Première rencontre explosive // Klaus & Natasha

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Klaus & Natasha

J'étais au paradis. Après tant d'années à galérer, je revenais enfin vers mon premier amour, le tatouage. Ouvrir un salon avait toujours été ce que je souhaitais du plus profond de mon coeur et maintenant c'était fait. A chaque fois que je rentrais dans le batiment, j'avais des étoiles dans les yeux comme une fant à Noel. Il était encore tôt et je n'avais que très peu de rendez vous aujourd'hui alors je décidais de prendre un peu de temps pour dessiner. Posant mon manteau sur un des fauteuil de l'entrée et attrapait mon téléphone. Mon meilleur ami m'avait envoyé un message depuis sa tournée. Pourtant je savais qu'il n'allait pas bien même si il essayait de ne pas m'inquieter. Je sentais ces choses la chez lui. Lui répondant de m'appeler dés qu'il aurait le temps, je sortais un des calepins à dessin et des crayons. M'asseyant devant une des tables de dessin, je commençais. Dessiner était chez moi une seconde nature, je n'avais pas besoin de me concentrer, j'avais juste besoin de laisser vaguer mon esprit et l'inspiration venait presque instantanément. C'était aussi une des manière que j'avais pour me détendre lorsque j'étais stressée et c'était toujours le cas à l'approche des pleines lunes. En effet j'adorais le fait d'être une louve, j'avais toujours pensée que cela faisait de moi quelqu'un de spécial alors que je n'avais su me démarquer. A l’époque ou j'étais sur le point de devnir une des meilleure tatoueuse au monde j'avait tout gâchée en sombrant dans les drogues et l'alcool et je n'avais jamais été capable d'aller trouver l'amour.

Regardant mon dessin, je souris, satisfaite. J'avais dessinée un sablier avec des ailes, symboles de l'éternité. J'aimais ce concept, l'éternité était quelque chose qui m'avait toujours intriguée. Au fond, j'avais toujours eu peur de la mort, même si je ne le montrais pas souvent. Me levant, je me dirigeais vers le fond du salon pour me servir un café. Mettant en marche la cafetière, je repensais à la ville ou je venais de m'installer. Mystic Falls avait beau paraitre calme, je savais que ce n'était que mirage. Après tout, je m'étais rapidement rendue compte que la ville était remplie de créatures aussi diverses que variées. Cela allait être un véritable bordel lors de la pleine lune. Un bruit me sortit de mes pensées. Quelqu'un venait de rentrer dans le salon. Prenant mon café à la main, je me dirigeais vers l'entrée du salon. Lorsque j’aperçus la personne qui venait de se présenter à l'entrée je me figeais. Ce n'était pas qu'un client normal, non. Cette personne s'appelait Klaus Mikaelson, un vampire. Mais ce n'était pas n'importe quel vampire. Il était un vampire original, il était un des créateurs de la race vampire. J'avais entendu parler de lui par les vampires que je fréquentaient à Los Angeles. Ils parlaient de lui comme d'un sadique sans limite, un sanguinaire sans pitié. Aucun adjectif positif n'était sortit de la bouche d'aucun des vampires, même les plus cruels que je connaissais. Certains m'avaient même dis qu'il n'était pas qu'un simple vampire, il serait en fait une sorte d'hybride, un mélange entre vampire et lycan.

Me tenant droite face à lui, je ne pouvait pas m'empêcher d'avoir un air stressé qui s'affichait sur mon visage. J'étais prête à parier qu'il n'était pas la pour rien et je ne voulais pas de problème dans mon salon. Me forçant à sourire, je m'avançais vers lui

NATASHA _ Bonjour. Qu'est ce que je peux faire pour vous?

