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 I imagine it ☪ Kol

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sorciers
Jillian Hale
Jillian Hale

morsures : 7519
inscrit(e) le : 20/07/2013
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MessageSujet: I imagine it ☪ Kol   I imagine it  ☪ Kol EmptyMar 5 Aoû - 20:54

« I imagine it »
Hold on,What’s the rush, What’s the rush We’re, not done away Cause I don’t need to change this, Atmosphere we’ve made if you can stay one more hour, Can you stay one more hour ? You know I’m gonna find a way to let you have your way with me You know I’m gonna find a time to catch your hand and make you stay Hold on, I’ll be here when it’s All done you know Cause what’s the point in chasing If I cant enjoy your face and We cant be wrong tonight, Can we be wrong tonight ?



 



Je suis probablement la fille la moins bien organisée du monde, je crois que la vie « normale » est synonyme de « bordélique ». Je me rendais enfin compte de ce que cela signifiait d'avoir des responsabilités, des proches, des amies et d'avoir une véritable vie. Tout cela était l’ouragan de ma vie en ce moment, je crois que j'étais contente de sentir - enfin - mon quotidien s'envoler. C'était stupide, j'étais libre depuis plus d'une année, bientôt deux ans, mais je me sentais véritablement bien depuis peu de temps, enfin depuis seulement huit mois. Je savais que dire ça c'était hyper égoïste, après tout je devrais être heureuse depuis mon opération, point barre. Malheureusement, me rendre la vue ne fut qu'un pas vers ma véritable guérison, ce n'était qu'une première étape dans ma nouvelle vie et la phase d'adaptation fut laborieuse, j'étais incapable d'écrire avec un crayon et d'autres conneries du genre, donc oui, cela fut la genèse de ma renaissance, mais si j'allais bien, c'était grâce à mon entourage. J'avais trouvé quelqu'un, j'avais retrouvé quelqu'un et finalement, ce fut Nillem qui débarqua en dernier dans ma vie. Aussi incroyable que cela puisse paraître, je me demandais c'était quoi le plus incroyable : trouver la personne avec qui je voulais passer ma vie ; retrouver ma mère que je pensais morte ou bien voire débarqué un gamin de cinq ans comme la cerise sur le gâteau. Je crois que si j'écrivais mon histoire, tout le monde hurlement en voyant toutes ces conneries, cela ressemblait à un téléfilm que tout le monde pouvait mater le dimanche entre deux jeux télévisés que je trouvais stupides et la musique était généralement aussi recherchée que celle d'un ascenseur, sauf que la musique d'ascenseur avait le mérite – elle, - de créer une ambiance particulière et plutôt adéquate pour l'endroit. J'étais heureuse, mais le monde, lui, s'écroulait la discorde allait bientôt régner, le monde surnaturel était de plus en plus abîmé par la colère et la haine du gouvernement. J'avais foi en l'humanité, j'avais l'espoir avec moi, constamment, ce dernier ne quittait jamais mon esprit.

Aujourd'hui, j'avais du temps, en réalité je sortais du boulot et j'étais en manque des nouvelles de ma mère. C'était peut-être stupide, mais je ne voyais pas ma mère très souvent, cela s'expliquait par son emploi du temps surchargé et par mon manque de temps à consacrer à autre chose qu'à devenir douée avec les enfants. J'avais enfin un boulot, d'ailleurs si ma patronne savait toute la vérité à mon sujet, je crois qu'elle m'aurait virée, sinon j'avais un logement et bah voilà. Ma mère avait un emploi du temps assez mystérieux, je savais très peu de choses sur ce qu'elle faisait exactement, je savais tout simplement qu'elle devait souvent bouger pour son travail et jamais je n'avais cherché à fouiller pour mieux comprendre, c'était sa vie et je respectais son intimité. Il ne fallait pas se voiler la face : cela faisait des années que ma mère avait des habitudes, que ces dernières concernent la magie ou tout simplement sa vie d'eau quotidien. J'étais sa fille, mais je n'étais pas du genre à m'interposer, j'étais du genre présent pour elle, j'étais là lorsqu'elle avait besoin de moi pour diverses raisons et si elle demandait mon aide, mais jamais je n'irais m'imposer à elle. C'était ma mère, mais nous avions nos vies, mais j'aimais cet équilibre, je préférais passer des moments particuliers plutôt que d'abuser de ces moments qui deviendraient fades avec le temps. Il y avait néanmoins des limites, je n'étais pas du genre à m'inquiéter pour de la merde, mais je n'avais pas de nouvelles depuis quelque temps. Je suis donc passé pour voir si elle était toujours là, c'était con, ma mère n'était pas morte une deuxième fois sans me prévenir franchement !

J'ai débarqué chez ma mère à pied, les cheveux lissés avec une frange, le haut en col-v et le jean sur le cul. Je crevais de chaud, mais ma patronne avait du mal avec les shorts, ou tout simplement avec mon cul, je savais pas trop. Me voilà devant la grande maison de ma mère, je frappe une première fois, une seconde fois puis une dernière fois avant de finalement pousser la poignée, la porte était ouverte. « Maman ? » Cette phrase était conne, si un cambrioleur était dans la maison, il n'allait pas répondre oui... La demoiselle referma la porte derrière elle sans réellement faire attention que cette dernière claque par la suite. « Maman ? » J'ai légèrement haussé la voix, mais cela ne donnait pas grand-chose. Je sentais une présence et jamais ma mère ne laisserait sa porte ouverte, surtout si elle était en voyage d'affaires. J'entendais des sons, presque inaudible, mais en fermant les yeux quelques instants, je pouvais ressentir ça, c'était plus fort que moi. J'avançais d'un pas sûr en direction de la chambre de ma mère qui avait la porte légèrement entrouverte. La demoiselle poussa alors la porte... « Maman... Putain bordel de merde ! » La demoiselle ne trouva pas sa mère, mais quelqu'un d'autre. J'ai collé ma main au mur. Passant ma main devant ma bouche sans vraiment le faire volontaire, c'était ma manière de me dire de fermer ma gueule. La blonde sentit sa respiration s’accélérer. Okay, Kol Mikaelson en boxer dans la chambre de ma mère, sympathique.







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MessageSujet: Re: I imagine it ☪ Kol   I imagine it  ☪ Kol EmptyMer 6 Aoû - 19:31


Le retour à la vie réelle était quelque peu déstabilisant pour Mikaelson, on lui avait retiré la dague que son frère Klaus lui avait planté afin de le neutraliser, sans compter qu'Anastasia lui avait été arrachée des mains, par nul autre que Damon Salvatore. Ce dernier, l'originel le détestait, purement et simplement. Il n'y avait rien d'autre à dire, dès qu'il pourrait le tuer, il le ferait, et sans aucun ménagement. Aujourd'hui, il était aussi dévasté que libéré de ne plus pouvoir compter sur sa famille. C'était un sentiment étrange, mais pourtant véritable. Le châtain se voyait désormais seul, cela dit, plus ou moins, puisqu'en réalité, il disposait encore de certains liens plus qu'importants pour lui. Il y avait en effet cette femme, Regina Liddell, c'était une sorcière, et pas n'importe laquelle puisqu'il avait entretenu une relation de couple avec elle – son deuxième véritable couple avec celui qu'il formait avec Anastasia – et puis aujourd'hui, elle était sa meilleure amie, sa confidente, mais aussi la personne qui l'hébergeait à Mystic Falls. Ce qu'il appréciait avec la blonde, c'est qu'elle était capable de le calmer par une simple discussion, elle pouvait aussi le remettre dans le droit chemin lorsqu'il dérapait, et le point primordial : elle ne le jugeait jamais, quoiqu'il fasse. Il pouvait avouer avoir une confiance aveugle en elle, et cela semblait réciproque puisqu'ils se protégeaient mutuellement. […] Actuellement, le vampire était en train de s'occuper un peu chez la sorcière. Cette dernière était partie au travail, et par dessus tout, elle l'hébergeait, il pouvait bien lui faire quelques faveurs telles que la vaisselle, le ménage, ou encore aller chercher le courrier.. Pour lui, c'était une vie différente qui débutait. A n'en pas douter, il n'aurait jamais éprouvé l'envie de faire tout cela pour quelqu'un, mais cette fois, il se sentait comme redevable envers la blonde. Aussi, c'était simplement vêtu d'un boxer qu'il passait un coup de balais dans la chambre de la styliste, s'appliquant étonnement à la tâche. Pour remettre les idées au clair, Kol venait à peine de sortir de sa douche, il avait dormi toute la nuit dans la chambre d'ami – dont le lit était quelque peu inconfortable. S'attaquant ensuite à faire le lit de celle qui l'héberge, il entendait distinctement que l'on venait de frapper à la porte de la maison. La maison était grande, pas forcément luxueuse, mais grande, de bon goût, du Regina tout craché. Lorsque des 'mamans' lui vinrent aux oreilles, un sourire moqueur se dessinait lentement sur son visage, songeant à qui il pourrait s'agir. Hope, la fille unique de Regina. Elle lui en avait longuement parlé, pendant toutes ces années à cohabiter ensemble. Il s'était presque prit d'affection pour cette gamine qu'il ne connaissait qu'à travers les récits de son amie de toujours. Il ne connaissait pas toute sa vie – bien au contraire – mais il en connaissait sûrement assez pour discuter une bonne après-midi avec elle. A moins qu'elle ne réagisse comme une vierge effarouchée en le voyant ainsi.. Chose faite, et royalement même, puisqu'elle venait de passer sa tête par la porte, tellement surprise qu'elle en avait porté sa main à son cœur. Pauvre enfant, si jeune et déjà si traumatisée par la vie. '' Oh tu en verra d'autres tu sais.. '' commençait-il sur un ton tellement moqueur que cela en devenait palpable. '' Je me demandais franchement quand est-ce que l'on serait amenés à se rencontrer. '' Terminant cette fois de faire le lit, il se dirigeait vers l’entrebâillement de la porte. '' Non, sérieusement, ne fais pas ta sainte-ni-touche, tu ne risques rien. En tout cas, enchanté de faire ta connaissance, Mini Liddell. '' lui lançait-il en passant devant elle, un sourire aux lèvres, se dirigeant vers la chambre d'ami, comme si de rien était, pour enfiler un t-shirt noir, ainsi qu'un jean. En sortant, il se postait juste devant la rampe d'escalier, jaugeant la demoiselle du regard. '' Tu as le physique de ta mère, mais pas les attitudes. '' Sur ce, il descendait les escaliers, un à un, lentement, comme si cela pourrait faire réagir la gamine. C'était son petit jeu à lui, tester les gens, les découvrir, mieux les connaître, savoir ou non s'il peut se livrer à eux. Dirigeant ses pas vers la cuisine américaine, il se servait un café, lançant à haute voix. '' Ne restes pas là-haut, je pense que l'on a beaucoup à se dire, Hope. '' Une fois de plus, ses paroles en disaient long. Il lui laissait sous entendre qu'il la connaissait quelque peu, un minimum. '' Si tu venais voir ta mère, elle est partie il y a un bon moment déjà. Je ne comprendrais jamais comment elle peut s'y prendre pour être aussi passionnée par toutes ses responsabilités. '' Et là, tout le monde pourrait lui répondre qu'il n'a qu'à travailler.. Seulement, le mot 'originel' à lui tout seul signifie être riche, alors pourquoi se fouler ? Kol préférait davantage mettre ses plans à exécution, et rester proche des personnes qui méritent sa présence. Sans réellement savoir pourquoi, Kol Mikaelson avait préparé un chocolat chaud dont il avait déposé une tasse sur la table en bois vernis de la cuisine, juste en fasse de sa tasse de café. '' J'ai eu cette intuition.. Je ne sais pas si tu es fan de chocolat chaud, mais tu as une tête à en boire. '' Bon, il se moquait légèrement, mais c'était davantage pour détendre l'atmosphère. Il n'était pas nécessairement blagueur, mais plutôt moqueur et ironique, mais cette intuition, il l'avait eu, il fallait simplement savoir si elle se révélerait véridique ou non. Sans plus attendre, il prenait place sur une chaise, lui jetant un regard perçant, comme s'il était en train de l'analyser à l'aide d'un détecteur de mensonges – ou bien tout simplement de lire dans ses pensées.
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MessageSujet: Re: I imagine it ☪ Kol   I imagine it  ☪ Kol EmptyJeu 7 Aoû - 17:23

