Je n'aurais jamais imaginé avoir à réfléchir sur la personne que j'étais, ni même sur ce que j'ai accompli en un siècle d'existence. Un siècle. Qui est sensé vivre plus de cent ans de nos jours ? Nombreux sont les humains à croiser le chemin de vampire, ils commencent par les craindre, apprennent à les connaître et parfois même ils s'aiment. Étrangement, être une sorcière qui ralentit l'impact du temps sur elle passe moins bien... C'est pourtant plus naturel que l'état d'un cadavre en putréfaction depuis plusieurs siècles... Enfin ce n'est pas le sujet. J'ai enfin appris à utiliser ce genre d'ordinateur pour gens mal voyants, quel belle tournure pour dire que je suis handicapée. Le sort n'est pas clément, c'est un fait que chaque petit être de cette ville a apprit aux dépens de sa misérable vie. Amour, décès, débauche, affliction, peine, colère, rage, dégoût. Un joli champ lexical qui appartient à Mystic Falls, et qui s'accorde plus généralement à l'existence des êtres surnaturels. Car on ne peut pas dire que nous, sorcières, vampires, loups, esprits ou hybrides avons de vies. Voici la mienne.
Part I : In the Land of the Gods and Monsters, I was an Angel
Tout a commencé à San Francisco, dans un hôpital lugubre en 1870. Honnêtement je pensais que si je venais de naître, c'est juste pour permettre à ma mère de toucher une sorte d'allocation qui aurait permit à mon beau père de se payer de l'alcool ou de la drogue. Je suis retournée à cette hôpital, maintenant abandonné. En me concentrant, je pouvais faire abstraction de la tapisserie qui se dégradait, de l'odeur de renfermé et des débris. Je pouvais voir les murs jaunes canaris et les patients, les infirmières avec leur charlotte me traversant comme des esprits, comme les vestiges des souvenirs rattachés à ce lieu. C'était une expérience étrange d'assister à mes premiers jours. Tel un esprit venu d'un autre monde, je me penchais vers le bébé, mes boucles rousses frottant légèrement la peau de ce nourrisson aux yeux émeraude remplit de larmes. Je me sentais pathétique, de me voir ainsi, allez savoir pourquoi. J'ai revu ma mère, plus le temps passait plus j'avais du mal à visualiser son visage. Un visage fin, en forme de cœur à la peau diaphane. Une masse de cheveux blonds possédant de légères mèches châtain. Je suis le portrait craché de ma mère, c'est si déstabilisant...
Les murs de l'hôpital ont disparus, comme absorbés pour me transporter ailleurs. Un appartement, ou un taudis où l'odeur du tabac emplissait l'air et où la fumée, compact, se fondait dans l'air. J'entendais les klaxons des taxis. J'étais au 5ème étage d'un appartement de San Francisco, dans un quartier plutôt mal fréquenté... Je me trouvais là où j'avais grandi. Les sorts visionnaires sont si peut fiables, vous pouvez assister une seconde fois à votre mariage comme invité et dans la seconde qui suit suivre le déroulement de votre divorce. Je venais de me voir à l'état d'un bébé inoffensif et maintenant... Je n'avais aucune idée de qui j'étais à cette époque. Je cherchais dans l'appartement, aucune de traces de ma petite tête. Je me suis contenté d'observer la scène, digne d'un vieux film dramatique nominé aux oscars. Mon gros lard de beau père, en marcel qui empestait la transpiration fumait d'énormes lattes de cigarettes roulées. Ma mère se trouvait dans la cuisine exiguë, frottant, frottant avec énergie des assiettes. Elle avait relevé ses cheveux en un chignon, elle paraissait plus