Andrew Samuel Pritchard - I'll put my future in you

This is my family. I found it, all on my own. Is little, and broken, but still good. Ya. Still good.

   

« Une thèse sur les vampires alors que vous n’aviez que 22 ans, rapidement suivi par d’autres thèses sur le surnaturel en général. Et maintenant comment qualifierez-vous votre vie ? »  

« J’ai l’impression de retourner à l’école, devoir disserter sur un sujet bidon. Ma vie ? C’est toujours la même, elle a changé un peu, j’ai moi-même changé, mais je suis toujours le même. Qu’on me reconnaisse parce que j’ai plaidé en faveur des vampires.  Ma vie aujourd’hui… Bah je suis toujours Andrew Samuel Pritchard, petit dernier de sa famille, ultime rescapé, personne n’aurait misé sur moi et voilà. C’est une passion de gamin qui a fait de moi ce que je suis et… ouais… on me trouvait bizarre parce que j’aimais lire, maintenant ce sont les gens qui me lisent, je pense que j’ai pas à me plaindre. Je ne vais pas remercier tous les gens qui m’ont soutenu juste pour faire apparaître leur nom sur un bout de papier qu’ils liront à peine. Maintenant que tout c’est apaisé, je vais continuer d’écrire mais des livres pour enfants. Je veux pas être un exemple, je suis qu’un père de famille un peu bizarre qui a donné des noms terribles à ses jumeaux : Elisabeth Evy Regina Liddell Pritchard et Nathaniel Maximillien Liddell Pritchard. Je me suis marié après parce que je trouvais ça drôle et puis tant qu’à faire autant donner mon nom à la femme que j’aime.
Je ne voulais pas être célèbre, j’ai écrit parce que je trouvais ça injuste de cataloguer les gens par ce qu’ils sont : tu es un vampire, tu bois du sang, donc tu es méchant. Ce genre de chose ne mène à rien.  J’ai écrit parce que ma mère a été tué par un vampire, que mon frère c’est fait briser la nuque par Madame Rebekah Mikaelson, parce que j’avais toutes les raisons du monde de les haïr. J’ai vécu ma vie comme je le sentais, j’ai fait ce que je voulais, je vois simplement le monde comme il est, plein de différence et de choses à découvrir. Je suis pas un grand homme, je suis toujours mal à l’aise quand je suis entouré, je préfère les chiffres et les statistiques. J’aime la chantilly, je suis normal, enfin presque, je voulais un monde meilleur, que mon meilleur ami puisse sortir sans risquer sa vie parce qu’il n’est pas 100% humain, que ses enfants n’aient pas peur de sortir parce qu’ils sont différent des autres. J’ai fait tout ça par égoïsme, pour ceux que j’aime.
Je n’ai rien d’autre à ajouter si ce n’est que je déteste cette cravate qui m’étrangle depuis une demi-heure, que mes trois enfants m’attendent à la maison avec ma femme qui a certainement fait un gâteau au chocolat qu’elle a loupé.
Hope, je t’aime. »