Show must go on |Ft. Sayanel Pritchard.

Lisbeth savait qu'il n'y avait personne à la maison ce soir, du moins, elle en était persuadée. Elle ignorait combien de temps elle s'était absentée.Son père devait travailler, Sayanel ne vivait plus ici et Andrew devait être en train de traîner avec Melfice. La jeune femme adorait Melfice mais elle n'était pas trop fan du fait que son frère traine aussi souvent avec lui. Mine de rien, espionner des êtres surnaturels capable de flairer leur présence était très dangereux ! Et elle était bien placer pour savoir ô combien c'était dangereux. Elle était morte une fois, et ce soir, elle avait était blesser comme un bleu l'aurait été. Et Andrew le savait aussi, la mort de leur mère devrait lui servir d'exemple ! Mais ce n'était pas elle qui allait lui faire la morale, elle acceptait ses choix tout comme lui avait toujours su le faire avec elle. La jeune femme peina à ouvrir la porte. La sangsue avait eut le temps de bien l'affaiblir avant qu'elle ne puisse l'embrocher avec son crayon à papier HB. C'était pas un pieu mais ça avait fait l'affaire. Du moins, dix bonne seconde avant qu'il ne la vide de son sang. Lisbeth essayait de se consoler en se disant qu'elle n'aurait rien pu faire pour empêcher ce vampire d'arriver à ses fins, qu'elle l'avait peut être offusquer en l'emmeder au milieu de son repas. Mais le fait était qu'elle ne regrettait nullement d'être passer sur le billot au lieu de l'autre personne. Cette personne là serait morte si elle n'avait pas été là. La jeune femme titubait, elle avait clairement besoin d'une perfusion de sang mais plutôt mourir que d'aller à l'hôpital. La jeune Pritchard ne voulait pas que son père l'apprenne et encore moins ses frères. Elle savait déjà ce qui lui restait à faire, elle allait manger un steak bien saignant, s'empiffrer de sucreries et enfin aller dormir. Lisbeth déposa son fusils de chasse près de la porte d'entrée puis s'aventura à trainer sa carcasse jusque dans la cuisine mais à peine eut-elle traverser la moitié de la salle à manger qu'elle s'écroula au sol, emportant une chaise à laquelle elle avait voulu de s'accrocher dans sa chute. Elle n'avait pas la force de se relever, la jeune femme avait tellement froid même si elle portait toujours sa veste maculée de son propre sang. La jeune Pritchard se sentait tellement seule, tellement abandonnée à cette instant présent. Elle se recroquevilla sur elle même plein de dégout pour elle-même. La jeune brune se sentait tellement faible, tellement peu à la hauteur. Elle était encore morte cette nuit et personne ne s'en rendra compte. Ca allait être comme si rien de toute cela n'était jamais arriver. Elle savait que c'était mieux ainsi. Elle se souvenait encore de se sentiment d'impuissance, de ses crocs qui lentement s'était frayé un passage dans sa chair tendre et fragile. Lisbeth se demandait si sa mère aussi avait eut aussi mal,si elle aussi avait souffert avant de rendre son dernier souffle. Puis elle ne pu se retenir bien longtemps, la jeune femme éclata en sanglot sur le sol de la salle à manger. Pathétique,non ?