vieille, plus aigrie par sa vie. C'est en voyant cet épisode là que j'ai compris que ma mère ne se préoccupait pas seulement d'une quelconque prime... La porte claqua, pour laisser entrer une enfants, au visage triangulaire, des cheveux fins retombants dans son dos avec un sac à dos... Inutile d'avoir le QI d'Einstein pour comprendre de qui il s'agissait de moi. La porta claqua tandis que l'enfant fonçait vers sa chambre. C'est là que l'Autre se releva de son fauteuil, gueulant que la prochaine fois que j'arrivais en retard, je savais ce qui allait m'arriver. Oui je m'en rappelais de ce qui m'arrivait dans ces moments là. Il s'emparait d'un manche à balais, mais aussi loin que je m'en rappel, il ne m'a jamais touché... Lors de ce sort visionnaire, j'ai vu la tête rousse âgée de même pas 12 ans s'enfermer dans sa chambre. Voilà déjà qu'il s'emparait d'un bâton pour se diriger vers ma chambre, et j'ai vu ma mère s'interposer, tentant de le calmer. Il a levé la main, et la vision s'arrêta juste avant que je ne voie l'énorme main plaquer la joue rosée de celle qui m'avait protégé durant mon enfance, alors que je pensais qu'elle se fichait de moi.C'était un peut la chose que je voulais savoir dans ce sort visionnaire : le regard que portait ma mère sur moi. Et je n'ai appris que très récemment qu'elle m'aimait. Pas la peine d'aller plus loin dans ce charme, je me souviens parfaitement de la suite des événements. J'ai découvert mes pouvoirs, j'avais peur et j'étais considéré comme un monstre de la part des autres. La fille qui n'a pas d'amis, toujours dans son coin... J'ai négligé mes études et j'ai trouvé refuge dans une sorte de cabaret qui était le seul endroit où je pouvais respirer sans avoir peur. J'y travaillais comme serveuse à mi-temps et occasionnellement, je chantais. Tout aurait pu continuer ainsi, mais non... C'était un samedi soir, je suis rentrée plus tard de mon refuge et je suis tombé au beau milieu d'une dispute entre ma mère et mon beau-père. J'ai juste vu le moment où ma mère est tombé pour se fracasser la tête sur un angle de la table après que l'autre lui ai asséné un coup sur la joue. J'ai nettement vu l'expression de cet homme : panique, stress, réflexion, lâcheté... mais aucun remords ou culpabilité. Et je ne sais pas vraiment comment j'ai fais, mais il a lévité, à quelques centimètres au dessus du sol et doucement j'ai entendu chacun de ses os se briser avant qu'il ne tombe à terre dans un bruit sec, le regard sans vie. Je n'ai même pas prêté attention à ma mère, aucun son ne sortait de ma bouche et même mes larmes semblaient bloquées. J'étais en véritable état de choc... C'est sans doute le prix à payé après avoir accumulé de la magie durant plusieurs années sans l'avoir manipulé. D'ailleurs je ne savais même pas que c'était de la magie, je pensais que c'était une tare, un défaut, une maladie, quelque chose qui n'est pas normal. Par la suite j'ai trouvé refuge dans ce fameux cabaret, sous l'aile de la directrice qui avait agit comme une seconde mère pour moi, bien qu'au départ c'était difficile pour moi de l'admettre. Et comme le hasard fait bien les choses, elle était elle aussi une sorcière et ce fut la première femme qui m'aida à me contrôler et m'ouvrir les yeux sur ce qui m'entourai : sorcières, vampires, loups et esprits. Inutile de développer... A cette époque là j'étais
perdue,
ignorante,
faible,
inconsciente,
douce,
fragile,
timide et définitivement
quelqu'un de bien.
