Hope ☪ J'ai dessiné ma vie sur un corps couvert de chantilly

« Boom Clap take my heart »

It’s such a funny thing, How nothing’s funny when it’s you. You tell ‘em what you mean But they keep whiting in the truth. It’s like a work of art That never gets to see the light. Keep you beneath the stars Won’t let you touch the sky. You’ve got every right, to a beautiful life.

 

« La vie est comme un désert: le meilleur pour la fin » Ma fut longtemps dictée par et pour les autres, mais la donne changea. Probablement que lorsque vous voyez mon visage, vous voyez une grande gamine adepte des conneries: vrai. J'étais une enfant, je resterais une enfant et je ne voulais pas voir les choses d'une autre façon. Je voulais vivre, et j'ai vécu. Je voulais le bonheur, et il est venu à moi. Loin des artifices d'une vie surfaite, je resterais cette jeune vierge jusqu'à bien trop tard qui rattrapa ses années perdues. J'aimerais vous raconter la fin de ma vie, sans mentir, sans grossir et sans m'inventer un destin. Je suis née un mois d'août, j'ai grandi, j'ai perdu la vue, j'ai retrouvé cette dernière et j'ai découvert le monde. J'ai rencontré Andrew Pritchard, et à cet instant, ma vie fut profondément bouleversée. Je ne demandais rien de merveilleux, je demandais du bonheur et il me l'a offert. Il m'a volé tout mon être et j'ai dérobé le sien sans lui en demander la permission. Je voulais un bonheur sans nom, il m'a donné le sien, tard, mais il m'a offert le sien. Brillant qu'il était, la notoriété sembla l'attirer comme une mouche. Allez savoir comment - moi qui suis tellement sage: je suis tombée enceinte. Encore une histoire tordue avec un canapé, ou avec de la chantilly, ou avec une réserve peut-être. Pourquoi faire les choses à moitié ? Deux d'un coup: Nathaniel Maximillien Liddell Pritchard et Elisabeth Évy Regina Liddell Pritchard. Les noms longs c'est pas cool, mais chacun avait une signification. J'ai renoncé à mon emploi pour rester avec deux bébés, surprenant venant de moi, mais quitter mes enfants semblait inconcevable. Je pouvais vieille sur eux et Nilem, trois enfants, une mère au foyer et un père qui ramenait de l'argent. J'avais le cliché de la petite vie américaine, mais détrompez-vous, mon quotidien n'était pas fade et monotone. J'étais heureuse en ménage, et ce ménage devint une union. Ma mère fut probablement détruite à l'idée que mon mariage ne serait pas celui du siècle, mais cela m'importait peu. Je ne demandais rien, pas de robe, ni de bague, simplement être avec lui jusqu'à la fin. Ce n'était qu'une officialisation: le mariage. Ma vie fut belle. Ma vie fut douce. Ma mort en fut tout autant, et je m'endors avec l'amour des miens et une dernière chose: l'espoir.