AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-26%
Le deal à ne pas rater :
Bosch BBS8214 Aspirateur Balai Multifonction sans fil Unlimited ...
249.99 € 339.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 (Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Anonymous
Invité


(Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start. Empty
MessageSujet: (Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start.   (Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start. EmptyJeu 18 Sep - 21:14




Marie ∞ Amber
I can't tell where the journey will end but I know where to start.


Un sommeil profond, réparateur. La belle blonde ressemblait à une enfant comme tant d'autres dans son lit, à cheval sur sa couette blanche. Ses yeux clos, les problèmes semblaient bien loin. Qui pouvait se douter que la jeune fille vivait dans la peur. L'angoisse de voir partir la seule personne qu'elle aimait. Amber, une gamine qui se trouvait mêlée à la vie de Niklaus sans rien avoir demandé. Pourtant, elle n'échangerait sa place pour rien au monde. L’anonymat, le seul moyen pour que personne ne se serve d'elle afin d'atteindre l'hybride. La belle blonde se confortait dans l'idée d'être privilégié. Du moins, jusqu'à ce que l'enfant de la louve ne vienne au monde. Elle craignait ce jour comme la peste. Ce jour où Niklaus trouverait une nouvelle âme à chérir, ce moment où elle passerait en second plan. Pourquoi se soucierait-il d'une orpheline alors qu'un enfant de son sang venait au monde. Ses pensées hantaient ses nuits alors que le réveil la sortait brutalement de ce cauchemar atroce. Elle y voyait Klaus avec son enfant ainsi qu'Hayley et Camille. Il jouait avec en lui adressant de doux regards tandis qu'Amber se retrouvait enfermée dans un miroir. La sorcière ne croyait pas aux rêves et autres bêtises mais elle souffrait de cette situation.

Elle ouvrait enfin les yeux, grognant par manque de sommeil. Tapant sur le réveil de toutes ses forces, la gamine restait une dizaine de minutes couchée pour se remettre de ses émotions. Elle devait aller de l'avant, pour le bien de tous. La belle blonde contemplait le plafond, le regard vide. Elle perdait la foi, petit à petit. Laissant un soupire de s'extirper de ses lèvres, Amber se décidait enfin à se lever avant de voir l'heure. Dix heures du matin. Elle ne savait même pas pourquoi Klaus lui ordonnait de retrouver Marie à l'église. Amber ne la connaissait pas plus que cela, elle l'avait simplement entrevue lors de la recherche de cette foutue cure. Se raclant la gorge, elle se dirigeait vers la salle de bain pour passer une bonne demi-heure sous la douche pour reprendre ses esprits. Séchée et habillée d'une robe à fleurs et des bottines noires neutre, elle se posait à la cuisine pour avaler son chocolat chaud. Trois gâteaux nature plus tard, la jeune femme jetait un œil à ses mails avant de préparer son sac. Ordinateur portable, casque, argent et quelques babioles qu'elle trimballait partout ainsi qu'un grimoire. Amber ne savait pas combien de temps durerait ce baby-sitting masqué et prévoyait le coup. Une fois prête, elle quittait l'habitation pour s'engouffrer dans les rues de la Nouvelle-Orléans.

Amber ne prêtait pas attention aux passants. La ville se trouvait une nouvelle réputation, le regroupement des vampires qui tenaient à leur vie. À leurs morts plutôt. Les humains perdaient la tête et se prenaient pour des héros. La société semblait se construire à travers les mauvaises séries américaines qui traitaient le sujet du surnaturel. Heureusement pour elle, les sorcières restaient encore épargnées. La belle blonde se dirigeait vers l'église. Elle ne semblait pas très enthousiaste à l'idée de passer du temps avec une sorcière assez différente de ce que la jeune fille connaissait de sa mère et de ses ancêtres. Amber apprenait seule, se forgeant ses propres convictions pour ne pas se faire parasiter par la conjoncture actuelle. Elle aimait les vampires, les loups et toutes autres créatures qui peuplaient ce monde. Chacun y avait sa place, la sorcière s'en trouvait persuadée. Elle arrivait au lieu de rendez-vous et prenait place sur les marches. Assise à même la pierre, la gamine commençait déjà à s'impatienter tandis qu'une silhouette connue s'avançait. Elle roulait des yeux avant de soupirer. La jeune fille possédait un caractère fort et ne faisait jamais semblant. Si elle n'appréciait pas une situation, Amber ne manquait jamais de le faire remarquer. Se levant par politesse, elle faisait un signe de main à Marie avant d'attendre qu'elle arrive à sa hauteur. « Salut. » La sorcière se raclait la gorge avant de rire nerveusement. « Je suppose que toi aussi, tu as simplement eu l'ordre de venir sans plus de détails. Sinon, je suis la quiche de l'histoire. » Elle croisait les bras. A vrai dire, Amber ne voulait même pas savoir. Elle se contentait de soupirer une nouvelle fois avant d'adresser un sourire à Marie. Sincère, elle faisait cet effort. Après tout, la femme ne devait pas être enchantée à l'idée de passer du temps avec une adolescente capricieuse.