Part II: Crazy Years
J'ai travaillé dans ce cabaret pendant exactement huit ans. Huit années qui se révélèrent être les meilleures de ma vie. Je ne sais pas comment vous décrire cette période de ma vie... Tout était si simple que je me demande comment de nos jours, tout es si compliqué. J'avais découvert quelque chose que jusqu'alors je ne connaissais pas : sourire. M'amuser. Notre famille était certes peut nombreuse, mais parfaite à mes yeux. Il y avait Tess, la directrice du cabaret qui portait toujours un boa en fumant une vogue à la pomme. Elle avait systématiquement des lunettes œil de chat sur le nez et souvent des chapeaux différents pour chaque jours de la semaine. Victoria, ma meilleure amie. Humaine qui s’extasiait de me voir faire voler dans l'air des bulles de cocktails. Elle était barmaid et je n'ai jamais rencontré de personne aussi bonne, sans aucune once de vice. Ce client qui revenait souvent, noir de peau avec un charme fou. Il avait été le premier à voir que j'allais mal quand ma mère était encore en vie, il a vite fait office de grand-frère et de confident pou moi. Oui, Marcel était une personne en qui j'avais une confiance aveugle par le simple fait qu'il fut pour moi un pilier. Il n'aurait pas fais ça pour l'intérêt d'avoir une sorcière avec lui, je savais à peine provoquer un anévrisme. Et enfin... Il y avait Mike. L’électricien avec qui je sortais. Tout était si parfait à ce moment là que je donnerais n'importe quoi pour y retourner et revivre ses années, et faire en sorte qu'elles perdurent. Car oui, au termes de huit ans, ma vie vola une nouvelle fois en éclat. Un massacre, voilà ce qui eu lieu dans ma vie. Tess était en voyage en France et quand je suis arrivé le matin sur mon lieu de travail, les loges étaient saccagées... Prise de panique j'ai obstinément hurlé le nom de Victoria et Mike. J'ai retrouvé Victoria derrière son bar, elle avait un trou dans sa poitrine, son cœur gisait plus loin. Je n'ai pu crier, mon hurlement était étouffé dans ma gorge tandis que j'attrapais vainement une chaise pour essayer de me tenir debout sans tombé. Et Mike... Lui. Il était ensanglanté dans la salle technique. Mes larmes se mêlaient à son sang tandis que je retenais sa tête contre moi, répétant la même chose à genoux auprès de lui « Non. ». Mon haut beige était maintenant tâché de sang, tout comme ma jupe. Je me suis relevée, difficilement en m'obligeant à laisser derrière moi ce qui comptait le plus dans ma vie. Dans un premier temps j'ai voulu appeler Tess. Mais je paniquais, je n'arrivais pas à composer le numéro de son hôtel. Ce que j'ai fais... Au termes de plusieurs longues minutes à fumer plusieurs cigarettes, tremblante, j'ai pris plusieurs liasses de billets dans la caisse. Je me suis changé. J'ai volé une voiture, enfouis dans un sac quelques habits et deux trois choses ayant appartenu à mon amie, à celui que j'aimais... Et j'ai roulé.
Désemparée,
perdue,
en affliction,
brisée. Que de magnifique termes pour désigner mon état d'esprit lorsque que j'avais 42 ans. C'est à ce moment là que je changea radicalement. Aussi bien que je laissa derrière moi mon identité. Marie-Alice Lecarde devant alors Elizabeth Lafay. J'ai également lancé un sort sur ma personne qui limita l'impact du temps sur mon corps. Pendant plus de 70 ans, j'ai navigué entre les USA et l'Europe en buvant, mentant, séduisant, volant et en expérimentant toutes sorte de débauche. Pendant plus de 70 ans, je me suis fais un nombre incalculables d'ennemis, c'est en partit pour ça que j'étais en mouvement constant, je n'aurais pas survécu, j'étais une petite sorcière trop faible qui n'arrivait pas à apprendre la magie à elle seule...
Lors de mes innombrables cavales, j'en est déduis que je devais me faire oublier pendant un temps des grandes villes et de ces hautes têtes qui me voulaient morte. J'ai donc mis le cap sur une ville qui je pensais ne serais qu'un épisode passager : Mystic Falls.