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“ Première rencontre explosive ”

La gamine tombe comme une poupée dont on se lasse. Molle et, pourtant vidée de son sang, elle tombe aux côtés de sa pseudo meilleure amie. Hypnotisée jusqu'à la moelle, elle m'a apporté sur un plateau d'argent toutes les filles du lycée de la ville avoisinante. J'aurais pu me contenter du lycée du coin mais, trop de morts, trop de problèmes, trop de ceci, trop de cela... trop de choses hantent déjà Mystic Falls et, si je ne fais pas un minimum attention, c'est Elijah qui va finir par le tuer un de ces quatre. Mon retour n'est pas pour lui plaire, ce n'est plus un secret donc, autant faire profil bas jusqu'au lever du rideau. Pour l'instant, je me dois de rester discret. Mon arrivée n'a d'ailleurs été su de personne. Quinn a bien réussi à fouiner pour savoir la date de mon retour mais, mise à part elle et ma famille, personne ne sait que je suis là et au courant d'absolument tout ce qui s'est passé ces deux dernières années. Les fantômes, les sorcières... même l'histoire entre mon frère et Elena m'a été transmise par mes hybrides et, dieu sait que j'aurais préféré de pas le savoir. Faut croire qu'il a touché le fond mon pauvre frère... mais cela lui a aussi permit de se lâcher un peu. Oui ! J'ai appris pour le quaterback et sa transformation ! Je n'aurais pas mieux fait (en fait si mais passons). Transformer le derniers des abrutis, celui que tout le monde vénérait pour son humanité et sa bonté... c'est du génie de l'avoir obligé à devenir tout le contraire de ce qu'il était. Personne ne se doutait d'un tel destin pour ce type, même pas moi. Sur ce coup, Elijah m'impressionne et, si j'ai l'occasion de remercier Elena pour ça, je le ferais sans hésiter. Elle prendre certainement cela pour une provocation et elle aurait raison mais, je me dois d'encourager mon frère à continuer sur cette voie. Qu'il se lâche, qu'il pète un coup et passe à vert ! Nous ne sommes pas nés et devenus vampires originaux pour vivre dans un cadre bien rangé. Nous faisons la loi, nous sommes la loi ! Personne ne nous dit qui est bon ou mauvais, qui doit vivre ou mourir, nous le choisissons nous mêmes. M'approchant de la dernière adolescente en vie, je soulève doucement son pendentif de sa poitrine. Sur ma main, il est minuscule et ridicule, tout comme ce qu'il représente à mes yeux. Il s'agit d'une petite croix chrétienne, surement le signe que cette fille est issue d'une bonne famille. Du moins, qu'elle l'était. Lorsque mes canines se dégagent de son cou, elle continu de bouger, elle tente de danser, de suivre le rythme nonchalant de la musique jusqu'à ce qu'elle perde pied et tombe inconsciente sur le sol. Son pendentif, lui, m'est resté dans les mains. Je referme ma main sur ce dernier et le pose délicatement sur l'un des meubles du salon, juste avant d'en sortir pour me diriger vers hall d'entrée. Comme d'habitude, quelqu'un se chargera de nettoyer derrière moi donc, à quoi bon me soucier des cinq corps étendus par terre ? Je prends mes clefs et sors du manoir, sans même un regard en arrière.

