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 Cami - I don't believe in evil as a diagnosis

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Cami - I don't believe in evil as a diagnosis Empty
MessageSujet: Cami - I don't believe in evil as a diagnosis   Cami - I don't believe in evil as a diagnosis EmptyMar 17 Fév - 22:31


Camille Sarah O'Connell  





Identity


Mon nom est Camille Sarah O'Connell et, je vis à la Nouvelle-Orléans depuis presque deux ans. J'ai 27 ans ainsi que toutes mes dents et, jusqu'à nouvel ordre, je suis barmaid et écrit ma thèse en psychologie. Je suis une humaine accomplie et, tolère la présence des vampires parmi les humains.

C'est l'histoire d'une vie



Prélude



Un jeune couple qui semble amoureux attende dans une salle d'attente médicale. Le médecin les accueil chaleureusement. La femme du couple est blonde et rayonnante à l'idée d'être maman. Le jeune mari plaisante souvent en disant qu'il espère que ce sera un garçon. C'est la toute première fois qu'un petit être, dans quelques mois, va les appeler papa et maman. L'émotion est palpable au moment de l’échographie, le tout est de savoir si le bébé va bien. Il est trop tôt pour apprendre le sexe de l'enfant. Le futur père aux cheveux châtains clair se pince les lèvres et ne peut se retenir de mettre en bataille ses cheveux. Sa compagne lui sert tendrement la main.
Le docteur agit alors de façon curieuse. Il fixe l'écran avec intensité. Dans la salle d'attente, tout est calme. Ce calme est brisé au moment même où des éclats de rire se font entendre. Le jeune couple rejoins leur voiture, un large sourire sur leurs visages. Ils sont l'heureux couple qui attendent deux jumeaux.

Les neuf mois sont passés. Les jeunes parents courent partout, mais ils sont tous les deux comblés. Les jumeaux se portent bien et semblent inséparable comme lorsqu'ils étaient dans le ventre de leur mère. Le jeune couple a une fille et un garçon. Ils sont d'origine catholique et les prénoms des bébés ont donc une résonance religieuse. Camille et Sean s’épanouissent donc dans le cadre d'une famille heureuse. Aucune fausse note et des parents comblés.

Une vie normale



Que ce soit en cours ou à la maison, mon frère et moi étions fusionnels. Nous n'étions pas des vrais jumeaux à proprement parlé, notre code génétique n'est pas identique. Pourtant nous avons développé un don. Comme n'importe quels jumeaux, nous nous ressentons l'un l'autre de façon inexplicable. Toute ma vie est liée à mon frère. Tous deux nous étions intelligents, aussi avions nous développer un code entre nous. Pour n'importe qui, il s'agissait seulement de dessins ou de gribouillages futiles. Pour nous, c'était un message codé.
A l'adolescence on a finit par laisser ce code de côté. Nous avons toujours été proche. On partageait tout. Il était à la fois mon frère mais aussi mon meilleur ami. Nous partagions la même religion, mais à des degrés différents. Si bien que l'on a commencé à se séparer sur le plan de l'espace. Sean a décidé de devenir séminariste. C'est tout naturellement qu'il ai allé rejoindre notre oncle Kieran à la Nouvelle Orléans. Quant à moi, mon esprit à toujours été partagé. Non pas que je ne suis pas catholique, seulement, j'ai aussi un côté scientifique. J'ai un besoin fondamental de comprendre les gens qui m'entourent. Je me suis tournée naturellement vers la psychologie.
Mon rituel préféré de cette époque-là ? C'était nos appels du soir entre mon frère et moi. C'était agréable de pouvoir entendre sa voix malgré la distance. A chaque vacance, nous trouvions toujours un moyen de nous voir. Quant à nos parents, ils sont partis. En voyant à quel point nous étions débrouillard, ils ont pris la liberté de s'éloigner. Ils ont décidés de rejoindre l'Europe. Au début, ils nous donnaient des nouvelles tous les soirs, puis une fois par semaine, pour finir inéluctablement sur une fois par mois.