Part III: the girl who knew too much
J'ai toujours été comme ça, je crois. Sans but propre, sans aucune envies de me poser. Peut être parce que j'avais peur, peur de prendre mes repères pour au final devoir repartir à cause d'un malheureux événement. J'ai souvent eu la manie de comparer mes manies, mes habitudes et ma manière de vivre à une boussole défectueuse. Au lieu de m'orienter quelque part, j'étais en mouvement constant, sans point d'attache et sans direction. Quand je suis arrivée à Mystic Falls, je n'aurais jamais cru, au grand jamais que cette ville aurait un impact considérable sur moi. Cette petite ville m'aura surtout apporté beaucoup de malheurs, mais honnêtement, si je pouvais revenir en arrière pour recommencer, je le referais.
Quand j'ai débarqué en ville, j'avais pour but d'y passer quelques mois le temps de me faire oublier à New York. J'avais loué un petit appartement dans le centre ville, rien de bien luxueux et j'avais décroché un job de professeur d'art au lycée de la ville. Je pensais avoir un quotidien mélancolique et triste, et pourtant... En premier temps je fus contacté par un couple aisé de la ville qui m'avait engagé pour surveiller leurs fils, Alex Blackwood. J'ai par la même occasion rencontré la jeune June Carter et suivit de loin son histoire avec le frère de mon protégé, Wayne...
Mais ce n'est pas vraiment le plus important. Le plus important c'est ma rencontre avec plusieurs sorcières, des sorcières mortes revenues de l'autre monde suite à la mort d'Esther, mère des Originaux. J'ai vu alors l'opportunité de rendre la pareil aux vampires, me venger de ce qu'ils ont fait de ma vie et de mes amis. J'ai rejoins leur rang et j'ai nettement sentis ma puissance augmentée. Je suis passé à faire voler des flocons de neige à retrousser les membres des vampires. Je me suis lié d'amitié avec chaque sorcières mais en particulier avec l'une d'entre elles : Ruth Hobbs. Elle me rappelait vaguement Victoria. A la différence que Ruth n'avait selon moi rien à faire dans cette guerre, c'était sans doute celle qui méritait de refaire sa vie plus que quiconque. Elle était puissante, oui mais ne méritait pas cette vie.
Ma passivité à l'égard des vampires a énormément évolué, plus le temps passait, plus je voyais en eux des bêtes à abattre. Pendant longtemps, je suis restée à l'écart, dans l'ombre en œuvrant avec la même rage que mes amies, j'étais persuadé que nous allions gagné... Et pourtant, tout allait être remis en cause. Le soir de la bataille finale, opposant Elijah Mikaelson et ses sbires, à Ruth et moi, d'autres puissants sorciers sont rentrés en jeux : les Jackson. Un frère, et une sœur possédant une forcé égale à celle des sorcières mortes. J'ai assisté à autre chose cette nuit là, je suis rentré en contact direct avec un énième vampire et qui pourtant conservait encore son humanité. Ça devait être la raison pour laquelle je ne l'avais pas su plus tôt, à partir de ce moment là, j'ai vu en l'orpheline Gilbert une lueur d'espoir, comme quoi tous les vampires n'étaient pas forcément mauvais, mais bien sûre, vu les circonstances sur le moment je ne l'avais pas de suite réalisé.