« I imagine it »
Hold on,What’s the rush, What’s the rush We’re, not done away Cause I don’t need to change this, Atmosphere we’ve made if you can stay one more hour, Can you stay one more hour ? You know I’m gonna find a way to let you have your way with me You know I’m gonna find a time to catch your hand and make you stay Hold on, I’ll be here when it’s All done you know Cause what’s the point in chasing If I cant enjoy your face and We cant be wrong tonight, Can we be wrong tonight ?



 


J'étais en droit de hurler, de paniquer, de pleurer ou même de m'enfuir. Franchement, j'étais même en droit de le menacer avec un chandelier tellement j'étais surprise, bon même si le chandelier serait une arme pathétique, j'aurais l'air classe avec n'empêche. J'étais surprise, bordel j'avais le droit de paniquer ! Je venais normalement voir ma mère, et bah je trouvais un originel, mais pire, l'originel qui est non seulement à l'origine de la révélation des vampires, mais aussi l'ancien amant de ma mère dans sa jeunesse, et bien évidemment cerise sur le gâteau, il est en boxer, après tout, comme pas comme si j'étais déjà surprise, il fallait en rajouter une couche. Contrairement à ce que tout le monde pourrait penser, c'était réellement la présence de Kol Mikaelson qui était étrange. Mon père m'avait enseigné de nombreuses choses sur ces derniers, mais je n'avais jamais croisé un originel en chair et en os... Enfin si, mais ça, je le savais pas. J'avais rencontré Elijah Mikaelson il y a de cela peut-être un an, mais il ne daigna pas se présenter... En réalité je connaissais donc un originel et j'y avais survécu, je devrais pouvoir survivre à un deuxième, j'espère. Évidemment, il n'hésita pas à se foutre de ma gueule, je ne savais pas si c'était une bonne chose ou une mauvaise, c'était toujours mieux que de me faire décapiter au milieu du couloir. J'avais probablement un côté innocent, enfin c'était plus une obligation de par ma vie, mais j'ai finalement compris qu'il parlait du fait qu'il était quasiment nu devant moi. J'avais envie de lui dire d'aller se faire foutre que j'avais tout ce qu'il fallait chez moi à ce niveau-là, mais j'étais incapable de réagir. Je ne comprenais pas ces gens qui se croyaient au-dessus des originels et qui pensaient tous savoirs sur eux, j'en savais des choses, mais les originels sont uniques et c'est ce qui rend ces derniers intrigant et dangereux à la fois.

Il m'enfonça encore plus dans mon incompréhension en disant qu'il se posait des questions sur la possible rencontre entre lui et moi, mais bordel, jamais ! J'étais une sorcière pacifiste foncièrement gentille, et lui, c'était le vampire le plus dangereux du moment... Il devrait me détester et moi, je devrais avoir peur de lui, enfin le craindre et autres conneries du genre... Malheureusement, le voir en boxer casse un peu le mythe du méchant vampire, mais soit. Je connaissais cet homme et c'était logique, par contre, ça ne devrait pas être véridique dans l'autre sens... Enfin si c'était possible, j'imaginais juste difficile ma mère faire des discours sur sa fille qu'elle ne connaissait pas, mais pourquoi pas cela peut donner des trucs sympas entre deux parties de jambes en l'air. Il se rapprocha de la porte et passa suffisamment près de moi pour m'arracher le cœur, mais non, il préféra me traiter de sainte ni touche et cela sonnait surtout comme « pute » dans mon esprit, mais c'était une manière originale de me décrire. Il tenta – en vain – de me rassurer en disant que j'étais en sécurité, il me donna un surnom, okay là je dois avoir ma tête semblable à une handicapée qui ne comprend rien.  « Il vient de me traiter de pute ? » Je ne parlais pas spécialement à voix basse et de toute manière je savais que les vampires avaient des sens surdéveloppés, tenter de cacher mes pensées ne servait à rien, donc autant faire comme toujours : parler plus vite que je ne réfléchis. C'était stupide de rester sur ce vulgaire mot qu'était « sainte ni touche », mais je n'attendais pas une réponse de sa part, c'était tout simplement mon esprit qui avait besoin de s'exprimer. Il revint d'ailleurs, je ne comprenais pas et le fait qu'il soit habillé ne changeait rien, je sentais son aura, sa présence et je savais qui était cet homme. Enfin non, j'allais enfin réellement découvrir aujourd'hui qui était cet homme, je n'aimais pas juger, mais lui, c'était difficile de l'apprécier au premier regard.

Il sortit de la chambre, l'air de rien, passa une fois de plus à côté de moi, il me balança encore une pique. En réalité j'étais une pute, mais aussi une sorcière de merde, en réalité il se foutait vraiment de ma gueule. Il commença à descendre les escaliers, il pouvait très bien le faire à la vitesse vampirique, mais non, il devait trouver cela plutôt drôle de jouer avec mes nerfs. J'étais quelqu'un de très gentil, mais j'avais peut-être une franchise qui pouvait énerver la population lambda. « Super je suis une sorcière de merde finalement. » J'ai passé ma main dans mes cheveux, je ne savais pas comment réagir, je ne voulais pas partir, cet homme était le seul à pouvoir m'aider à comprendre ce que ma mère refuserait toujours de me révéler sur son passé. D'un autre côté, c'était lui à l'origine de toute cette merde dans le monde actuel, même si son frère en avait rajouté une couche... Je voulais vivre ma vie, je n'étais pas une brillante sorcière et je ne voulais pas nécessairement l'être, je voulais voir le temps défiler et ne surtout pas mourir malheureuse, tout simplement. Il en savait plus qu'il ne semblait bien vouloir le montrer, il connaissait mon prénom, instinctivement je me suis mordu les lèvres en serrant les poings. Il me proposait de descendre, ce n'était clairement pas une invitation, mais plutôt une demande que je n'étais pas en position de refuser. J'ai respiré un grand coup, je n'aimais qu'on me force la main, je détestais encore plus me sentir oppresser par un mec, mon père l'avait fait, ma mère l'avait tué. Difficile de faire plus clair, même si je savais que jamais ma mère ne ferait du mal à Kol, je ne supporterais pas qu'on fouille encore dans ma tête, qu'on me manipule une fois de plus, ça serait trop.

