Oward Sheizington - Médecin urgentiste - Loup garou -

Oward Sheizington

c'est tout moi ça !

L'inconvénient avec Oward, c'est que la première chose qu'on voit de lui , c'est le médecin. On oublie souvent l'homme qui pourrait se cacher derrière, et d'un coté, ça l'arrange. Il n'aime pas qu'on remue ce qui l'a construit. Passionné par la médecine, il a un coté très altruiste, sérieux et un sang froid à toute épreuve. Avec une bonne quinzaine d'années d'expérience, du petit interne au médecin qualifié, sa maturité et son expérience dans le métier et la vie de tous les jours, font de lui quelqu'un de fiable, digne de confiance, prouvant, chaque jour que ce foutu soleil se lève, qu'il est responsable, compétent et diablement psychologue , maîtrisant à merveille ses patients. Le sang , les cris, les pleurs, les plaintes, et les petites manipulations ne sont que son quotidien et il les accuse parfaitement. Il a déjà été, depuis longtemps, marqué par des scènes pire que gores, de personnes arrivant aux urgences dans des états extrêmes. Et vu qu'il aime apprendre, encore et toujours, il a aussi une qualification en chirurgie de premier degré. Cela dit , il ne s'y risque que si manque de personnel et si urgence vitale. Son métier l'a aussi forgé pour la vie de tous les jours. Marié avec une femme homosexuelle, il l'apprécie mais ne la touche pas. C'est un compromis clair entre eux et il déteste les embrouilles et les "à peu près". Sinon ensuite, il doit être violent , et se battre. Résultat, ça fout du sang partout. Non pas qu'il soit maniaque , mais c'est dégueulasse d'en foutre partout, et inconvenant devant les femmes. Malheureusement, son coté loup est bien présent et quand il se fait ressentir, le beau médecin altruiste, sympathique et courtois change un temps peu de comportement , devenant plus autoritaire, plus cinglant , plus impulsif et doit aller péter son câble dehors en pleine nuit si le besoin se faire ressentir.

Il ne supporte pas le mensonge, l'hypocrisie, les fourberies, les sarcasmes ( surtout ceux féminins... C'est tellement plus facile avec les hommes de calmer les choses ). Patient, très ouvert d'esprit, il écoute, et essaie temps bien que mal de peser le pour et le contre pour aider au mieux l'autre. Il ne faut bien évidemment le prendre pour un con. Il est peut être gentleman, gentil, et protecteur, il n'en reste pas moins un homme fier, un loup. Contrariez-le, foutez-vous de lui , et son courroux verbal ou physique sera sans appel. Il n'est pas adepte de la violence, mais aux grands maux les grands remèdes. Il renie sa nature, n'acceptant pas ce qu'il est , et de ce fait ,il éloigne tout le monde de sa vie privé. Non pas par égoïsme, par amour de la solitude ( quoi qu'avec le temps, il a appris à l'aimer ) mais pour protéger les autres de sa propre personne. Les années à subir ça l'ont bien évidemment affecté mais il doit vivre avec. Même sa femme n'est pas au courant pour lui et se garde bien de le faire sentir. De toute façon, même s'ils sont marié, leur habitat est immense et divisé en deux, donc, elle ne peut pas spécialement le griller. Ils se mettent mutuellement au courant des choses officiels auquel le couple doit être présent, mais outre ça, chacun fait sa vie comme il l'entend. Il porte quand même l'alliance. Il faut dire que vu la belle femme que c'est, et lui de son mètre quatre vingt sept pour une belle musculature, ils font plutôt sensation quand ils sont sollicités. Autant, elle, elle aime ça, autant lui , ça le fait royalement chier. Elle la citadine, lui le rural.