De nature calme et patiente, j'ouvrais mon esprit au monde. Bien que mon frère n'était plus là pour partager ma marche, j'avançais d'un pas assuré. Nous avions trouvé un nouveau moyen de communiquer ; les photographies. Nous avions estompés nos appels petit à petit, grandissant ensemble tout en étant chacun de notre côté. Toute les villes dans lesquelles je passais, je prenais quelques clichés ; de tout ce qui pouvait éveiller ma curiosité, qui me faisait sourire ou qui plairait tout simplement à Sean. Mon frère faisait la même chose pour moi. C'est de cette façon que je découvris pour la première fois la Nouvelle Orléans, à l'aide de clicher photographiques sur ordinateur.
J'aimais sortir, côtoyer le plus de monde. Les parents à l'étranger, mon oncle Kieran m'aidait à arrondir les fins de mois. Il était venu le temps de l'indépendance complète. Je participais à plusieurs soirées, restant toujours plus sobre que mes amis, ce qui faisait mon hilarité, tant que ça ne donnait pas dans l'excès. En ramenant l'une de mes amies de l'époque, en psychologie aussi, nous avons échangés. Qu'es-ce qui me correspondrait le mieux comme job à côté des études ? Nous avons discutés, parlé garçons comme à son habitude quand elle était bourrée, et puis, je l'ai laissé à la porte de chez elle. Au lieu de rentrer chez moi, dans mon appartement, j'entrepris de photographier trois lieux. Bien que j'avais déjà fait mon choix, je voulais laisser Sean le trouver par lui-même. Le matin à son réveil, mon jumeau avait trois établissements sous les yeux : Un bar, un restaurant et un cinéma. Il me répondit aussitôt avec un point d'exclamation que j'avais du prendre le bar. Il avait raison.

Le bar était un endroit stratégique. J'aime vraiment côtoyer un maximum de personne. Pour moi, une personne n'est pas mauvaise, elle cherche tout le temps à faire le bien. Il se trouve que certains événements peut mettre fin à cette bonté naturelle. J'ai aussi un fort caractère, maîtriser des clients ou stopper une dispute n'est pas un problème pour moi. Je postulais en tant que barmaid et on me prit presque tout de suite ; pour mon éloquence, mon calme, mon charisme et le fait que j'étais ceinture noir en karaté, je savais donc me défendre.
Ma vie allait bientôt basculer et je n'en savais rien. Au lieu de ça, je vivais pleinement le bonheur du moment. Sean était très bien dans sa voie et moi dans la mienne. J'avais eu mon diplôme. Il ne restait plus que ma thèse à faire et je serais officiellement professionnel. Comme n'importe quelle diplômée, je ne peux me retenir d'exposer à voix haute les cas que j'observe. Mes pas m’emmènent toujours de plus en plus vers les expositions d'Arts en tout genre. J'aime les artistes, leurs œuvres parlent toujours pour elles-mêmes. Je partageais cette passion avec mon petit ami du moment ; Nathaniel. Je ne peux pas dire que j'étais amoureuse de lui, mais j'aimais notre relation. Seulement, quelque chose à mis fin à tout cela.

Aux portes du drame



Sean commençait à m'inquiéter, ça faisait déjà deux jours qu'il ne m'envoyait plus aucun message. Je me sentais mal depuis quelques jours, j'avais un mauvais pressentiment. Pourtant, ça nous était déjà arrivé de ne pas nous parler pendant une semaine. Une peur profonde me tiraillait chaque nuit. Nathaniel me rejoignait au salon et cherchait à me calmer, m'assurant que c'était autre chose qui devait m'angoisser et que je reportais cette angoisse sur mon jumeau. Calmée, j'abandonnais l'idée de contacter oncle Kieran malgré mon fort caractère. Mon petit ami devait avoir raison, je ne peux pas avoir toujours raison non plus.

Il était quatre heures de l'après-midi. J'étais dans le salon, soufflant sur le café que Nath m'avait fait. Il prenait sa douche alors que je regardais les informations. Je méditais sur mon sujet de thèse, comment allait-je aborder mon sujet. Mon mec se mit à crier de la salle de bain en disant qu'il avait oublié de prendre une serviette. Il le faisait au moins une fois par semaine, ça me faisait toujours sourire. Je cherchais alors la serviette pour le sauver et entrais dans la salle de bain pour la lui donner. On s'est embrassé brièvement et il s'en est allé vers le salon. Avec un gant de toilettes propre, je chassais la buée du miroir afin de me brosser les dents. Il m'est alors venu à l'esprit qu'il nous manquait de la nourriture pour tenir jusqu'à la fin de la semaine. J'essayais d'avoir l'attention de mon amant mais rien n'y faisait. Il semblait hypnotisé devant l'écran de télévision. Avec une touche d'ironie, je me moquais de lui en revenant au salon. Je fus désarçonnée par son regard remplis de stupeur. C'est là que mon cerveau me rendit l'information que mes oreilles cherchaient à me transmettre. Sean O'Connell. Sean ?... Je déglutissais et me forçais à regarder l'écran à mon tour.

