We are sacred family

Chloé & Xander
We are sacred family

Depuis le fameux soir où le blondinet m'avait trouver raide avec mes pack de bières dans la rue, j'essayais de me ressaisir. Je n'avais pas fais le ménage depuis des siècles et ça sentait pas terrible ici. J'ouvris en grand toutes les fenêtres histoire de faire courant d'aire. Ce type m'avait fait prendre conscience de mon état. J'avais compris comme ça, que ce n'étais pas en restant enfermé à boire que je retrouverai Chloé. J'attrapais la première dizaine de bouteille en verre du salon que je mis dans un grand sac poubelle et en fit de même avec toutes celles qui trônaient dans l'appartement. Il y en avait peut-être cent... Je mis le sac dans un coin et me dirigeait vers la salle de bain. Mon odeur laissait à désirer, vraiment. J'entrais dans la douche et laissais l'eau brûlante ruisseler sur chaque parcelles de mon corps pendant une bonne demie heure histoire de décrasser tout ça. enfin propre j'enfilai un jean, une chemise avec son noeud papillon et une veste. Direction la poubelle de l'immeuble. Je pris mes clés et le sac et ouvris. Chloé... Elle était juste devant moi. J'avais l'impression qu'elle s'attendais à tout sauf que je lui ouvre la porte. Je la regardais un instant, pas très malin, avec mon sac à la main. Je ne trouvai rien de mieux à dire que :

-Salut Chloé...

Comme quoi le blondinet avait raison. Si je n'étais pas sortis de chez moi peut-être n'aurais-je pas vu Chloé. Peut-être que le fou qui frappait chaque jour à ma porte n'étais pas mon locataire mais Chloé. Peut-être qu'elle était au courant que je passais ma vie à boire. Si c'était le cas elle devait vraiment penser que j'étais un moins que rien. Voulant absolument me débarrasser de ce sac plein de bouteilles je passai à côté d'elle sans dire un mot de plus. Elle pourrait choisir, soit la petite soeur voulait voir son frère et elle rappelait, soit elle l'attendait, soit elle partais sans dire un mot

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Chloé & Xander
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« Allez, tu peux le faire. Tu sais dégommer les monstres, c'est pas plus compliqué. » Faisant les cent pas devant la porte de l'appartement de son frère, la brunette continua de se rassurer par le monologue. La parole était la clé de toute solution, hypothétiquement -ne restait plus qu'à savoir si la chose marchait même en l'absence du second locuteur. Nerveuse, elle recula d'un pas, hésita de deux, se rapprocha de trois, avant de finalement faire un tour sur elle-même en maudissant son indécision. Récemment, elle était arrivée à la conclusion dérangeante qu'il y avait trop de choix à faire pour une seule vie ; partir chercher la cure avec les Carter et Max' ou rester plantée à Mystic Falls, mettre ses études en stand-by avant de ressembler à un ballon de baudruche humain ou continuer quoiqu'il arrive, renouer les anciens liens familiaux avec un parfait inconnu de frère ou se contenter d'ignorer le fugitif. Sans avoir le temps de penser davantage à sa technique d'approche, elle sursauta quand la porte s'ouvrit sur un Xander confus. Quelques secondes de silence gênant ; elle piétina sure place. Lorsqu'elle aperçut le sac poubelle que son aîné tenait d'une main, elle décida d'abattre sa meilleure carte. L'ironie. « Alertez les médias, Alexander Rosenbach fait le ménage ! Qu'est-ce que t'es décevant comme grand frère ... » Elle n'eu pas le temps de marquer sa tirade d'un sourire joueur qu'il l'avait déjà dépassé d'un coup d'épaule. Bien. Ça allait être intéressant s'il refusait de se détendre un peu. Soupirant bruyamment pour que l'intéressé comprenne, elle se lança à sa poursuite dans les escaliers. Elle était déjà revenue ici à plusieurs reprises ; il n'était jamais là -ou peut-être faisait-il semblant de ne pas l'entendre tambouriner à la porte pendant des heures. Essoufflée et légèrement nauséeuse, elle prit finalement son élan pour sauter sur la marche juste devant celle de son frère, l'obligeant à s'arrêter. « Tu comptes me fuir éternellement ? Je me doute que ça ne te poses pas de problème, mais j'ai pas ta longévité, Casper.»