Je suis alors descendue, normalement, je n'allais pas vite et je ne prenais pas mon temps, je suis finalement arrivé en bas de l’escalier, une main sur le mur tout simplement parce que c'était plus fort que moi. Il me donna une justification pour l’absence de ma mère, un point pour lui, il savait mieux que moi où était ma mère. L'originel posait une question ouverte, cela serait mal me connaître de ne pas oser répondre.  « La passion s'impose à nous, elle nous choisit et non pas l'inverse.  »  Je ne regrettais pas mes mots, je ne regrettais jamais ce que j'osais dire à haute voix, à la limite lorsque je disais des conneries je me détestais moi-même pour ce truc que j'avais osé sortir. Cette fois-ci, j'étais certaine d'avoir raison. Kol semblait de passion de manière générale, moi je parlais de la passion des sentiments, mais c'était mon idée de la chose. Il se prépara un café, mais pas seulement. Il disposa face à lui, une tasse de chocolat chaud. Mon incompréhension se fit plus grande, j'étais peut-être pas une sorcière géniale, mais j'avais envie de croire que j'étais capable de fermer mon esprit, au minimum et qu'il faudrait plus de dix secondes pour l'ouvrir. Contre toute attente il me fit rire – bon je rigole n'importe quand – en disant que j'avais une tête à en boire, c'était plutôt drôle de me dire ça, enfin je trouvais ça drôle.« Je suis donc une sainte ni touche, qui ressemble à sa mère, qui est une sorcière de merde et qui boit du chocolat chaud. » Je ne pouvais pas m'empêcher de repenser à cette appellation de sainte ni touche, mon Dieu que cela m’insupportais. J'ai décollé mon corps du mur pour me diriger vers la table et m'installer face à Kol le visage confiant, je n'avais pas peur, c'était bizarre, mais j'avais l'impression d'être réellement en sécurité. M'installant sur la chaise et croisant les bras sur la table. « Merci. Je suis confuse pour tout à l'heure, mais pour ma défense, je m'attendais pas à trouver un originel à moitié à poil dans la maison de ma mère et encore moins un originel qui me comparait à une vierge frustrée pour ensuite me dire que j'étais en sécurité. » La demoiselle rapprocha la tasse d'elle avec ses mains en plongeant son regard dans le liquide. « Et je pouvais difficilement imaginer que tu – désolé je déteste vouvoyer les gens – connaîtrais mon prénom. » La demoiselle rapprocha finalement la tasse de ses lèvres en levant les yeux face à elle, la demoiselle n'avait pas de mal à soutenir les regards, elle ne s'en rendait même pas compte en fait. « Je trouve cette situation flippante et j'ai du mal à imaginer ce que tu aurais à me dire. » Sérieusement, il pourrait me tuer plutôt que de me taper la conversation, donc vraiment, j'avais confiance dans la parole d'un originel, il disait que j'étais en sécurité, je lui faisais confiance.







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MessageSujet: Re: I imagine it ☪ Kol   I imagine it  ☪ Kol EmptyLun 15 Sep - 17:20


Kol, de part son franc parlé, lui avait dit de ne pas faire sa sainte ni touche, prétextant qu'elle en verrait d'autres. Visiblement – et surtout à l'entendre – la demoiselle avait comprit tout autre chose à sa réplique puisqu'elle se demandait à haute voix s'il ne l'avait pas insulté de pute. Les yeux du vampire s'agrandirent d'étonnement, pour ensuite laisser place à un soupire teinté d'agacement. En temps normal, il aurait certainement répliqué, et de manière virulente, mais cette fois-ci, il décidait de ne pas le faire, de se contrôler. C'était évidemment quelque chose de difficile que de changer ses mauvaises habitudes, pourtant, n'était-il pas obligé de le faire pour gagner la sympathie et éventuellement la confiance des autres ? C'était un nouvel objectif qu'il s'était donné, que de pouvoir s'entourer de nouvelles personnes, se créer un cercle de proches. Et de toute manière, cela pourrait aussi lui assurer une certaine prestance si jamais un rapport de force venait à se faire sentir lorsqu'il prendrait la tête de la ville. Voilà qu'il passait ensuite lentement devant elle, et qu'il l'entendait dire qu'elle était une sorcière de merde. '' Une sorcière de bas étages, en effet oui. Mais tout comme ta mère, tu pourrais te faire un vrai nom dans le monde surnaturel. '' laissait-il sous entendre avec une expression plus que sincère. Bien sûr, il disait quelque chose de réel, une fois que l'on possède le pouvoir et la grandeur, il n'est pas si complexe de se faire une place auprès des plus grands, et ainsi de se créer une certaine notoriété. Sa réplique n'avait que pour seul but de la découvrir davantage, savoir si elle serait aussi ambitieuse que sa mère, ou bien au contraire, une simple gamine sans désirs et aspirations. […] Une fois en bas, Mikaelson pouvait donner l'impression de prendre ses aises. Mais finalement, il était très bien en droit de le faire puisque sa meilleure amie lui avait laissé quartier libre dans sa demeure. Il remarquait que la blonde avait du répondant, et sa réplique avait pour effet de le faire rire. '' Eh bien en effet oui, et puisque tu évoques les passions, en as-tu ? A part cette affreuse manie que de devoir répondre à tout ce que je dis, évidemment. '' Une fois de plus, une provocation. Mais c'était tellement drôle. En fait, le passe-temps préféré de Kol était visiblement les moqueries, cela permettait de se détendre, de rire, mais aussi et surtout de revaloriser sa propre estime de soi. En tout cas, bien qu'elle avait osé s'approcher du vampire, il ne cessait de remarquer cette façon qu'elle avait de se comporter et de sans cesse ruminer ce qu'il lui avait dit au tout début de leur rencontre. '' Tu es donc susceptible à ce point ? Mais oui, c'est un excellent résumé de ta petite personne, non ? '' Et n'importe qui saurait qu'il ne faut pas se prendre à ce jeu avec Kol, puisque justement, à chaque provocation, il n'hésite pas à en placer une nouvelle, pour finir par s'enfermer dans un cercle de conneries, que n'ont parfois même plus aucun sens. En tout cas, constater qu'elle s'approchait encore plus, pour finalement venir s'asseoir à ses côtés, c'était vraiment un pari gagné pour l'originel. Non pas qu'il avait réellement parié pour gagner sa confiance, mais bon, il s'agissait tout de même de la fille de sa meilleure amie, Regina, alors il serait plus convenable d'avoir une bonne relation avec elle. Un soupire amusé se faisait entendre, et le châtain prenait une gorgée de son café, un sourire amusé se greffant sur son visage. '' Je pense connaître pas mal de choses sur toi. Ta mère n'est pas une grande bavarde, sauf bien sûr avec son entourage proche. Et je peux me vanter d'en faire partie. Si cela peut te rassurer, je ne connais pas forcément toute ta vie, mais juste les grandes lignes. '' Et peut-être bien assez pour pouvoir dire qu'elle avait pas mal souffert, pour pas dire énormément. Mais il ne voulait pas entrer dans les détails. S'il n'avait pas beaucoup de qualités, il avait au moins le fait de se sentir quelque peu gêné d'avoir en sa possession des éléments importants de la vie d'une personne. C'était à la fois étrange et déstabilisant, c'est sûrement pourquoi il refuserait si jamais elle lui demandait de lui dire ce qu'il savait exactement sur elle. Il préférerait plutôt qu'elle se dévoile d'elle-même, et qu'il ne lui force pas la main. Alors qu'il posait cette fois sa tasse sur la table, il la regardait dans les yeux. En réalité, il avait prétexté qu'ils avaient des tas de choses à se dire, mais sur le coup, il ne savait pas franchement lesquelles. Si bien sûr, il se disait que deux personnes comme eux, reliées par une seule et même femme – Regina – devraient forcément être amenés à se côtoyer un jour. Et l'occasion était bien venue, apparemment. '' Pour être honnête, j'ai toujours voulu te rencontrer. Avant que ta mère ne revienne à Mystic Falls, elle voyageait à mes côtés. Nous nous étions éloignés durant une période, mais elle ne cessait de me parler de toi. Pas forcément pour rentrer dans des détails de ta vie privée, mais simplement pour me dire que tu lui manquais, qu'elle t'aimais, et qu'elle s'inquiétait pour toi. '' Il avait cette nette impression de se confier, et c'était une chose qu'il ne faisait que très rarement, encore moins avec des pseudos inconnus. Mais était-elle encore une inconnue ? En avait-elle était une ? Pas franchement, il n'en avait pas l'impression. '' Ta mère a un grand cœur tu sais. Elle ne t'as jamais oublié, même lorsqu'elle a dû fuir. '' Il savait très bien que Regina avait dû s'échapper, laissant ainsi sa fille aux mains de son ex mari. Il trouvait bien entendu le geste de cette mère héroïque, et non pas lâche, dans le sens où Regina savait ce qu'elle faisait. Elle n'allait pas emmener sa fille alors qu'il l'avait retrouvé à moitié morte dans une rue de Nouvelle-Orléans. Non, bien sûr que non, un bébé serait mort très rapidement dans ces conditions. La sorcière avait préféré laisser son enfant aux mains d'un salaud, mais d'un salaud qui serait capable d'élever un enfant sous un toit, chose que la directrice marketing n'aurait pas été en mesure de le faire avant de rencontrer Kol. '' Et puis, elle est revenue à toi, du jour au lendemain, hein ? Tu vois, en réalité, je ne connais pas tant de choses sur toi, je sais juste cette partie de ton passé. Le reste, c'est flou. Je connais juste les raisons qui ont poussé ta mère à te laisser, pour ensuite revenir à toi. '' Intérieurement, il était furieux contre lui de se montrer aussi compatissant et amical avec Hope. Il se doutait qu'elle ne serait pas du genre à vanter les mérites du Grand Kol, mais c'était juste étrange pour lui de se redécouvrir avec une certaine part d'humanité. Peut-être qu'inconsciemment, s'entourer de personnes nouvelles était un moyen pour lui de combler le vide qu'il avait dans son cœur. Le vide que représentait la mort d'Anastasia.
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MessageSujet: Re: I imagine it ☪ Kol   I imagine it  ☪ Kol EmptyLun 15 Sep - 23:00

« I imagine it »
Hold on,What’s the rush, What’s the rush We’re, not done away Cause I don’t need to change this, Atmosphere we’ve made if you can stay one more hour, Can you stay one more hour ? You know I’m gonna find a way to let you have your way with me You know I’m gonna find a time to catch your hand and make you stay Hold on, I’ll be here when it’s All done you know Cause what’s the point in chasing If I cant enjoy your face and We cant be wrong tonight, Can we be wrong tonight ?