Sous le coup de l'annonce, mes jambes étaient comme paralysées. Ma mâchoire était serrées et je retenais des larmes. Ce vide profond que je ressentais prenais tout son sens. Ce jour-là, une moitié de moi est morte. Ce jour-là, je n'ai même pas été sur place pour lui. La présentatrice télé énonçait clairement :

« Dans la journée d'hier, à la Nouvelles Orléans, Sean O'Connell a tué neuf séminaristes, étant lui-même séminariste avant de se suicider. Les détails de l'affaire ne peuvent pas encore être donné. Il semblerait que ... »

Nathaniel s'est réveillé soudain, secoué par la porte de l'entrée que je venais de claquer violemment. Je me suis mise à détaler les escaliers. Prendre l'air, pleurer, hurler, courir. Toutes ces actions me passaient en tête. Je l'ai entendu hurler mon prénom plusieurs fois à la fenêtre, mais je ne voulais pas de paroles réconfortantes, je ne voulais pas exposer la douleur qui m'envahissait. Je finis par atteindre la forêt, à bout de souffle, je suis tombée sur les genoux de fatigue. Je me rappelle avoir essayé de pousser un cri, mais ma douleur était tellement profonde que mon cri fut sourd et muet. Mes larmes ont coulées le long de mes joues alors que mon corps tremblait. Je ne sais pas combien de temps ça a duré avant que ma voix s'exprime enfin. Dans un déchirement je me suis mise à hurler. J'aurais du l'appeler, ce sentiment que j'avais eu, je n'aurais pas du passer à côté. Il aurait mieux valu paraître stupide que d'apprendre la mort de son propre jumeau à la télévision.

En rentrant à la maison, je n'ai fais qu'échanger un ou deux mots avec Nath avant de m'écrouler dans notre lit. Quand le sommeil a finit par gagner enfin, d'horribles cauchemars m'envahir la tête. Je me suis réveillée en sursaut. Mon regard s'est tourné vers cet homme qui partageait le même espace vitale. Non, je n'avais plus de place pour lui, mon cœur souffrait trop. Il s'est réveillé alors que je faisais ma valise sous le coup de l'impulsion. Bien sur, il a essayé de me retenir et j'ai réussi à me calmer. On a commencé à aborder une très longue conversation. On évitait le plus possible le cas de mon jumeau qui ne faisait que m'éloigner encore plus de Nathaniel. Je suis allé à l'enterrement de mon frère à la Nouvelle Orléans, et comme je l'avais promis à mon petit ami, je suis rentrée. C'était le père Kieran, notre oncle, qui tenait la messe funéraire. Cet enterrement à presque été secret en raison de la violence possible de certains habitants de la Nouvelle Orléans. Les remords ont commencé. Sean n'avait jamais montré des signes de maladie mentale. Comment avais-je pu le laisser seul à ce point ? Les détails sanglants m'ont alors été donné. Il avait utilisé une faucille pour réaliser son forfait.

J'ai alors eu une conversation sérieuse avec celui que je ne considérais guère plus comme un colocataire depuis le massacre. On en est resté là. Je lui ai alors annoncé dans la foulée que je partais pour la Nouvelle Orléans. J'ai mis un terme à toutes mes attaches bien qu'il m'arrive de les contacter par sms ou en appel de temps en temps. Je suis une personne forte, dotée d'une grande volonté et je suis aussi têtue, pouvant camper sur mes positions si je suis sur d'être dans le vrai. Bien que mort, mon frère était toujours là-bas. Mon oncle Kieran m'a aidé à trouver une maison qui me conviendrait. Par la suite, il m'a annoncé son propre départ...

La Nouvelle Orléans



Il fallait que je me fasse à l'idée de recommencer à zéro dans cette ville. Je me suis inscrite à la fac de la Nouvelle Orléans pour faire ma thèse de psychologie. Personne dans cette ville, à part le père Kieran qui s'en est allé, sait mon histoire. Il fallait que j'en apprenne plus, alors que sur les journaux de la ville, on pouvait encore voir en titre : Neuf séminaristes tués par l'un des leurs à l'église Saint Anne.

