Invité | Sujet: ASHLEY & LIBRE - « L'ennuie fait partie de la vie, alors pourquoi lutter contre ? » Mar 28 Mai - 14:03 | |
| L'ennuie fait partie de la vie, alors pourquoi lutter contre ? Le plafond était immaculé de peinture, simplement fait de plâtre qui le rendait un peu râpeux. Mon regard ne l'avait pas lâché depuis que je m'étais réveillée. Je ne savais pas pourquoi, mes méninges tournaient à fond. Je repensais à ma vie d'humaine et à ce que j'étais devenue avec le temps et mon changement d'espèce. J'avais été une jeune femme heureuse et épanouie lorsque je vivais encore, j'avais eu une petite sœur qui résumait ma vie. Plus de six cents ans s'étaient écoulés depuis cette époque-là, et au jour d'aujourd'hui j'avais éteins mon humanité et cherchais par tout les moyens de donner un sens à ma vie, de donner de l'importance à quelque chose. Bien que j'ai coupé mon humanité, je m'ennuyais ferme. Les missions que Klaus pouvaient me donner se faisaient de plus en plus rares ces temps-ci, comme s'il n'y avait rien à faire à Mystic Falls. Que faisaient les gens normaux ici ? Enfin « normaux »..
Ils allaient au lycée, bien sûr. Enfin les personnes de mon âge, quoi. Tah, si vous avez cru que j'allais dire mon âge physique, vous êtes fous ! Ce n'est pas un truc qu'on demande à une jeune femme. Mon âge vampirique, je pouvais vous le sortir quand je voulais, car c'est cet âge qui m'avait fait grandir, évoluer et prendre de l'expérience dans la vie. Bref. Je finis par délaisser mon plafond pour finalement me lever et aller prendre une bonne douche. Délaissant ma nuisette, j'y entrai et faisais couler l'eau sur ma peau. Elle était chaude et détendais mes muscles un peu endoloris par la faim qui se faisait pressente désormais. Je n'avais pas chassé depuis plusieurs jours, et je commençai à le ressentir. Je n'avais pas envie de tuer en ce moment, et pour moi une bonne chasse n'en était pas une s'il n'y avait pas eu de mise à mort. Alors la galère, quoi, en faite.
Sortant de la douche, j'enroulais une serviette autour de ma poitrine et allai devant mon meuble de salle de bain, effaçant la buée du miroir avec ma main. Je me regardai, mes cheveux humides tombaient sur mes épaules, noirs d'eau, ma peau était blanche dû au manque de sang, et mes yeux gris contrastaient vivement avec le reste de ma personne. Pour un peu, j'en aurais effrayé plus d'un. Enfin, non. Mais bref, passons. Je n'étais pas ici pour plaire à qui que ce soit, mais pour me préparer à aller au lycée. La blague !
Je me maquillai rapidement d'un trait d’eye-liner, de crayon et de mascara, puis j'attrapai un sèche-cheveux afin de m'en servir. Puis je me les bouclais et allais dans ma chambre pour enfiler des sous-vêtements noirs, un jean taille basse sombre avec un top prune et des bottines de la même couleur. Puis j'enfilai une veste en cuir, prenais mon casque et refermai la porte derrière moi en sortant de mon appartement. Une fois dans la rue, j'enfourchai ma moto et enfilai mon casque. Je conduisais jusqu'au lycée, me garai sur le parking et descendais de ma bécane.
J'avançai, les élèves me regardaient quasiment tous, comme s'ils n'avaient jamais vu de personnes dans leurs vies. Je connaissais plutôt bien ce lycée, malgré que je n'en fasse pas partie il m'était déjà arriver d'y faire un tour pour repérer les lieux. Les cours venaient tout juste de commencer, et pour m'incruster il allait falloir que j'ai un minimum de crédibilité pour ne pas me faire remarquer tout de suite. J'allais donc derrière le lycée, au coin où j'avais remarqué plusieurs mégots de joints par terre -l'odeur était plus que reconnaissable. Comme je m'y attendais en cette début de journée, une jeune femme se tenait adossée contre le mur, un pet à la bouche. Je m'approchai d'elle et lui souriais : « Tu me laisses tirer ? » Elle souriait, tirait une barre, avant de me le tendre. Je le pris et tirai une grande latte dessus, avant de finalement lui rendre.
Nous fumions toutes les deux, parlions et rigolions ensemble. Le cannabis ne me faisait plus grand chose avec le temps, mais j'aimais assez le goût qu'il me laissait dans la bouche. Finalement, une fois le pet terminé, je plaquais mes deux mains sur le mur, de chaque côtés de la tête à l'adolescente, avant de plonger mon regard dans le sien et de l’hypnotiser. « Tu ne crieras pas, tu me laisseras faire et si on te demande, c'est un petit ami bestial. » Et je plantai mes crocs dans sa gorge, buvant plusieurs gorgées -suffisamment pour étancher un peu ma soif mais pas suffisamment pour la mettre en danger. J'enlevai mon écharpe et la lui mettais autour du cou pour cacher sa plaît tout en passant ma langue sur mes lèvres. Je la laissai là et fis demi-tour, traînant dans les couloirs du lycée à chercher quelque chose à faire.
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