code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité


(Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start. Empty
MessageSujet: Re: (Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start.   (Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start. EmptyDim 21 Sep - 11:19



The voodoo priestress and the little witch
ft. Amber S. Hope


Beyoncé hurlait à la radio tandis que je roulais sur l'autoroute en direction de la Louisiane. Je chantais en même temps, doublant par moment des retraités qui auraient mieux fait de rester chez eux à crever lentement au lieu de me faire chier sur mon chemin. Je ne supportais pas la vieillisse, parfois je me demandais même pourquoi les personnes âgées ne se suicidaient pas, ça serait tellement plus simples que de faire chier le monde. Oui j'avais plus de trois cents ans à mon compteur, je pouvais parler, j'étais vieille d'environ trois générations mais je gardais assez de forme pour savoir conduire et me débrouiller toute seule. C'est en partie pour cette raison que Niklaus est sans doute fière de mon efficacité. Un coup de téléphone, et dans les heures qui suivent je suis en Nouvelle Orléans. Oui ce n'était pas à côté et ça dérangeait Cassandra et Tara de me voir faire la navette entre elles et l'hybride, mais comme je l'ai toujours dis, l'accord avec l'hybride me fait bénéficier d'une aide précieuse non négligeable. Et même s'il serait capable de me tuer s'il le devait, je sais qu'il restera fidèle avec moi tant qu'il ne possédera pas une autre sorcière plus puissante que moi. Et de mon côté, je ne suis pas encore folle au point de trahir et de me mettre à dos cet homme aussi puissant que nuisible. Pour cette raison, j'ai finis par me rendre en Louisiane dans le but de... Faire du baby-sitting ? Pour l'amour du ciel... J'avais horreur des enfants, je devais aujourd'hui m'occuper de sa petite protégée ? J'avais voyagé avec elle lors de l'expédition de la Cure, elle ne semblait pas insupportable au point que l'envie de la jeter aux requins me vienne à l'esprit. Mais ça restait une petite tête blonde dont je devais m'occuper pour une durée indéterminée. Il était dix heures passées lorsque j'arrivais en Nouvelle-Orléans, j'étais en retard et si c'était le cas autant trouver un bon argument. En me garant, j'ai quitté ma vieille voiture rouge qui polluait plus qu'un troupeau de vaches pour entrer dans un Starbucks, achetant des viennoiseries ainsi qu'un café à la vanille et un smoothie aux fruits rouges bien acide. Un dernier petit détour au supermarché du coin pour récupérer au passage une bouteille de bourbon et je pouvais enfin me rendre à l'église, lieu de rendez vous.

La jeune sorcière attendait sur les marches de l'église. Après avoir stoppée mon véhicule, je fis claquer la portière pour m'avancer dans l'allée. Le paysage était gris, nuageux et mes tresses retombant sur ma célèbres veste en cuir rouge contrastaient avec le paysage maussade. Sans oublier mon jean slim noir et mes bottines en cuir noires dont les talons claquaient au sol. Mon sac à main Desigual n'allait pas du tout avec le reste de ma tenue mais il était assez grand pour contenir la bouteille d'alcool, des chewing gum à la menthe, un parfum bon marché, un vieux carnet avec les numéros et adresses importantes de mes contacts en Nouvelle-Orléans et à Mystic Falls ainsi que des sucettes au coca-cola. Dans ma main je tenais les achats au Starbucks et ne releva pas le ton hautain de la gamine. La journée ne faisait que commencer et je ne voulais pas me prendre le chignon avec le petit bijoux de Niklaus. Si la blondinette était la cause d'une rupture de contrat, je serais prête à déclencher un ouragan en Nouvelle-Orléans que les habitants appelleraient Marie.
Je me contenta de hocher la tête aux propos de l'adolescente, je n'étais pas très douée avec les jeunes. Je regardais aux alentours en remontant les manches de ma veste en cuir rouge, laissant voir une multitude de bracelets en or et en corde, composées de pierres et d'ossements mais aussi de joyaux.
-Il semblerait que je sois ton garde du corps pour la journée voir plus en effet.
Enfin, je tendis la poche du Starbucks à la protégée de Klaus. Le paquet de macarons était ouvert et sur les cinq il en manquait deux. De mon côté je sortis la bouteille de bourbon de mon sac à main pour l'ouvrir et en boire une gorgée avant de regarder l’édifice religieux en face moi, d'un air dédaigneux.
-Seigneur dieu je me souviens de cette église comme si c'était hier. Elle était minuscule à mon époque et pourtant elle se tient toujours debout, plus grande que jamais.
Tout les putains de dimanches je devais faire la petite fille modèle avec mes parents pour assister au sermon du curé. En revanche le vendredi soir je pouvais m'enfuir dans le bayou pour observer de loin les pratiques vaudou de ma tendre mère.

