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 Life is pain. Anyone who tells you differently is selling something. (Wayne)

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MessageSujet: Life is pain. Anyone who tells you differently is selling something. (Wayne)   Life is pain. Anyone who tells you differently is selling something. (Wayne) EmptyDim 25 Mai - 12:52


Life is pain. Anyone who tells you differently is selling something.  - FT. WAYNE

Les dernières semaines avaient été quelque peu difficiles pour Nadja et sans doute pour la ville entière. Le massacre orchestré par Klaus avait marqué tous les esprits et personne ne semblait vraiment apte à laisser cela derrière soi. La jeune russe avait dû affronter la peur, l’inquiétude et surtout l’once de colère de son frère. Il s’en voulait de ne pas avoir pu faire quelque chose, de ne pas l’avoir sorti de là et était à présent constamment sur son dos –du moins, encore plus qu’auparavant-. Pourtant, Nadja n’avait pas besoin de ça, elle était déjà bien assez secouée par ce qu’elle avait vu. Elle ne savait même pas pourquoi elle était toujours vivante. Elle était restée figée, incapable de bouger à regarder ce massacre. Bref, autant le dire, il avait été difficile de se remettre aux études, de reprendre les habitudes du quotidien comme si rien n’avait changé.

La preuve était qu’encore aujourd’hui, elle y pensait. En réalité, elle avait même quelque chose en tête et profita de l’absence de son frère pour s’éclipser de la maison. Ne sachant pas vraiment mentir, elle ne voulait pas avoir de compte à lui rendre sur où elle allait et sur qui elle allait voir. Elle devait avoir la confirmation sur quelque chose ou plutôt sur quelqu’un et nul doute que son aîné n’apprécierait pas. C’est donc pour cela qu’elle marcha jusqu’à la maison de Wayne remerciant les technologies moderne pour la facilité à trouver une adresse quand on n’a vu quelqu’un qu’une seule fois –indirectement, deux fois mais soit-.

Elle s’avança jusqu’à la porte, inspirant un grand coup ne sachant plus trop si c’était une bonne idée de venir jusqu’ici. Qui était-elle pour allait lui poser des questions sur qui il était réellement, sur ce qu’il lui avait caché ? Elle ne l’avait vu qu’une seule fois mais… elle avait passé un excellent moment. Elle devait l’admettre, elle aurait adoré passer d'autres moments que celui-ci avec le jeune homme. Toutefois, Wayne était parfois « étrange » dans ses réponses à certaines questions. Et maintenant elle comprenait mieux pourquoi, enfin non… elle ne comprenait rien mais elle savait que ça avait un rapport avec le surnaturel. De toute façon, tout avait toujours un rapport avec le surnaturel dans cette ville.

Elle se décider à sonner malgré tout, elle avait trop de questions pour qu’elle reste sans réponse. Elle l’avait vu à la fête foraine et elle savait qu’il était quelque chose… vampire ou hybride ça elle n’en savait rien. Sa seule certitude c’était qu’il n’était pas un lycanthrope, elle avait vu son frère et sa sœur se transformer, ce n’était pas la même chose. Elle voulait ne savoir plus sur Wayne et sur le surnaturel, comprendre ce qui était arrivé.

Il ouvrit la porte, la sortant de ses songes, elle lui adressa alors un sourire timide. « Salut… je ne te dérange pas ? ». Normalement, c’est le genre de question qu’on pose par message avant de débarquer chez quelqu’un mais Nadja ne fonctionnait pas toujours comme tout le monde, elle agissait de manière bien trop spontanée pour cela.

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MessageSujet: Re: Life is pain. Anyone who tells you differently is selling something. (Wayne)   Life is pain. Anyone who tells you differently is selling something. (Wayne) EmptyLun 26 Mai - 9:18