 


La magie m'avait toujours fait du mal, pendant des années, elle fut mon lourd fardeau. Durant des années j'avais détesté mon ADN, ma famille et même ma propre personne et cela sans jamais le cacher. J'avais toujours fait l'association entre magie et cupidité ou encore avarice. Ce n'était pas stupide, pour moi c'était logique même si cela pouvait paraître improbable. J'avais une nouvelle vision de la magie depuis que cette dernière était mienne, et non plus une magie abstraite que je faisais pour les autres sans réel but. Ma magie était clairement basique, je pourrais aller plus loin, ce n'était pas les grimoires ou les ressources le problème : c'était moi le seul et unique problème. J'avais un blocage que je ne pouvais pas expliquer, j'avais besoin d'une véritable cause et certainement pas de vivre dans des délires de super-puissance. J'avais de l'orgueil, comme tout le monde, mais j'avais assez de jugeote pour réaliser que j'étais une sorcière débutante. Je savais mieux me servir d'un arc que d'un grimoire, et cela ne changerait que si je décidais d'aller à contre-courant de mon éducation. Je n'avais pas besoin qu'on me fixe pour sentir que c'était un défi, il voulait probablement m'énerver ou me tester, c'était mal me connaître. Je n'étais que très rarement en colère et il fallait toucher à un sujet sensible pour m'atteindre. Je préférais partir sur de l'humour, mais c'était toujours avec un fonds de vérité. « Merci, mais j'ai déjà un nom. Pas trop moche en plus de ça. » Mon prénom était une chose que j'aimais énormément, je le trouvais plein de sens et justement, porteur de mes valeurs et de ma vie. […]

Ce mec me faisait peur, mais il semblait pourtant m'apprécier ou alors ne pas vouloir me tuer, dans le fond c'était pareil. Du moment que je ne finissais pas par terre avec un bras en moins, j'étais contente. J'étais certaine par contre, qu'il avait un complexe de supériorité. Il se croyait meilleur que moi, et sur certains points, cela était totalement fondé. Il pouvait se vanter de sa force, de son charisme et de sa facilité à démembrer des filles en jupes, mais moi, j'avais mes valeurs et je pouvais dormir la conscience tranquille. Je n'étais pas meilleure que lui, mais lui non plus, il avait tout simplement plus de puissance. Bon il avait aussi dix fois mon âge, mais ce n'était qu'un petit détail... un millénaire ça veut rien dire. Si ? Bon un peu. En tout cas, si j'étais la reine des chieuses et des emmerdeuses, il était le roi des piques et des remarques.  « La passion d'être une emmerdeuse est très prenante. » Mon idée de la passion n'était pas réellement celle qu'il devait imaginer. Je pensais de la passion du cœur ou des conneries du genre. Sincèrement je n'avais pas de passions autres que sentimentales. Je considérai que mes sentiments étaient maître de tout. Je préférai me fier à eux plutôt qu'au reste. Cela sonnait niait, mais les sentiments passaient de l'amour par la haine et c'était une vaste palette que j'étais capable d'exprimer, même si une dominait l'autre. Je dominais mon coté sombre, ce n'était pas le cas de tout le monde, tout simplement.

Je trouvais cela plutôt drôle d'oser dire que j'étais une fille susceptible, il me traitait comme une merde depuis le début ! Je n'étais pas susceptible, enfin si, mais cela dépendait des sujets. Il s'était présenté de la mauvaise manière et il en savait trop sur moi. Je savais quoi sur lui . Qu'il fut l'amant de ma mère. Super, j'allais pouvoir en faire un joli sujet du chapitre de mon autobiographie lorsque je serai au bord de la mort. Merveilleux et dramatique à la fois. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire et de laisser échapper un rire nerveux en secouant positivement la tête avec une tête toujours souriante, c'était probablement la nervosité, pas le plaisir d'être là. J'étais une joueuse et il paraissait que je n'avais pas la notion du danger et que j'étais du genre à dire souvent de la merde, ce n'était pas un problème... sauf quand l'interlocuteur était un originel. C'était légèrement problématique. Je ne pouvais pas rester là en silence, je savais qu'il allait de nouveau m'enfoncer en tentant de me lancer une pique, mais je ne pouvais pas fermer ma gueule sans agir. C'était même pas pour le plaisir de répondre, c'était naturel en fait. « On est tous résumés à une chose, je préfère le résumé qu'on m'accorde plutôt que celui de Kol Mikaelson. » J'allais me retrouver par terre, mais c'était naturel et puis je ne voyais pas réellement le mal. Il me traitait limite de potiche, en réalité il me traitait de potiche, tout simplement. Je n'étais pas parfaite, mais je préférai l'image que je dégageais plutôt que de celle de l'originel que tout le monde connaissait. Pour moi, Kol n'était pas le monstre qui assassinait des gens et qui était orgueilleux au point d'engendrer un massacre, mais pourtant, tout le monde ne voyait que ça. Je voyais quelqu'un de bon qui avait aidé ma mère, mais il semblait refuser de laisser paraître cette infime partie d'humanité qu'il avait eue lorsqu'il sauva ma mère. Dommage, tout le monde avait droit à une seconde chance. Je n'étais plus cette gamine triste et aveugle, mais cette blonde dévergondée qui rigolait fort et passait sa vie à manger du sucré. Kol était peut-être mauvais ? Non. Sinon, ma mère serait morte.


J'étais à la table d'un originel, en train de boire un chocolat chaud et lui un café. Je trouverai ça limite plus crédible de dire que je venais de voir superman en train de danser avec un gigolo dans les rues de New York un matin de Noël. Mon image était très belle, pas très poétique, mais c'était simplement pour démontrer l'ampleur de la chose... okay ? J'avais envie de savoir ce qu'il savait sur moi, mais je n'avais pas tellement besoin de demander, le tri était vite fait. Il devait savoir qui était ma famille, éventuellement mon enfance désastreuse et probablement des informations sur ma vie actuelle. Je me fichais du passé, mais je voulais savoir ce qu'il savait sur mon présent. Cela me rassurait de savoir que les informations venaient de ma mère et qu'il ne se prenait pas pour la CIA et qu'il n'envoyait pas des vampires pour me surveiller. Je n'étais pas une James Bond girl et de savoir qu'un originel avait décidé de surveiller mes mouvements ne serait en aucun cas drôle. Je ne pouvais pas m'empêcher de rigoler sincèrement lorsqu'il évoqua « les grandes lignes ». Je trouvais cela sympathique comme petite expression. « Je suppose que tu parles de mon enfance, de ma vie de merde passé donc. » Je ne pouvais pas présenter ça différent. Je connaissais très peu de choses sur les originels en fait, je ne savais même pas qui était encore vivant ou même le visage des frères et sœurs de Kol. Ma famille préférait m'apprendre à tuer un originel plutôt que de me renseigner s'il avait – ou pas – un passeport en règle.


Il me faisait mal, incontestablement cela me fait du mal, mais le pire, c'était que ce mal était nécessaire pour aller bien. Pendant que je crevais dans une chambre noire, elle, elle voyait avec un originel. C'était injuste, mais je savais que cela n'était pas un choix. Néanmoins, je trouvais cela flatteur à savoir qu'un originel voulait me rencontrer, enfin ce n'était pas le plus gentil des originels, mais c'était agréable de savoir que je n'avais été totalement recluse de la vie de ma mère. Il ne savait pas à quel point ce qu'il disait était terrible à entendre, pourtant, c'était beau et touchant. Ma mère et moi, c'était difficile à expliquer. Nous étions semblables et différentes, proches mais éloignées par la force d'un passé douloureux, mais j'étais sa fille et cela sans regret. Je savais que ce sujet serait douloureux, mais il était lancé et je n'allais clairement pas dire à un originel de fermer sa gueule parce que j'étais une gamine qui était et serait toujours traumatisée par son enfance. Il évoqua le fait qu'elle avait dû fuir, je n'aimais pas y repenser, tout simplement parce que c'était repenser à tous ces moments de ma vie. « Je connais la valeur de son cœur et jamais je n'irais remettre cela en question. Je sais pourquoi elle a dû fuir et après avoir partagé ma vie, seule, avec mon père... je ne peux que comprendre son acte. Après tout, je serais la pire des hypocrites puisque je suis partie loin de lui lorsque l'occasion se présenta. Comme une voleuse. » Des regrets ? Jamais de la vie ! Mon père était un vulgaire connard et je n'allais certainement pas regretter mon choix. Ma mère avait fui, ce fut mon tour, les raisons n'étaient pas les mêmes, et pourtant, la souffrance était semblable.


Il tenta d'expliquer le retour de ma tendre maman. En effet, lors de notre première rencontre, j'ai été infecte et je ne pouvais pas dire le contraire. Je ne regrettais pourtant pas, mon comportement était totalement justifié ! Ce n'était pas beau, mais j'avais mes faiblesses et ma mère en étant une. Une corde sensible chez moi, c'était comme ça. J'arquais les sourcils lorsqu'il évoqua qu'il connaissait vaguement mon passé, mais que du flou. « Ma mère est là maintenant, mon père est mort et le reste de la famille Liddell ignore où je suis. Le passé est loin maintenant. » Je ne pouvais pas m'empêcher de le regarder en face, mon visage était fragile, mais j'avais envie d'en savoir plus sur lui, probablement autant qu'il voulait en savoir sur moi. Enfin, non. Lui, il avait un passé long comme le bras, moi, ce n'était que le début de ma courte et belle vie. « Un jeu de questions-réponses ? Une question, une réponse et ainsi de suite. » Je n'attendais pas une réponse en portant la tasse à mes lèvres. « Tu as aimé ma mère ? » Ce jeu n'était qu'une question d'égalité, il était clairement intéressé.