Sortant de ma rêverie, j’observai l'enfant en imitant un sourire.
-Alors, tu a envie de faire quelque chose en particulier avec Tata Laveau ?

made by lizzou – icons & gif by tumblr
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité


(Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start. Empty
MessageSujet: Re: (Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start.   (Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start. EmptyDim 21 Sep - 13:02




Marie ∞ Amber
I can't tell where the journey will end but I know where to start.


Petite colombe au regard froid. Douce enfant qui restait un mystère bien gardé. Elle attendait sur ses marches. Devant cette église remplie de souffrances. Un lieu dont la gamine entendait parler depuis son arrivée. Des meurtres, une cachette mais jamais un lieu de prière. Amber n'osait jamais entrer dans ce qu'elle aimait appeler le retour de bâton. Pour elle, pas besoin de lieu pour prier. La belle blonde ne comprenait pas ces légendes urbaines, les morts se trouvaient partout et nous en avions la preuve à plusieurs reprises. La jeune femme n'essayait pourtant pas de prendre contact avec ses parents. Par peur d'avoir des réponses sûrement. Sa mère devait ressentir de la honte, de la trahison à l'égard de cette fille qu'on lui arrachait bien trop tôt. Comment pouvait-elle aimer l'homme qui amenait ses géniteurs de l'autre côté ? Amber ne trouvait pas de mots pour l'expliquer. C'était bien trop fort pour y trouver une logique. Bien trop vital pour s'en passer. Niklaus représentait ses espoirs et son envie de vivre. Toute son enfance, il la guidait sans avoir besoin de lui rendre visite. Elle savait très bien ce qu'il fallait faire. Amber voulait simplement le rendre fier. Lui prouver qu'il pouvait s'occuper de quelqu'un sans le détruire. À ses pensées, elle ne pouvait s’empêcher de sourire.

L'hypocrisie ne faisait pas partie des défauts de la gamine. Depuis son enfance, Amber ne se cachait pas derrière de faux sourires et politesses. Elle possédait le don de vous mettre mal à l'aise en quelques instants par ennuis ou mauvaise humeur. C'était ce genre de fille, capricieuse et hautaine à ses heures perdues. Pourtant, il restait quelque chose d'attachant chez cette orpheline. Un petit esprit félin qui ne manquait jamais d'attendrir ses proies. Elle ne s'attachait pas. Perdre du temps à aimer des personnes ne semblait pas la réjouir. La belle blonde se consacrait entièrement à cette figure paternelle. Elle ne comptait que sur lui. Amber sortait de ses rêves en voyant approcher Marie d'une marche assurée pour ne pas changer. La gamine ne savait pas vraiment quoi penser d'elle à vrai dire. Elle la trouvait bizarre et assez snobe, cela lui suffisait à ne pas vouloir en savoir plus mais la belle blonde ne semblait pas avoir le choix. Elle ne jugeait jamais sans connaître, c'est pour cela qu'Amber ne voulait pas approfondir ses relations. Découvrir des personnes venait à s'attacher. Elle lui adressait quelques mots pour ne pas rester muette alors que Marie se contentait de hocher la tête ce qui avait les dons d’agacer la sorcière. La femme relevait ses manches pour laisser entrevoir des bracelets et autres babioles que la belle blonde trouvait ridicule. Elle prétendait faire office de garde du corps. Amber haussait les sourcils avec un léger mouvement de tête en arrière et ne relevait pas. La gamine pouvait se débrouiller toute seule. Marie lui tendait un sac avec trois misérables macarons ainsi qu'un liquide non identifié. « Merci. » La femme sortait de son côté une bouteille de bourbon pour se désaltérer. Elle parlait de l'église mais Amber se fichait de ses discours qui ne servait qu'à instaurer une conversation. Reprenant sa place sur les marches en engloutissant un macaron, la gamine soupirait en regardant cette femme qui ressemblait à une folle alcoolique. « Je ne pense pas que Klaus envoie des larbins qui boivent du bourbon dès le matin devant un lieu sacré pour me protéger d'une menace qui n'existe pas. Tu es juste une baby-sitter, fais-toi à l'idée. » La jeune femme gloussait, elle testait simplement les limites de Marie comme à son habitude. Savoir jusqu'où ce petit jeu pouvait aller. De toute façon, la femme semblait bien trop tenir à son contrat avec Niklaus pour toucher à un cheveu de la gamine. Amber sentait que cette journée serait amusante finalement.