Depuis l'attaque de la fête foraine, Wayne n'avait pas réellement prit la peine de sortir de chez lui. A vrai dire, s'il était actuellement de retour dans sa propre maison en bordure de la ville, c'était parce qu'il avait besoin de se ressourcer et de prendre du temps pour sa petite personne. Cela dit, il était tout de même resté quelques jours coucher chez ses parents. La famille Blackwood est une grande famille, une descendance issue des fondateurs de la ville puisqu'ils se sont installés à Mystic Falls en même temps que sa construction. Les parents de l'hybride étaient heureux de le compter de nouveau parmi eux, ils ne le rejetaient plus quant à sa nature surnaturelle moitié vampire. […] Il était donc revenu chez lui. Cette maison comportait de nombreux souvenirs. Il pouvait se souvenir du couple qu'il formait autrefois avec Alice Raventears, elle l'avait réellement rendu heureux, et d'ailleurs, il savait que c'était à cause de Lafay si elle était partie de la ville. Mais aujourd'hui, il avait Kane et tout était différent, mais positivement différent. Alors qu'il était confortablement allongé sur son lit à regarder une série, il entendit la sonnette de la porte d'entrée raisonner dans la maisonnette. N'attendant pas de visite, le chasseur se demandait de qui il pouvait bien s'agir. Sautant du lit d'un bond – comme l'aurait fait un gamin – il descendait les escaliers quatre à quatre, gagnant la porte rapidement. Il l'ouvrait, un léger sourire aux lèvres – un réflexe chez lui. La personne qui lui rendait visite n'était autre que Nadja Stanislaw. Blackwood avait rencontré cette jeune femme une seule fois, mais le courant était extrêmement bien passé. Les deux avaient fait connaissance de manière très maladroite puisqu'il avait aidé la brune à ramasser des ouvrages qu'elle avait fait tomber en sortant de la bibliothèque de la ville. C'était assez drôle en y repensant. Ce qui l'était moins, en revanche, c'était le fait qu'il ait aperçu la russe lors de l'attaque de la fête foraine.. Effectivement, il était prêt à parier qu'elle l'avait vu au moins une fois afficher un visage ayant la morphologie caractéristique de sa moitié vampire.. Si elle affichait un sourire timide, cette expression représentait bien moitié moins de la gêne que Wayne pouvait ressentir à l'instant. “ Hey.. Euh non pas du tout.. Je sais pas.. Tu veux rentrer ? ” Nerveusement et sans le faire exprès, il sentait son genoux cogner dans la porte d'entrée.. La honte.. Baissant légèrement la tête, il laissait la voie libre à la brune, refermant juste derrière elle. En règle générale, il n'est pas un garçon timide, mais pour cette fois, on repassera.. Passant sa main derrière sa tête, il indiquait de l'autre main qu'elle pouvait s'asseoir si elle le désirait. “ Tu veux boire un truc ? ” Sans réellement attendre de réponse, et priant pour qu'elle accepte, il se dirigeait vers la cuisine aménagée. Être de dos à quelqu'un n'était pas vraiment poli.. Mais pour cette fois, il en ferait abstraction. Faisant mine de chercher quelque chose dans ses placards de cuisine, il recommençait à parler d'une voix un peu plus assurée. “ Ne crois pas que je ne sache pas pourquoi tu es là.. Mmh.. Comment dire ? Tu as dû tout voir n'est-ce pas ? ” Il ne faut pas être stupide pour savoir que tout était lié. Elle l'avait certainement vu sous sa forme d'hybride, ainsi elle venait lui demander des comptes ? Et si c'était tout autre chose ? Il ne savait pas franchement.. Il était assez paumé en fait. Cette fois-ci, il osait lui faire face, se retournant dans un mouvement vif, posant deux tasses sur la table. Il avait l'impression de dire et faire n'importe quoi.. “ Enfin si tu es là.. C'est que tu as dû te rendre compte que je n'étais pas.. Mauvais ? ” Et pourtant, il avait éteint la plupart de ses émotions et honnêtement, il serait capable de faire tout et n'importe quoi si le besoin en était.
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MessageSujet: Re: Life is pain. Anyone who tells you differently is selling something. (Wayne)   Life is pain. Anyone who tells you differently is selling something. (Wayne) EmptyMer 28 Mai - 13:07


Life is pain. Anyone who tells you differently is selling something.  - FT. WAYNE

En voyant Wayne lui ouvrir la porte avec un sourire, elle ne pouvait pas s’empêcher de penser qu’elle avait halluciné. Elle savait bien que non mais c’était difficile d’imaginer à nouveau son visage déformer par sa nature surnaturelle. « Hey... Euh non pas du tout... Je sais pas... Tu veux rentrer ? » Nadja hocha la tête positivement avec un sourire alors que Wayne se cogna le genou dans l’encadrement de la porte. La jeune femme ne put que faire une grimace, ayant mal pour lui mais n’ajoutant rien, sans doute était-elle aussi peu à l’aise que lui. Elle entra et le brun referma la porte derrière elle. « Tu veux boire un truc ? ». En fait, il s’était dirigé vers le frigo sans vraiment attendre sa réponse ce qui avait fait naître un sourire amusé sur le visage de la brunette. « Je veux bien, donne-moi ce que tu trouveras. ». Même de l’eau, ça ferait l’affaire, c’était surtout pour lui éviter d’être allé dans le frigo pour rien et surtout de le mettre plus à mal à l’aise qu’il ne l’était.