Ma première idée était d'aller chez Caroline. La revoir ne pourrait que me faire du bien et, la simple hypothèse que j'y croise Tyler me donne des envies de meurtre. Aguichant mais, je ne pourrais jamais lui faire du mal devant elle. Non seulement elle ne me le pardonnerait jamais mais, je gâcherai toutes mes chances de me rapprocher de mon but. J'hésite une millième de seconde avant de changer de direction et me diriger vers le centre ville. En deux ans, cette ville n'a pas du changer énormément mais, je peux toujours m'amuser à chercher les sept différences, comme s'il s'agissait d'un simple jeu divers. Il me sera facile de retrouver le Grill, la mairie et tout le reste, même avec le poids du souvenir d'une épidémie et d'une tornade. Faut croire que les habitants de Mystic Falls sont plus coriaces et plus forts qu'ils ne le pensent. En deux ans, on dirait presque que rien ne s'est passé. De nouveaux commerces ont même vu le jour. Moi qui pensait ne rien voir de nouveau, c'est raté. Ma soeur m"avait mentionné le commerce de Paul, un type qui vend de tout et de rien, même des objets liés au surnaturel. Faudrait que j'aille lui parler à ce type. C'est étrange qu'il se fasse si discret tout en ayant autant de connaissances à notre sujet. Je passe justement devant sa boutique mais, un panneau indiquant fermé me pousse à continuer mon chemin. De l'autre côté de la rue, une autre boutique attire mon attention. Boutique non, un salon de tatouage. Lui non plus, il n'était pas là avant mon départ. Sans réfléchir, je traverse et pousse la porte du salon. Les couleurs rouge et jaune me sautent aux yeux mais, le noir apaise le tout. Je balaye la pièce du regard mais, personne à l’horizon. On sent le chien mouillé comme si on était rentrée dans un repaire de loups. Je souris. Sortie de nulle part, une belle femme s'avance vers moi d'un air crispé. J'admire les dessins que ses vêtements laissent apparaître et relève les yeux lorsqu'elle m'adresse enfin la parole.

" Bonjour. Qu'est ce que je peux faire pour vous ? "

Ses doigts serrent le gobelet qu'elle tient un peu trop fort et cela m'incite à garder mon sourire. Je m'avance de quelques pas et continue de découvrir la pièce.

" Dites-moi si je me trompe mais, vous êtes nouvelle, non ? Je ne me souviens pas d'avoir vu un salon de tatouage en ville avant mon départ. Surtout étant un repaire pour loups-garous. " dis en me retournant vers elle d'un air menaçant... " Je m'en souviendrais, croyez-moi. " ...avant de lui sourire à nouveau.

Je n'ai jamais été du genre à passer par quatre chemins donc... je m'avance vers l’accueil où est installé un ordi et une imprimante scanner. Arrivé devant, je pose mon coude sur le comptoir et repose mes yeux sur la louve qui me fait face d'un peu plus loin.

" Je suppose que je n'ai pas besoin de me présenter mais, je le ferais quand même. Je suis Klaus... et rien de ce qui se passe à Mystic Falls ne passe au travers de mes filets, même pendant mon absence. " dis-me en l'invitant à approcher d'une main. " Donc comment expliques-tu que je n'ai pas entendu parler de ton salon ? "

Je passe volontairement du vouvoiement au tutoiement. Je ne suis pas Elijah, je n'ai pas besoin d’étiquettes pour faire valoir mon statut d'Originel.

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Klaus & Natasha

Je pouvais déjà sentir que tout n’était qu’un simple jeu pour lui. Il s’amusait de moi, il s’amusait de mes réactions. Il le faisait car il savait qui j’étais, ou plutôt ce que j’étais. Pourtant au fur et à mesure que je l’observais tourner autour de mon salon, la peur me quitta peu à peu. Lorsqu’il s’accouda au comptoir du salon, je posais calmement mon café près d’une des tables à tatouage et m’avançait vers lui. Me posant à quelques centimètres de lui, je me rendis compte qu’il ne me faisait pas peur en fait. L’observant dans les yeux, je ne bougeais pas. J’étais au courant qu’il pouvait me tuer d’un coup de main dès qu’il le voudrait mais je m’en foutais. J’avais déjà failli mourir un nombre inimaginable de fois et ce n’était pas quelqu’un comme lui qui allait me faire faillir.

NATASHA _ Il n’est pas difficile pour quelqu’un comme toi de savoir qui je suis. Mais je reconnais que cela peut faire trembler pas mal de monde.