Alors que la jeune femme dégustait un second macaron, Marie demandait ce qu'elle voulait faire en finissant sa phrase par deux mots qui provoquaient un fou rire à Amber. Elle se relevait pour être à la hauteur de son interlocuteur avant de planter ses yeux dans ceux de Marie. « Alors pour commencer, le rôle de tata Laveau est à vomir. Tu me parles comme à un enfant qu'on voudrait enlever dans les bois et ça me fait carrément flipper OK. » Elle se raclait la gorge. « Ensuite, je n'ai rien envie de spéciale et les discussions sur ma vie sont à éviter. Disons qu'une activité ou la communication est faible serait un bon début. » Amber attrapait le gobelet qui renfermait un liquide non identifié avant de le renverser pour le tendre à Marie. «  Et pour finir, si on doit passer la journée ensemble voir plus, j'ai le droit à du bourbon. » La gamine souriait à la sorcière en attendant de voir sa réaction. La belle blonde n'hésitait jamais, l'arrogance faisait partie de sa manière d'être et y répondre en lui disant amen n'arrangeraient pas les choses. Elle voulait voir qui était Marie J. Laveau et il n'y avait pas dix mille façons de faire.

code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité


(Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start. Empty
MessageSujet: Re: (Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start.   (Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start. EmptyLun 22 Sep - 20:19



The voodoo priestress and the little witch
ft. Amber S. Hope


Première pensée : la journée allait être longue, très longue et donc cette bouteille d'alcool sera ma meilleure amie du jour. Je me mis à jouer avec l'une de mes tresses alors que la blonde me sermona sur le lieu sacré et mon goût pour l'alcool. Un dernier regard dédaigneux à l'église, je finis par cracher au sol en reportant mon attention sur l'adolescente.
-J'emmerde les lieux sacrés. Et du baby-sitting peut être, mais je suis mieux récompensée que quatre dollars de l'heure.

Finalement, la seconde partie du dialogue me fit sourire. J'aurais pus l'apprécier si elle ne me parlait pas à moi. Elle voulait me tester on dirait, très bien. Je me sentais comme dans l'une de ses foutus télé-réalité où des parents désespérés avec leurs enfants appellent des femmes expérimentées en matière d'éducation.
Je pencha la tête sur le côté en rangeant la bouteille d'alcool sous les yeux de la blonde aux yeux bleus.
-Le rôle de Tata Laveau me vas très bien, et mon excuse est que je vais devoir faire garderie pendant au moins vingt-quatre heures. Et toi, c'est quoi ton excuse pour justifier le rôle de la petite peste ?
Elle ne voulait pas d'activité trop bavarde. Ironique lorsque des tombes vous entourent. Je l'aurais bien enterré à six pieds sous terre pour la journée mais je risquais mes tresses avec l'hybride sur ce coup ci.
-Cinéma, cinéma. Et cinéma. Quitte à voir le même film en boucle, au moins ça sera silencieux et on sera toutes les deux contentes.
Pile au moment où je terminai ma phrase, me portable se mit à sonner, m'avertissant un tweet. Je souris lentement en laissant apercevoir deux rangées de dents parfaitement blanches. Je releva la tête vers la gamine en me disant que la journée ne sera pas aussi mal.
-J'ai prévus le programme de la journée. Suis moi, on va piller une tombe.

Arrivées devant le cimetière Saint Louis numéros un, je gardais le silence pour laisser à Amber la surprise -ou non- de cette manigance. Au fond de ce champ de sépultures, un amas de touristes s'entassait autour d'un caveau recouverts de croix rouges et entourés d'offrandes. Je chercha du regard le vigile et hocha simplement la tête. Alors, il fit partir les touristes, nous laissant la sorcière blonde et moi seules devant la tombe. Ma tombe. En m'y avançant je fis parcourir un ongle rouge sur la pierre avant de rigoler doucement.
-Comme si j'allais exhausser les vœux des touristes obèses venus des quatre coins de ce pays...
Je finis par sortir de mon soutien gorge, sans gêne, un clé que j’insérai dans la serrure. Après un léger clic, je sortis l'outil en or pour le glisser dans la poche arrière de mon jean. Poussant la porte de pierre, je me retourna vers Amber déjà pour m'assurer qu'elle était toujours là, mais aussi l'avertir.
-Tu ne touches à rien, tu ne lis rien, tu ne ressors avec rien, tu ne parles pas et tu m'obéis. Il en va de ta sécurité, la mienne et de tout ceux avec qui j'ai un contrat. Dont ton gentil Klaus. Tu désobéis à l'une des règles et Orignel ou pas, tu peux te préparer à le voir vivre les pires tourments pour l'éternité. Je te fais déjà assez confiance pour te laisser rentrer dans ce lieux sacré.
J'appuyais mes derniers mots pour montrer que ma tombe était bien plus sacré qu'une foutue église.
En pénétrant dans la tombe, j'allumai avec un briquet les bougies afin d'illuminer l'espace étroit. Au milieu se trouvait un cercueil en pierre contenant mon tout premier corps, celui dans lequel je suis née. Poussant ce dernier, je finis enfin par créer un espace assez grand pour nous permettre de nous aventurer sous le cimetière. Un dernier coup d’œil vers la blonde accompagné d'un regard sévère, je sortis mon portable pour éclairer les marches.
-C'est le moment ou jamais si tu as des questions. Dès que tu a posé un pied sur la première marche, tu la boucles.
Elle ne savait pas encore ce qui se trouvait en bas des marches, mais il y avait assez de choses pour pousser une population entière au suicide tellement la noirceur du vaudou est concentré dans mon tombeau, et en tant que bonne petite sorcière, elle devait certainement sentir que je ne mentais : même sans faire usage de magie puisque c'est interdit, la puissance était palpable en ce domaine.