Elle voyait bien qu’il faisait mine de chercher dans ses placards mais que la seule chose qu’il cherchait vraiment, c’était une échappatoire. Toutefois, lorsqu’il prit la parole, son assurance sembla revenir quelque peu. « Ne crois pas que je ne sache pas pourquoi tu es là... Mmh... Comment dire ? Tu as dû tout voir n'est-ce pas ? ». Elle baissa les yeux en hochant doucement la tête positivement. Elle revoyait sans mal ce massacre, elle se souvenait de ce sentiment d’impuissance qui l’avait envahi et du visage de Wayne qui n’était plus vraiment celui qu’elle avait croisé dans les rues de Mystic Falls. « Oui, c’est bien ça… ». Même si ni l’un ni l’autre ne l’avait dit, c’était évident qu’ils parlaient tous les deux de la fête foraine. Nadja osa enfin relever les yeux et le vit se tourner vivement vers elle avec deux tasses. « Enfin si tu es là... C'est que tu as dû te rendre compte que je n'étais pas... Mauvais ? ». Oh… en réalité, la jeune russe ne s’était pas posé cette question une seule seconde et en cela, son frère avait peut-être raison quand il disait qu’elle était inconsciente. Elle n’avait même pas imaginé un instant que Wayne puisse lui faire du mal et qu’il ait révélé sa « vraie » nature lors de la fête foraine. La vérité c’est qu’elle ne parvenait pas à le voir ni à l’imaginer comme quelqu’un de mauvais alors, il n’y avait pas tellement de question à se poser. « Euh… en fait je n’ai pas pu imaginer une seule seconde que tu sois quelqu’un de mauvais. ». Elle ne pouvait pas en dire autant des autres créatures qu’elle avait vu le jour-là.  

Elle se rapprocha un peu plus du jeune homme et planta son regard dans le sien. « Je sais que ma question va te paraitre un peu idiote compte tenu de tout ce qu’il s’est passé mais dis-moi, tu es un simple vampire ou… un hybride ? ». Elle avait réellement besoin de savoir et elle n’aurait su expliquer pourquoi. « C’est à cause de ta nature surnaturelle que tu évitais certaines question n’est-ce pas ? ». Elle pouvait comprendre, dévoiler sa nature surnaturelle n’était pas quelque chose à faire avec n’importe qui, elle-même ne disait pas qu’elle avait gêne lycan, encore moins que sa famille l’avait activé. Elle voulait juste en savoir plus sur Wayne avant d’envisager de parler de ce bain de sang qui à ses yeux n’avait ni queue ni tête.


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MessageSujet: Re: Life is pain. Anyone who tells you differently is selling something. (Wayne)   Life is pain. Anyone who tells you differently is selling something. (Wayne) EmptyMar 3 Juin - 20:02