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Chloé & Xander
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Chloé était postée devant la porte, aussi étonnée de me voir que moi de la voir. Plutôt étrange sachant qu'elle était plantée là depuis à mon avis plusieurs secondes voire même minutes. Je lui adressais un regard avant de me diriger vers les escaliers. J'aurai l'aire encore plus irresponsable si elle voyait ce que contenait le sac poubelle. Et puis comme ça au moins, elle pouvait se défiler. C'était un peu lâche de ma part mais ce n'était pas moi qui avait décider de mettre un terme à notre "amitié" après la révélation de mon identité. C'est vrai, la pilule avait dû être dure à passer mais après ? Après il n'y avait eu aucun signe pendant des mois. Attention, je ne l'accuse pas de mon comportement de ces derniers jours mais si Chloé était venu plus tôt sur ce pallier alors je serais déjà redevenu l'homme que j'étais... Pour elle. J'aurais eu un but et une raison de me battre. J'allais commencer à descendre les premières marches quand elle m'adressa une remarque sarcastique :

-Alertez les médias, Alexander Rosenbach fait le ménage ! Qu'est-ce que t'es décevant comme grand frère ...

C'est sûr que c'était moins classe que médecin mais que voulez vous ? Après cinq ans seulement d'étude en médecine, aucun hôpital ne vous embauche et je n’ai pas les moyens de me mettre à mon compte. Peut-être qu'avant l'embauche si les entreprises testaient les candidats ils se rendraient comptent que le diplôme ne fait pas la différence... J'espérais qu'au moins à Mystic Falls j'aurais droit à un essaie sous surveillance d'un titulaire. L'hôpital me permettrait de faire mon premier pas en avant. Ca serait certainement ma première bouffée d'oxygène après ces mois si sombres... A moins que ce ne soit Chloé ? Elle m'avait rattrapée et était arrivée à se mettre face à moi m'obligeant à me stopper net dans ma descente.

-Tu comptes me fuir éternellement ? Je me doute que ça ne te poses pas de problème, mais j'ai pas ta longévité, Casper.

Elle était quand même culottée la petite Rosenbach ! Elle me fait clairement savoir qu'elle ne veut plus de moi et après elle me reproche de la fuir ? C'était le comble de la mauvaise foi ! Il y avait une petite touche d'ironie dans sa voix qui m'agaçait. A quoi ça lui servait de venir jusqu'ici pour chercher les embrouilles ? Nous n'en avions pas déjà assez gros sir le coeur la première fois ? Sans le vouloir réellement je réagis brusquement :

- Par pitié appelle moi Xander ! Je sais bien que tu adorais Casper étant gamine mais ce petit nom est ridicule ! Et pourquoi tu viens ici pour me reprocher d'être mort ? Je n'y peut rien d'accord ?! Déjà tu as de la chance que je sois revenu même si t'aurais certainement préférer ne plus entendre parler de moi et penser que ton frère t'avais abandonné volontairement !

Je la contournais une nouvelle fois et descendit les dernières marches en courant. Une fois dans le local à poubelle, je lançais le sac et sortit en claquant la porte comme un gamin. Nous étions aussi ridicule que deux enfants de dix ans se disputant pour un rien. Nous ressemblions à l'instant à ce à quoi notre vie aurait dû ressembler il y à plusieurs années. Des disputes et quelques minutes après des instants de complicité... Je remontais les escaliers et retrouvais Chloé assise sur la même marche que tout à l'heure, la tête dans les bras. Je vins m'asseoir à côté d'elle et d'une voix douce dit :

-Hé, je suis désolé. J'aurais pas dû m'énerver... Ca va ?

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Sans aucuns signes avant-coureurs, Xander s'emporta violemment dans un flot rapide de reproches et de commentaires sortant de Dieu savait où. Relevant le menton par pure fierté, la brune l'écouta en essayant de garder un visage aussi passif que possible. Une chose était sûre, elle n'avait pas besoin de demander à des spécialistes de tester la génétique chez eux deux ; sa détermination de fer à toujours vouloir le dernier mot avec lui lui prouvait mieux qu'une batterie de résultats qu'ils étaient bien de la même famille. Les même têtes de mule. Rien à y faire. Baratinant une dernière phrase cinglante, il la contourna de plus belle vers la sortie du bâtiment. Elle lui emboîta immédiatement le pas -rapidement stoppée par la seule manifestation jusqu'ici de mini-moi : la nausée. « Maintenant, vraiment ? T'as pas mieux à faire là dedans hein ... » marmonna t-elle avant de s'asseoir -ou plutôt de s'affaler de tout son poids- sur la première marche que son jean rencontra. Laissant ses mains remonter sur son crâne, elle fixa le carrelage tâché en prenant soin de respirer par la bouche. Il allait falloir qu'elle mette au point un sacré bon mensonge si jamais Xander remontait les marches. Avec un peu de chance, il allait peut-être changer d'appartement d'ici qu'elle trouve quelque chose de concrètement plausible à raconter. Comme pour marquer son opinion divergente, la nausée s'amplifia. Et pour la peine, elle n'avait plus le temps : le brun était d'ores et déjà revenu, et assis à côté d'elle en un rien de temps. « Hé, je suis désolé. J'aurais pas dû m'énerver... Ça va ? » Elle haussa les épaules avant de fixer d'un air vide le mur en face d'elle. Finalement, au bout de quelques secondes de contemplation, elle jeta son coude dans les côtes de son frère en même temps que son genou contre le sien. Elle sourit. « Plus de drama, on oublie. Et tu ne me feras pas changer d'avis. Casper, c'est un super surnom. » Lui lançant un clin d’œil, elle tapota la marche pour montrer les quelques centimètres qui les séparaient encore. Quelques centimètres de trop. Quelques mois de trop. Quelques années de trop. Il était temps de combler le fossé. « Ramènes toi, qu'on étale nos sentiments fraternels sur un jingle affreusement nostalgique tout en racontant nos souvenirs communs. Je te préviens, j'omets de suite le moment culte où il faut qu'on se fasse des tresses. » Elle avait besoin de ça. Juste ça. Raconter n'importe quoi à un énergumène qui portait son nom de famille, et traînait derrière lui l'humour qui allait avec. Vivant, ou non. En oubliant presque sa propre condition, elle se racla la gorge. « Dis, si je te confie un secret, tu promets de rien dire à Papa et Maman ? »