made by lizzou – icons & gif by tumblr
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité


(Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start. Empty
MessageSujet: Re: (Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start.   (Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start. EmptyDim 28 Sep - 19:11




Marie ∞ Amber
I can't tell where the journey will end but I know where to start.


Elle ne voulait pas être protégée. Elle ne souhaitait pas être aimée. Amber fuyait les amis, elle reniait toute sorte d'attachement. La gamine ne se donnait pas la peine d'être polie. Elle n'y voyait aucun intérêt. Se faire apprécier par des personnes revenait à les détruire un jour ou l'autre. Réduire ce sentiment en pièce et se faire oublier. La gamine n'adhérait pas à ses idées préconçues, à ce besoin d'être entourée. Marie se tenait face à elle, répliquant qu'elle était mieux payé qu'un baby-sitting. La jeune blonde se contentait de rouler les yeux. Elle se fichait de la vie de cette sorcière complètement névrosée. Amber arquait un sourcil. « Si cette excuse t'aide à dormir, je ne peux pas t’empêcher d'y croire. » Elle gloussait. La gamine ne savait pas ce que Marie y gagnait. Un respect ? Une heure de plus sur le compte à rebours de sa propre mort ?

Après un petit discours pour donner le ton de la journée, la gamine attendait que Marie lui serve ce délicieux nectar qui attendait impatiemment dans une bouteille bon marché. La sorcière s'empressait de ranger l'alcool sous les yeux attentifs d'Amber. Elle pestait dans sa tête, insultant cette nounou et prédisant de longues heures de tortures. La jeune femme ne manquait pas de ressource. Certes, elle n'était pas une ancienne mais un caprice suffisait pour que Klaus décide de la sentence de cette âme. La femme appuyait son rôle de tata en ripostant par une question qui portait sur l'attitude de la jeune Hope. Elle gloussait, amusée de voir que son interlocutrice ne manquait pas de répondant. « Je ne suis pas une peste. J'en ai simplement ma claque qu'on me traite comme une enfant. Tata Laveau, rien que de le dire, ça m'écorche ma langue. » Elle roulait des yeux mais on sentait l'amusement dans ses paroles. Tout ceci n'était qu'un jeu idiot. Marie proposait un cinéma après la requête de la gamine. Amber se contentait de sourire. Elle ne mettait jamais les pieds dans ce genre d'endroit. La réalité semblait bien plus palpitante. Pourquoi regarder la mort à travers un écran lorsqu'on pouvait assister à des massacres au coin de la rue. La sorcière recevait un message tandis que ses dents implacablement alignées désignaient un sourire. Amber s'impatientait. Quitte à pourrir au cinéma, autant s'y précipiter pour en finir avec les mots doux. La dame parlait ensuite de piller une tombe avant d’emboîter le pas. La gamine se contentait de suivre, curieuse de connaître la suite des événements. Elle savait que Marie représentait le déséquilibre mental en personne et s'attendait à tour de sa part.

Une tombe entourée de touristes se présentait à elles tandis que Marie faisait signe au vigile. Les curieux s'en allaient bien vite pour laisser la pierre et les offrandes à au porté des sorcières. Amber restait muette, à bout de patience. Elle voulait savoir ce que la vieille folle voulait de ce bout de terre. Marie promenait sa griffe sur le morceau de cailloux en parlant d'exaucer des vœux. La gamine pouffait sournoisement en regardant la femme. « A moins que tu puisses faire une averse de frique, tu ne leur sers à rien. Les humains aiment l'argent. Ils puent le vice. » Petite remarque sans grand intérêt, elle voulait simplement calmer l’ego de la sorcière qui sortait une clef de son soutiens-gorge. Pathétique, Amber ne cessait de glousser discrètement devant cette image absurde. Marie se retournait une fois la porte ouverte pour s'adresser à son interlocutrice. Des mises en garde puis des menaces sur ce qu'elle avait de plus cher. La gamine croisait les bras, penchant légèrement la tête comme un vulgaire chien. La femme parlait de confiance dans ses mots, c'était sans doute cela qui laissait la belle blonde muette. « D'accord. » Elle ne savait pas quoi dire de plus dans ce genre de situation. La peste venait de se faire manger par l'horrible loup. La sorcière s'engouffrait dans la tombe avec aisance tandis que la jeune femme attendait sagement à l'entrée. Elle ne se sentait pas à l'aise. Une atmosphère bizarre s’échappait de cette pierre, comme un mauvais présage. La gamine ne souhaitait pas forcément faire cette expérience mais faire preuve de faiblesse devant Marie n'était pas envisageable. La sorcière ordonnait à Amber de poser ses questions avant d'entrer dans la tombe mais cette dernière se contentait de faire un signe négatif de la tête. Comme si Amber semblait effrayait par le lieu. Posant son pied sur la première marche, elle ressentait des frissons. Elle ne voulait rien demander mais voir de ses propres yeux. De toute façon, la gamine se sentait en sécurité avec une sorcière aussi puissante que Marie.