Avec l'intervention de Leroy, et sa sœur Mélinda, j'ai vu mon amie disparaître. Un véritable choc pour moi. Les flammes ravageaient le Mystic Grill et tandis que Mélinda quittait les lieux, j'étais à terre, là où se trouvait quelque instants plus tôt Ruth. J'ai rampé hors du bar, et j'ai disparu dans la nuit, dans le même état de tristesse d'il y a plusieurs années. C'est à ce moment là que des émotions plus sombres encombrèrent mon esprit. J'étais passée du stade de jeune femme fragile, brisée à abattue par la disparition des sorcières mortes qui étaient mes seuls amies. Mais nous savons tous que ce qui nous blesse nous rend plus fort... Et je devins plus forte. Dans un premier temps j'ai appris la magie noire et je me suis vengé de chacun de mes ennemis. Les ennemis dont je voulais me faire oublier en arrivant à Mystic Falls. Leur mort me fit exercer l'expression dans le but de mourir. Je savais que l'Expression était quelque chose de dangereux qui consumait votre esprits, je voulais réellement mourir puis je me suis rendu compte que mon âme était capable de maîtriser cette forme de magie puissante. Deux longues années passées sur la côte ouest des États Unis... J'étais maintenant une femme qui avait su
cacher au plus profond de sois ses faiblesses, sans ressentir
aucune once de compassion ou de remords.
Un jour j'ai décidé de retourner à Mystic Falls dans un but bien précis : la vengeance. Je voulais me venger de Mélinda. Je savais qu'elle était puissante mais je voulais la tuer même si pour cela je devrais le payer de ma vie.
Part IV: Welcome to the new age
Quand je suis revenue en ville, après deux ans d'absence, les choses avaient bien changées ici... A commencer par la mort d'Alex Blackwood, oui, mon « protégé » si on peut dire. Je n'aies pas été à la hauteur du titre que je devais porter, et résultat ? Il est mort. Tué par son frère Wayne maintenant hybride. Si j'avais su je l'aurais tué alors qu'il n'était qu'un chiot bon qu'à aboyer. La rage qui m'animait et ma détermination m'ont en quelque sorte aidées à tenir le coup de son départ. Je devais me focaliser sur un point qui appartenait au présent et faire une chose que j'aurais du faire depuis bien longtemps : laisser le passé où il est.
J'ai découvert que la sorcière Jackson avait maintenant une famille, je tenais entre mes doigts la clé de ma revanche mais j'ai également découvert autre chose : une descendance. Mon bâtard de père a du refaire sa vie après avoir abandonnée ma mère, apprenant cette dernière enceinte. Bah ouais, c'est tellement plus facile de voyager de cuisses en cuisses sans être en mesure de se rendre compte de ses responsabilités. Je ne pouvais me permettre de laisser le sang de cet homme évoluer de générations en générations... Qu'est ce que j'ai fais ? Je suis restée dans l'ombre, à observer comme une ombre sans me faire remarquer des habitants de la ville, oui ses habitants ingrats qui avaient préférés rejoindre les vampires à la place des serviteurs de la nature, des ingrats, tous des hypocrites, ils ne méritaient pas une once d'attention, non, aucune, c'est beaucoup trop pour eux que je pense à eux... J'ai l'air folle n'est ce pas ? A parler ainsi ? Oui, je pense qu'à ce moment là je devais l'être. Mais imaginez un instant : une rage profonde, une haine sans bornes, la noirceur coulant dans mes veines en cohabitant avec l'Expression, ma magie blanche se battant pour me maintenir dans le droit chemin... En vain. Ma rage n'a fait qu'accentuer les ténèbres déjà grandissante en moi et vous savez ce que j'ai fais ? Je l'ai tué. J'ai invoqué les esprits de Salem et mon neveu est mort le soir même, sous les yeux, incompris et ruisselant de larmes de Mélinda... J'avais eu ma revanche.
Le reste n'est pas vraiment trépident... Je crois que j'ai en quelque sorte décuvée de ma crise en matière de magie noire. Je me rend compte que j'ai agis comme une odieuse femme qui mérite la réputation que j'ai actuellement. Plus tard j'ai failli mourir, oui encore. Par la main de Klaus Mikaleson et sans l’intervention d'Elena Gilbert je serais morte en ce moment même. Plus tard j'ai ouvert la Galerie d'Art de Mystic Falls, qui m'a propulsé je pense parmi les plus grandes têtes de la ville. Respectées du commun des mortelles et attirant la haine et la peur chez ceux qui savent qui je suis : la sorcière alliée aux sorcières mortes. Étant la seule survivante du clan des esprits, j'avais à encaissé de nombreuses critiques... Mais qu'importe ? Maintenant, je pouvais faire taire un bon nombre de gens.