Il aime le calme, le bon whisky , la bonne bouffe, tout un tas de musique, les activités physiques, et le vent. Surtout le vent. Il ne sait même pas pourquoi. D'un naturel attentif, il note tout. Il a aussi une excellente mémoire, et les sens constamment en éveil, il est difficile de le surprendre. Autant cérébral que sportif, c'est aussi un bourru du boulot. La meilleure façon de se mentir sur sa propre existence. Il n'aime pas s'étendre sur son passé. Il lui en manque un bout d'ailleurs, et les nuits agités qu'il fait ne sont pas pour le réjouir non plus. Il est tellement plus compliqué que quelques adjectifs couchés sur une page. A vous de découvrir en profondeur ce qu'il recèle, mais parfois, certains secrets devraient rester bien enfouis...

tout commença ainsi...

Originaire des alentours de Mystic Falls, il a fréquenté dés la naissance autant les amérindiens que les américains dit de blancs. Son père tenait une ferme de bison , vous savez, ces espèces d'auberges immenses, où on élève les bisons, les émeux , et ces créatures un peu disparus mais qui font sensation dans les assiettes. Et bien Oward naquit là dedans. Son père était un type fermé, rustre , le genre de mec que vous croisez dans un détour de comptoir pourri , qui pète , rote et qui te colle une patate pour te dire bonjour. Il avait un bide "repose-bière" et l'haleine plus fétide que le pire des carcajoux crevés sur le bas coté. En somme, pas un cadeau. Mais Rosa, la petite serveuse du Rokinchair, le bouiboui du hameau où on servait de la bière qui se rapprochait plus de l'urine de chameau que de la délicate boisson irlandaise cremeuse et cuivrée, l'aimait. Pourquoi? Comment? Des fois, il ne vaut mieux pas savoir. Et puis elle était jolie... Tellement jolie ...

Les premières années du gamin furent un plaisir. A vrai dire, il n'était pas difficile. Comparé à d'autres momes, il avait un mode de vie assez précaire, une hygiène de vie aussi correcte que possible. Rosa avait beau faire tout ce qu'elle pouvait pour en faire un petit garçon présentable, son con de père le dégueulassait à chaque fois en l'embarquant à gauche et à droite. Elle se conforta donc dans le fait qu'un petit garçon aimait et devait se salir, et non pas qu'elle était une mauvaise mère. Et dieu seul savait qu'elle ne l'était pas. Elle aurait donné sa vie pour son fils. Quatre ans plus tard , alors qu'Oward était entré en maternelle, arriva Mollie, sa petite soeur. Et le chien, Polenta, un vieux labrador obèse légué par une tante décédée récemment et qui portait tellement bien ce nom bizarre. Une grosse platrée de purée le bestiau. Impossible de l'embarquer à la chasse avec le paternel, il te faisait une crise d'asthme au bout de 300 mètres. Mollie , une petite tête blonde, qui devint le trésor d'Osward. Elle tenait de sa maman. Petite, belle, avec des grandes boucles. Dés qu'elle sut marcher, le gamin se mit en tête de lui apprendre tout ce qu'il savait, et il en savait des choses. Un peu trop pour son âge. Surtout les trucs comme "maman qui se fait chopper par papa dans le salon en pleine nuit alors que je voulais juste faire pipi" , ça aurait pu être épargner. Et qu'on vienne pas lui sortir qu'on fait les bébés par les oreilles , parce qu'il aurait pu vous faire un cours là dessus. Planté dans la réalité trop tôt peut être, il développa un rapide instinct de protection.

Il se découvre un amour pour l'école, n'est pas mauvais du tout sans pour autant être surdoué. Il est juste trés curieux et avide de connaitre les choses, surtout sur la nature. Encore aujourd'hui, il aime son coin de forêt plus que tout. Au moins, on l'y emmerde pas, du moins jusqu'à preuve du contraire. Il attrape rapidement une petite gueule d'ange , et les petites filles sont toutes gentilles avec lui , que demander de plus. Sauf une: Caprice. Une sale gamine blonde. Alors elle, il lui foutrait bien un coup de pied dans le tibia. Sauf que c'est elle qui le fait. Son père dit qu'elle est jalouse, mais la mome de dix ans lui balance qu'elle aime pas les hommes parce que c'est des salauds infidèles, qui font des bébés partout. Ah bah comme ça... c'est dit. Oward se dit qu'elle est folle, qu'elle doit avoir un problème avec les garçons. La petite a en effet un problème avec son père infidèle, et subit constamment les colères de ses parents et leurs engueulades. Du coup, elle s'est juré que jamais elle ne ferait confiance à un homme. Oward n'a que dix ans, il s'en fout un peu. C'est ensuite que ça prendra une réelle signification. Il lui sort juste que t'façon, un garçon , ça se marie toujours avec une fille , que c'est comme ça. Voilà. Ca a forcément le don d'énerver Caprice qui lui refout un coup. L'amour fou entre ces deux gamins, qui sans s'en rendre compte, vont rester liés à vie.