code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité


(Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start. Empty
MessageSujet: Re: (Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start.   (Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start. EmptySam 4 Oct - 11:25



The voodoo priestress and the little witch
ft. Amber S. Hope


Le réseau souterrain se trouvant sous les cimetières de la ville pouvait à tous les coups agrandir la Nouvelle-Orléans d'une moitié de ce qu'elle est. Les cimetières étaient littéralement des sortes de villages dans une ville, limite nous pouvions les considérer comme des quartiers à part entière, les lieux de résidences des défunts. Lentement mais sûrement je suis descendu les marches de mon tombeau suivit de la jeune sorcière, éclairant le sol avec la lumière de mon portable. Des alcôves étaient présentes dans les murs, contenant des bougies. J'aurais pus les allumer en claquant des doigts mais ça revenait à me faire arrêter par les vampires du pseudo roi de la ville. Je me suis donc aventuré dans ce tombeau prudemment en faisant attention où je mettais les pieds.
Une odeur de cire et de renfermé flottait dans l'air, le sol n'était que poussière sur une surface en pierre rugueuse. Ravis de constater que des bougies brûlaient encore, assez pour ne plus avoir besoin de mon cellulaire, je rangeai ce dernier en marchant, sachant pertinemment où j'allais. Des poutres renforçaient le plafond pour ne pas qu'il s'écroule, même si j'étais persuadé qu'un tremblement de terre suffirait à détruire tout mes trésors : j'avais enfin mis les pieds dans une pièce sombre, éclairée seulement par des bougies. Deux étagères parallèles l'une à l'autre se trouvaient au centre de la pièce, recouverte de bocaux, de boîtes en bois, de coffrets, de fioles et d'autres objets. Sur les murs étaient pendus de grands draps ornés de vévés vaudou et des coffres étaient disposés ça et là dans ce que l'on pouvait appelé, la caverne d'Ali Baba. Je savais ce pour quoi j'étais venus : j'avais reçu un sms de l'un de mes contact, la magie était proscrite en ville mais restait tout de même quelque chose de puissant. A vrai dire, la Nouvelle-Orléans devait être l'une des deux villes phrases pour les sorcières avec Salem. Salem avec les sorcières plus communes j'ai envie de dire, et la Nouvelle-Orléans avec le vaudou et la Magie Ancestrale. Enfin bref. Occasionnellement une sorte de vente aux enchères avait lieu sur les terre de la Louisiane, vente aux enchères où certaines sorcières pouvaient vendre certaines de leurs reliques en échange d'une généreuse somme d'argent. La magie étant interdite en ville, ces sorcières vendent de leurs objets à des vampires qui s'assurent du bon fonctionnement des lois de Marcel... Enfin, c'est ce qu'ils disent. Moi je doute qu'ils veuillent vraiment faire respecter l'ordre, surtout quand ces ventes aux enchères sont clandestines.

En soufflant sur un coffret pour enlever un maximum de poussière, j'attrapai la boîte pour l'ouvrir et regarder ce qu'elle contenait : un chapelet noir, un bracelet en cuivre et une montre à gousset. Le chapelet appartenait à ma mère, si je me rappel bien elle le portait à la messe du dimanche pour infliger d'infernal otites aux femmes qui parlaient mal dans son dos. Le bracelet était aussi à ma mère, elle le portait autour du poignet et lui permettait de s'assurer de la fidélité de mon père. Si le bracelet se resserrait autour du poignet de ma mère, c'est que mon cher père s'éclatait entre les cuisses d'une autre. Et vus les marques qu'avait ma mère autour de ses poignets, je ne fus pas plus étonné en apprenant la mort de mon paternel, empoisonné. La montre lui appartenait d'ailleurs, montre que ma mère avait ensorcelé pour attirer l'attention du riche planteur : sans cette montre, ma mère n'aurait jamais eu l'attention de l'homme qu'elle épousa et n'aurait jamais été une esclave affranchie. Les femmes de la famille Laveau étaient des vipères qu'il ne fallait pas sous estimer. En souriant je referma la boîte pour la fourrer dans mon sac en faisant un petit tour, faisant promener mon dos sur les bocaux contenant des insectes séchés, des serpents conservés, du venin et des herbes séchées. Je devrais penser à retirer toutes ces affaires de cet endroit pour les mettre dans un lieux plus sûre, à Mystic Falls par exemple. Les esprits ne seront pas content mais il en vas de ma force. J'ai déjà revendu certaines reliques, mais les moins puissantes bien sûre, je ne suis pas folle à ce point là. Je ne serais pas étonné d'entendre un des bocal exploser suite à la colère de ma mère alors que je m'apprêtes à vendre ces reliques. Je finis par me retourner vers Amber en lui désignant la sortie d'un hochement de tête, signal qu'on en avait terminé avec ma supposée sépulture.