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MessageSujet: Re: I imagine it ☪ Kol   I imagine it  ☪ Kol EmptyJeu 18 Sep - 6:46

Son répondant avait un effet étrange sur le vampire. Il ne savait plus vraiment comment réagir. Devait-il lui faire comprendre qu'il était le plus fort ? Qu'elle n'avait qu'à se taire, et ne pas répliquer des choses aussi ridicules ? Non, il devait se contrôler, au moins une fois dans sa vie, ou seulement l'histoire de quelques heures. Il devrait être en mesure de ne pas lui répondre, de seulement passer outre ses répliques, pour ne pas tout gâcher. Ne rien compromettre. Voilà quelque chose auquel l'originel ne s'était jamais soucié. Durant des siècles, il avait vécu pour lui, et seulement pour sa poire. Il n'avait jamais connu de réelle motivation à aider les autres. Cela dit, il avait fait la rencontre de la mère de Hope. Regina, cette femme avait su toucher son cœur éteint. Raviver une once de vie dans cet organe mort depuis des années. Après quoi, cela avait été le tour d'Anastasia. Cette dernière avait su le contrôler, le maintenir dans un état d'apaisement qui ne lui était absolument pas familier. Elle avait eu une réelle et profonde influence sur sa vie. Il ne pouvait que la remercier et lui rendre hommage et se tenant à carreaux. Une fois installée à sa table, elle lui expliquait avoir une nette préférence pour le crédit qu'on lui accordait, plutôt qu'à sa réputation personnelle. Le regard du vampire s'abaissait durant un court instant, lui laissant ainsi le temps de réfléchir à quoi lui répondre. '' Parfois, j'aimerai changer le contenu de mon passé. Je sais que c'est impossible, mais les gens restent trop figés là-dessus. '' Peut-être que lui dire cela lui ferait changer d'avis. Il n'en avait pas la moindre idée. En revanche, ce dont il était certain, c'est qu'il accordait beaucoup d'importance aux choses qui pouvaient être dites sur lui. Désormais, c'était le cas. […] La réponse de la blonde était sans appel, elle lui crachait presque au visage le fait qu'elle avait eu une vie désastreuse, un passé malheureux, pour ne pas dire honteux. Restant stoïque, Kol soufflait alors. '' Chaque épreuve que nous vivons ne sert qu'à nous endurcir. Tu as peut-être eu une vie de merde, comme tu le dis si bien, mais cela t'as rendu forte. C'est ce qui a forgé cette femme que tu es désormais. '' La vie de Mikaelson n'avait pas non plus était simple. Dès son enfance, il était menacé de mourir de part les attaques répétées de lycanthropes sur son village d'antan. Il n'était même plus en mesure de compter le nombre de fois où il avait faillit perdre la vie en étant simplement qu'un vampire, et non pas cet originel dont tout le monde avait peur. Devait-il aussi ajouter à quel point les blessures étaient profondes lorsque l'on évoquait sa famille ? Une famille somme toute déchirée, sans réel intérêt. '' Mais tout n'est pas si négatif, cela t'as donné la force de créer ta propre destinée. N'est-ce pas ? '' Il souhaitait une sorte d'approbation de la part de la demoiselle. Il se demandait si ce n'était pas tout ceci qui l'avait aidé à lui aussi, quitter sa famille et faire cavalier seul après le rituel de sa mère, pour les transformer en vampire. En pensant à cela, il revoyait encore la façon dont Mikael tabassait Klaus. Bien qu'il avait une certaine rancune envers son aîné, il ne pouvait pas dire qu'il n'avait jamais été touché par toutes ces histoires-là. Mini Liddell se confiait concernant son ressentit face à sa mère. Elle prétendait connaître la valeur de son cœur, et il ne pouvait pas lui reprocher de s'exprimer ainsi sur la vie qu'elles avaient eu avec cet homme. Regina lui avait longuement parlé de sa vie avec son ancien mari, il avait apprit maintes informations sur cet homme, mais finalement, avait-il était aussi mauvais que cela ? '' Ta mère m'a expliqué qu'il l'avait réellement aimé, et vraiment chérit, jusqu'à cette soirée. Je ne comprend pas comment tout ceci est arrivé. Elle m'avait simplement évoqué une violente dispute te concernant, rien de plus. '' En guise de conclusion, il se demandait si sa meilleure amie ne lui avait pas laissé quelques blancs dans ses récits. Il songeait cela dit au fait qu'elle ait son propre jardin secret, et qu'elle n'ait pas forcément envie de tout dévoiler ainsi, aussi facilement du moins. '' Effectivement, il est peut-être préférable que le reste de la famille ignore où vous vous trouvez, toi et ta mère. Je doute qu'ils soient ravis et qu'ils ne soient pas au courant pour le meurtre de ton père. Apparemment, ta mère avait fait du beau travail.. '' Était-ce vraiment le moment pour complimenter les actes de barbaries que pouvait permettre la magie noire et l'Expression ? Pas franchement, mais le châtain ne pouvait pas se résoudre à ne pas en parler. Il avait tout perdu, l'amour de sa femme, l'honneur d'être père, et il se disait qu'il méritait le traitement auquel il avait été soumit par la sorcière. D'ailleurs, c'était en grande partie de la faute de Kol si le père Liddell était mort aujourd'hui. Sans lui, Regina n'aurait pas pu surpasser les pouvoirs de son ex-mari. '' Je viens à me demander si les choses auraient été différentes si je n'avais pas découvert et aider ta mère. '' Il posait sa tasse de café sur la table, se redressant contre le bar. '' J'entends par là, est-ce qu'elle serait réapparut dans ta vie, est-ce qu'elle aurait prit sa revanche contre l'homme qu'elle avait aimé ? '' Il ne savait pas s'il fallait s'attendre à une réponse, mais il se disait que pourquoi ne pas tenter. Parfois, obtenir l'avis des autres était quelque chose de bon, sa relation avec Anastasia lui avait prouvé cela maintes et maintes fois. […] Buvant une nouvelle gorgée de café, il se voyait en quelque sorte prit au dépourvu lorsqu'elle lui parlait d'un jeu de questions-réponses. Est-ce que c'était un piège ? Étonnement, il se sentait comme sur la réserve. Pourtant, il allait lui répondre. Plongeant son regard noisette dans la noirceur de sa boisson, il écoutait sa première question, avec appréhension. Venant de la fille de sa meilleure amie, la question était parfaitement légitime, il aurait d'ailleurs dû se douter qu'elle le lui demande un jour. Restant silencieux durant plusieurs secondes, il redressait son visage angélique, fixant la blonde dans les yeux. '' Regina Liddell est la toute première femme que j'ai aimé. Je n'avais jamais éprouvé aucun sentiment, aucun amour pour les autres. Je ne voyais que leurs corps, que leurs formes, mais rien d'autres. Ta mère, c'était différent. Elle avait réussit là où les autres échouaient. Elle n'avait jamais cherché à me rendre meilleur, je n'avais pas besoin de paraître correct à ses yeux, je sais qu'elle m'aimait elle aussi, et ne me jugeait pas pour le monstre que j'étais. '' Il faisait alors une pause dans sa réponse, repensant à Anastasia. Sa relation avait été différente avec cette dernière dans le sens où pour la vampire, il s'efforçait volontairement à être meilleur, pour lui garantir la sécurité qu'elle méritait par exemple. '' J'imagine que c'est à mon tour ? Eh bien, pourquoi es-tu toujours là ? Je veux dire, n'as-tu pas peur que je te tues ? Je pourrais te briser la nuque en une fraction de seconde, et toi, tu restes là, et tu ne te fies pas aux racontars. Pourquoi ? '' La question pouvait paraître à la fois étrange et rébarbative. Néanmoins, il avait ce besoin d'en connaître la réponse. Qu'est-ce qui faisait qu'elle ne prenait pas la fuite, pourquoi ne paraissait-elle pas impressionnée, tout ceci, cela trottait dans la tête de l'originel.
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Jillian Hale
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MessageSujet: Re: I imagine it ☪ Kol   I imagine it  ☪ Kol EmptyJeu 18 Sep - 22:14

« I imagine it »
Hold on,What’s the rush, What’s the rush We’re, not done away Cause I don’t need to change this, Atmosphere we’ve made if you can stay one more hour, Can you stay one more hour ? You know I’m gonna find a way to let you have your way with me You know I’m gonna find a time to catch your hand and make you stay Hold on, I’ll be here when it’s All done you know Cause what’s the point in chasing If I cant enjoy your face and We cant be wrong tonight, Can we be wrong tonight ?