Jusque là , aucun problème ne survient. Une enfance banale, avec ses petits aléas, et même entre les parents d'Oward et Mollie, ça va plutôt bien. Le gamin est calme, attentif, altruiste, même pas capricieux et ne râle quasiment jamais. Que demander de plus. Son père va l'initier à la chasse à l'âge de 11 ans, puis à 14 ans, il va lui apprendre à traquer le gros gibier. Il n'est pas mauvais du tout d'ailleurs, et cela lui arrive de pratiquer sans finalement tuer l'animal encore aujourd'hui, juste pour le plaisir de trouver la chose. Adolescent , Oward a fait parti du club d'escalade de la ville la plus proche, onze ans. De volley , 7 ans. Et de natation, 4 ans. Sa mère lui a appris tout un tas de petites choses qu'il a demandé lui même, comme la cuisine ( bon faut pas réver, il a un niveau basique hein, il n'est pas super doué, il fait même souvent cramer des trucs, c'est moche à voir.), le repassage, la lessive, etc ... Il reste un homme, n'allez pas lui demander de faire de la couture, il va vous regarder bizarrement. Arrivé à l'âge de 14 ans, il eut sa première cuite, avec son vieux, un repas de chasse qui s'est fini en gueule affalé dans les près à compter les bisons, et à virifier lesquels étaient les mâles. Le père d'Oward a d'ailleurs fini à l'hosto aprés un vol plané de 6 mètres dans une clotures en bois. Il n'y est pas resté longtemps, le gras, ça protège. A 15 ans, Oward s'envoya en l'air avec une voisine plus vieille dans la propriété d'à coté. Ok , il aurait pu mieux faire, ça gratte le foin. En somme, une adolescence pas trop chiante, calme, sportive, et ordinaire...Jusqu'au 13 octobre de ses 17 ans... Un soir en rentrant de son cours de natation, il pleuvait dangereusement , et un camion ne put s'arrêter à un stop en descente. Ils arrivaient sur la grande route où devait s'engager le poids lourd. Malgré le bruit monstrueux du colosse de feraille, ils ne le virent pas, jusqu'au dernier moment. La voiture fut percuté de profil et le camion s'arreta dans un pré juste en face , une cinquante de mètres plus loin , la voiture épousant son par choc...

La place du mort qu'avait Oward, à l'avant fut celle qui lui sauva la vie. Il en sortit indemne. Il ne comprit pas. Des plaies superficielles, rien de cassé. Et la vision d'horreur le prit aux tripes alors que le conduteur appelait dehors sous la pluie les secours. Il l'aida à sortir et expliqua ce qui s'était passé. Ce n'était pas sa faute au fond. La cargaison en aqua planing l'avait entrainer dans le désastre, mais dans l'élan , Oward lui colla son poing et se rua sur sa mère et sa soeur. Sa mère reprit connaissance mais avait le bras cassé à plusieurs endroits, quelques cotes aussi probablement et le coté du visage en sang et Mollie... Mollie... Etait-ce seulement Mollie.... Méconnaissable. Les secours les trouvèrent avec difficulté, et ils furent tous transportés à l'hopital le plus proche. Son père ne se déplaça même pas , prétextant les bisons. Connard d'égoiste. Le verdict fut sans appel. Mollie était dans le coma avec des lésions trés graves à la tête, au cerveau , au foie et au système digestif. Il ne savait même pas si elle pourrait s'en sortir.