A côté de mes études, je voulais toujours travailler. Malgré le drame qui était le mien, il fallait que je continue à me battre pour vivre. Dorénavant je vivrais pour deux. Le bar de chez Rousseau souhaitait recruter un barman ou une barmaid. J'ai posé ma candidature et, rapidement, j'ai reçu un appel de Jeanne-Anne Desveraux. Avec le sourire, je suis allée au rendez-vous et j'ai été rapidement embauchée. C'est un emploi d'autant plus intéressant, parce que, lorsque vous êtes barmaid, c'est fou ce que vous apprenez sur une ville et ses habitants en peu de temps.

Je me suis entendue tout de suite avec les deux gérantes ; Sophie cuisine comme personne. Je ne dis rien, mais j'ai très vite compris à leur comportement, qu'elles aussi, avait connu un drame il n'y a pas longtemps. Peut-être que ce silence entendu nous a aidé à nous rapprocher quelque part.
Le temps passait et avec lui, la plaie de mon cœur restait toujours aussi béante. En apparence, je redevenais celle que j'avais toujours été ; souriante, patiente, à l'écoute et fraîche et disposée à aider mon prochain. Ce qui n'enlève pas le fait que je n'aiderais que ceux qui le mérite, j'ai quand même mon petit caractère et j'ai des valeurs auxquels je tiens.

Je suis barmaid à plein temps, alors, dans mes pauses ou à la fin de mon service, j'étudie pour ma thèse à l'intérieur même de chez Rousseau. J'ai commencé à avoir mes habitudes, m'habitant de plus en plus à cette ville et son flux constant de touriste. Voir du monde m'aide à guérir, du moins, c'est que j'essaye de me dire.
Je commence à réaliser pleinement que, comme la majorité des gens, peu importe pour quelle cause je me bat : savoir ce qui s'est passé pour Sean, un flirt avec un garçon ; on s'acharne même quand on sait que l'on ne devrait pas.

Chaque nuit c'est le même schéma, je ne dors plus. A chaque fois que le sommeil me gagne, le massacre me vient inéluctablement en tête. Je crois qu'à cette époque, j'avais peur de m'endormir. Je faisais et je fais toujours des crises d'insomnies. Je rêve sans cesse de cette nuit-là. Je déteste le fait de ne pas avoir pu l'aider. Mais envers et contre tout, j'ai besoin de cette souffrance pour continuer à avancer et me battre pour moi et Sean en même temps. J'ai besoin de la solitude et de la tiédeur de mon foyer, pourtant, certains soirs, je me dis qu'avoir quelqu'un à qui parler pourrait peut-être me soulager. Seulement, ce combat, j'ai décidé de le mener seule. Mon oncle avait quitté la Nouvelle Orléans me laissant réellement sans famille. Je n'ai pas voulu me confronter à mes parents pendant des mois, surtout qu'ils n'ont pas fait le déplacement pour l'enterrement. Les connaissant, c'est que la douleur était trop fraîche pour prendre du courage et affronter le cercueil de l'un de leur deux enfants. Je ne leur en voulait pas, j'étais trop concentrée sur le fait que ça ne pouvait pas être de la faute de mon jumeau, cette histoire ne tenait pas debout.

Quand vient le moment de rentrer, je remercie à chaque fois ceux qui reste au bar et rentre seule dans la nuit. Au-delà du fait que cela me permet de souffler et me déconnecter de ma journée, je n'aime pas me sentir surprotégée. Je suis une grande fille qui a appris à se défendre.

L'hypnose et le surnaturel



Huit mois était passés alors que je me coiffais devant le miroir de ma chambre. Je brossais mes cheveux blonds et soyeux légèrement ondulés, alors que mon regard émeraude transparaissait mon passé douloureux et, au combien, récent. Je relâchais ma chevelure qui dépassait de peu mes épaules. Dans un soupir légèrement absent, je m'appliquais à mettre un maquillage léger pour ma journée de travail. Une dernière touche sur mes lèvres pulpeuses et j'étais fin prête.
Au travail, je saluais Sophie avec un grand sourire. A son expression, je ne faisais qu'échanger des banalités. Elle venait de connaître un autre drame, mais jamais je ne lui aurais demandé lequel. Elle semblait ravagée comme moi quand j'ai appris pour Sean.