made by lizzou – icons & gif by tumblr
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité


(Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start. Empty
MessageSujet: Re: (Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start.   (Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start. EmptyMer 15 Oct - 18:36




Marie ∞ Amber
I can't tell where the journey will end but I know where to start.


Elle la suivait aveuglément. Peut-être devait-elle restait sur la défensive. Sa naïveté l'emmenait donc dans les souterrains de la ville, marchant sur les pas de Marie qui semblait alaise contrairement à la gamine. Suivant la lumière du téléphone portable de la sorcière, Amber posait ses pieds l'un devant l'autre en tâtant le sol à chaque pas jusqu'à ce que des bougies éclairent faiblement les lieux. Des couloirs, des passages plus ou moins étroits pour arriver à une pièce qui donnait froid dans le dos à la belle blonde. À cet instant, elle se demandait vraiment ce qu'elle faisait ici. Ne pas parler, elle en devenait malade. L'envie d'éternuer avec toute cette poussière rendait les choses encore plus complexe. Deux étagères se plaçaient au milieu de la pièce, remplies de babioles en tous genres tandis que les mûrs s'habillaient de draps aux motifs abstraits et inconnus à la gamine. Elle avait hâte que tout ceci se finisse et que les femmes regagnent le monde des vivants. Amber se voulait pleine de courage et affamée de découverte mais cet endroit ne lui inspirait guère confiance. Marie attrapait enfin un coffre avant d'y examiner sa contenue. Malgré sa curiosité, la gamine ne prêtait pas attention aux faits et gestes de la sorcière vaudoo. Elle voulait simplement sortir de ces souterrains. Alors que la femme faisait un dernier tour, elle indiquait enfin la sortie à la belle blonde d'un signe de tête. Elle ne se faisait pas attendre et fonçait jusqu'à la pièce obscure. Dans le noir, elle se contentait d'avancer tout droit jusqu'à sentir une marche percuter son petit orteil. Amber se retenait de grogner en mordant sa lèvre tandis qu'elle gravissait les marches à vive allure.

La lumière du jour, le soulagement. Une fois sortie, la gamine s'écroulait à terre en tenant son pied. Sa grimace laissait imaginer sa douleur. Pourquoi les sorcières devaient-elles ressentir la douleur, elle trouvait cela injuste. Attendant que Marie sorte, elle restait silencieuse en prenant de grandes inspirations. Une fois le minois de l'ancienne sorcière en face d'elle, Amber levait la tête pour regarder son interlocutrice. « C'est quoi ton foutu problème . Tu aurais pu faire ça un autre jour. » La belle blonde se mordait la lèvre, toujours une grimace accrochée au visage. « En plus, tu me dois un pied maintenant. J'ai vachement mal et tout ça pour que tu récupères un coffre poussiéreux. » La jeune femme soufflait avant de relâcher son membre douloureux sans pour autant de relever. Des touristes s’arrêtaient à quelques mètres pour observer la jeune femme à terre avant de passer leur chemin devant le regard noir de la blessée. Elle regrettait déjà le temps où sa chambre restait son endroit fétiche. La demoiselle voulait connaître le monde . Marie serait sûrement son pire cauchemar.

En se réveillant ce matin, la sorcière ne s'imaginait pas visiter les souterrains du cimetière avec une boule au ventre. Oui, elle ne l'avouerait pas mais le ton froid de Marie et les ondes négatives des lieux lui soulevaient l'estomac. Elle se relevait enfin pour vérifier que la douleur passait sous son poids. Au bout de quelques minutes, Amber ne sentait plus ses souffrances. Elle reprenait donc ses esprits. Cette vie à la Nouvelle-Orléans changeait de son passé à vivre seule à travers le monde. En effet, elle gagnait la ville par curiosité pour ce qui s'y passait mais surtout pour être proche de celui qu'elle considérait comme un père. Celui qui lui collait Marie comme baby-sitter aussi. Amber voulait prouver qu'elle se débrouillait bien seule mais il ne lui en laissait pas l'occasion. Sans un mot, elle souriait à Marie. Elle aimait bien cette femme malgré la relation malsaine que les deux sorcières construisaient depuis la matinée. « Je suppose que notre prochaine destination sera en rapport avec ton tas de poussières . » La gamine haussait les épaules. Elle se contenterait donc de suivre Marie sans rien dire aujourd'hui. Cette aventure lui coupait toute envie de provoquer son interlocutrice pour la journée. Elle attendait simplement une réponse, observant à nouveau son pied comme une hypocondriaque.