Les débuts de leurs retrouvailles s'étaient plutôt fait dans une atmosphère palpable, d'ailleurs, l'hybride s'était montré particulièrement maladroit en revoyant la jeune femme. Il faut dire qu'elle avait surprit une partie de sa vie dont il n'aimait pas réellement parler, n'évoquant rarement le surnaturel, même avec les personnes qui lui étaient proches. Pour principale raison à cela, il vivait tout simplement de la plus normale des façon possible. En effet, les seules fois où il boit du sang, ce n'est qu'en poche. Il se refuse catégoriquement de s'abreuver comme un animal.. […] Une fois à l'intérieur, Nadja lui répliquait qu'elle prendrait tout ce qu'il pourrait bien trouver. Ainsi, il sortait la tête du réfrigérateur avec une brique de jus d'orange à la main. Se munissant alors de deux tasses qu'il déposait sur la table de la cuisine, il se remémorait ses paroles de quelques secondes plus tôt, lorsqu'il lui avait dit qu'il se doutait du pourquoi de sa visite. '' Des tasses pour du jus d'orange.. Mmh.. On repassera pour la logique. Ne m'en tiens pas rigueur. '' Sur le coup il se rendait bien compte qu'il faisait strictement n'importe quoi. Mais il était au pied du mur, il n'aimait pas ce genre de moment, ce genre de situation dans lesquelles il se sent on ne peut plus mal à l'aise. Repoussant une tasse vers la brune, il l'écoutait attentivement, celle-ci dévoilant son avis en expliquant qu'elle ne l'avait jamais imaginé comme étant quelqu'un de mauvais. Fermant les yeux quelques secondes, il s'était appuyé contre l'évier, soulagé. Il invitait la russe à prendre place sur une des chaises de la cuisine. '' Tu m'en vois rassuré.. On nous prend tous pour des charognes qui n'ont qu'en tête le besoin de se procurer un bout de viande sanguinolent.. Mais non, je me suis jamais vu moi-même comme ça, et c'est pas ainsi que je souhaite vivre. '' Autant exposer clairement les choses puisque Stanislaw s'était confiée sincèrement sur ses pensées. […] Wayne se permettait de baisser la tête un instant lorsqu'elle lui demandait s'il était davantage un hybride ou un vampire. La question pouvait paraître anodine, pourtant elle ne l'était visiblement pas aux yeux du chasseur pour un point dont l'importance était capitale. Elle était donc capable de faire la différence entre un simple vampire et le mélange qu'était un hybride. Elle devait donc en connaître un paquet sur le surnaturel, et pourquoi pas y être mêlée ? Pas qu'elle soit elle-même une créature, Wayne l'aurait sentit grâce à son flair de lycanthrope, ou bien, elle pourrait peut-être se révéler être une sorcière. '' Un hybride. C'est ce que je suis. '' Décidé à poursuivre et à ne plus rien cacher, il s'élançait. '' J'étais un lycanthrope depuis mon adolescence. Je le suis resté pendant quatre années. Klaus m'a trouvé, m'a transformé en hybride, je le suis aussi depuis quatre ans désormais. Je suis hybride depuis mes vingt ans. Et comme si cela ne suffisait pas, le suis le bras droit de l'originel le plus détesté, mais aussi le plus craint. '' Il n'avait pas l'intention de lui faire peur, loin de là, juste de ne plus avoir de secrets ridicules sur tout cela. Blackwood n'était pas du genre à mentir, il n'aimait pas cela, c'est pourquoi il se livrait avec autant de facilité – en comparaison avec le début de cette scène. '' Et encore une fois tu vises juste, c'est à cause de ça que j'étais aussi mystérieux et .. '' Il affichait cette fois une moue moitié amusée, moitié ironique. '' Chiant ? '' Venant cette fois s'asseoir en face de la brune, il lui lançait un léger sourire. '' Mais tu as l'air calée sur le sujet pour connaître l'existence des hybrides. Ce n'est pas le cas de tout le monde.. '' Il préférait laisser sous-entendre cela plutôt que d'expliciter directement son raisonnement. Il était clair que cette fois, elle l'intriguait encore plus qu'à leur première rencontre.
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MessageSujet: Re: Life is pain. Anyone who tells you differently is selling something. (Wayne)   Life is pain. Anyone who tells you differently is selling something. (Wayne) EmptyMer 4 Juin - 22:34


Life is pain. Anyone who tells you differently is selling something.  - FT. WAYNE

Certains sujets étaient assez complexes à aborder, il fallait bien l’admettre. Le surnaturel en faisait partie, encore plus quand on apprend certaines choses aux dépends de l’autre. Nadja se doutait bien qu’aucun des deux ne seraient à l’aise mais elle était tout de même soulagée qu’il l’aide un peu à parler de tout ceci. « Des tasses pour du jus d'orange... Mmh... On repassera pour la logique. Ne m'en tiens pas rigueur ». Nadja ne put s’empêcher d’afficher un sourire amusé, c’est vrai que ça n’avait rien de logique. « C’est ça l’innovation. ». Elle savait bien qu’elle disait n’importe quoi elle aussi mais si un brin d’humour pouvait aider Wayne à être un peu plus à l’aise, c’était toujours ça. Quoiqu’il en soit, en récupérant la tasse, la brunette ne pouvait pas cacher à Wayne qu’elle n’avait pas envisagé qu’il puisse être quelqu’un de mauvais. Le jeune homme s’appuya sur l’évier et ferma les yeux un instant, Nadja avait cru lire sur son visage du soulagement mais elle n’était pas certaine. « Tu m'en vois rassuré... On nous prend tous pour des charognes qui n'ont qu'en tête le besoin de se procurer un bout de viande sanguinolent... Mais non, je me suis jamais vu moi-même comme ça, et c'est pas ainsi que je souhaite vivre. ». La brunette avait froncé les sourcils en entendant le mot « charogne ». Elle ne savait pas pourquoi ça la faisait tiquer, après tout elle savait bien que beaucoup pensait ainsi –dont sa sœur-. Dans tous les cas, ce n’était pas ce qu’elle pensait, loin de là même. « Je ne t’ai jamais vu ainsi et… en fait, je t’avoue que même si j’ai eu affreusement peur à la fête foraine, je ne pense pas qu’il y ait une espèce surnaturelle qui ne court qu’après le sang. ». Nadja passa une main dans ses cheveux sachant bien qu’elle n’était pas très claire dans l’immédiat. « Je veux dire, je crois qu’au sein de chaque espèce, humain compris il y a des bonnes et des mauvaises personnes. Les humains n’ont jamais eu besoin de vampires ou autres pour s’entretuer… ». Bref, c’était Nadja et ses idées un peu particulières, elle en avait pas mal en stock comme celle-ci mais elle voulait croire qu’aucune espèce ne pouvait être vraiment mauvaise.