Me reculant, je m’accoudais aussi au comptoir. J’avais volontairement utilisée à mon tour le tutoiement. Après tout, il n’était pas le seul à pouvoir le faire. Lorsqu’il me demanda la raison pour laquelle il n’avait pas entendu parler de mon salon, je lui souris

NATASHA _ Le grand Klaus ignorerait des choses ? C’est bon à savoir.

Montrant d’un geste de bras le salon en entier, je continuais, un sourire aux lèvres.

NATASHA _ Je viens de l’ouvrir alors peut être que tes informateurs étaient trop occupés ailleurs. Après tout tu ne sais pas ce qu’ils font dans ton dos. La trahison est une chose si face à faire.

M’éloignant à nouveau de lui, je repartis vers mon café, le dos tourné à lui. Attrapant ma tasse brulante, j’en bu une gorgée. Avançant de nouveau vers lui, je me postais de l’autre côté du comptoir.

NATASHA _ Je t’ais dis ce que tu voulais savoir alors sois tu pars sois tu te fais tatouer mais je n’ai pas de temps à perdre, même pour un grand Originel.

Le ton était un peu moqueur sur la fin de la phrase et un sourire s’étendait sur mes lèvres. Je n’étais pas sure de ce que je faisais mais après tout je m’en moquais pas mal. Tendant mon bras vers des classeurs qui étaient posés dans l’entrée je continuais

NATASHA _ La bas il y a des dessins déjà préparés.

Puis me concentrant sur les papiers posés sous le comptoir, je décidais de l’ignorer. Si il avait voulu me tuer il l’aurait déjà fait au vu de ce que je lui avais dit mais il ne bougeait pas. Soudain, je relevais la tête, souriant toujours.

NATASHA _ Au fait, je m’appelle Natasha Faust. Comme ça tu es sur que tu sais absolument tout de moi.

Posant ma tasse sur le comptoir, je mis ma tête entre mes mains, le regardant et attendant une réponse de lui, souriant toujours. J’avais toujours été comme cela, même dans les pires moments. Personne ne pouvait m’enlever mon sourire. Jensen, mon meilleur ami, disait d’ailleurs que cela allait me faire tuer. Il avait peut-être raison, mais même dans la peur j’arrivais à garder un côté positif qui se manifestait par ce sourire qui s’affichait maintenant sur mon visage.

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“ Première rencontre explosive ”

Contrairement à tous les loups que je croise, cette femme là ne semble ni impressionnée ni apeurée. Je précise bien qu'elle ne le semble pas parce que je peux entendre son rythme cardiaque et, ce dernier me prouve tout le contraire. Il s'est accéléré peu à peu, en même temps qu'elle s'est approché de moi. Je souris, toujours aussi digne et fidèle à moi-même.

" Le grand Klaus ignorerait des choses ? C’est bon à savoir. "

Son arrogance m'arrache un rire sincère.

" Je vais prendre ça pour un compliment mais, ne sois pas si hypocrite, j'ai l'impression que ce n'est pas ton genre. En revanche, j'aime ton humour, espérons juste que ça dure. " dis-je un sourire mauvais sur les lèvres.

Elle me montre le salon d'une main et je la suit du regard.

" Je viens de l’ouvrir alors peut être que tes informateurs étaient trop occupés ailleurs. Après tout tu ne sais pas ce qu’ils font dans ton dos. La trahison est une chose si face à faire. "

Cette fois-ci, je suis piqué à vif. Je la fusille du regard et m'élance vers elle à vitesse vampirique. Je ne m'arrête que lorsque ta tête a touché d'un des murs de son salon chéri, son coup tant tenu de force par l'une de mes mains.

" Ecoute ma belle, je ne suis pas aussi tendre que j'en ai l'air... " ...ça non. Je me suis approché de son visage pour lui murmurer à l'oreille. " Je pourrais t'arranger le coeur si l'envie m'en prenait mais, t'as de la chance, j'ai tué mon quota de vies pour cette heure et suis donc d'humeur généreuse. "

Je recule mon visage pour qu'elle puisse me voir et lève un sourcil d'un air moqueur. Je lâche doucement sa gorge et recule de quelques pas. Mes pieds marchent sur les débris de verre d'un des tableaux tombés à terre, lors du choc de son corps contre le mur.