8 mois de coma, et quand elle se reveilla, elle ne pouvait ni marcher, ni se rappeler... Et encore moins parler ou faire quelconque action du quotidien. Il avait mis du temps à la prendre en charge ce jour là. Le chirurgien buvait son café soit disant. Au verdict fataliste qui était tombé ... Oward entra dans une rage folle et passa à tabas le médecin. Il fut arrêté par la police, et mit en cellule de dégrisement le temps de se calmer. Le docteur ne déposa pas plainte. Oward tomba dans environ six mois de depression intense. Sa petite soeur ne serait plus Mollie. C'était une autre... Son père s'en foutait et sa mère était ce genre de femme qui pleure en disant qu'elle n'est pas assez forte, alors quoi, il allait la laisser crever dans son coin? Il avait 17 ans... Il était à la periode de sa vie où il devait choisir un chemin... Il décida après des semaines de réflexion de faire ce qu'il est aujourd'hui : médecin urgentiste. Il n'y aurait plus de Mollie. Plus de gamins qui arrivent en bouillie et doit attendre la pause café de ces cons de bureaucrates. Il était décidé.

Quand il entre en médecine, il se rend compte qu'en plus cela lui plait et ça ne fait que le conforter dans son choix. En plus de sa gueule d'ange qui ne laisse pas indifférent, il a aussi le cerveau actif et se concentre sur les études, pas spécialement fêtard , même s'il ira quand même à deux ou trois pour ne pas faire le gros sauvage hirsute. Il finira bien sûr complètement bourré et s'enverra deux trois nanas par ci par là , mais ce sont ce que font beaucoup de gars à cet âge. Alors qu'il l'a perdu de vue depuis cinq ou six ans, il retrouve Caprice là bas, qui est devenu bien belle et aguicheuse, et ça le fait franchement sourire d'apprendre qu'elle est devenu lesbienne. Bah tiens. Ils vont d'ailleurs bien sympathiser et se remomériser le passé. Et finalement, elle finira comme une amie fiable et stable, et deviendra son actuelle femme. Leurs liens n'ont pas changé.

Dans l'année de ses 23 ans, Oward quitte le domicile familiale et s'installe dans la ville de son université , Mystic Falls. Etant devenu sérieusement interne, il ne peut plus faire 1 h de route matin et soir, sans compter qu'il doit aller régulièrement voir Mollie à l'hopital psychiatrique du secteur. Cette même année sera accompagnée d'un autre drame. Ses parents vont voir la situation de leur couple se dégrader depuis l'accident. Rosa ne pouvait plus travailler, son bras était presque paralyser et même si elle recevait un peu d'argent pour ça, elle ne pouvait pas être aussi polyvalente. Un jour un membre du bureau de police se pointa à l'hopital avec un corps méconnaissable et ce fut Oward qui s'en chargea ... On lui donna les effets trouvés avec pour les particuliers qui viendraient ... et non. Rosa Reizington ... sur la gourmette de son bras défoncé... C'était sa mère là sur le brancard. Complètement défiguré, à moitié bouffé par une bestiole... Des traces de morsures , une jambe en moins... il était en vie, mais n'était quasiment plus humaine. Elle décéda dans l'heure qui suivit après le deuxième arrêt cardiaque... Il en fut détruit... Complètement détruit. Caprice était présente. Elle ne sut comment réagir, hormis l'aider au mieux, le faisant s'asseoir , lui donnant de l'eau et finalement , le soir, il craqua, les nerfs lachèrent. Entre les études opressantes , sa soeur et sa mère maintenant.... il éclata , et dut sortir... Quelque chose n'allait pas à l'intérieur. Mais quoi... il n'en savait rien...