Enfin la demoiselle ne pouvait pas s’empêcher d’être curieuse, elle voulait savoir si Wayne était un simple vampire ou un hybride. Bien sûr que la question n’avait aucune importance réelle mais Nadja tenait à savoir. « Un hybride. C'est ce que je suis. ». Elle hocha la tête avec un petit sourire. Elle ne connaissait presque rien sur les hybrides. « J'étais un lycanthrope depuis mon adolescence. Je le suis resté pendant quatre années. Klaus m'a trouvé, m'a transformé en hybride, je le suis aussi depuis quatre ans désormais. Je suis hybride depuis mes vingt ans. Et comme si cela ne suffisait pas, le suis le bras droit de l'originel le plus détesté, mais aussi le plus craint. ». La russe frissonna en entendant le nom de l’originel, ses mots et son ton froid, distant lui revenait encore aux tympans. Il était normal qu’il soit le plus craint au vue de ce qu’il était capable de faire pour une simple cure. Remarque que sa soeur n'était pas mal non plus, elle avait tué un homme de sang froid, sans le moindre remord. « Klaus Mikaelson me fait au moins autant peur que de peine. Je veux dire, ça doit être immortel quand on est capable de lancer un tel massacre pour si peu… ». Elle agita la tête négativement avant de reprendre. « Je suis désolée, tu viens juste de me dire que tu es son bras droit et moi je… c’est juste que je ne comprends pas pourquoi… ». Pourquoi tout ça avait eu lieu, pourquoi faire les choses ainsi…. Il y avait tellement de solutions. Nadja ne pouvait s’empêcher de penser que malgré, il y avait derrière tout ça un être vivant ayant perdu toute son humanité. Oui dans le fond, elle en voulait à Klaus.

En tout cas, la demoiselle comprenait mieux le comportement du brunet lors de leur rencontre. « Et encore une fois tu vises juste, c'est à cause de ça que j'étais aussi mystérieux et... chiant ? ».Nadja ne put s’empêcher de rire légèrement face à sa moue amusée et ironique. « Mystérieux oui, chiant sûrement pas. Au moins maintenant je comprends mieux certaines choses. ». Notamment la raison pour laquelle il avait quitté cette ville. En étant le bras droit de Klaus, il n’avait sans doute pas eu le choix. « Mais tu as l'air calée sur le sujet pour connaître l'existence des hybrides. Ce n'est pas le cas de tout le monde... ». La brunette afficha alors un sourire timide et amusée à la fois, elle aussi, elle était percée à jour. Elle n’était pas étrangère au monde du surnaturel et le brun devait bien s’en douter. « J’imagine que c’est à mon tour d’être honnête non ? J’ai le gêne du lycanthrope, je ne l’ai pas activé mais je l’ai. Mon frère et ma sœur, eux l’ont activés, du coup je suis un peu comme le petit bébé à préserver à la maison. ». Elle afficha un sourire amusée, ça n’avait pas autant de classe que de dire qu’on était le bras droit de quelqu’un mais, soit. « Bref, tu as dû remarquer que je suis particulièrement curieuse et depuis que je connais l’existence du surnaturel, je pose beaucoup de question, j’essaye d’en savoir un maximum sur à peu près tout… ». Elle ne pouvait pas s’empêcher de s’y intéresser, quelque part, ça faisait partie d’elle, le surnaturel. Et puis, elle partait du principe qu’aucune question ne devait rester sans réponse. « Mais en fait, je ne sais pas grand-chose sur les hybrides… ». La question n’était pas directe mais évidemment, elle voulait qu’il lui en dise plus, elle voulait savoir ou du moins être sûre. Parce qu’il y a des choses qu’elle pensait savoir mais dont elle n’était pas certaine.