" Je t’ais dis ce que tu voulais savoir alors sois tu pars sois tu te fais tatouer mais je n’ai pas de temps à perdre, même pour un grand Originel. "

Je souris à nouveau. Elle continue de se moquer de moi, même après que je lui ai fracassé le crâne contre le mur. Faut croire que cette petite a plus de cran que je ne l'aurai pensé et, ça me plait. Elle me montre ses classeurs de dessins et je ris malgré-moi.

" J'ai justement envie de voir ce dont t'es capable. Jolie coïncidence, non ? " dis-je en la jugeant du regard. " C'est quoi ton exactement genre ? " " La bas il y a des dessins déjà préparés. " " Cela ne répond pas à ma question. " lui réponds-je d'un air faussement vexé, tout en m'approchant des classeurs en question.

Je dois avoir qu'elle a un coup de crayon impressionnant et, il en dit long sur sa personnalité. Peu de personnes y prêtent attention mais, tout ce que nous faisons d'artistique nous dévoile un peu plus au yeux d'autrui. C'est une des raisons pour laquelle je garde mes toiles secrètes et que je ne peints que lorsque je suis seul à la maison. Mes frères et soeur m'empêchent de me libérer l'esprit, je n'arrive jamais à rien faire lorsqu'ils sont là. On dit de mes oeuvres qu'elles sont sombres et sans vie mais, ce que je vois lorsque je les vois... c'est tout le contraire. Certes, elles sont sombres pour la plupart mais, elles ne manquent pas de vie. Elles transpirent le passé et les expériences que j'ai vécu. Ce n'est pas ma faute si elle ne plait pas à tout le monde... Pendant que je me perds dans mes songes, elle me dit son nom mais, je fais comme si je n'avais pas entendu. Ce n'est pas que cela ne m’intéresse pas mais, un peu quand même. Pour l'instant, elle m'a donné une idée et, j'ai bien l'intention partir d'ici en ayant eu ce que je voulais.

" Si je te donne un modèle... " J'hésite puis finis par poser ma question quand même. " Seras-tu capable de le reproduire à la perfection ? "

Je la juge à nouveau du regard. Elle a -certes- un joli trait d'encre et plein de tatouages à l'appui mais, je ne tolérerait pas qu'elle dénature d'un de mes dessins et, surtout pas en me le tatouant sur le corps. Sans attendre sa réponse, je m'avance vers le comptoir, prends une des feuilles posées sur le côté et le stylo qui traînait dans le coin. En quelques mouvements fluides, je dessine un envol de corbeaux qui s'évapore d'une plume légèrement courbée. Mes sourcils se froncent sous la concentration. Je m'applique pour détailler chaque ligne et caractère du dessin puis, à la fin, je lève ensuite les yeux vers elle, la défiant d'un air amusé.

" Donc... ? Ce n'est pas si compliqué donc, tu t'en sens capable ? "

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Klaus & Natasha

Il voulait voir ce que je valais. Il n’allait pas être déçu. Alors qu’il se dirigeât vers mes dessins toute peur me quitta. Je sentis que je l’avais toute de même vexé en répondant sèchement. M’approchant de l’endroit où était posé mes dessins et ou le vampire était penché, je répondis avec un ton plus doux

NATASHA_ A la base je faisais surtout des portraits mais j’ai vite compris que je n’étais pas doué que pour cela.

Il avait l’air totalement absorbé dans mes dessins. J’aimais observer les gens quand ils voyaient des dessins, leur réactions en disaient long sur eux. Je pouvais sentir qu’il était un homme passionné dans tout ce qu’il faisait. Malheureusement, les gens avaient tendance à mal comprendre ce terme. La passion pouvait être belle, grande, victorieuse mais pouvait être destructrice également et c’était surtout cela que je pouvais sentir chez lui.

