Sujet: Can't stop this feeling (Anthony) Jeu 9 Mai - 22:02
Je me réveillai naturellement ce matin-là. J’avais un sentiment de bien être. J’avais passé une excellente nuit sans rêve. Des fois cela faisait du bien de rien pensé, c’était reposant. Mais quelque chose m’interpellait immédiatement. En effet la maison était beaucoup trop silencieuse. Je regardai alors l’heure, 8 heures. Je me disais bien que ce n’était pas normal ce silence. La maison était souvent bruyante. Après tout une meute, ça faisait du bruit. Dans cette maison, on pouvait rarement avoir de l’intimité. Mais je préférai mille fois ça, d’être toute seule dans un petit appartement. Voir du monde, avoir du mouvement me rendait toujours de bonne humeur. Néanmoins je fus étonnée par moi-même. D’habitude le samedi je me réveillais vers 11 heures j’adorais faire la grasse matinée. Je fis l’étoile de mer d’une manière brutale sur mon immense lit. Qu’est ce que j’aimais ça, m’étirer le matin. Malheureuse ce n’était pas ce sentiment de plénitude que j’avais ce matin. Non j’avais un pincement de cœur. D’habitude quand je m’étirais, mon bras finissait toujours sur le corps d’Anthony. Il pestait toujours en me disant « Aïe ! Tu fais chier Liz ». Mais depuis quelque temps, il n’était plus là. Mais il me manquait terriblement. Je secouais la tête, il ne fallait plus penser à ça. On avait fait le bon choix. La rupture était la meilleure option qu’on avait. Notre relation nuisait à nos santés respectives et à la meute.
Je me levai avec hâte. Il me fallait une occupation pour penser à autre chose. Je parcourus des yeux la chambre puis j’ai attrapé mon I-Pod, mon fidèle ami lors des cafards. Je me mis les écouteurs dans les oreilles et je commençai à danser au rythme de la musique. On m’avait souvent dit que je dansais bien. Je m’étais surprise à plusieurs reprises à penser à ma mère. Peut être qu’elle était danseuse ? Mon père ne m’avait jamais vraiment parlé d’elle. Et je n’ai jamais osé aborder ce sujet par peur de le faire souffrir. Même si ce n’était pas ma faute si ma mère était morte en me mettant au monde, je me sentais responsable du malheur de mon père.
J’allais jusqu’à la salle de bain toujours en dansant. Je me regardais vite. Ça ira pour le petit déjeuner. Je m’arrangerai après la douche. J’étais telle une personne âgée. J’avais ma routine du matin : Je me réveillai, j’émergeai 5 minutes dans le lit, j'allais prendre mon petit déjeuner puis j'allais me préparer.
Je me dirigeai alors vers la cuisine. J’ai mis en route le café pour tout le monde. Puis je commençai à préparer mes tartines de nutella en chantant la chanson de mon I-Pod.
« -Lalalala ! »
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Sujet: Re: Can't stop this feeling (Anthony) Ven 10 Mai - 23:23
Ce n'était pas normal. Il était à peine 8h30 et le voilà déjà debout ? Lui qui d'habitude dormait aussi longtemps qu'il le pouvait, il avait beau essayer impossible de retrouver le sommeil Ca avait le don de le foutre encore plus de mauvaise humeur. Ne pas avoir ses dix heures sommeil quotidienne. Rien de pire. Et puis il n'arrivait pas à se faire à la place vide qu'il la narguait à côté de lui, l'absence de la petite blonde se faisait lourdement ressentir. Personne pour le réveiller en lui donnant un coup en s'étirant, parce que même s'il ronchonnait à chaque fois que Liz' faisait ça -c'est-à-dire tous les matins- ça lui manquait horriblement. Mais c'était nécessaire, ils n'auraient pas pus continuer comme ça Anthony le savait, mais il ne le voulait pas, il voulait qu'elle reste sa petite amie, d'un certain point de vue c'était égoïste de sa part, mais que pouvait-il faire ? Ils ne se correspondaient pas et contre ça, aucun des deux n'y pouvait rien. Il devait avancer, malgré cette sensation qui lui trouait le ventre, il allait faire comme si de rien n'était, il allait ignorer les sentiments qui se bousculaient dans sa tête quand Elise-Beth était dans la même pièce que lui.