 


Sur l'échelle de la connerie humaine, j'étais tout en haut et cette deuxième échelle qui surpassait la deuxième était couramment connu sous le doux nom de « connerie Hopienne ». Sur cette même échelle, encore une fois, j'arrivais à faire pire qu'avant et dépasser les propres limites de ma connerie. Je devais vraiment passer pour une folle, ce mec pouvait m’hypnotiser, me violer et me laisser partir comme si de rien n'était ! Et moi, je trouvais ça intelligent de lui répondre. Ce n'était pas ma faute, l'idée d'avoir un originel en face de moi n'était pas distincte et c'était comme si j'avais face à moi un homme et rien de plus... c'était stupide puisque je savais très bien qui étais cet homme et que n'importe qui de normal serait déjà loin. Mon côté blonde était vraiment réaliste sur ma personnalité. Néanmoins, je préférais être naturelle avec lui plutôt que de lui mentir et de me faire passer pour une autre. Je n'étais pas méchante, j'étais probablement maladroite et parfois légèrement sarcastique, mais je n'avais jamais pour objectif de faire du mal gratuitement. J'avais un bon fond, comme tout le monde, je n'étais pas totalement blanche et je ne voulais surtout pas l'être, mais, même si Kol ne m'aimait pas... il ne pouvait pas justifier cela par ce que je laissais paraître à la face du monde. Probablement que ma remarque sur son identité n'était pas aimable, mais il avait clairement mis en avant que j'étais une potiche et je détestais ça, pour des remarques du genre, j'avais déjà supporté mon père. J'avais envie de dire qu'il avait raison, que nous étions condamnés à devoir supporter notre passé, mais contrairement à Kol... une nouvelle page de mon histoire fut écrite. Il finirait par tourner la page, mais les actes du genre qu'il avait commis avaient des répercussions sur de nombreuses vies... la rancune était tenace et je ne pouvais que comprendre ces gens. Je savais que si quelqu'un faisait du mal à un vampire, je serais en colère et cette colère se retournerait contre l'homme le plus détesté du moment : Kol Mikaelson. Je n'étais pas tout le monde, bien heureusement pour moi d'ailleurs, sinon je serais déjà morte par terre dans la cuisine de ma mère. « Le passé c'est comme fermer les yeux, tôt ou tard, il faudra voir ces derniers ce rouvrir pour profiter de la beauté du monde et du pardon. » Cette phrase n'était pas de moi, mais c'était un mélange de mots et d'expressions qui venaient du temps où je passais ma vie en rééducation après mon opération. Tout le monde croyait qu'une rééducation constituait simplement à une adaptation du monde, mais c'était faux. C'était comme recommencer tout à zéro et je savais que tout le monde ne pouvait pas se vanter de cette chance, de pouvoir tout effacer et recommencer sans rien regretter.

Vivre dans le passé était soi-disant une preuve de faiblesse, mais lorsque je cherchais à le fuir, je me sentais faible. Je ne pourrais jamais renier à ma vie d'avant, j'avais toujours des liens auxquels je tenais trop. Mon arc était une chose que j'aimais trop, la magie en étant également une et cela même si je ne pratiquais que très rarement ces activités, pour ne pas dire jamais pour la toute première. Cela faisait peut-être ma force, mais contrairement à Kol, je ne voulais pas vivre en fonction de ma vie d'antan. Je voulais être quelqu'un d'autre, je voulais être plus qu'une vulgaire gamine aveugle, et pourtant j'étais incapable d'oublier cette partie de ma vie et de faire comme si je n'étais pas « cette fille ». Je n'y faisais même plus attention d'une certaine manière, j'y pensais lorsque j'étais toute seule et bien heureusement pour moi, ce n'était plus souvent le cas et je pouvais enfin profiter de mes rares instants de silence sans pour autant pleurer ou repenser au passé. Je ne pouvais pas m'empêcher de rigoler à l'utilisation du mot « femme ». Je n'étais pas une femme, simplement une fille qui se retrouvait avec une vie qu'elle était incapable de gérer, mais dont elle avait toujours rêvé. J'aimais ma vie, mais je serais toujours une fille et j'étais encore loin du statut soi-disant prestigieux de la femme « honnête et mère de famille ». J'étais et je serais toujours une fille aimant les câlins – merci le copain et le fils adoptif – et qui aimait rire aux éclats. Un jour je porterais des talons hauts, j'aurais un véritable salaire, des vêtements de marque et un maquillage parfait... mais pour l'instant, j'étais blonde, qui préférait marcher pied nue et avec le t-shirt de son chéri sur le dos. Je n'étais pas ma mère, et cela ne serait probablement jamais le cas. « La femme ? Ne suis-je donc plus la petite sainte ni touche ? » Je n'avais pas envie de statuer sur mon appartenance au rang des femmes intelligentes et classes de ce monde. J'étais heureuse comme la maman d'infortune qui finirait par se débrouiller. Kol voyait peut-être ma mère en moi, je savais pas et franchement j'avais peur de lui demander.


Ma destinée ? Mon propre destin ? Je n'étais pas et je ne pourrais jamais être maître de mon destin et c'était mon entourage qui m'aidait à être bonne ou mauvaise. Sans eux, je n'étais rien. Cela ne voulait pas dire que sans eux, je n'étais personne, mais j'avais besoin d'eux pour me sentir comme étant quelqu'un. « Mon destin appartient aux gens que j'aime, c'est grâce à eux que je suis la personne que je suis. Je ne mérite aucun honneur, car sans ma nouvelle famille, je serais encore au fond du trou. Je tire ma force d'eux, ils sont mon espoir. » Bon c'était un petit jeu de mots faciles avec mon prénom, mais c'était néanmoins vrai. Andrew m'avait apporté bien plus que je ne pouvais l'espérer et en faire la liste serait trop longue, ma mère fut celle qui m'aida à tirer un trait sur mon passé et Nillem vint rajouter la cerise sur le gâteau en se présentant comme la porte un avenir meilleur. C'était eux ma destinée, c'était eux les écrivant de ma vie, et pour rien au monde, je ne voudrais retourner en arrière. Bien évidemment, ma mère fit un passage pour oublier mon passé, mais je savais que nous ne partagions pas le même point de vue. Je savais que, par amour, l'être humain pouvait commettre tout. Je serais incapable d'abandonner Andrew et je refuserais toujours de le faire. Donc je comprenais que l'amour entre mon père et ma mère fut sincère et cela était rassurant, me savoir enfant d'une union bafouée aurait détruit encore plus mon cœur. Un pincement sans nom se fit sentir dans mon corps, mon cœur semblait se morfondre, car oui, j'étais l'unique coupable de la séparation de mes parents. « Tu en sais suffisamment, le reste compte peu et n'apporte rien. » L'effet de cette dispute n'avait rien de glorieux : la fuite de la mort et la cécité de la fille. Non, rien de glorieux, vraiment.

Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire en entendant la suite des mots de l'originel. Il était presque increvable ce mec, donc pour lui, cela devait paraître futile de prendre la fuite face à des sorcières du même sang que le mien. Pourtant, il se montrait sincèrement gentil et il semblait même compatir à mon malheur. Enfin mon ancien malheur, puis tout cela ne comptait plus pour moi. Un rire s'échappa de ma bouche lorsqu'il évoqua le travail de ma mère, j'imaginais ma mère en train de faire le ménage et de foutre le cadavre dans le coffre d'une voiture. C'était drôle. En tout cas, Kol semblait en savoir assez sur les derniers événements, probablement plus que moi. Je ne voulais pas de détails sur la mort de mon propre père, donc il serait logique que l'homme le plus proche de ma mère est plus de contenu que moi. Après tout, pour Kol, ce n'était que l'ex-mari et rien de plus. « C'est toujours bon de savoir que ma mère pourrait se reconvertir dans le métier de tueuse à gages, puis l'excuse de l'Australie est très bien trouvée. » Tôt ou tard, la vérité sortirait et ce jour-là je toucherai probablement une petite partie de son héritage, le minimum, mais cela imposerait un retour chez les Liddell et même si je savais que cet argent ferait un bien fou à mes comptes... je ne voulais que ça arrive, égoïstement je préférais être pauvre et ne rien risquer. J'étais extrêmement injuste, mais c'était plus fort que moi et j'en étais sincèrement... non je n'étais pas désolée en fait, cela serait de la mauvaise foi. […] Le sujet suivant tourna sur ma mère et sur les « si ». Je n'étais pas de ces gens qui pensaient avec des possibilités, cela fut ma vie durant trop longtemps et désormais je voulais vivre et non envisager de vivre. Il se leva alors à ces mots, je n'aimais pas trop ça, bizarrement, pour une fois je serais capable de m'abstenir de lui faire un câlin de peur de faire tuer. « Probablement que non, que je serais encore à avoir peur et qu'elle serait toujours en fuite. Je ne suis pas de ces gens qui envisagent leur vie, je veux la vivre. » J'avais envie de lui dire que cela serait terrible pour moi d'imaginer une vie autrement, mais je ne voyais pas l'utilité. Il devait se douter de mes sentiments et ma mère était la seule personne qui partageait mon sang que j'aimais encore, ce n'était pas rien.

Mon jeu était une manière équitable d'interroger l'autre. Je préférais être clair et me montrer juste avec lui. Je n'étais pas une profiteuse qui parlait sans jamais écouter. J'avais le droit de savoir en un sens, mais dans l'autre, il serait normal qu'il refuse de me répondre. Kol sembla sincère et il me regardait dans les yeux, selon Andy il fallait continuer de regarder les gens que c'était une preuve de sincérité, donc bien évidemment je ne détournais pas le regard... je ne voulais pas passer pour une petite bécasse ! Son discours sonnait vrai et même s'il mentait, je ne pourrais pas le savoir puisqu'il finirait par m’hypnotiser et me laisser partir avec l'esprit flou. Il évoqua sa vie d'une manière plutôt simpliste et calme, il semblait plutôt bien supporter une période de sa vie. Alors qu'il parla, la tasse de chocolat fut guidée jusqu'à mes lèvres pour en boire une gorgée alors que je continuais de le regarder parler. Il était bon son chocolat chaud, mais j'allais pas lui sortir ça maintenant. « Merci alors, je sais que l'amour est rare. » J'en savais rien, enfin si, pour moi l'amour était unique et premier, mais ça ne voulait rien dire dans le fond. Ma définition était ma définition et que probablement tout le monde hurlerait au scandale en entendant mes propos. Désormais, c'était mon tour. C'était la règle et j'assumais totalement mon choix de fonctionnement.