Lorsqu’il se tourna vers moi, je le sentis hésiter à me faire sa demande. Hochant la tête à sa réponse, je l’observais. Je ne savais pas exactement ce qu’il attendait de moi. Il était entré dans le salon en me menaçant et maintenant il me demandait un tatouage et cela en hésitant. J’hésitais à mon tour après sa deuxième question à accepter. Je n’avais jamais refusée de faire un tatouage mais je n’avais pas eu tous les jours quelqu’un comme Klaus Mikaelson dans mon salon. Je fini par m’avancer davantage vers lui, au point de n’être plus qu’a quelques centimètres de lui. Je l’observais, en silence avant de finir par lâcher un oui. Cet homme m’intriguait. Attrapant le croquis qu’il m’avait fait, je scrutais les traits. Ils étaient fins, précis et pourtant avaient une certaines violences. Il avait appuyé le crayon plus que beaucoup de personnes le faisaient. J’aimais que les clients me dessinent eux même une ébauche de ceux qu’ils ont en tête. Le dessin toujours en main, je levais le visage vers Klaus.

NATASHA _ J’ai toujours su dire beaucoup de choses sur les gens à partir de leurs dessins. Les traits d’un crayon montrent plus que 100 paroles mais je suis sure que vous le savez et que une des raisons pour lesquelles vous avez hésité était que vous ne montrez cela à personne.

Je vis rapidement sur son visage que je ne me trompais pas. Je savais que j’étais en train de jouer à un jeu très dangereux mais j’avais le sentiment, intérieurement, qu’il ne me ferait rien. Je décidais alors de continuer

NATASHA _ Il y a de la force, de la violence mais aussi de la peur et de la solitude. Je ferais votre dessin et pas de soucis, je suis la meilleure.

Prenant le dessin, je partis vers le fond du salon sans même regarder s’il me suivait. Allumant ma table à dessin, je me posais dessus et attrapait un papier calque. Lançant un « vous pouvez prendre un café » à Klaus, je me concentrais. Mes crayons étaient tous préparés et je ne mis que quelques secondes à dessiner la base du tatouage. Ses traits étaient facile à suivre et je mis 15 minutes, montre en main à tout faire. J’avais mis du Bach, le compositeur classique qui m’inspirait le plus pour faire mon travail. Une fois le calque fini, je me tournais vers Klaus et le lui tendis.

NATASHA _ Content ?

J’avais un petit sourire sur le visage. J’étais contente de mon travail et attendait avec impatience la réaction de Klaus. Après tout il était mon premier client ici.

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“ Première rencontre explosive ”

" J’ai toujours su dire beaucoup de choses sur les gens à partir de leurs dessins. Les traits d’un crayon montrent plus que 100 paroles mais je suis sure que vous le savez et que une des raisons pour lesquelles vous avez hésité était que vous ne montrez cela à personne. "

Je lève un sourcil mais ne réponds pas. Elle cherche à me faire avouer une de mes faiblesses ou, du moins, l'une des passions qui me rend aussi vulnérable que mis à nue et, ça, je refuse de l'avouer. Oui, l'art et toutes les manières dont je peux m'exprimer par ce biais sont une chose que je garde secret au plus profond de moi. Je n'ai jamais peint devant qui que ce soit et ce n'est pas un hasard. Elle a raison. La manière dont on s'exprime par nos coups de crayon, de pinceaux, de même pour la musique, la photographie et cie.. relève bien plus de choses que l'on ne voudrait avouer au monde entier. La folie, le désespoir, le profond deuil d'une vie que l'on aimerait changer et que nous tentons malgré tout d'accepter. Pour ma part, je sais exactement ce que je recherche dans la peinture mais, jamais je ne le dirai à voix haute. Mes peintures parlent d'elles mêmes et, seulement ceux qui les comprennent ont généralement l'honneur de trouver un quelconque intérêt à mes yeux. Cela dit, il faut déjà avoir l'honneur de les voir...