La journée se passait comme d'ordinaire jusqu'à ce qu'un touriste qui se détachait du lot vienne prendre commande auprès de moi. Malgré son jeune âge, il semblait extrêmement sage mais aussi soucieux. En parlant avec lui, je compris vite qu'il se sentait responsable de son jeune frère. Il cherchait ce dernier qui semblait paranoïaque. Enfin, plus exactement, il cherchait Jeanne-Anne, mais je ne l'avais pas vu ce jour-là. Je l'ai envoyé vers Sophie. Je me rappelle avoir sourit quand il s’était mis à parler de sorcières. Son pauvre frère semblait tourmenté et ne pas avoir un esprit serein.
Le soir même, me sentant nostalgique, je passais dans le coin des artistes. Pour le plaisir des yeux, ils faisaient leurs œuvres en pleine rue. C'était une attraction touristique comme les autres. Souffrant de nouveau de l'absence de mon jumeau, je me suis arrêtée devant une toile d'un artiste qui semblait souffrir autant que moi sinon plus. C'est là que je remarquais sa présence pour la première fois. On a échangés quelques mots. Il semblait charmant et surtout sexy. Mais au moment même où je voulu lui demander s'il était un artiste aussi, il s'est évanoui dans la nature. Je me demandais si c'était à cause de la description psychologique que j'avais fait de cet artiste. On s'est seulement échangés nos prénoms. J'ai appuyé sur le fait que je voulais me faire appeler Cami, Camille est un prénom de vieille et je n'aime pas qu'on le prononce à la française. Je lui ai alors expliqué que j'aimais les artistes parce que chacun d'eux à son histoire.

La fois suivante où nos chemins se sont croisés, c'est lorsqu'il a payé deux verres pour des « amis » avec une somme considérable. Il semblait évident qu'il n'était pas dans le besoin et aimait jouir d'un certain pouvoir sur les autres. Mais malgré ses manières exécrables par moment, c'est quelqu'un d'attachant pour qui j'ai un faible.
En revenant d'une soirée qui avait mal tourné, on a un peu discuté et j'ai commencé à comprendre qu'il me cernait lui aussi. Ce qu'il m'a dit ce soir là m'a atteint en plein cœur. Depuis le massacre, je suis profondément angoissé par les personnes qui peuvent changer facilement. Klaus m'a alors dit que l'on avait du me briser le cœur, mais pas seulement, on avait aussi brisé ma confiance. Je crois que c'est à ce moment précis que j'ai souhaité que quelque chose arrive entre nous deux. Une ambiguïté s'était installée.

Pour une raison qui m'étais inconnu, Klaus Mikaelson m'invita chez lui. En voyant sa demeure, il était évident que je ne m'étais pas trompée ; il avait les moyens. Il m’accueillit et m'amena dans une pièce où se trouvait la peinture devant laquelle on s'était rencontré. Si notre relation n'était pas indéfinissable, j'aurais presque cru à un rendez-vous galant. Je me tournais vers lui et commençait à mieux comprendre pourquoi j'étais ici. Il se confia à moi, au propos de deux femmes. Il me demanda alors s'il était diabolique. Je lui ai expliqué que ce n'était pas un diagnostique. Avec l'attitude douce que j'affichais souvent, je lui expliquais qu'il était paranoïaque et avait peur d'être abandonné, entre autre chose. Une fois mon analyse faite, je lui ai conseillé de voir un professionnel. Klaus, avec son côté hautain m'affirma qu'il préférait parler à moi.

Ensuite, c'est là que tout devint des plus étranges, des plus effrayants devrais-je dire. Il m'expliqua alors que c'était sa ville. A ce moment, je me suis dis qu'il était vraiment temps qu'il consulte... Seulement, je sentis mon sang faire un tour d'effroi. Il parlait de vampires, ce qui signifiait aussi que les sorcières n'étaient pas un terme au hasard. Ils existaient et étaient partout en ville ! L'originel remarqua mon angoisse et y mit un terme en m'intimant de ne pas être effrayée. Aussitôt avait-il énoncé sa demande que ma peur s'en était allé. Je le regardais sans comprendre, trouvant cela prodigieux. Mon côté scientifique pris le pas et je l'assénais de questions à ce sujet. Il venait de m'hypnotiser et m'expliquerait comment cela fonctionnait. J'ai donc poursuivis la discussion, me disant que je saurais tôt ou tard. Il se permit alors de me poser des questions sur ma vie privée. De suite, j'ai imposé une distance, ça ne regarde que moi.
J'étais devenue la sténographe de Klaus pour écrire ses mémoires qu'il jugeait importante. Dans ma tête, c'était un homme qui ne savait plus quoi faire de son argent. Je ne réalisais même pas en son absence que je n'avais plus aucune notion du monde surnaturel. Pour moi c'était seulement un mec que je trouvais beau.
Quelques jours plus tard, alors que le bar allait ouvrir dans une demi-heure, je le revis. Je viens à sa rencontre et le salua et puis, quand mon regard plongea dans le sien, je me rappelais soudain.