Il prit une semaine de repos... Caprice fut très présente, ils discutèrent de tout et de rien se confiant l'un à l'autre comme de grands amis. Rare ce genre de liens. Parfois on ne trouve personne de ce genre dans sa vie... Caprice était là. Elle allait changé avec le temps, mais pour le moment, elle était là. Elle lui expliqua aussi sa situation. une lesbienne dans une famille friquée qui veut un gendre digne de son nom etc ... Et avec les heures de discussion, ils arrivèrent à un compromis qu'Oward proposa de lui même. Après tout , cela faisait déjà 17 ans qu'ils se connaissaient et ils ne s'étaient toujours pas entretués... Alors pourquoi pas 17 ans de plus? Il lui proposa de le déclarer comme petit ami officiel. C'était pas cher payé comparé au soutien qu'elle lui donnait, et ça la sauverait du déshonneur. Elle accepta, incrédule , et ce fut le moment des violons blabla ... Tout ça pour en arriver à une couple factice, torturé de chaque coté, mais conçu pour un soutien mutuel . Ils ne se toucheraient pas, ils n'étaient pas officieusement en couple, mais officiellement , aux yeux de tous oui. C'était bien pour tout le monde. Oward continua ses études, cumulant visite au cimetière, visite de sa soeur, et se mit aussi en projet de pouvoir adopter un jour un gamin. Caprice en plus d'être gay était stérile, et puis il n'était pas sensé la toucher, ça allait être coton pour avoir un gamin.

A 27 ans, il fut officiellement jeune médecin urgentiste. Il suivit quelques formations avec les années qui suivirent pour compléter tout ça, mais il l'était. Les débuts furent un peu durs, mais il aima, et prit plaisir à se consacrer à son métier, au point de devenir un mordu du boulot. Bonjour la vie privée presqu'inexistante. Et le peu de temps qu'il avait seul, il le passait à couper du bois, se ballader au milieu de nulle part . Le bucheron solitaire quoi et c'est encore le cas. Ca lui appelait son enfance et c'était le plus appaisant qu'il avait comme souvenir de sa mémoire défaillante. Des vides à des moments... Des restes de choc post traumatiques probablement , notamment l'accident avec le camion. En couple officiel avec Caprice, qui elle, se faisait une place de choix dans Mystic Falls, il se devait de répondre aussi à ses désirs de soirées, où elle le trainait pour faire bonne figure. Il s'y pliait mais il lui arrivait de refuser. Elle est bien gentille la Caprice, mais il n'avait pas ses horaires de fonctionnaires lui. Et puis, il aimait sa tranquillité. Avec l'âge, elle devenait un égoisme un peu dérangeant mais se rendait aussi compte qu'Oward aimait sa solitude alors le dérangeait de moins en moins. Il ne faisait pas sa tête de cochon non plus et restait trés courtois.

A 36 ans, on lui accorda l'adoption d'un enfant, et pas franchement doué avec les bébés quand il s'agissait de le vivre au quotidien et non simplement en urgence, il préféré adopter un enfant plus agé, qui avait vraiment besoin de quelqu'un. La femme qui se chargeait de son dossier lui présenta le dossier d'un petit gosse qui avait perdu sa famille une nuit de pleine lune. Personne n'a jamais compris ce qui s'était passé, et du coup, c'était un peu l'enfant maudit de la maison d'orphelins où il vivait et n'était pas aimé des autres enfants. C'eut pour effet de définitivement séduire Oward qui décida de faire le voyage jusque dans une région reculé du Canada pour le rencontrer. Maximilian , 3 ans. Un petit brun qui lui faisait pensé à lui tout petit. Le courant passa d'office. Le gamin adorant la nature et les animaux, Oward fut naturellement ouvert à lui apprendre deux trois trucs dans le jardin de l'orphelinat en guise de premier contact , puis lui expliqua ce qui allait arriver. Ce fut sans rechigner que le petit gars lui donna la main et le suivit. Depuis ce jour, ils ne se quittèrent plus. Il fallait aussi dire que le pauvre petit gosse était bien injustement rejeté, alors quelqu'un qui venait exprès pour lui, même à 3 ans on comprend.

A leur retour, Oward présenta le petit à Caprice qui passa dessus comme si de rien n'était "ouais salut Max " et hop , y'a plus de Caprice. Leur villa de campagne était divisé en deux parties trés distinctes. Ils ne vivaient pas ensemble. Il y avait juste une porte fermée à clef pour relier les deux grandes parties, mais rien de plus. Un coté donnait sur le monde d'Oward, l'autre une vue sur la ville, le monde de Caprice.