Part V: There is a house, in New OrleansLe temps passant, j'ignore comment j'en suis venue au stade où je devins très proche de Mélinda. J'avais tué son protégé, elle avait renvoyé ma seule famille. J'ignorais comment nous pouvions concevoir de nous battre côtes à côtes... C'est pourtant devenu le cas, je me suis sentis mieux, comme si la magie noire accumulée en moi s'estompait... Non, ce n'est pas vraiment ça à vrai dire. Elle était toujours là, oui. Elle bourdonnait en moi mais la différence c'est que je pouvais la contenir et cette masse, noire qui s'agrippait à moi comme un parasite arrêta de me tourmenter. Je pense que mon esprit était donc plus fort que je ne l'avais imaginé. Rapidement, un groupe de sorcières de la Nouvelle Orléans vint à moi, me demandant de les aider. J'étais connue maintenant, comme d'autres puissantes jeteuses de sorts, mon nom était connu de chez les sorcières. Et en ce moment même elles avaient besoin de moi pour les aider dans une lourde affaire : défaire leur peuple de l'emprise d'un tyran. Je me suis donc rendu en Louisiane dans le but de les sauver, d'abord d'établir un plan puis de les sauver... Jusqu'à ce que je me rende compte de quelle sorte de magie dépendent les sorcières de la ville et qui était ce fameux tyran : Marcel. En apprenant toute la vérité sur les principes des sorcières de la Nouvelle-Orléans, j'ai immédiatement abandonnées ces folles sectaires... Ce qui n'était pas de leur goût. Plusieurs tintèrent de m'arrêter, me jugeant aussi maléfique que les vampires eux même... Je leur ai fait payer le prix cher en faisant ronger leur os par les mites et dévorer leur chair par les verres jusqu'à ce que chacun de leur membres ne tombent sous mes yeux. Mais la magie avait un prix à payer dans cette ville... Moi et Marcel, nous devions garder notre lien et notre alliance secrète, il m'exila de la ville lors du bal d'Halloween. Et je retourna à Mystic Falls, avec dans mon ombre une ennemie de taille qui prévoyait déjà un coup contre moi, aidée de mon pire ennemi : Klaus.
Part VI: I start to see when I became blind
Marie Laveau, la reine du vaudou, alliée avec Klaus Mikaleson dans le but de me détruire. Pour être honnête, ils y sont arrivés. J'oublie qu'en ce moment même je suis en train de parler à un enregistreur, au lieu d'écrire étant donné que je suis aveugle. Rendue aveugle par cette sorcière utilisant la magie vaudou. Je ne m'y suis jamais intéressé, jugeant cet art comme une « magie en carton », si seulement j'avais su... Enfin, me voilà maintenant aveugle, incapable d'aider plus que ça Marcel contre Klaus ou de soutenir June Carter face à sa situation actuelle, je me dis que j'aurais pu compter sur Gabriella en ce moment même, mais elle était morte, en laissant derrière elle une famille brisée dont je ne pouvais aider pour l'instant tout simplement parce que je risque de me faire renverser en franchissant la route. Mais il n'est qu'une question de temps avant que je recouvre la vue. Et quand bien même ce n'est pas si terrible que ça, c'est une expérience qui... M'ouvrit les yeux, oui. Je me rend compte de la manière avec laquelle j'ai évolué dans cette ville et le regard que porte les gens sur moi. Et vous savez quoi ? Je suis prête à modifier l'image qu'on les gens de moi, afin de faire oublier Elizabeth Lafay, mais de bel et bien faire revenir celle que je suis vraiment.
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J'adore ta présentation Brach 
Longue mais efficace 