique nom : Ezeckiel. Ils ont dû apprendre à grandir par eux-mêmes, à se forger leur propre opinion des choses et sont devenus de petits démons qu'il ne vaut mieux pas réveiller, de fraiches braises qu'il ne vaut mieux pas attiser. Leho se fait parfois l'effet d'un gamin déboussolé, qui se repose sur la figure à la fois maternelle et paternelle de son frère, un peu comme un grand frère, et pourtant ils sont jumeaux. Nés le même jour, la même heure. Quelle différence ? Aucune. Il est sombre, froid, glacial. Son cœur gelé, son sourire rusé et narquois qui regarde ses proies avec malice et délice, ces yeux qui fixent sans aucune honte les fourmis autour de lui, fourmis qui portent le nom d'hommes, de vampires. D'hybrides, de chasseurs. Peu importe leur nom, au final. Ils restent des fourmis, attendant patiemment l'heure de leur mort, tapis dans l'ombre de leur peur. Indifférent au malheur, il se complaît dans la souffrance, profitant de chaque seconde à laquelle il a accès pour pouvoir partager et assouvir son désir irrémédiable. Pourtant, il possède une autre face, plus douce. Plus sensible. Plus fragile. Et surtout, plus vulnérable. Cachée, presque invisible aux yeux du monde, il y met ses sentiments, ses moindres émotions pour ne laisser paraître que son indifférence et sa froideur. Douces lamentations de son esprit lorsqu'il se met à devenir doux, gentil... et déjà, la seconde d'après, il se reprend. Il est lunatique, presque au point d'être bipolaire, changeant d'humeur au gré de son ombre, ne se préoccupant ni d'être violent, ou sanglant. Il n'y a qu'une chose qu'il respecte : il reste clair, vif d'esprit pour réagir au moindre bruit. Il lui arrive de se moquer, de paraître hautain mais l'heure qui suit, il est devenu une autre personne. Schizophrène ? Non, il ne l'est pas ; seul son caractère change, se transforme, mais il perdure en lui cette bestialité qu'a créé la « malédiction ».

tout commença ainsi...

Jumeaux (n.m.) : Enfants nés d'un même accouchement.

Tout commença par la solitude. La solitude amère, le désespoir de ne pas pouvoir sentir près de soi l'être aimé, de ne pas pouvoir être materné comme ont droit de l'être tous les enfants, quels qu'ils soient. Sa mère, morte en couches, de même que son père. Et pourtant, Adriyel n'était pas seul. Dès qu'il eut assez de patience pour grimper sur l'étagère du haut, au fond du couloir, il chercha le mot entendu tant de fois, qui les caractérisaient, lui et son frère. Jumeaux. Il se souvenait toujours de ce moment, de cette phrase qui n'avait à ses yeux aucun sens, qui ne voulait rien dire, dont il ne comprenait strictement aucun mot, sinon même et enfant. Ils ne savaient rien sur leurs parents, et passaient le plus clair de leur temps à s'inventer des histoires sur le passé de leurs géniteurs, outre les bêtises qu'ils firent dès qu'ils furent en âge de pouvoir le faire, devenant très vite les terreurs de l'orphelinat parisien où on les avait refugiés. Et puis ils devinrent méchants, comme si les gènes s'étaient transmis et devenaient actifs à ce moment-là. Ils étaient semblables, semblables et identiques en tous points. Ils passaient de famille en famille, refusant catégoriquement chaque nouvelle personne. On les disait devenus démons, anges déchus qui ne faisaient pas la part des choses, dès qu'ils commencèrent à voler pour survivre. Pour se protéger et rester ensemble, coûte que coûte.

Le destin a cela d'exceptionnel, c'est qu'on ne sait jamais réellement ce qui peut nous arriver, ce qui va nous arriver, comme s'il fallait marcher, simplement, un pied devant l'autre, sans connaître rien de plus que la façon de marcher : ni la direction, ni le but, rien. Seulement marcher, encore et toujours, jusqu'à ce que la flamme s'éteigne et que le corps se repose, laisse l'âme s'évaporer petit à petit. Certains disent, à tort ou à raison, que sais-je, que les loups-garous et autres créatures de la nuit n'ont pas d'âme, qu'ils sont comme emprisonnés dans un monde qui n'est pas le leur et que jamais ils ne peuvent se détacher de cette malédiction qu'ils n'ont, pour la plupart, pas choisi. La souffrance est telle qu'il faudrait deux hommes pour la supporter. Et pourtant, pourtant chacun vit, trépasse, laisse sa descendance finir ce que lui n'a pas pu terminer, faire. Un héritage, sans doute. Mais quel héritage. Douce et aigrie descente aux Enfers, luxure inébranlable.

