(QUINN) — people change, but not in the good way.

Tu te regardes, dans ce miroir qui regroupe toute ta beauté comme ta laideur à un seul endroit, bien précis. Tu te regardes si intensément que la vitre se casse comme par magie, comme si tu l’avais poussé à se faire. Ton désir de tout briser autour de toi revient et te ronge. La paire de ciseau dans la main, tu verses une larme avant de saccager tes si beaux cheveux. Avant d’y mettre de la couleur si arrogante que personne ne te reconnaîtrait, que personne ne saurait qu’au fond de toi tu es bien plus qu’une fille sans lendemain. Tu en avais marre de cette souffrance, de ce calvaire quotidien, tu méritais mieux après tout, tu méritais une vie qui te ressemblait, une vie surprenante. Regroupant les morceau de cheveux sur le sol, tu les prenais dans tes mains pour les jeter à la poubelle, mais rapidement ta mère entrait dans ta chambre et te surprenait, défiguré, complètement différente. « Quinn, chérie, mais… qu’est-ce… » Faisant un geste de la main, tu fermais la porte de peur qu’elle ne continu sa phrase, de peur qu’elle te fasse changer d’avis. Tu prenais ton sac, t’échappant par la fenêtre pour ne plus croiser le visage de tes parents. Tu te diriges vers l’école, parce que là au moins, tu n’aurais pas peur d’être juger, tout le monde te regarderait sans même savoir pourquoi, mais au moins ils ne te feraient pas culpabiliser. Sourire aux lèvres tu passais les portes de l’établissement avant de te diriger vers le stade. Avant, tu étais une de ces filles qui déhanchent leurs fesses pour soutenir des pauvres mecs. Tu savais très bien que les punks de ton école se trouvaient toutes sous les gradins, dans cette espèce de cage à malade mentaux. « Hey. Je m’appelle Quinn. » Ta voix est roque et ton regard est à la fois perdu et sur de lui. Tu ne te voyais pas aller ailleurs mais en même temps ces gens n’étaient pas la bonne fréquentation qu’il te fallait. Quand tu respirais la fumée sortir de la bouche de la fille qui s’approchait de toi, tu avais presque loupé un battement de ton cœur. « Quinn hein ? Bienvenue à toi chez nous. Une bouffée ? » Tu acceptais de prendre la cigarette d’entre ses doigts, la plaçant dans ta bouche, commençant à respirer fort dessus. Ce n’était pas ta tasse de thé, mais tu arrivais à te convaincre que c’est seulement parce que tu n’as pas l’habitude. Ces filles sont toutes venues autour de toi quand la fumée s’envolait dans les airs tel un dragon, et tu te sentais enfin toi-même.

Ça fait maintenant une semaine que tu joues le jeu de la bad girl super peu aimante et vraiment abominable, et cela fait aussi une semaine que tu pleures toutes les nuits sans en parler à tes proches. En ce beau dimanche, ta mère ouvre la porte pour venir te voir, mais quand tu comprends qu’elle est là c’est déjà trop tard, elle a dépassé le pas de la porte et sauf si tu l’envoies valser dans le couloir, tu n’as pas plus envie que ça de la blesser. « Quinn, mon amour, il faut qu’on parle bébé. » Tu la regardais, froidement pour la façon dont elle venait de te parler, comme-ci elle en avait le droit. Tu ne dis pas un mot, et le moment paraît affreusement long. Tellement long que ta mère reprend la parole pour que tu l’écoutes et que peut-être tu éclaircisses la situation. « Quinn, ton comportement, tes cheveux, est-ce que ça a avoir avec Izack ? » Tu tournes la tête d’un coup sec, te levant de ton lit pour la jeter dehors. Tu ne voulais pas en parler, mais elle refusait de te laisser dans ton mal être et ça te donnait envie d’étouffer une bonne fois pour toute. Quand tu arrivais finalement à clore la porte, tu glissais le long de cette dernière en pleurant à chaude larme, en te tuant à petit feu. Ça te faisait si mal, ton ventre te donnait l’impression de se tordre et ton cœur se brûlait de plus en plus. Les larmes caressaient tes joues et tu ne savais pas quoi faire, t’enfuir pour toujours ? Partir loin ? Redevenir comme avant ? Qu’est-ce que tu en savais après tout… Tout le monde croyait en savoir plus que toi sur comment te comporter et surmonter tout ça, mais tu le savais bien au fond de toi… Perdre ton jumeau, celui qui faisait vibrer ton cœur à travers la pièce, celui qui te redonnait la joie de vivre était la chose la plus dure à faire. D’ailleurs, tu n’arrives pas du tout à faire une croix sur qui il est, sur ce qu’il est, sur tout ce qu’il représentait. Comment le pouvoir, alors que même ton reflet te rappel cet être si merveilleux. Ton cœur est en miette, et quand tu ouvres les yeux pour regarder à travers la fenêtre, tu avais l’impression de le voir, de vraiment le voir. « Izack… Je te déteste tellement… » Tu ne croyais pas en l’accident. En ramenant tes yeux sur le mur en face de toi, tu espérais seulement que l’illusion disparaîtrait. Ça te heurtait de plein fouet, tu ne savais même pas comment te relever pour disparaître de cette vie. Tu voulais simplement que la douleur s’en aille, et non qu’elle s’intensifie avec le temps.





Je m'appelle margot, ou lovemoney.party et j'ai 18 ans. J'ai découvert Ghost World grâce à pub rpg design et, maintenant que je me suis inscrit, je compte venir 7/7j ou le plus souvent possible. J'aime le forum dans son intégralité, je le trouve bien fait, avec beaucoup de potentiel et une mise à niveau assez impressionnante, ça donne vraiment envie d'en découvrir plus.

Fiche cachée ? [] OUI [xx] NON

Code:

AGRON, dianna [b][color=crimson]-[/color][/b] ANDERSON, quinn