A 38 ans, Oward dut aller chercher son con de chien tout poisseux dans les bois. Il fit venir une baby sitter pour Max qui dormait et sortit le chercher. Cet idiot de chien avait en plus fait s'échapper l'énorme cheval de trait qu'il avait sauvé de l'abattoir par un pur hasard, un vieux cheval qui ne servait à rien, et ingérable mais ça restait un être vivant. Il sortit , et cela se finit mal... Au détour d'une cote dans la forêt , il vit le cheval revenir en trombe paniqué. Fusil sur l'épaule, les bois étant infestés d'on de ne sait quoi ( sachant qu'en plus, il connait l'existence des créatures par le biais de l'hopital... Certains patients ... certains ouis dire... même s'il avait gardé ça pour lui , considérant que ce n'était pas ses affaires... ) , il ne put évité le cheval qui le fit voler avec violence dans le décor. Enfin... quatre vingt kilos qui décollent dans les troncs, c'est pas négligeable. Il en péta un , et chuta dans un ravin de bien six mètres, finissant empalé sur une branche morte sur le coté du ventre. Rate perforé, jambe cassée en deux endroits et autres contusions diverses, il allait probablement mourir ici s'il ne trouvait pas rapidement une solution. Et trouver une solution quand on est explosé, à moitié dans les vapes, faut y aller.

Il perdit connaissance, pour se réveiller deux jours plus tard à l'hopital... Rate otée, recousu, soigné ... mais ... bizarrement la tête n'avait rien à voir avec ce qu'il avait vu avant de s'évanouir. Et une chose en plus. Une énorme trace de morsure sur la cuisse. Une morsure large et profonde... c'était quoi cette histoire... Il oublia vite ce problème quand Max lui sauta dessus, content de revoir son père. La babysitter reçut une belle prime pour avoir pris soin de lui. Max était tout pour lui. Ce ne fut qu'à la pleine lune qui suivit quelques semaines plus tard , qu'il ressentit un besoin de sortir ... les bois l'attiraient ... c'était quoi ces conneries... Pour finalement se retrouver à poil dans les bois le lendemain matin. A bas bravo... heureusement qu'il avait rappelé cette même babysitter ... Et qu'il put se faufiler sans qu'elle ne le voit à poil pour se rhabiller. Peu à peu , il chercha son problème, car c'en était un pour lui. Il se renseigna par divers moyens discrêts , pour finalement découvrir ce qu'il était devenu... Aucun souvenir du jour de son accident ... il ne savait toujours qui était cette saloperie qui l'avait mordu... mais il était devenu l'un des leurs. Il n'accepta jamais ce fait, et même encore aujourd'hui , le cache autant que possible, sa plus grande peur étant d'un jour s'en prendre à max sans le vouloir... Il pensait que c'était à cause de ça qu'il était devenu comme eux , mais était-ce vrai , ou bien avait-il ça dans le sang depuis la naissance ... il ne savait même pas qui était son père au final, et sa mère ... sa mère avait été retrouvé dévoré... Et si c'était son père ? Et si la morsure n'avait été qu'un déclencheur de sa nature ? Il n'y connaissait rien. Juste un an et deux mois qu'il subissait ce changement ... Il venait d'avoir 40 ans... et il avait besoin de réponses.

qui suis-je vraiment ?

Un peu plus sur moi : Jal, ça ira trés bien. - 28 ans - Quelle sera ta fréquence sur le forum ? Tous les jours si rien ne vient perturber mon quotidien. Expérience rp: Une dizaine d'années. Comment as-tu atterri ici ? Je n'en sais rien. J'me souviens même plus ou j'ai trouvé ce forum, j'avais juste gardé le lien dans mes raccourcis et je suis retombé dessus. Ce que tu aimes dans la vie ? Trop de choses. La médecine - l'histoire - la nature - les gosses - discuter - écrire - peindre etc... La pluie , l'orage et le vent aussi. Le chocolat noir très amer.