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MessageSujet: Re: Life is pain. Anyone who tells you differently is selling something. (Wayne)   Life is pain. Anyone who tells you differently is selling something. (Wayne) EmptyMar 1 Juil - 0:12


Le sourire de la jeune femme après l'épisode des tasses pour le jus d'orange avait tout de même quelque chose de rassurant pour le châtain. D'ailleurs, il se permettait après coup de sourire lui aussi, voire même d'en rire légèrement. Elle avait même répliqué qu'il s'agissait d'innovation et il approuvait d'un signe de tête. '' Voilà. Exactement. En fait j'ai loupé ma voie lorsque j'ai choisi de devenir prof d'anglais. J'aurai dû travailler dans une entreprise.. Un truc du genre. '' Il était vrai que l'hybride avait de la créativité à revendre, il ne s'en était jamais caché et il ne pouvait nier être très intéressé par l'art ou ce genre de choses. […] Les paroles de la brune étaient clairement nuancées et Wayne pouvait y percevoir une grande sincérité. Il était vrai que cela avait tendance à le rassurer, d'autant plus qu'il était plus que d'accord avec ce qu'elle venait de dire. Il hochait donc positivement la tête, reprenant ainsi la parole. '' C'est vrai. Je suis d'accord. Mais va donc dire ça aux abrutis qui courent les rues avec leurs fusils.. Je suis chasseur, mes parents le sont, toute ma famille l'est. Mais jamais nous ne tuons pour le plaisir de le faire. Nous le faisons simplement par nécessité. La violence appelle la violence. '' Sa dernière petite réplique voulait simplement dire que les Blackwood tuaient pour riposter, non pas pour faire des dégâts ou exploser le plus de têtes en une soirée. Là n'était pas le but. '' Mais pourquoi cette ouverture d'esprit envers les créatures surnaturelles ? '' C'est vrai que sur ce point, il était plutôt dubitatif. Après tout, c'était sa famille elle-même qui l'avait renié parce qu'il était devenu moitié vampire.. Enfin pour tout dire, il s'agissait seulement de ses parents qui ne le voulaient plus. Pas ses autres proches. […] Blackwood fronçait légèrement les sourcils lorsqu'il écoutait la demoiselle critiquer Klaus. Il est vrai qu'elle pourrait avoir raison dans une autre situation, cela dit, lui, ne voyait que le côté légitime dans cette attaque. '' C'est normal que tu ne comprennes pas. Pour tout te dire, cette cure avait une importance primordiale pour Klaus. C'est tout ce que je peux dire. '' Alors certes, Maxwell ne pourrait jamais donner cette cure à son enfant, mais cela, il le mettait au second plan dans le sens où il n'avait plus franchement d'humanité en ce moment.. Autrement, il aurait certainement fait connaître son désaccord auprès de l'originel. Peut-être. '' Klaus ne m'a jamais fait le moindre mal. '' Alors non, il n'allait pas lui dire que Mikaelson était un enfant de cœur car ce n'était pas du tout le cas, en revanche, il aurait aussi pu lui expliquer à quel point l'hybride avait souffert durant toute son éternité et à quel point il pouvait être comprit aujourd'hui. Cela dit, il ne le ferait pas dans le sens où cela pourrait discréditer la réputation de son supérieur. […] Pour ensuite pousser dans les confidences, la russe lui adressait le fait qu'elle appartenait à une famille dans laquelle le gêne de lycanthropie était présent. Elle mettait en avant le fait qu'elle ne l'avait pas activé – tant mieux pour elle sur ce point – mais en revanche, que son frère et sa sœur, eux, l'avaient activé. '' Je suis désolé.. Je connais l'existence que ça impose.. Les sacrifices et les distances à prendre avec les autres.. Les situations à éviter. '' Évidemment, il connaissait très bien tout ceci et il était vrai qu'il ne regrettait pas d'être devenu hybride pour des tas de raisons.. Il répondait à son amusement par un rire à moitié étouffé puisqu'il prenait une gorgée de sa tasse. '' Eh bien pour l'instant la mission du bébé est relevé haut la main non ? '' D'ailleurs, étrangement, l'hybride ressentait cette envie et ce besoin de la protéger. Dès leur première rencontre, lorsqu'elle lui posait des tas de questions, il les esquivaient déjà volontairement pour ne pas éveiller les soupçons mais aussi pour la préserver de tout ce monde qui n'était pas le sien, qui ne devait pas l'être, à n'importe quel prix. '' Ce n'est pas forcément négatif d'être curieuse tu sais.. En savoir davantage sur le surnaturel pourrait te permettre de rester à l'écart de celui-ci.. J'avoue que c'est ce que je préférerai. '' Wayne Blackwood avait rarement pu rencontrer des humains aussi doux et attachants que pouvait l'être Nadja, c'est pourquoi il se préoccupait d'elle, de son bien-être.
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MessageSujet: Re: Life is pain. Anyone who tells you differently is selling something. (Wayne)   Life is pain. Anyone who tells you differently is selling something. (Wayne) EmptyDim 6 Juil - 9:43

[quote="Nadja Stanislaw"]

Life is pain. Anyone who tells you differently is selling something.  - FT. WAYNE

Nadja était bien heureuse de l'entendre rire légèrement, au moins elle le sentait plus à l'aise. « Voilà. Exactement. En fait j'ai loupé ma voie lorsque j'ai choisi de devenir prof d'anglais. J'aurai dû travailler dans une entreprise.. Un truc du genre. ». Elle ne put s'empêcher de rire à cela et surtout d'en rajouter une couche. « Eh bien il suffit d'en changer ! ». Ce n'était que de la plaisanterie -bien que s'il voulait, il pouvait- mais, la russe était certaine qu'il aimait son métier.