code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité


(Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start. Empty
MessageSujet: Re: (Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start.   (Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start. EmptyMar 21 Oct - 13:06



The voodoo priestress and the little witch
ft. Amber S. Hope


La rapidité à laquelle Amber se dépêcha de sortir de mon tombeau avec presque quelque chose de comique, moi je prenais mon temps histoire de ne pas chuter dans les marches qui menaient au monde des vivants. L'escalier était étroit et poussiéreux, recouvert de quelques toiles d'araignées et de petits cailloux. J'observais ces fameuses marches en me rapprochant toujours plus de la surface de la terre pour finalement déboucher dans la crypte, replacer la tombe et sortir dehors en prenant soin de refermer l'énorme cadenas, la boîte de relique en sécurité dans mon sac à main. Aussitôt, la petite blonde se mit à se plaindre. Malgré la douleur, ses expression du visage devaient être assez féroces ou immatures au point d'intimer aux passants de tracer leur chemin. Quant à moi je me contentais de rigoler en basculant la tête en arrière, jetant par dessus mon épaules une tresse. Je finis par soupirer en observant la protégée de l'hybride au sol.
-Tu entends ça ?
Aucun son, je restais plusieurs secondes ainsi comme s'il y avait quelque chose à entendre avant de reprendre.
-C'est le même son qu'il y avait à six pieds sous terre, à savoir : le calme plat. C'était tellement plaisant de ne pas t'entendre !
J'affichais un sourire ironique avant de lui tourner dos, attendant qu'elle arrive à une assez bonne distance de ma personne pour qu'elle puisse m'entendre.
-Oh, et une dernière chose : si tu avais parlé dans la caverne d'Ali-Baba, ça n'aurait eu strictement aucune différence que de rester muette si ce n'est qu'apaiser mes tympans.
Cette fois, je rigolais en silence en me contentant de laisser se dessiner sur mes lèvres un sourire cynique.

J'adorais les cimetières, en particulier ceux de la Nouvelle-Orléans avec les énormes tombeaux gris recouvert de mousses ça et là, remplit de chandelles et imprégnés par la magie des sorcières. Je déverrouillais mon portable pour vérifier l'heure. Ça va, j'étais dans les temps. Je sortis de mon sac un paquet de chewing-gum à la menthe pour en croquer deux, en proposant à l'apprentie sorcière.
-Histoire que tu sois au courant de notre programme : on va se rendre à l'extérieur du Quartier Français pour que je puisse livrer mon colis et recevoir mon dû, après ça on va devoir aller dans le bayou et éventuellement je pourrais t'enseigner quelques trucs assez cool si nous sommes assez éloignés de la ville pour éviter que Marcel nous fasse égorger toutes les deux... Quoi que, Klaus serait fout de rage, il tuerait Marcel et je pourrais très bien faire en sorte d'envoyer mon esprit dans un autre corps pour recommencer une nouvelle vie en Nouvelle-Orléans, débarrassée de Marcel...
Je grattai mon menton en arrivant à la sortie du cimetière. Le pire dans tout cela c'est que mon plan tenait parfaitement la route. D'ailleurs je devrais préparer un sortilège histoire de continuer à fouler le sol de la terre si je viens à me faire tuer. Nous sommes dans une dangereuse époque malheureusement.
En m'installant derrière mon volant, je poussais du tableau de bord plusieurs paquets de bonbons et jetais sur la banquette arrière des bouquins et des babioles qui traînaient sur le siège d'à côté. Ma voiture était un véritable dépotoir ambulant. Un coup de pied dans la caisse et quelques minutes plus tard, la garce finit par démarrer et c'est en klaxonnant envers un débile qui avait manqué nous rentrer dedans que je quittais le territoire actuel.

Il y en avait pour environ un quart d'heure ou vingt-minutes avant d'arriver au point de rendez-vous, et heureusement que ma voiture était à toit ouvert sinon nous serions mortes de chaleur. Lunettes de soleil sur le bout du nez, je ne quittais pas la route des yeux mais me décida à parler à l'adolescente.
-Alors dis moi... T'en es où niveau magie ? Au stade à faire voler des stylos ou plutôt envoyer des boulles de feu et provoquer des anévrismes ?

made by lizzou – icons & gif by tumblr
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


(Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start. Empty
MessageSujet: Re: (Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start.   (Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
(Marie&Amber) I can't tell where the journey will end but I know where to start.
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ghost World :: ESPACE DETENTE :: archives du forum :: VERSION 1.0 :: SAISON QUATRE :: rps-