Sa question était drôle, flippante, mais drôle. Il voulait sérieusement savoir pourquoi j'étais encore en train de lui parler. La question de savoir si j'avais peur de me faire tuer était doucement flippante, mais j'avais envie de tout entendre avant de lui répondre. Il imagina même mon meurtre, c'était fort sympathique d'imaginer ma nuque se briser. Très sexy et vraiment très sympa pour commencer une nouvelle amitié. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire pour finalement reposer la tasse sur la table avant de passer une main dans mes cheveux et de le regarder avec un sourire en coin.  « Pour ça. » J'ai alors passé délicatement mes mains sur mes paupières pour fermer ses dernières, j'avais les yeux clos, j'étais dans le noir total. « J'ai l'air probablement ridicule, merci de ne pas se moquer.  » La blonde laissa échapper un rire pour détendre l'atmosphère, elle croisa les james et laissa ses mains se poser sur la table. Paumes contre le bois délicat. « Kol Mikaelson est un nom, une identité, mais ce n'est en aucun cas un être fait de chair et de sang.   » La blonde laissa ses deux mains rejoindre la tasse. « Je ne juge pas avec les yeux. Tu es une voix, une odeur, une présence et je peux sentir ton regard sur le moi. Je peux ressentir une émotion en entendant une voix  vibrer si quelqu'un se moque, je peux entendre tes os craquer. Je peux écouter ta respiration ou sentir ta main se déposer sur ma nuque pour la briser. Pourquoi aurai-je peur de tout cela ? Si je suis là, c'est parce que je voulais voir qui se cachait derrière Kol Mikaelson, qui lui, n'est qu'un nom. De quel droit pourrais-je dire que tu es un meurtrier au simple son de ta voix ? Je ne suis pas comme ça. Bien évidemment que j'ai peur, peur de trouver plus de questions que de réponses. J'ai envie de croire que tu n'es pas qu'une image, que tu as un fond. Peut-être que je fais fausse route d'ailleurs. » Portant finalement la tasse jusqu'à mes lèvres alors que je prononçais ces mots. Pour finalement, ouvrir les yeux une fois la tasse frôlant ma peau. « Je ne suis pas juge, ni bourreau. Je ne veux pas me fier à ton regard sur moi, ta manière de me lancer un regard noir parce que je suis la pire des idiotes qui parle trop comme là, tout de suite. » J'avais finalement un sourire sur les lèvres. J'allais lui laisser le temps de répondre, mais ma question vint rapidement. « Et donc ? Pourquoi suis-je encore vivante ? Simple respect pour ma mère ou es-tu plus que l'enfoiré décrit à la radio ?  » Sur ma tombe je veux qu'on note : Hope, la fille qui faisait des trucs bizarres et qui ne sait pas se comporter en société et encore moins avec un homme dangereux.









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MessageSujet: Re: I imagine it ☪ Kol   I imagine it  ☪ Kol EmptyLun 6 Oct - 20:12


Le vampire baissait légèrement les yeux lorsqu'il se rendait compte qu'elle pouvait être munie d'une sagesse dont il n'était pas capable de faire preuve. Il fallait avouer que Kol n'était pas forcément le plus adroit des originels lorsqu'il s'agissait de discuter. Il était encore bien trop enfantin pour tout cela. Néanmoins, il était capable de faire preuve d'un certain génie lorsqu'il s'agissait de manipuler autrui, ou bien de s'approprier ce que peut posséder quelqu'un d'autre. Il serait faux de dire que Kol est un mauvais stratège, bien au contraire, lorsqu'il veut quelque chose, il finit toujours par l'obtenir. '' Tes paroles sonnent très franchement comme les conneries qu'il est possible d'entendre lors des rassemblements de Jésus-Marie-Joseph ! '' lançait-il comme s'il s'agissait d'une banalité. En vérité, Mikaelson se fichait de toutes ces conneries. Il savait très bien que si dieu existait, il aurait fait en sorte de l'empêcher de faire tout ce qu'il avait déjà fait. '' Et rester bloquée sur le 'sainte-ni-touche' ne servira à rien, à part m'agacer.. Je voulais simplement dire que tu avais l'air coincée, pas que tu étais une fille facile. Je peux pas être plus clair, si tu ne comprends pas ça.. Je ne sais pas, parts d'ici ? '' C'était une proposition très sérieuse. Il en avait ras le bol qu'elle reste sur ces termes qu'il avait employé quelques minutes plus tôt. Il n'avait jamais voulu dire qu'elle était une sal*pe ou quelque chose du genre. Il avait juste voulu exprimer le fait qu'elle ne devait pas avoir l'air choquée de voir un mec en boxer.. Visiblement, elle ne disposait pas de la vivacité d'esprit de sa mère. […] L'entrevue se poursuivait sur une note on ne peut plus humoristique puisqu'elle expliquait que son destin était régit par les autres, par son entourage. L'originel haussait les sourcils, s'impatientant à l'écoute de toutes ces sornettes. '' Que de belles conneries.. '' Inutile de dire qu'il commençait à perdre son sang froid. Il avait pourtant essayé de se montrer gentil et compréhensif, mais cette fois, est-ce que s'en était pas trop ? Il ne savait pas trop comment réagir face à la fille de sa plus proche amie, mais il savait aussi qu'il ne pourrait pas supporter ces conneries plus longtemps. '' Admettons qu'ils sont ton espoir et qu'ils façonnent ton destin. Qu'est-ce que ça fait si je te plantais un couteau de boucher dans le ventre, là-maintenant ? Tu crois réellement qu'ils accourraient pour te sauver ? J'en doute. '' La franchise du brun pourrait certainement lui faire défaut, mais il s'en foutait royalement. Si elle décidait de jouer à l'abrutie – ou qu'elle ne le faisait pas exprès – il allait la suivre dans son délire, jusqu'au moment où il craquerait. Cette dernière option n'était évidemment pas souhaitable, mais qui sait de quoi serait capable un originel. Par la suite, elle estimait qu'il en savait assez sur elle, et finalement, il venait à rejoindre son avis, c'est pourquoi il hochait simplement la tête pour lui répondre. Il remarquait que c'était peut-être la première fois depuis leur rencontre qu'ils parvenaient à un consensus, vraiment remarquable.. […] Il ne pouvait pas se contenir de rire un instant lorsqu'elle évoquait le fait que Regina serait capable de se faire passer pour tueur à gages. '' C'est vrai qu'elle a la classe requise pour ce genre d'activités. '' Il savait aussi et surtout qu'elle était passée par une phase de sa vie où elle n'avait pas été toute blanche, notamment celle où elle arpentait l'Amérique à bord d'une décapotable en compagnie de Marie Laveau. Les deux femmes ensemble engendraient de gros problèmes, elles étaient réellement faîtes pour se rencontrer. Mikaelson se demandait alors si la jeune femme était au courant de ces événements-là. Il ne savait pas s'il devait lui expliquer ou bien laisser sa mère le fait – ou pas d'ailleurs. Après tout, il n'avait pas non plus le droit de tout révéler au risque de mettre le cirque dans cet équilibre fragile qu'avaient trouvé les Liddell. '' J'ai entendu parlé de cette excuse oui. '' ajoutait-il en référence à l'Australie. '' En parlant de ça, tu connais la famille de ton père ? '' Cette question lui était venue comme ça, d'un seul coup. Il n'avait pas contrôlé son envie d'en savoir un peu plus et sans réellement le vouloir, il avait lâché cette question. '' Envisager sa vie ne signifie pas ne pas la vivre. L'important est juste d'être vivant et de ne pas se laisser porter par les événements. '' Il venait de dire quelque chose de bien censé, mais aussi et surtout de sage. Il croyait profondément en ce qu'il venait de répondre à la sorcière. Il croyait encore plus à ce qu'elle venait de rétorquer. Le fait que l'amour soit rare, c'était bien réel pour lui. Il n'avait aimé que deux femmes en plus d'un millénaire de vie. Regina, et Anastasia. […] Elle fermait ensuite les yeux, le vampire fronçait les sourcils, ne comprenant pas du tout où elle voulait en venir. Bien que comme elle le disait, il la regardait d'un œil noir, il ne pouvait pas nier que ce qu'elle venait de prononcer l'avait touché. Où était passé le Kol Mikaelson sans cœur et complètement sadique ? Il déglutissait difficilement, se concentrant pour paraître le plus stoïque possible. Il ne devait pas livrer ce qu'il pensait vraiment, bien qu'en vérité, cela devienne beaucoup trop compliqué. Pour simple réponse, il allait directement embrayer sur la dernière question qu'elle avançait. '' Peut-être pas après tout.. '' répondait-il d'un ton qu'il voulait posé. '' Un connard, c'est évidemment tout ce que l'on trouve pour qualifier les hommes ayant de l'ambition. Toujours la même histoire dès qu'une personne tente de se sortir du lot. '' Un soupire se faisait entendre, il terminait nerveusement sa tasse de café mais sous l'emprise des nerfs, il serrait l'objet bien trop fort, la brisant presque automatiquement. Les morceaux de porcelaine claquèrent violemment contre le sol, lui laissant la main pleine de sang, celle-ci reprenant une apparence normale en quelques secondes seulement. Comme si de rien était, il reprenait. '' J'ai toujours voulu me détacher du reste de la famille par mes actes. Ce qu'il s'est passé pour Mystic Falls n'est qu'un début, une simple amorce. '' Il n'en dirait sans pas plus, après tout, ses ambitions ne la regardait pas, en rien du tout même. Il savait qu'il devait désormais lui poser une question, c'était sont tour, mais rien ne lui venait à l'esprit, jusqu'à.. '' Tiens, juste pour rire un peu. Est-ce que tu serais capable de sortir manger une pizza avec moi ? '' Il voulait savoir si tout ce qui tournait autour de lui en ce moment pouvait influencer la jeune femme dans ses prochaines paroles. '' Tout en sachant que je suis extrêmement recherché et qu'une dizaine de milices risqueraient de débarquer pour nous arrêter. '' Il poussait un peu plus la réflexion de manière volontaire, juste pour accentuer le caractère ambigu et ironique de la situation. Il n'avait cela dit pas précisé, qu'étant un originel, quoiqu'ils fassent, il serait en mesure de les repousser et de sauver la jeune femme par extension. Mais cela, il se réservait bien de le confier.
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sorciers
Jillian Hale
Jillian Hale

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MessageSujet: Re: I imagine it ☪ Kol   I imagine it  ☪ Kol EmptyMar 7 Oct - 21:04

« I imagine it »
Hold on,What’s the rush, What’s the rush We’re, not done away Cause I don’t need to change this, Atmosphere we’ve made if you can stay one more hour, Can you stay one more hour ? You know I’m gonna find a way to let you have your way with me You know I’m gonna find a time to catch your hand and make you stay Hold on, I’ll be here when it’s All done you know Cause what’s the point in chasing If I cant enjoy your face and We cant be wrong tonight, Can we be wrong tonight ?