Partout, ils étaient recherchés. En France, en Italie, en Russie. Tous les endroits où ils étaient allés et où, véritables démons, ils avaient volé, volé pour leur propre plaisir, pour assouvir ce désir, ce désir d'en vouloir toujours plus. Ezeckiel avait activé son gêne en tuant un pauvre employé de banque qui, comble du désespoir, n'avait rien demandé sinon que d'être heureux. Ah, le bonheur. Quelle chose si cruelle et perfide, si imprévisible. La nuit suivante, il avait failli tuer Cléo, et ils étaient alors partis pour Mystic Falls. Pour protéger Cléo, sans doute. Du moins, dans les grandes lignes. C'était un sujet à éviter, le déni total de la réalité et aucun d'eux n'en parlait. Dès que ce nom arrivait dans la conversation, il y en avait toujours un pour changer d'air, de sujet. Et tandis que déjà s'était activée la descente aux Enfers d'Ezeckiel, Adriyel découvrit peu après les joies d'une malédiction génétique dont il n'était pas responsable.

La deuxième pleine lune qui suivit l'activation de son gêne, Ezeckiel faillit tuer un homme, une deuxième fois. Mais, pour une raison qui échappa toujours à son frère, il ne réussit qu'à le blesser, le laissant vivant, représentant alors une menace pour les deux frères. Et s'il parlait ? Et s'il racontait la transformation à laquelle il avait assisté, médusé ? Adriyel se rappelera sans doute toujours des minutes qui ont suivi, pendant lesquelles il pesait le pour et le contre de sa propre descente aux Enfers. Et, finalement, un souvenir, le fameux souvenir du mot jumeaux, alors qu'ils n'étaient qu'enfants, et le fait que chacun ferait tout l'un pour l'autre le fit pencher, et déjà l'homme était mort, laissant place à une extrême souffrance dans le corps du jeune River. Une nécessité, c'était une nécessité, et pourtant il ne sut jamais s'il regrettait son geste. Son esprit restait vide, impénétrable.

Vois-tu les yeux qui te fixent, derrière le buisson ? Vois-tu le sourire machiavélique qui ne t'inspire rien d'autre que de l'ombre, du mal ? Approche-toi donc, enfant, et goûte au plaisir d'être une proie. Une victime. Une victime parmi tant d'autres. Un simple moyen de se nourrir, pour survivre. Survivre, toujours et encore.

Tout commença par la solitude, et tout termina par la mort, la mort d'un homme parmi tant d'autres. Qu'était-il, sinon une simple victime, une proie du destin ?

qui suis-je vraiment ?

Mon prénom est Margot, mais vous pouvez m'appeler Lulapsy ou Lama. :3 J'ai quatorze ans et j'habite dans le sud de la France, dans la ville rose (la meilleure du monde évidemment) ! Je vais entrer en seconde l'année prochaine et je veux passer un bac Littéraire, parce que j'adore écrire et qu'on me dit que j'écris très bien (bon ok c'est n'importe quoi mais bon, je me vois pas faire S quoi). J'aime écrire, lire, les lamas, les chevaux, la musique (kpop par exemple), Ezeckiel (lalala ♥), bref un peu tout ! Les lamas aussi, très important, je leur voue carrément un culte. Je pense que c'est tout, vous voulez ma taille de chaussettes peut-être ? Je chausse du 40-41, du coup chaussettes c'est la même ! :') J'ai bien envie de goûter du beurre de cacahuètes, il paraît que c'est super gras et très bon ! Et je cherche une idée de déguisement pour ma fête du collège, le thème c'est cinéma, si vous avez des idées hésitez pas, je sèche... (j'avais pensé à Minnie (en fait Ez a pensé à Minnie*) ou à Charlie Chaplin mais je saurais pas me retenir de parler xD) Ah oui j'adore coder aussi ! Je suis en train de faire mon forum d'ailleurs, ça avance ça avance, j'adore coder parce que c'est trop cool je trouve de voir son site se métamorphoser petit à petit *-*