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J'étais sincèrement désolé. Désolé pour tout. Mes excuses portaient aussi bien sur ce qui venait de se passer, mon emportement et sur notre vie en général. J'étais parti, sans donner de nouvelle, je l'avais abandonner sans raisons, et il ne passait pas un jour sans que je regrette. Sans que je ne veuille revenir en arrière. Sans que je pense à elle, ma soeur. A présent, je l'avais retrouver et je ne trouvais rien de mieux que de lui hurler dessus. Elle était recroquevillée sur elle même et je m'en voulais de la faire souffrir. Je m'en voulais de la voir comme ça, par ma faute. Alors que je me maudissais et que le films de ma vie, de notre vie défilait sous mes yeux elle me frappa dans les côtes. C'était son truc dis donc. La dernière fois quand nous avions joué à la console elle m'avait assener le même coup. Elle avait plutôt l'aire de bonne humeur. Me serais-je donc tromper sur la raison pour laquelle elle était recroquevillée quelques minutes plus tôt ? Dans le même mouvement nos genoux se collèrent et sourire au lèvres me dit :

-Plus de drama, on oublie. Et tu ne me feras pas changer d'avis. Casper, c'est un super surnom.

A ces mots je fis la moue. Elle n'avait pas trouvé plus ridicule. Casper ! C'est tellement cliché pour un fantôme ! C'est pareil, pourquoi nous les fantômes sommes toujours représenté tout blanc et recouvert avec un drap ? Vous me voyez bien : je suis bien loin de cela avec ma veste et mon noeud papillon. Pas de drap. Nulle part. Chloé m'indiqua de me rapprocher : ce que je fis après qu'elle ait ajouté :

-Ramènes toi, qu'on étale nos sentiments fraternels sur un jingle affreusement nostalgique tout en racontant nos souvenirs communs. Je te préviens, j'omets de suite le moment culte où il faut qu'on se fasse des tresses.

Sa réplique m'arracha un sourire. Elle ne changerait donc jamais ? Serait-elle toujours aussi forte ? Arriverait-elle toujours à rebondir ? Quand je pense qu'il me faut des mois noyés dans la boisson pour finir par me reconstruire. Quand on la voit, ça parait si simple... J'hésitait un instant puis, maintenant que nous étions coller l'un à l'autre je décidais de la prendre par le bras. Nous étions donc bras dessus, bras dessous quand prenant un air sérieux elle me demanda :

-Dis, si je te confie un secret, tu promets de rien dire à Papa et Maman ?

Comment pourrais-je en parler à papa et maman alors que j'ignorais où ils étaient, à quoi ressemblait et plus important encore alors que j'étais mort à leur yeux ou disparut depuis tellement longtemps que ça ne faisait pas une grande différence. Il me prendrait pour un usurpateur d'identité où dirait que c'était une mauvaise blague mais jamais ils ne croiraient en mon retour. En plu si elle me confiait quelque chose, jamais je ne la trahirais. Pour détendre l'atmosphère je lançais :

-Fais gaffe avec tes surnoms je pourrait t'en trouver un pas mal moi aussi. Bon dis moi : qu'est ce qu'il y a ? T'es enceinte ?

Je lui souriais de toutes mes dents me moquant gentiment d'elle. Chloé ne pouvait pas m'annoncer quelque chose de pire, enfin si, si elle ne savait pas qui était le père c'était pire mais honnêtement je ne voyais pas ma soeur enceinte aussi jeune...

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