Outre les plaisanteries, Nadja exposa tout de même à Wayne la vision qu'elle avait du surnaturel, une vision qui pouvait être surprenante pour certains. Il est vrai que les humains n'étaient pas tendres avec les créatures surnaturelles, notamment avec la révélation de l'existence des vampires mais pire encore, depuis la fête foraine. Beaucoup ne voyaient que des créatures sadiques, avides de sang et sans aucune once d'humanité. La brunette, elle... eh bien elle ne pouvait tout simplement pas envisagée les choses sous cet angle. « C'est vrai. Je suis d'accord. Mais va donc dire ça aux abrutis qui courent les rues avec leurs fusils.. Je suis chasseur, mes parents le sont, toute ma famille l'est. Mais jamais nous ne tuons pour le plaisir de le faire. Nous le faisons simplement par nécessité. La violence appelle la violence. ». Elle ne savait même pas qu'il était issu d'une famille de chasseur et lui-même chasseur. Est-ce que ça changeait quelque chose ? Non pas tellement, elle sentait bien qu'il était sincère en disant qu'ils ne tuaient jamais pour le plaisir. C'était toute la différence avec ces autoproclamés chasseurs. « Eux, ils n'ont pas compris qu'il n'y avait rien d'héroïque à supprimer une vie, telle quelle soit. Je crois qu'on pourrait leur expliquer durant toute une vie, ça ne changerait rien. Ils ont trouvé leur ennemi et ils se sentent importants... ». Oui, dit comme ça, Nadja voyaient clairement ces nouveaux chasseurs comme les cul terreux du fin fond de l'Amérique. Il s'agissait pourtant de ces voisins, de personnes habitant dans cette ville mais... ça ne changeait rien à ce qu'elle pensait d'eux. « Mais pourquoi cette ouverture d'esprit envers les créatures surnaturelles ? ». Oh... il était difficile pour la brunette de répondre à cette question étant donné qu'elle-même ne savait pas vraiment. C'était une façon de voir les choses qu'elle avait adopté... dès lors que son frère avait subi sa transformation. Elle s'était confortée dans cette vision des choses et ce malgré le fait que des vampires sanguinaires s'en soient pris à sa sœur et son mari. « En fait, pour moi il n'y a pas vraiment de « monde » surnaturel... ça me semble plus naturel qu'autre chose. Je veux dire, si la magie existe, si les loups-garous, si les hybrides et les vampires existent c'est qu'il y a une raison. Ils participent à l'ordre des choses... les humains ont besoin de croire que les autres créatures n'ont rien de normales... parce que nous sommes faible. En laissant penser que nous sommes la normalité et que les créatures doivent s'y plier, j'imagine que les humains se sentent supérieurs. ». Bordel, pour un peu on aurait dit un complot machiavélique, pour le coup. « Et maintenant, tu me trouves super bizarre non ? ». Après tout, elle n'en parlait pas souvent de cette théorie parce que peu de personne parvenait à la suivre. Les vampires étaient des abominations, ils n'étaient pas prévu pas la nature en théorie. Seulement, Nadja se confortait dans l'idée d'Aristote que la nature ne fait rien en vain. Si des vampires ont pu être créés, c'est qu'ils devaient l'être.

En revanche, pour ce qui était de Klaus la demoiselle était un peu moins agréable, en même temps, c'était plutôt logique. « C'est normal que tu ne comprennes pas. Pour tout te dire, cette cure avait une importance primordiale pour Klaus. C'est tout ce que je peux dire. ». La brunette haussa les épaules, Wayne était le bras droit de Klaus il avait nécessairement des informations qu'elle n'avait pas et qui faussait son jugement. N'empêche que des innocents étaient morts et qu'il avait imposé la peur dans cette ville. « Je me doute qu'elle avait de l'importance pour lui... c'est juste que... tant de sang, de mort, de peur. Je me dis qu'il aurait sans doute pu trouver une autre solution, beaucoup moins violente... ». Elle but une gorgée avant de reprendre. « Je ne sais pas, je trouve ça triste d'être immortel et d'ordonné un massacre comme ça... Tu crois qu'après plus de mille ans d'existence, on perd une partie de son empathie et de sa foi en la vie ? ». Elle ne voulait pas trop critiquer Klaus, ce n'était pas franchement son but de se mettre Wayne à dos. Cependant, elle n'allait pas lui dire que ce massacre ne lui faisait ni chaud ni froid. Nadja était une jeune femme douce et sensible, elle était persuadée qu'il y a avait d'autres voies que celle du massacre pour récupérer cette cure. C'était certainement ce genre de penser qui faisait qu'elle ne ferait jamais de politique et qu'elle ne dominerait jamais le monde. Thanks god, ce n'était pas dans ses intentions. Quoiqu'il en soit, elle se demandait vraiment si l'éternité portait atteinte à la bonté des personnes. Wayne n'avait peut-être mas de réponse à cela, mais Nadja ne réfléchissait que rarement avant de poser une question à voix haute. « J'étais tellement tétanisée, paralysée... je regardais la scène et j'étais incapable d'agir. Je ne veux plus jamais ressentir ça à nouveau. ». Et c'était bien pour cela qu'elle avait demandé à Chloé de lui apprendre à se défendre, juste au cas où.