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Elle avait juste l'impression que sa vie était dénuée de sens ces derniers temps. Sayanel avait quitté la maison familiale, elle se doutait bien que cela arriverait un jour. La jeune femme avait même longtemps souhaité qu'il aille voir ailleurs si ils y étaient. Lisbeth avait l'impression que les choses ne cessaient de changer, d'évoluer et qu'elle allait devoir se bouger le cul pour suivre le mouvement. Mais le fait était qu'elle n'avait pas envie que les choses changent ! La jeune femme voulait retrouver son semblant de petite vie normale mais depuis que Rozen l'avait quitté et que Jules était parti, elle avait perdu ses points d'ancrages. Absolument tout dans sa vie avait changé ! Elle avait laissé tombé la danse pour chasser des monstres et poursuivre des criminels, elle était rendu à tuer au moins une personne en une semaine et elle arrivait même parfois à s'ennuyer de Sayanel. Sa vie n'était pas de tout repos, elle était loin d'être facile mais pour rien au monde elle aurait changer quelques chose. Lisbeth aimait savoir la vérité sur le monde dans lequel elle vivait, elle aimait se battre pour le bien et pour la protection d'autrui. Il lui semblait qu'elle était née pour faire ça ! Mais cela n'avait jamais été facile, loin de là même. La fille Pritchard sanglotait sur le sol de la salle à manger, elle se sentait tellement vulnérable, tellement faible et fragile. Sa famille aurait tellement honte de la voir ainsi affaler sur le sol à pleurnicher comme une gamine. Peut être qu'elle avait placé la barre trop haut, peut être qu'elle ne serait jamais à la hauteur ! Il n'y avait nul doute sur le fait que Beth assurait réellement dans ce qu'elle faisait, dans tout ce qu'elle entreprenait. Elle avait toujours était de ces personnes qui ne se laissait nul choix que de réussir etse donner tout les moyens pour ce faire. Confiante ,ambitieuse et courageuse, c'était tout elle ! Du moins, c'était ce qu'elle avait cru être. La jeune femme se souvenait encore du corps du monstre plaqué tout contre le sien, elle se souvenait avoir été si facilement immobilisée. Elle n'avait aucune chance contre lui, elle n'avait pas pu se défendre bien longtemps. Le vampire avait prit un malin plaisir à la faire souffrir, il avait voulu l'entendre hurler de douleur et de peur. La jeune femme avait essayé de résister, elle n'avait pas voulu lui faire ce plaisir. Elle ignorait combien de temps est-ce qu'elle avait tenu, combien de temps l'avait-il torturé avant qu'il ne finisse finalement par la tué et l'abandonné seule, dans les bois. Elle se demandait combien de temps cela lui avait-il prit avant qu'elle ne revienne à la vie, combien de temps lui avait-elle fallut pour rentrer à la maison horrifié par ce qu'il venait de lui arriver. Puis, elle n'eut pas le temps de se demander combien de temps est-ce qu'elle aller passer à pleurer comme une gamine sur le sol, incapable de bougé ou de faire quoi que ce soit. C'était comme si elle avait été totalement vidé de son énergie. Normal, vous me direz... Elle était morte. Lisbeth tendit l'oreille en entendant des petit grincement dans les escalier et elle pu comprendre ainsi, qu'elle n'était pas toute seule. La honte.
A peine eut-elle de sécher ses larmes que des bras bien fortement musclés s'entourèrent autour de sa taille et de sa nuque afin de la soulever sans grande difficulté pour ensuite être doucement posée sur le canapé qui lui servait de lit à peine deux ans auparavant. « Qu'est-ce qu'il s'est passé? Qui t'a fait ça? », c'est à cette instant précis qu'elle comprit de qui est-ce qu'il s'agissait : Sayanel. Le jeune homme semblait affolée, elle pouvait l'entendre au son de sa voix même si elle l'y voyait pas grand chose dans la pénombre. Quelques part, elle avait tellement honte qu'il la voit comme ça mais à la fois, elle était tellement heureuse de ne pas avoir à vivre ça toute seule. « Tu as besoin de quoi? Ca va aller? », elle n'avait pas eut le temps de répondre à ses premières question qu'elle se voyait déjà assaillir par d'autres. La jeune femme baissa lentement les yeux sur la main de son grand frère qui serrait tendrement la sienne, doucement elle posa sa main libre sur la sienne puis releva les yeux vers les siens et tenta vainement de sourire. « Je vais bien, ça va, ne t'en fais pas. », la jeune soeur avait bien conscience qu'elle ne devait être bien crédible alors, elle continua. « J'aimerais bien un verre d'eau, s'il te plait.. » Lisbeth ne voulait pas qu'il vienne à savoir qu'elle était encore morte ce soir, si leur père venait à l'apprendre... Non, elle ne voulait pas lui faire ça, pas encore une fois ! Cela lui faisait tellement de bien de tenir la main de son frère dans la sienne, elle avait ainsi l'impression que plus rien ne pourrait lui arriver. Elle ne s'était bien entendu pas rendu compte qu'elle s'était accroché à sa main comme on s'accrocherait à une bouée de sauvetage. Difficile de pas voir sa détresse, hein La jeune femme était tellement ravis de voir son grand frère qu'elle ne vint même pas à se demander ce qu'il pouvait bien faire ici, à une heure pareille.

© charney