Je regarde Natasha d'un oeil interrogateur. J'aimerais bien savoir ce qu'elle pense de moi tiens... " Il y a de la force, de la violence mais aussi de la peur et de la solitude. " Je lève un sourcil et fais un léger mouvement de tête, un mouvement de surprise. " Je ferais votre dessin et pas de soucis, je suis la meilleure. " " Oui, contente-toi de dessiner. " dis-je pour lui faire comprendre que je ne suis pas là pour me faire juger. La curiosité a beau avoir été touchée, elle a des limites.

Elle prend mon dessin et s'en va. Je me retrouve à nouveau seule et un sourire trahit mon amusement lorsque la musique retentit dans le salon de tatouage. Ça, si je m'y attendais... J'en profite pour refaire le tour de la pièce à la recherche du moindre indice qui pourrait m'indiquer qu'une réunion de loups se ferait tel ou tel jour. Je pense immédiatement à son agenda de travail, posé sur le comptoir. Au moment où je pose mes yeux dessus, Natasha m'invite à boire un café et, une fois encore, je ne réponds pas. Je me contente d'aller me servir d'un pas nonchalant et profite pour prendre l'agenda au passage. En attendant que la machine -qui fait un bruit infernal- finisse son travail, j'ouvre le carnet et cherche dans les jours qui arrivent une note qui pourrait m'indiquer un quelconque rendez-vous ou regroupement.

" Content ? " L'agenda en main, je lève ma tête vers elle. " Cela dépend... " lui réponds-je en lui désignant l'agenda des yeux. " Rozen et Aloysia. Ces prénoms te disent quelque chose ? " Je la juge du regard et prends son dessin d'une main, au moment où je pose son agenda de l'autre. " Parfait. " dis-je comme si je ne venais pas de lancer un semblant de menace en l'air. Je lui retends le dessin.

A défaut de trouver quoi que ce soit sur un regroupement, j'ai trouvé ces deux prénoms gribouillés sur une page. En y réfléchissant, cela ne m'étonne même pas. Même traits physiques, quasi-même personnalité, même nom de famille... elle ne peuvent être que de la même famille et, si je peux me servir de ça pour x ou y raisons, je n'hésiterai absolument pas. Natasha a beau avoir un tempérament qui me plait, elle reste une louve qui se méfie et, je sais que cela incite les gens à faire des conneries qu'ils regrettent généralement ensuite. Regardez Tyler, s'il n'avait pas tenté de libérer ses petits camarades de mon emprise, ils seraient encore tous en vie. En y réfléchissant, j'ai bien fait de ne pas le tuer lui aussi. Vivre avec le poids de leur mort sur la conscience doit être horrible, pour le peu qu'une personne soit doté de remords ou quelque chose dans ce genre...

Je la regarde d'un air amusé. " Tu n'as pas à t'en faire pour elles. Du moins, pas encore. " J'avance vers l'une des pièces du fond sans lui demander la permission.

Mes hybrides m'ont déjà fait leur compte rendu sur les jumelles Faust et, pour l'instant, elles ne m’intéressent pas trop. Aloysia commence tout juste à attiser ma curiosité mais, pour l'instant, je ne prévois rien en ce qui leur concerne. Arrivé dans la nouvelle pièce, je retire mon t-shirt pour me retrouver torse nu. J'hésitais depuis pas mal de temps déjà donc, maintenant que j'y suis, je ne vais pas passer par quatre chemins.

" Quand tu veux. " Je l'invite à approcher et lui reprends le dessin des mains. Le posant à l'endroit même où je veux qu'elle le reproduise, je lève les yeux vers elle. " Un seul trait de travers et je t'arrache ta jolie main. "

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