« Klaus ne m'a jamais fait le moindre mal. ». Son regard sa planta dans celui de l'hybride et un sourire bienveillant s'afficha sur son visage. « Et j'espère bien qu'il ne t'en fera jamais. ». Était-elle inquiète ? Peut-être un peu après tout, elle l'appréciait sincèrement, en fait, elle voulait simplement que Wayne ait la vie qu'il voulait. « Mais... tu veux bien m'expliquer comment fonctionne ce lien entre les hybrides et Klaus ? Je veux dire, c'est de l'obéissance pure et dure sans pouvoir y réfléchir ou alors, c'est un sentiment profond de loyauté qui ne peut être rompu ? ». Oui, la russe était de toute évidence intriguée par ce lien si particulier. Elle ne comprenait comment il pouvait se traduire. Peut-être que Wayne ne voudrait pas lui répondre mais... elle espérait bien qu'il le ferait, autrement elle serait obligé de trouver les réponses ailleurs. Elle était bien trop obstinée et curieuse pour oublier cette question et passer à autre chose.

Soit, la demoiselle ne tarda pas à lui avoué que le gêne de la lycanthropie était présent dans sa famille. «  Je suis désolé.. Je connais l'existence que ça impose.. Les sacrifices et les distances à prendre avec les autres.. Les situations à éviter. ». Nadja eut un petit sourire en haussant les épaules. « J'ai pratiquement toujours vécu comme ça, on s'y fait. ». Il se montra bien plus amusé par la suite, étouffant son rire dans sa tasse. « Eh bien pour l'instant la mission du bébé est relevé haut la main non ? ». « Pour la partie « ne tue personne » c'est un succès ! Pour ce qui est d'éviter de mettre ma vie en danger...probablement pas ! ». Elle se mit à rire alors que ça n'avait absolument rien de drôle dans les faits. Son frère lui avait hurlé dans les oreilles et à 23 ans, elle était plus ou moins privée de sortie... ce n'était tout de même pas l'extase. Non mais, c'était Nadja, elle préférait rire que de pleurer et de se conforter dans une crainte du moindre danger. Elle était insouciante et spontanée, elle avait le don de s'attirer des ennuis en quelques secondes, elle le savait bien. Enfin, il est vrai que pour la fête foraine, son frère avait été un peu vache de lui hurler dessus, comme si elle était supposée savoir. « Ce n'est pas forcément négatif d'être curieuse tu sais.. En savoir davantage sur le surnaturel pourrait te permettre de rester à l'écart de celui-ci.. J'avoue que c'est ce que je préférerai. ». Nadja eut un petit sourire timide en entendant la fin de sa phrase. C'était ce qu'il préférerait... il était donc soucieux de ce qui pouvait lui arriver. Évidemment que la brunette était touché d'autant plus qu'elle était incapable d'expliquer pourquoi mais, elle s'attachait très rapidement à Wayne. Sans doute parce qu'elle lui parlait comme s'ils se connaissaient depuis longtemps. « Je vois le fait d'être curieuse comme un avantage mais j'en suis à un tel niveau de curiosité que j'ai mis beaucoup de personne mal à l'aise. ». Le pire était encore quand elle était petite, elle pouvait insister des jours pour qu'on réponde à une question épineuse. Maintenant, elle allait chercher les réponses ailleurs mais sis on obstination était intacte. « Qu'est-ce que je pourrais bien risquer si je ne restais pas à l'écart du monde surnaturel ? ». Bien sûr, elle avait pensé à la mort en premier lieu mais, elle se demandait s'il y avait quelque chose d'autre qu'elle pouvait craindre... oui c'est vrai que c'était déjà beaucoup.


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