Il soupira un grand coup et s'extirpa de son grand lit qui semblait tellement vide. Il attrapa le premier t-shirt qu'il trouva par terre. Il espérait qu'il n'y aurait personne d'autre de réveiller. Autant dire qu'il n'était pas du matin et qu'il était loin d'être de bonne humeur. Il descendait doucement les marches pour se rendre dans la cuisine. Il venait à peine de descendre quelques marches qu'il entendait déjà le son de sa voix, elle chantait. Anthony continuait à se demander comment elle faisait pour être déjà aussi bien réveillait dès le matin. Il lui fallait une bonne demi-heure à lui pour émerger et devenir un peu plus loquasse. Mais elle, c'était comme ça 24h/24. Une fois arrivée dans la cuisine il ne prit pas la peine de la saluer, elle était tellement à fond sa musique qu'il ne l'entendrait surement pas. Et il n'était vraiment pas d'humeur et surtout pas avec Liz'. Il se dirigea vers le frigo pour en sortir le jus d'orange et se servi un verre. Toujours sans un mot.
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Sujet: Re: Can't stop this feeling (Anthony) Jeu 20 Juin - 20:42
Sans-gêne : Personne qui ne se préoccupe que d'elle-même, qui agit à sa guise où qu'elle soit.
J’étais sans gêne et je le savais. Si je ne l’étais pas, je ne serais certainement pas en train de chanter et à danser en petit culotte et en débardeur remonté jusqu’au nombril grâce à un nœud si tôt le matin. Mais mes colocataires se sont accommodés et ne faisaient presque plus attention à mes drôles d’habitudes. Sauf peut être un depuis un certain temps, Anthony.
Je ne comprenais pas toujours ses attitudes. Je pensais le connaître par cœur, mais j’ai dû me tromper. Jamais je n’aurais cru il y a un an que notre relation se serait tellement détériorée. Auparavant bien qu’il y avait des hauts et des bas, je ne me posais pas de questions quand j’étais avec lui. J’étais spontanée et sans limite. Mais il a changé, j’ai changé aussi. Je ne sais plus comment me comporter avec lui. Alors je l’évite, je lui parle que quand on est en mission ou quand on se croise par accident. Quand c’était le cas, je faisais comme si rien ne s’était passé, comme si c’était un simple ami. Et en l’occurrence, ce jour-là c’était le cas. J’étais en train de danser en préparant le café quand Anthony arriva. Il prit un jus d’orange dans le frigo sans même m’adresser la parole. Je retirai un de mes écouteurs et je lui adressai un petit sourire.
«-C’est surprenant que tu sois réveillé à cette heure-ci. Un café ? » Quoique je n’étais pas mieux. C’était surprenant aussi que je sois réveillée à cette heure. Après tout Anthony et moi, nous nous réveillions un peu près à la même heure. La sonnerie retentit alors. Chouette ! Une porte de sortie pour éviter cette situation si gênante et une pseudo discussion. Je bondis de ma chaise sans penser que ma tenue n’était peut être pas adéquate pour accueillir ce fameux invité. C’était le facteur.
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Sujet: Re: Can't stop this feeling (Anthony) Sam 29 Juin - 14:48
Spontanée et sans-gêne, oui elle l'était. Mais c'est surement c'est deux choses-la qui lui avait le plus plu. Elle était différente de toutes les autres filles qu'il avait pus fréquenter -et autant dire qu'il y en avait un bon nombre- Il y a un an de ça, la voir habiller ainsi ne l'aurait pas trop dérangé, au contraire. Mais dans le contexte actuel, c'était bien plus un problème pour lui. Il ne pouvait pas l'embrasser ou même la prendre dans ses bras. Le regard rivé sur son jus d'orange il ne levait pas le regard vers Elise-Beth. Lorsqu'ils avaient le malheur de se trouver dans la même pièce, il faisait comme si de rien n'était, comme si leur relation n'avait jamais existé. Il n'était déjà pas de bonne humeur, mais en pus de ça il allait devoir faire semblant. Tout en se tartinant une brioche, il pris tout de même la peine de lui répondre. A sa façon. Il se contenta d'hausser les épaules en réponse à sa remarque.
" Non merci, c'est pas la peine. "
Il avala une grosse bouchée de sa brioche. Il voulait à tout pris fuir la cuisine pour éviter cette pseudo-conversation. La sonnette retentit, il commença à se lever pour ouvrir, considérants qu'il était le plus habillé pour ça. Mais la blonde s'y dirigea alors qu'il était à peine debout. Pas si étonnant venant d'elle. Quand il était encore avec elle, il n'aurait certainement pas appréciée qu'elle fasse ça surtout quand la personne se trouvant en face d'elle était le facteur. Ce dernier avait toujours eu des vues sur son ex et étrangement ça l'énervait encore plus que lorsqu'il était encore ensemble. Sans réfléchir il se dirigea vers la porte, poussa légèrement Elise-Beth au passage il attrapa le courrier qui était toujours dans les mains du facteur.
