Some have to know they tried ☼ Rebekah

Some have to know they tried

Rebekah et moi nous étions rencontrés au cours d'un voyage aux Etats-Unis. Au départ, nous n'étions que des amis, prêts à traîner de villes en villes avant de trouver l'endroit qui nous conviendrait. Mais des sentiments étaient nés, en tout cas chez moi. Et l'amitié s'est rapidement transformé en histoire d'amour impossible. Impossible car elle était une Mikaelson, mais surtout, l'unique soeur de Klaus. Ainsi, nous nous étions quittés avec regrets et tristesse. J'avais longtemps attendu un appel, ou à signe d'elle, mais rien n'était arrivé. C'est donc après ma rencontre avec Davina que j'avais prit la décision d'aller la voir. Peu importe les lois qu'imposait son frère, je n'avais pas peur de lui. Ainsi, j'avais quitté l'hôtel aux alentours de vingts heures, une fois la nuit tombée, et avais fais tout mon possible pour être des plus présentables. Je n'attendais rien d'elle, je voulais tout simplement la revoir. Au départ, je pensais avec innocence qu'elle m'attirait tout simplement. Et puis la vérité s'était imposé à moi et j'avais compris que j'éprouvais plus qu'une simple attirance. Mais encore aujourd'hui, je continuais de refouler tout cela, car si je me fichais de mon sort, je me préoccupais de celui de mon amie.
Néanmoins, ce soir je baissais mes gardes. J'avais besoin de lui parler, d'entretenir une conversation avec elle afin de décider si nos chemins se séparaient là, ou s'il y avait encore un espoir qu'elle continue à m'apprécier, à désirer me voir et passer du temps en ma compagnie. Je m'assurais donc que Klaus ai quitté la maison avant d'aller sonner à la porte de la villa de l'empereur, désormais la demeure des Mikaelson. Presque stressé, je toquais à la porte et attendis patiemment qu'on vienne m'ouvrir. Et je ne fus pas déçu d'apercevoir le visage troublé et angélique de Rebekah. Je lui souris et lançais alors timidement : « Rebekah... Tu te souviens de moi? » Comme à mon habitude, j'affichais mon grand sourire orné de mes fossettes, et souriais avec timidité.

Some have to know they tried

tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.
 

  « Rebekah... Tu te souviens de moi? » Je reste plantée un court instant devant la porte d'entrée. Comment oublier ? On ne se rend pas compte qu'une simple rencontre peut influencer votre vie. Non, je n'irai pas jusqu'à dire que Pâris a fondamentalement influencé ma vie mais, il était là lors de ces mois de vide loin de tous Mikaelson et particulièrement loin de NiKlaus. Je fais un signe de tête positif avant d'ouvrir la porte en plus grand pour l'inviter à entrer. Pâris fait partie de ces personnes qu'on rencontre par hasard et qu'on veut garder pour soit, parce que tout a l'air si simple. On ne s'est rien promis, ni fidélité, si loyauté. Nos chemins se sont croisés, ça a duré le temps que ça a duré, puis nous nous sommes quittés sans cris, sans violence ni pleure, pas de séparation déchirante et douloureuse. Je ne pensais pas le revoir, pas aussi tôt, pas aussi vite. Je n'ai parlé de lui à personne, sous peine de voir un Klaus enragé à sa poursuite histoire de lui arracher son cœur et de faire une partie de tennis avec.

Je viens à m'appuyer contre l'un des murs de l'entrée, les bras croisés sur la poitrine. Il attend probablement que je parle mais pour le moment, rien ne me vient. Les choses ont changé depuis les semaines passés en sa compagnie. Nous étions dans notre bulle et maintenant nous étions confronté à la dur réalité, comme si les milices d'humains suicidaires ne suffisaient pas en ce moment à nous tenir occuper. « Alors, qu'est-ce qui t'amènes à la Nouvelle-Orléans ? » Je tente de prendre un ton détaché mais ça ne me semble pas assez concluant, mais après tout c'est lui qui est venu me voir à lui de parler. Je m'avance dans le salon pour me glisser derrière le bar, et d'en sortir deux verres et une bouteille de bourdon. « La bouteille est à l'un de mes frères mais je ne sais plus au quel... » Le regard rivé sur l'étiquette de la bouteille,  ce n'est définitivement pas ma bouteille. Tant pis dans la famille on partage. « Ou si t'aime pas le bourbon j'ai tout un tas d'autres bouteilles dans le bar. »

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