« C'est bizarre. Quand vous venez me voir et qu'il n'y a personne, je me rappelle soudain que vous êtes un vampire qui manipule mon esprit. Et dés que vous partez, j'oublie. Je vous vois comme un beau mec avec un bel accent et du fric à claquer pour ses mémoires. »

« C'est l'envoûtement, love. »

« Comment ça marche ? ... »

J'avais parfaitement conscience qu'il me manipulait, pourtant, je ne le rejetais pas. Il ne me semblait pas mauvais, seulement en proie au doute et la douleur d'être seul ; comme s'il se refusait de voir qu'en se comportant autrement, il pourrait être aimé. Seulement il avait peur d'accorder sa confiance, d'où le fait qu'il me force à oublier à chaque fois.

Le temps passait et mes pas m'avaient mené une fois de plus à l'église Saint Anne. A la vue du sang et du désordre encore apparent, mon cœur se serra. Klaus s'est assis à côté de moi et, ces mots, ces pensées tellement enfouie sortir d'elles-mêmes. Je lui expliquais alors que je pouvais comprendre sa nature mais qu'il n'y avait aucune logique à ce massacre. Je répète à voix haute le fait qu'il n'y avait pas de moment prévenant le moment psychotique. Le vampire releva le fait que j'étais bien renseigné, je poursuivis en nommant son prénom à voix haute. Je lui appris qu'il s’appelait Sean et que c'était mon frère jumeau.

Klaus m'expliqua alors :

« Nous devons tous affronter nos démons seuls. »

« Et si un jour, ses démons devenaient les miens ? »

Je lui avouais l'une de mes plus grandes peurs depuis ma venue à la Nouvelle Orléans. En fait, je ne l'avais dis à personne avant Klaus. Même mes amis du passé ne l'avait appris que par mon ex. J'expliquais alors à l'originel que je n'étais venue que pour comprendre ce qui s'était passé avec Sean.

Au final, je continuais de vivre à la Nouvelle Orléans, sentant se rapprocher les démons de Sean. Mon oncle était enfin revenu en ville, ça faisait presque un an que nous n'avions pas parlé. Il semblait évident qu'il m'évitait coûte que coûte. Mes trous noirs et mes confusions commençaient à me prendre à la gorge. Allais-je avoir le même destin funeste que mon jumeau ?

Un an après



Il semblerait difficile de raconter toute cette année en quelques lignes, mais je vais m'y forcer. Je commence petit à petit à mettre le deuil de mon frère de côté, même si je n'ose me l'avouer. Klaus a fini par m'accorder une réelle confiance en m'offrant un bijou de verveine, ainsi, je me souviendrais de tout sans être touchée par l'hypnose. Il s'agit d'un bracelet de cheville que je ne retire jamais depuis. Marcel est devenu mon meilleur ami. Klaus est celui pour lequel mon cœur a définitivement craqué. Je n'ai plus envie d'avoir de rapports avec le surnaturel, ce monde n'est pas pour moi et pourtant... Alors que Klaus a jeté Marcel en dehors de la ville, j'avais décidé de me refermer. Je ne voulais plus entendre parler ni de l'un, ni de l'autre. C'est alors vers Sean que je mettais de nouveau tournée. Peu importe ce qu'il en coûte, je mettrais en déroute les sorcières. Je sais que même s'il ne l'exprime pas forcément clairement, Klaus pense comme moi qu'elles ont jouées un rôle important quant au décès de mon frère.

Mon objectif est très clair aujourd'hui : découvrir notre héritage familial et en faire une arme pour déceler quelle sorcière a pu amener mon frère à aller jusque là.



Hey toi derrière l'écran !  


Je m'appelle Marie/Taya et j'ai 23 ans. J'ai découvert Ghost World grâce à une ancienne Hayley Cami - I don't believe in evil as a diagnosis 2396655900 et, maintenant que je me suis inscrit, je compte venir 7/7j. J'aime vous, le forum en général et le chocolat Cami - I don't believe in evil as a diagnosis 423957859

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SHERIF
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MessageSujet: Re: Cami - I don't believe in evil as a diagnosis   Cami - I don't believe in evil as a diagnosis EmptySam 14 Mar - 20:46


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