 


Mes conneries ? Très probablement. Je croyais néanmoins, en mes conneries. Il pouvait prétendre ce qu'il voulait, moi j'étais fière d'être moi et même si mes idéaux n'étaient pas normaux, je savais pourquoi je croyais en toutes ces choses. J'étais peut-être naïve, une parfaite idiote ou une idéaliste... sérieusement ? Absolument pas. J'avais conscience que ce monde était parfaitement nul à chier et qu'il possédait un nombre incalculable de défauts. Je n'étais pas conne et j'avais parfaitement conscience que le monde qui m'entourait n'était pas parfait et qu'il serait toujours éternellement pourri de l'intérieur. Kol avait sa vision du monde, qui était nécessairement différente de la mienne. Je ne voulais pas devenir une pessimiste et finir comme tous ces petits vieux qui n'aspiraient qu'à une chose : la gloire et le pouvoir. Je n'étais pas comme ça et je ne serais jamais cette sorcière, et si un jour par égarement cela arrivait, cela signifierait que je n'avais plus rien à perdre. Paraît-il que la colère d'une femme est parfois la pire des punitions, je n'en savais rien puisque je n'étais pas du genre à me mettre en colère. Puis ce n'était pas crédible, moi en train d'engueuler quelqu'un ça serait comme un bébé chaton qui miaulerait : c'était chou et rien de plus. La colère ne faisait pas – plus en tout cas – partie de mes émotions quotidiennes. Lorsqu'elle était là, c'était pour des raisons particulières et le vampire originel n'en était pas une. Je me contentais de hausser les épaules, je n'allais pas m'amuser à faire une longue conversation avec un originel. Je préférais me taire et continuer comme si de rien n'était, après tout, cela valait mieux pour ma vie. Bon, en réalité j'avais strictement rien à lui répondre sur cette putain de phrase. Nous n'étions pas d'accord, point barre. Je sourirais alors finalement lorsqu'il expliqua ce qu'il voulait dire, il avait fait ce que je voulais dans le fond. Me cracher et devoir s'expliquer, et donc oui, cela pouvait être qualifié de manipulation, même si ce n'était pas tellement volontaire. « Coincée ? C'est sympa, ça faisait un moment que personne n'avait dit ça de moi. Et non merci, je connais la sortie, mais pour le moment je vais m'abstenir.  » J'étais sérieuse, je connaissais la sortie de la maison de ma mère. Je n'allais pas partir, j'étais trop curieuse pour ça.


Je croyais sincèrement être maîtresse de mon esprit, mais mon existence n'était pas mon esprit et c'était bien les autres qui décidaient pour moi. Je pourrais citer de nombreux exemples et le plus flagrant serait cette chose drôle que tout le monde nommait « la vie ». Je n'avais jamais fait le choix de vivre dans cette ville, de perdre ma mère, de perdre la vue et de finalement détester mon père. Tout cela n'était qu'un enchaînement de conséquences malheureuses et dramatiques. Je n'avais fait que mes choix bien plus tard et ce fut les rencontres qui guidèrent mes relations. J'étais sortie avec Andrew, mais j'ai d'abord été l'amie de sa sœur. Donc oui, tout se basait sur des rencontres, même si j'étais capable de refuser ce qu'ils m'imposaient, je savais qu'ils étaient tout pour moi. Kol n'était pas d'accord avec moi, mon regard resta perplexe. Il m’interrogea alors sur la possibilité de me faire planter un couteau dans le bide, et cette image ne me donnait clairement pas envie. Il évoqua ensuite l'idée que personne ne viendrait m'aider - ce qui était plutôt culotté venant de celui que tout le monde voulait voir crever comme une merde. Je sourirais à sa remarque, je n'étais pas quelqu'un de facile à énerver et cela n'arriverait pas aujourd'hui et certainement pas pour quelqu'un qui avait l'air de me détester d'avance.  « Évitons, si possible, cela serait tout d'abord fort sympathique. » Marquant une légère pause en tournant la tête et en regardant l'air vide quelques instants. « Ils viendraient, mais je serais déjà morte. Sauf que moi, si tu me plantes, je vais mourir heureuse. Et ça, personne ne pourra me l'arracher. » Mon bonheur, c'était ma chose immatérielle que je protégeais comme de l'or. Kol pensait connaître l'être humain lambda, mais il faisait des généralités.

Je trouvais que la tenue moulante noire de tueuse irait parfaitement bien à ma mère et cela me ferait doucement rire d'assister à une scène de ce genre. Kol était d'accord avec moi, finalement, nous n'étions pas en totale opposition : nous pouvions partager des idées communes. Bon fallait pas pousser mémé dans les orties non plus, mais c'était le début d'une entente cordiale. Malheureusement, Kol brisa cet instant de sympathie pour aborder un sujet que je n'aimais pas des masses : la famille de mon papa détesté. Il voulait quoi . Savoir s'ils étaient dans l'annuaire pour assassiner les membres de ma famille . Je n'en savais rien, et dans le fond j'étais presque certaine que ma réponse n'allait pas lui convenir ou l'agacer, mais je n'avais rien d'autre à répondre. « Je connais chacune des voix de ces gens, tous les noms par cœur. Mais je serais incapable de te dire qui est qui sur une photo. Donc oui, je connais plutôt bien la famille de mon père. » Quand j'étais aveugle et condamnée à écouter, j'avais fini par prendre l'habitude des voix, des gestes ou même des sensations que dégageaient les gens. C'était un sixième sens qui avait disparu avec mon opération, mais il suffirait d'un simple effleurement de peau pour reconnaître les différents membres de ma famille. C'était probablement un peu triste, mais j'étais heureuse comme ça. Heureusement pour moi, il évoqua le sujet de la vie et cette fois, j'étais plutôt d'accord avec lui. C'était seulement maintenant, que je sentais que Kol Mikaelson était un vieux dinosaure qui traînait son cadavre depuis un millénaire. « C'est joli dit comme ça. » J'étais poétique si j'avais envie, j'étais une ancienne étudiante en lettres donc j'étais en droit de trouver les mots jolis !

Peut-être pas ? Ceci n'était pas une réponse ! Il me laissait dans mon délire toute seule comme une conne qui n'avait toujours pas de réponse à ses interrogations ! Je devais réagir comment moi ? Je devais en déduire qu'il était un con . Je n'en savais rien. De toute manière je préférais toujours me fier à mes sens plutôt qu'à de belles paroles. Je trouvais sa théorie sur les connardes plutôt intéressantes, et je n'étais clairement pas d'accord. Tout le monde pouvait sortir du lot sans pour autant devenir un sombre enfoiré que tout le monde allait détester cordialement ! Je n'avais pas le temps de répondre que la tasse explosa entre les mains du vampire, alors que la mienne était encore entre mes mains. Un mouvement de recul injustifié et probablement dû à la surprise s'effectua bien malgré moi. Le sang coula, bien au-delà ce qu'un simple humain pourrait supporter, mais cela ne dura que quelques instants. Il évoqua ses ambitions alors que j'ai finalement compris que tout cela était soit un accident, soit une démonstration de force. Je n'étais pas sensible à des choses du genre, pour moi ce n'était pas en explosant une tasse qu'il prouverait qu'il était dangereux. La thèse de l'accident était néanmoins probable, mais je restais figée face à son image d'amorce. Un début ? Il voulait quoi ? Plonger le monde dans un puits sans fond de désolation ? « Amorce ? » C'était mon jeu et je respectais mes règles, disons que c'était plus une interrogation qui se voulait personnelle et non pas pour lui. Une réflexion à voix haute.


Sa question laissa apparaître un sourire immense sur mes lèvres que je ne cachais pas. Une pizza ? Sérieusement ? Bref ! Il continua son argumentation en disant qu'il était recherché par la milice. Je soupirais alors en levant les yeux au ciel pour finalement me lever avec la tasse que j'allais lentement pour mettre à laver dans un évier. « Déjà, on ne va pas se mentir : tu ne payerais pas une pizza à une fille comme moi et je préférais manger une pizza avec mon copain. » QUOI ? J'étais réaliste et Kol pouvait se payer la compagnie de n'importe qui. Pas la mienne, mais celle des autres pouffiasses en manque d'amour. Arrivant alors face à l'évier où j'ai alors déposé délicatement la tasse pour finalement m'adosser contre le rebord de ce dernier en regardant Kol. « En dehors de ce petit détail, oui j'accepterais. Déjà parce que moi et les pizzas c'est une longue histoire d'amour, je pense que ça se voit, je ne suis pas du genre à bouffer du caviar. Ensuite, je me fiche de la milice, tu serais probablement capable de décapiter un groupe de miliciens en quelques secondes. » Croisant les bras avec un petit sourire. « Tu es en train de me tester ? » Ma question, et je voulais sa réponse.








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