" Voilà, maintenant que j'ai mon courrier, tu peux partir. "
Sans un mot de plus il claqua la porte le courrier à la main. Il inspecta chaque lettre, rien de bien intéressant. Toujours en regardant le courrier il adressa la parole à la blonde ;
" Tant que t'y est, la prochaine fois tu devrais enlever le haut tu crois pas ? "
Sur un ton plein de reproche, il posa d'un coup sec le courrier sur la table, et finalement, se servit une tasse de café. C'était plus fort que lui, il était énervée par la situation. Et incroyablement jaloux il ne supportait pas de la voir habiller comme ça.
Je retenais un soupire. Cette phrase pouvait paraître cordiale ou polie vu de dehors mais je ne la voyais pas comme cela. Pas venant d’Anthony. En effet quand nous étions ensemble, il était certes jaloux, mais il était attentionné, chaleureux, affectueux et heureux. J’arrivais toujours à attraper un sourire de sa part. Mais cela faisait bien longtemps que je n’avais plus la notice d’utilisation. Je n’arrivais plus à le comprendre. C’était plus fort que moi. Tout était si facile avant. Mais nous ne pouvions pas effacer le passé. Alors j’haussai les épaules
« Très bien… »
Puis la sonnerie retentit, j’en profitai pour partir à la découverte de l’inconnu, évitant comme cela cet air glacé entre Anthony et moi. Je n’avais donc pas remarqué que mon ex- petit ami s’était levé pour aller ouvrir la porte. J’ai toujours été plus rapide que lui. Je le taquinai souvent dessus avant. C’était un ours, un ours chaleureux, mais sauvage et impressionnant tout de même. Quand j’ouvris la porte c’était le facteur. Je lui adressai un grand sourire. Je l’aimai bien ce livreur de courrier. Je l’ai rencontré en sortant les poubelles. Il était en train de faire sa tournée et il m’a donné mon courrier. Nous avons fait connaissance et depuis il sonne à la porte pour nous donner le courrier au lieu de le mettre dans la boite aux lettres. Je l’invite des fois à rentrer pour boire le café. Sauf quand Anthony était là. Il ne l’a jamais aimé. Le jeune homme était si jaloux du facteur. Il pensait constamment que le livreur était intéressé par moi. Ce qui était ridicule, enfin pour ma part, c’était une très bonne connaissance et on rigolait bien ensemble. Mais c’était tout. Mais ça Anthony n’a jamais réussi à le comprendre. J’avais l’impression qu’il ne me faisait pas confiance. Et j’avais horreur de ça. C’était une des causes de notre rupture d’ailleurs.
D’un coup j’ai sentit une légère pression, je tournai la tête et c’était Anthony qui m’avait poussé pour se mettre en face du facteur et lui arracher le courrier des mains. Je devais avouer que j’étais si surprise que j’ai ni réagis sur sa phrase odieuse ni sur le fait qu’il ferme le porte au nez du pauvre facteur. Anthony, en feuilletant le courrier, m’envoya une pique remplie de reproche.
" Tant que t'y est, la prochaine fois tu devrais enlever le haut tu ne crois pas ? "
Je le regardai alors avec les yeux ronds. Toujours surprise par ce qui s’est passé et sur ce que j’avais enfin compris. Ma tenue le gênait. Je me regardai de la tête aux pieds. Ok… Vrai que ce n’était pas une tenue adaptée à la situation. On n’ouvre pas une porte comme cela. Mais ce n’était pas une raison pour être aussi impoli face à ce facteur qui faisait juste son travail. Je secouai la tête. Contrairement à Anthony, je n’avais pas peur de le regarder. Cela me faisait du bien. Malgré nos disputes incessantes et blessantes, sa présence me faisait un bien fou. Mais il a eu tord de lancer les festivités. J’étais pourtant de bonne humeur. Mais Anthony était bien capable de me gâcher cette journée.
«-C’est pertinent comme proposition. C’est une idée à méditer, tu as raison… Je vais peut être le tester demain matin... »
C'était de la pure provocation que je faisais. Puis je le vis se servir du café alors qu’il n’y a même pas cinq minutes il n’en voulait pas. Je m'appuyai sur le mur de la cuisine et je croisai les bras en essayant de rester calme pour le moment.
« Mais c’est quoi ton problème exactement ? Ma tenue ou le fait qu’un garçon puisse me regarder ? Non parce que si tous les matins tu effraies le facteur à cause de tes états d'âme, il faut que je comprenne pourquoi... »
Je le savais très bien ce qui l'énerve mais c'était pour fort que moi, il m'a énervé par son comportement. Il fallait qu'il le comprenne
Spoiler:
Meeeuh non, ta réponse m'a inspiré!
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Sujet: Re: Can't stop this feeling (Anthony)
Can't stop this feeling (Anthony)
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